lau'jik a écrit :
Sur la photo du "bidule" il est difficile de savoir si c'est effectivement du schiste, les feuillets ne sont pas visibles.
Sur un autre site, il est dit qu'il a été restauré, donc qu'il a été retrouvé en morceaux.
Et il me semble difficile de discuter de la nature artificielle ou naturelle du matériau sans plus de précision.
En effet, sans une analyse pétrographique
avec d'autres analyses plus sophistiquées, il est difficile de conclure.
Le schiste n'est qu'un nom générique qui recouvre une grande diversité. Le schiste sédimentaire et le schiste métamorphique n'ont sans doute pas les mêmes qualités mécaniques.
Sur un site, il est dit que ce genre de vase était en métasilte (grauwacke) pas en schiste. Or ces vases fabriqués durant les premières dynasties et avant ont une particularité: ils sont dans des formes qui se rapprochent de beaucoup de la céramique.
http://www.piasa.auction.fr/FR/vente_ar ... tique.html
Sur cet exemple parmi d'autres, l'identification de la pierre pose problème: qu'est-ce que c'est ?
Ce vase prédynastique ressemble vaguement à un granit ou à une autre pierre métamorphique. On la présente comme un "vase en pierre noire mouchetée blanc cassé" sans plus de précision. Or un géologue du BRGM français m'avait dit que dans les musées où on conservait ce genre de vase égyptien, l'identification pétrographique était fantaisiste: les conservateurs présentaient un vase comme du basalte ou du gneiss ou en diorite ou en marbre alors que ce n'en n'était pas pour lui. Il aurait été plus honnête selon lui, faute d'étude plus approfondie, de mettre "vase ressemblant à du basalte" ou "vase ressemblant à du marbre".
La forme et la composition géologique de ces vases posent problème et indiquent, selon moi, une origine artificielle de ces vases: une pâte de pierre molle que l'on façonne de la même manière que les vases céramiques (avec ou sans cuisson ?).
Une façon possible de déterminer l'origine naturelle ou non de ces artefacts serait de rechercher des traces du biotope.
Ont peut imaginer que dans un objet fabriqué avec la méthode des géopolymères il y a moyen de trouver des pollens, traces de débris végétaux ou autre indice. Bien sur en vérifiant au préalable si il y a possibilité pour ces éléments de se conserver dans ce type de matériau.
Plus spécialement pour les objets, si les schistes concernés sont des schistes sédimentaires, ceux-ci se formant par sédimentation en eau calme, il est fort probable qu'ils contiennent des fossiles.
Effectivement, ces analyses seraient possibles. En y ajoutant la méthode du paléomagnétisme dont j'avais fait mention
sur ce fil, on aurait une méthode permettant de faire la différence entre matériau naturel et artificiel.
Bref, comme on le dit sur
ce site:
La preuve par les vases et vaisselles
À l’intérieur du plateau, au-dessous de la base de la pyramide à degrès de Saqqarah, Imhotep, son constructeur et concepteur, a creusé la pierre sur près de 4 km et a construit une série de couloirs et de chambres intérieures.
Il a décoré de nombreuses chambres avec 36,000 tuiles émaillée bleues, les premières fabriquées par l’homme autant que nous le sachions; une preuve de sa connaissance avançée de l’alchimie.
En plus du tout ceci, environ trente mille vases en pierre d’une extrème perfection ont été trouvés dans ces chambres souterraines. Ce sont des vaisselles en pierre dure, uniques et énigmatiques, faites de gneis, diorite et basalte. Certains de ces matériaux sont plus durs que le fer. Aucun sculpteur aujourd’hui n’essayerait même de travailler avec de tels tels matériaux.
On se demande comment ils pouvaient avoir été découpés et forés ? Leurs conceptions sont d’une extrêmement beauté mais impossible à tailler. Aucune marque d’outil ne perturbe leurs surfaces. Ils doivent avoir été moulés ou tournés, selon les indications suggérées par la stèle d’Irtysen du musée du Louvre.
La preuve de Le Châtelier
Le premier homme qui proposa le principe d’une solution raisonnable sur la manière dont les Egyptiens ont fabriqué leurs statues en pierre, fut Henri Le Châtelier, un chimiste, céramiste et métallurgiste, né en France en 1850.
Au début du vingtième siècle, il a noté que la célèbre statue du pharaon Khafra (ou Khefren) ne montrait aucun signe des marques d’outil. Pourtant, elle avait été faite en diorite, une des pierres les plus dures, à un moment où les artisans ne possédaient que de simples outils en pierre ou des burins de cuivre. Il en conclut qu’avec ces outils, il auvait été impossible de produire un tel chef d’oeuvre.
Le Châtelier suspecta qu’elle n’était pas du tout taillée, mais faite d’un mélange de pierre agglomérée dans des moules. Alors, il commença à examiner d’autres statues. Il regarda celles qui ressemblent apparemment à des émaux, et coupa une fine lame mince avec une scie diamant-inclinée, et constata que l’émail n’était pas un enduit appliqué, mais une partie du matériau dont la statue était faite. Il affirma que ces statues émaillées avaient été moulées avec une sorte de matériau synthétique et pas du tout sculptées dans de la pierre naturelle.
Pour en revenir au fil, le site d'on nous cache tout:
http://www.onnouscachetout.com/forum/to ... es/page-23