Re: Le mensonge vert
Publié : 16 juil. 2019, 22:26
100° à pression atmosphérique normale d'un bar. Beaucoup moins au sommet de l'everest, beaucoup plus sous forte pression.
Oui c'est ce que j'ai pensé, merci !
Dans le sol, le gradient géothermique « normal » est de 3°c / 100m.Curieux_ a écrit : 16 juil. 2019, 22:12 Je vais sûrement apprendre quelque chose, mais ça existe de l'eau à 250 ° ? Elle n'est pas censée s'évaporer au-delà de 100 ° ??
Heu...ce n'est pas le fait d'avoir de l'air ou pas, cela dépendra de la pression à laquelle l'eau est soumise.Curieux_ a écrit : 16 juil. 2019, 22:31 Donc dans un endroit vide d'air, la température de l'eau peut atteindre quel degré au maximum ?
Merci Arensor !Arensor a écrit : 17 juil. 2019, 00:27Heu...ce n'est pas le fait d'avoir de l'air ou pas, cela dépendra de la pression à laquelle l'eau est soumise.Curieux_ a écrit : 16 juil. 2019, 22:31 Donc dans un endroit vide d'air, la température de l'eau peut atteindre quel degré au maximum ?
Dans tous les cas, la température de l'eau liquide sera au maximum de 374°c, sous 218 bars, ce qui correspond au point critique.
Au-delà, on ne parle plus ni de phase liquide, ni de phase vapeur, on est en conditions supercritiques, avec quelque chose de très étrange*...
(*) L'utilisation de l'eau supercritique est envisagée pour les futurs réacteurs nucléaires...![]()
Je parie sur "elle s'évapore".Curieux_ a écrit : 17 juil. 2019, 00:56 Admettons que nous sommes en plein milieu de l'espace entre la terre et la lune par exemple.
Je sors avec une combinaison spatiale avec un gros tonneau d'eau que je déverse dans l'espace !
Il se passe quoi ? Il me semble que dans l'espace, la température est de - 300 ° et à plus de 150 ° si on est du côté du soleil un truc du genre...!
Si on déverse le tonneau du côté du soleil, comment va réagir l'eau ? Elle s'évapore ? Ou elle dérive dans l'espace dans son état liquide ?
C’est au contraire parfaitement cohérent si vous arrêtez de déformer mes propos, je vous ai parlé des motivations originales qui ont poussé les premiers pays à construire des centrales électriques nucléaires, l'accident nucléaire de Three Mile Island s'est produit le 28 mars 1979, la dangerosité initiale du nucléaire , prévue dans les année 50, se manifeste (enfin mais c’est tragique) dans un pays à la pointe de la technologie, ( les soviétiques tenaient opaque tous les accidents ou incidents nucléaires ) nous sommes quasi dans les années 80,Hélas les investissements colossaux dans le nucléaire ayant été réalisés dans de nombreux pays, des pays méticuleusement choisis pour leur pacifisme avéré, on continue les exploitations pour des raisons économiques, ça n’a pas du vous échapper que, dans le monde, les premières centrales nucléaire se sont systématiquement développées dans les pays détenteurs de la bombe nucléaire, ou qui voulait l’acquérir, bon la France fait peut être exception, elle ne possède pas d’arsenal nucléaire me direz-vous, en tout cas elle est connue pour être un pays très pacifique comme la Belgique, la Suisse, la Suède etc….sommes-nous d’accord ?Arensor a écrit : 16 juil. 2019, 15:13 Il est vrai qu'oser sous-entendre que le développement du programme électro-nucléaire français dans les années 70 eut pour raison principale la production de plutonium à des fins militaires est plus que fort de café...![]()
Le processus se fait en 2 étapes, qui doivent probablement être quasi instantanées:Curieux_ a écrit : 17 juil. 2019, 00:56 Je sors avec une combinaison spatiale avec un gros tonneau d'eau que je déverse dans l'espace !
Il se passe quoi ?
Du coup, le résultat est plus difficile à prévoir que je ne croyais :Arensor a écrit : 17 juil. 2019, 09:41 - la température étant très basse (proche du zéro absolu) il y a passage de l'état gazeux à l'état solide et formation de micro particules de glace (on se déplace horizontalement dans le diagramme de phases).
Quand tu ouvres une bouteille d'eau dans l'espace, la surface libre de l'eau se trouve à pression nulle. Si la température est disons de 20°C, la forme d'équilibre est l'état vapeur : il y a ébullition dans le vide à température ambiante. Donc pour commencer, ça bout. Mais ce changement d'état est fortement endothermique ~ -2,2 MJ/kg. Ça veut dire que l'eau qui s'évapore emprunte beaucoup d'énergie à l'eau restante, qui se refroidit. En dessous de -60°C l'état d'équilibre de l'eau dans le vide n'est plus la vapeur, mais la glace. Sachant qu'il faut 4,2 kJ/kg pour refroidir l'eau de 1°C, en gros l'évaporation de 10 à 15% de la bouteille devrait suffire à congeler le reste. Donc après ébullition, prise en glace. Puis, si la bouteille reste au Soleil, cette la glace va rapidement se sublimer, à un rythme qui dépend de l'absorption du rayonnement (donc de pas mal de chose pas vraiment estimable a priori).
Oui, ça paraît complexe et sûrement pas facile à modéliser... La possibilité de se retrouver éventuellement avec des molécules "isolées" ou en faible nombre (et donc pas de phase solide ou gazeuse franche) doit dépendre entre autres de la température de départ initiale. Plus celle-ci est élevé, plus le temps de refroidissement par rayonnement pour atteindre les -60°c (limite vapeur-solide à pression quasiment nulle) est "long" (enfin, ça doit se passer avec des écarts de millisecondes....)jean7 a écrit : 17 juil. 2019, 10:05 j'imaginais que lors du passage liquide-gaz les molécules se dispersent, donc pas de formation de particule de glace mais des pauvres molécules d'eau solitaires errant dans le vide trop éloignées les unes des autres pour qu'elle puisse se condenser... mais peut-être qu’immanquablement il se formera bien ces fameuses particules de glace... J'imagine que certains ont du modéliser ce problème et que ça dépend de la façon dont on libère l'eau dans le vide (si on a bien un tonneau avec une bonde que l'on ouvre, j'imagine que la formation de glace sera plus facile que si on fait disparaitre brutalement la paroi du tonneau...)
Passage solide-gaz : sublimation
Certains corps passent, sans passer par l’état solide, de l’état solide à l’état gazeux. C’est le cas du naphtalène et du camphre, qui s’évaporent lentement à la température « ordinaire » et passent directement de l’état solide à l’état de gaz.
Autre exemple, il peut arriver qu’au bout de quelques jours de froid vif et sec, des sols verglacés deviennent dégagés, cela signifie que de la glace s’est transformée en gaz.
C'est pas illogique... mais ce qui m'intrigue, c'est le 2,2 MJ/kg, qui est la valeur de la chaleur latente de vaporisation de l'eau, sous pression constante atmosphérique.
Pour faire plus simple:DictionnairErroné a écrit : 17 juil. 2019, 17:34 Parlons-nous d'alchimie avec son extraction du mercure et du sel dans le cinabre par décomposition thermique grâce à la focalisation du feu solaire?Sinon, je ne vous suis pas...
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À moins d'avoir une gaine chauffante antiradiation autour de cette chose que nous ne saurions nommer sans bégayer!Arensor a écrit : 17 juil. 2019, 19:00 Pour faire plus simple:
Quand on pisse dans l'espace, ça fait des glaçons.
(Et faut vite la rentrer...)
Environ 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). L'essentiel finit dans des décharges ou dans les océans, générant une pollution que la communauté internationale est actuellement incapable de gérer.
Après les Philippines et la Malaisie, le Cambodge a annoncé mercredi le renvoi de 1600 tonnes de plastiques illégaux aux États-Unis et au Canada.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/12 ... dures-asie
Je suis perplexe.Quand tu ouvres une bouteille d'eau dans l'espace, la surface libre de l'eau se trouve à pression nulle. Si la température est disons de 20°C, la forme d'équilibre est l'état vapeur : il y a ébullition dans le vide à température ambiante. Donc pour commencer, ça bout. Mais ce changement d'état est fortement endothermique ~ -2,2 MJ/kg. Ça veut dire que l'eau qui s'évapore emprunte beaucoup d'énergie à l'eau restante, qui se refroidit.
Puisque vous ne semblez pas percevoir le lien qu'il y a eu, à l’origine, entre le nucléaire militaire et civil français, cet article devrait vous éclairer.Arensor a écrit : 16 juil. 2019, 15:13 Il est vrai qu'oser sous-entendre que le développement du programme électro-nucléaire français dans les années 70 eut pour raison principale la production de plutonium à des fins militaires est plus que fort de café...![]()
La formidable découverte de l’atome a mobilisé les scientifiques qui entrevoyaient enfin leur « nouvelle pierre philosophale ». Elle a enthousiasmé les industriels au vu des immenses profits qu’ils n’ont pas manqué d’en tirer. Elle a attisé les ambitions des militaires qui allaient enfin gagner les guerres… sans faire la guerre. Elle a conféré un pouvoir exorbitant à quelques grandes puissances, maîtres du destin de toute la planète.
En 1968, une fois le complexe industriel, politique, militaire bien établi, les grandes puissances ont partagé la planète en deux catégories : les États qui ont le droit de posséder l’arme nucléaire et ceux pour lesquels c’est interdit. Raison officielle : la non-prolifération nucléaire pour la paix du monde. En contrepartie, l’énergie nucléaire civile fut promise à tous. Hypocrisie ! En effet, chacun savait, à l’époque, que le passage du civil à l’arme nucléaire n’est affaire seulement que de technique et de moyens financiers. Aujourd’hui, le Traité de non-prolifération (TNP) est devenu une coquille vide de sens puisqu’il n’est respecté ni par les puissances nucléaires qui se refusent au désarmement nucléaire comme promis dans l’article 6 du traité, ni par un certain nombre d’États dits « non dotés d’armes nucléaires » qui, au prétexte de développements civils, tentent de se constituer secrètement un arsenal nucléaire.
Il y a bien un lien, puisqu'il y a le mot "nucléaire" attaché à "militaire" ou "civil". Donc pour les deux les mêmes bases scientifiques et des similitudes dans les deux processus pour y parvenir. Il reste donc la volonté d'atteindre l'un et/ou l'autre. L'Allemagne a des centrales nucléaires civiles mais aucun programme militaire connu. La France à eu la volonté d'avoir l’électricité et la bombe. Ça c'est pour l'origine.Aggée a écrit : 18 juil. 2019, 10:15
Puisque vous ne semblez pas percevoir le lien qu'il y a eu, à l’origine, entre le nucléaire militaire et civil français,
,Mais cela signifie déplacer le bétail des parcs d'engraissement―, qui représentent 80% de la viande produite aujourd'hui - dans des pâturages verts, imitant les écosystèmes naturels qui existaient bien avant que l'agriculture industrielle ne se développe.
Grâce au pâturage, les animaux restaurent et réapprovisionnent la terre en permanence, introduisant la nutrition dans le sol en piétinant les feuilles et en fertilisant naturellement le sol avec leur fumier. Cela réduit le besoin de machines utilisant des combustibles fossiles, comme les tills et les charrues, et élimine complètement le besoin d'engrais synthétiques, qui, en plus d'émettre du méthane et de l'azote sur le terrain, nécessitent la production de combustibles fossiles. La reconstruction des écosystèmes naturels permet également de lutter contre les ravageurs et les mauvaises herbes, éliminant ainsi le besoin de produits agrochimiques.
«L'un des rôles majeurs des plantes est de retirer le carbone de l'atmosphère et c'est ce qu'elles font le mieux lorsqu'elles sont en croissance active». «Quand une plante est arrachée par un animal dans le pâturage, elle accélère son taux de photosynthèse pour faire repousser la partie qui a été cassée. Chaque fois qu'il le fait, cela augmente la séquestration du carbone. "
Et à propos de la production problématique de méthane du bétail? Une étude en 2019 a révélé q'une exploitation d'élevage en pâturage située dans le sud-ouest de la Géorgie, compensait plus de 100% de ses émissions de bœuf nourri à l'herbe, ce qui signifie qu'elles séquestraient plus de gaz à effet de serre - y compris le méthane - qu'elles n'en produisaient.
https://www.nytimes.com/2018/04/18/maga ... hange.htmlL’application de ces principes aux 12 milliards d’acres de terres agricoles dans le monde ferait théoriquement séquestrer entre 60 et 90 gigatonnes de carbone par an.
Je ne sais pas, c'est justement pour cette raison que je parle toujours d'études multidisciplinaires. Pris individuellement, les solutions proposées peuvent sembler bonne, mais l'interaction entre elles et nos besoins le sont-elles?jean7 a écrit : 19 juil. 2019, 03:05 Qu'est-ce que ça donne "L’application de ces principes aux 12 milliards d’acres de terres agricoles dans le monde" en terme de production par rapport aux besoins ?
Parce qu'il ya des gens, voyez vous, qui sont occupés, donc, qui, lorsqu'ils travaillent, ben, font aussi autre chose, dont se nourrir. Une bonne façon de boire tout en travaillant, c'est de le faire à l'aide d'une paille. Pratiquement aucun danger de renverser le contenu du contenant (une stat pourrait être fournie en lien avec les probabilités de, j'imagine...).DictionnairErroné a écrit : 19 juil. 2019, 12:42Je ne sais pas, c'est justement pour cette raison que je parle toujours d'études multidisciplinaires. Pris individuellement, les solutions proposées peuvent sembler bonne, mais l'interaction entre elles et nos besoins le sont-elles?jean7 a écrit : 19 juil. 2019, 03:05 Qu'est-ce que ça donne "L’application de ces principes aux 12 milliards d’acres de terres agricoles dans le monde" en terme de production par rapport aux besoins ?
Je le vois différemment, il n'est pas question de revenir en arrière, mais de cesser ou modifier les pratiques qui nous ont menés au point où nous en sommes. C'est comme cette histoire de paille en papier pour remplacer les pailles de plastique, pourquoi ne pas simplement les éliminer?