Page 17 sur 125

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 11 mars 2021, 17:55
par Dominique18
Aggée a écrit : 11 mars 2021, 17:26
Il me semble de plus en plus évident que chaque pays a développé des stéréotypes différents de ce que sont les écologistes, probablement parce que l’écologie politique présente des disparités de développements au sein de chaque état, certaines organisations écologiques étant plus matures que d’autres suivant les nations, il y a une constante , le mouvement est enclenché, et on ne pourra plus l’arrêter, le réchauffement de la planète implique un changement de cap inévitable, une autre constante, les industrialistes sont de plus en plus a court d’argument pour défendre leur position , celle qui consiste a centrer toute leur logique économique sur le marché, le marché étant le lieu ou le producteur et le consommateur se retrouvent dans un état de dépendance mutuelle.
Passer systématiquement par le marché implique que, plus je produit pour vendre, plus je génère de la finance , même superfétatoires .
Il est aisé de comprendre que l’autarcie des individus serait mortelle pour le marché, donc les industrialistes doivent systématiquement générer/entretenir une dépendance des consommateurs vis a vis du marché , cela permet principalement au multinationales de ponctionner leur ad valorem sur des millions de personnes, nul ne peut devenir milliardaire en utilisant la seule énergie physique produite par ses bras.
Les écologistes s’intéressent aussi à l’ être humain dans son ensemble, ils ne se contentent pas simplement de chercher des solutions techniques pour lutter contre le changement climatique, nous en parlerons par la suite.
Tu es dans le discours idéologique et activiste, dans la deuxième partie de ton écrit.
De mémoire, José "Un autre monde est possible" Bové tenait, lui ou un autre, le même type, sur les hauteurs du Larzac ,en 2003.
Nous sommes en 2021...
J'insiste: va voir Jean-Marc Jancovici.

https://www.youtube.com/watch?v=QrATizaiuLM

https://www.youtube.com/watch?v=ihuK3gvWoQE

Comme de Kervasdoué, il sait de quoi il parle.
Un apport de connaissances ne nuit pas, sinon on est conduit à tourner en rond et à ressasser les mêmes idées.
Il est aisé de comprendre que l’autarcie des individus serait mortelle pour le marché, donc les industrialistes doivent systématiquement générer/entretenir une dépendance des consommateurs vis a vis du marché , cela permet principalement au multinationales de ponctionner leur ad valorem sur des millions de personnes, nul ne peut devenir milliardaire en utilisant la seule énergie physique produite par ses bras.
Ce n'est qu'un apport, pas des vérités premières ou des dogmes.

Si tu veux vraiment t'amuser:

https://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique553

https://archivesautonomies.org/spip.php?article2775

Lis (quelques articles, faut pas exagérer) et tires-en des conclusions.

Tu vas retrouver au passage ce que j'ai extrait de ton discours, il y a pratiquement 50 ans.
Je n'invente rien.

Ajout:

Tu as recours à Factsory

https://factsory.org/2021/bronner-et-sa ... e-credule/

Je comprends un peu mieux. Ce n'est pas avec ce genre de blog qu'on risque d'aller bien loin.
Surtout en descendant Gérald Bronner.

Factsory, c'est quoi?
C'est qui?

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 12 mars 2021, 08:38
par Dominique18
Ajout:

Image

Article dans L'Obs de cette semaine, paru hier.
Un hasard.
Avec L'Obs, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Non parce que le contenu ne correspond pas à mes vues, mais parce qu'un certain nombre d'articles sur des sujets sensibles défrisent le lectorat de gauche, ils sont plus ou moins biaisés.

Au lieu de faire appel à des experts, ils se retournent vers des bras cassés comme Yves Mérignac. Il y a mieux pour parler de Jancovici.
Au niveau expertise, Mérignac, quant il ne raconte pas des sottises, est largué.

Comme à France-Culture, où un journaliste se plaint.
Ils sont marrants : quand on n'a pas le minimum de connaissances sur le sujet et qu'on prétend donner des leçons à son interlocuteur, surtout Jancovici qui ne marche pas dans les clous, forcément, ça ne va pas le faire.

C'est, au passage, ce que je ne supporte plus : ces intellos-bobos-bios complétement dépassés, has been au possible. C'est quand même eux, ou du moins une bonne partie, qui sont responsables d'une portion non négligeable du marasme. On les retrouve partout !

On ne demande pas d'être d'accord avec de Kervasdoué ou Janvovici, mais de les écouter, et de voir ce qu'ils ont à raconter et à proposer.
Parce que si on n'est pas fichus de reconnaître et d'admettre que les "solutions" des intellos-bobos-bios qui pullulent ont échoué ou reposent sur du vent, on est mal barrés. On n'a plus vraiment le temps d'enfiler des perles, ça urge.

Il suffit de réfléchir, et de se distancier...
Les fondements actuels de toute société évoluée où en cours d'évolution, reposent sur l'énergie, de la possession à son exploitation.
Internet, ça ne fonctionne pas à l'eau bénite !

La numérisation des activités humaines, qu'on le veuille ou pas, a pour base, désormais, le stockage des données.
Si on ne sait pas ce qu'est un data center, c'est à désespérer.

L'idéologie, là-dedans, n'a plus sa place.
C'est ainsi.
Certains l'ont compris, pas d'autres.
Si on ne comprend pas comment fonctionne la Chine, on a tout faux.
Laisser les clés du camion aux écolos, c'est s'orienter à devenir à plus ou moins long terme, une succursale de la Chine.

Ça ne veut pas dire que les écolos n'ont pas des idées, bien au contraire, c'est que dans leurs modes de fonctionnement, de pensée, leur inscription dans le paysage politique, ce sont des has been.

C'est lapidaire, mais il faut bien ouvrir les yeux.
Une nation forte, je ne parle pt de souverainisme, hors-sujet, c'est un pays qui possède des cadres de haut et de très haut niveau, capables de piloter et de gérer des technologies de haut et de très haut niveau.

Deux exemples représentatifs ?
Le nucléaire, les vaccins contre le covid.
Le second dossier apporte un éclairage sur la situation française. C'est une situation inouïe, un truc de dingues, qui donne un aperçu de l'état des lieux.
La France est à la traîne, les autres pays sont devant.
La France est incapable de sortir un vaccin.!!!

Un recul prodigieux alors que la recherche française était l'une des meilleures au monde.
Personne n'a voulu s'en rendre compte, et redresser la barre. Ce ne sont pas les signaux d'alerte qui ont manqué.

Pour le premier dossier, après avoir écouté des représentants de l'association "Sortir du nucléaire", c'est à pleurer de rire, tellement le niveau de réflexion et les arguments mis en avant sont de bas niveau, et de rage, parce qu'ils sont incapables de sortir de leur niveau de conceptualisation.

Par écolos has-been, j'entends les écolos "traditionnels", les éclopés habituels, ceux qu'on voit le plus souvent, ceux qui garnissent les rangs d'EELV, Générations Futures...et bien d'autres.
Ceux qui ont les pieds sur terre, qui ne font pas dans les revendications idéologiques, je veux bien écouter et échanger. Même Hulot a été scotché par Janvovici...

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 12 mars 2021, 14:50
par Aggée
Dominique18 a écrit : 11 mars 2021, 17:55 J'insiste: va voir Jean-Marc Jancovici.
Excepté pour le nucléaire, je n’ai strictement aucun problème avec Jean-Marc Jancovici, il reprend systématiquement les mêmes points de vue, les mêmes idées que les écologistes : définanciariser l’économie, les politiques doivent prendre les problématiques en main plutôt que de d’arbitrer les pressions ( entre les privilégiés et les laissés pour compte), il faut combattre le clientélisme, les lobbies etc.
La journaliste a repris Jean-Marc Jancovici pour lui rappeler que la transition écologique ne se résumait pas à de simples questions technico-scientifiques sur l’approvisionnement en énergie.
La transition écologique implique une refonte totale et complète des paradigmes qui gouvernent actuellement nos sociétés, des paradigmes fondamentalement inégalitaires et très destructeurs de l’environnement.
Des paradigmes qui ont été taillés sur mesure pour assurer les privilèges d’une oligarchie très minoritaire. ..
Désolé mais on n’est pas dans l’idéologie, on est dans le très concret …
Les écologistes considèrent qu’il faut développer au plus vite une expertise dans l’utilisation modérée des énergies, le meilleur moyen d’y parvenir , c’est de se plonger dans le bain sans artifice , afin de trouver les équilibres pour utiliser au mieux les technologies de pointe, je constate que l’obsolescence programmée règne absolument partout dans le monde, et je ne perçois toujours pas de véritable ambition politique pour s’attaquer a cette absurdité.
 Kervasdoué peut bien ronronner et se pavaner dans sa bulle cossue, il peut nous chanter que tout va très bien Madame la marquise, mes oreilles sont devenus indifférentes a cette litanie convenue de petit conservateur repu…

La limitation, le rationnement dans l’utilisation des énergies sera la donne majeure d’une civilisation post industrielle, cette contingence est incontournable, ce qui ne signifie pas que l’on va retourner a l’age des cavernes, il faudra faire des arbitrages intelligents,et surtout plus démocratiques, c’est davantage rationnel que d’investir dans l’énergie atomique, parce que le nucléaire à tout crin est en réalité une fausse solution...

https://www.connaissancedesenergies.org ... nepuisable
La question qui se pose sur les réserves d’uranium naturel concerne en fait davantage la capacité à extraire celui-ci de manière rentable que d’évaluer sa présence effective sur Terre. En effet, l'uranium est par exemple présent en quantités considérables dans les océans. Bien que les technologies actuelles permettent de l’extraire, le processus n’est pas suffisamment bon marché pour en justifier l’exploitation.
Économiquement, l’uranium utilisé ne peut être extrait qu’à partir de minerais à haute teneur. Sur la base des ressources minières à haute teneur connues aujourd’hui et de la production d’électricité dans les centrales nucléaires actuellement en service, les réserves seraient épuisées dans près d'une centaine d’années.
En fait l’électricité nucléaire deviendrait juste un expédient pour faire perdurer les privilèges d’une minorité de méga industriels, ils veulent continuer à inonder le monde entier de leurs produits, en dépit de conséquences sociales, et environnementale qu’ils provoquent, notamment par leur façon de manufacturer et de les distribuer...cette minorité de lobbies ne veut surtout pas changer la logique sociale actuelle , en ce sens Kervasdoué se comporte comme un idiot utile de leur système .
La dynamique écologique ne se résume pas simplement a constaté les dégâts occasionnés à environnement, elle pousse également à combattre les injustices sociales, les mutilations de l’existence orchestrées par des lobbies, des organisations qui veulent absolument continuer a tirer les ficelles d’une société de surconsommation, l’électricité nucléaire serait la potion magique qui les autoriserait a éterniser leurs excès, leur gaspillage, leurs exploitations des plus démunis.
Les membres de ces lobbies se comportent comme des alcooliques qui redouterait intensément leur période de sevrage.
L’uranium exploitable n’est pas illimité, et les coûts d’extraction, comme ceux pour augmenter le rendement des futures centrales deviendront faramineux, les centrales nucléaires à l’uranium ont étés, sont, et seront toujours des installations hyper dangereuses, elles se caractérisent en effet par un potentiel de dérive aux conséquences catastrophiques…
Mais au-delà des dangers, et de la pollution que représente l’exploitation du nucléaire civile, il y a les risques d’une utilisation militaire , celle du plutonium généré par les réacteurs.
Savez vous quelle est aujourd’hui la difficulté principale pour fabriquer une bombe atomique, et bien il faut d’abord et avant tout se procurer du plutonium, si la prolifération des centrales nucléaires se généralise dans le monde, n’importe qui d’un peu rationnel peut en percevoir le péril...
Canada:En alerte contre le péril nucléaire

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 12 mars 2021, 15:48
par Dominique18
@ Âggée

Globalement nous affinons, malgré des points de désaccord. Nous n'allons pas tout reprendre, point par point.
Le constat est qu'il faut changer de modes de comportement et de fonctionnement.

Au niveau énergétique, le nucléaire ne peut être qu'un appui passager, transitoire. Le reste n'est pas au point, obsolète, où inexistant.
Il va falloir du temps, mais il est hors de question de continuer à retarder l'échéance.

Il me semble que nous parlons des écologistes en tant qu'écologues. Ceux qui possèdent des connaissances et des conduites responsables.
Nos approches respectives, nos analyses ne divergent pas tant que cela.

Tu as une vision et une analyse plutôt marxisantes des sociétés, d'après les termes utilisés, ou tout au moins, militante. Peu importe, nous n'allons pas nous livrer à une joute sterile et épuisante.
Ce forum n'est pas une tribune politique.

Il faut bien considérer tous les niveaux d'organisation. Les éléments de réponse (pas les solutions, sources de raisonnements simplistes) seront progressifs.

Ce n'est pas le nucléaire qui est dangereux, c'est l'industrialisation des sociétés. Le nucléaire ayant certainement été, sur le plan historique, le plus continu sur le plan risques, y compris avec les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. Je comprends le discours anti-nucléaire, mais je ne cautionne pas. Ce qui ne fait va pas de moi un pro-nucléaire pour autant. Je reste pragmatique.

Si on prend l'exemple des marées noires, les dommages sont autrement plus conséquents et répétés, pour info même période historique. Ainsi que pour d'autres accidents.

Le mérite de Jancovici, c'est de tout replacer en perspective, et sa démarche est plutôt inédite, ou tout du moins, elle apparaît au grand jour.
Il y a de la technologie, il y a de la technocratie, il y a du scientifique. Ils existent, et ils sont prépondérants, lobbies, oligarchies,.. en prime.

Ce ne sont plus les idées qui font fonctionner les sociétés, dynamiquement parlant, ce sont les techniques qui servent de supports aux Idées. Cf. Internet et la modification induite des comportements humains en conséquence.

Quand on considère le niveau de numérisation des sociétés avec les objets connectés...et il s'agit de bien être chose que du réfrigérateur !, il faut disposer d'une vision très élargie, avoir une amplitude certaine de raisonnement.

Les humains, quels qu'ils soient, sont bien sûr présents.
Ils sont producteurs, consommateurs, utilisateurs, assistés... dans ce monde technologique. Je ne vois pas comment on peut d'ailleurs dissocier. Il faut plutôt considérer les interactions qui pilotent le système pour espérer disposer d'une vue d'ensemble et entreprendre des actions.

Nous vivons et évoluons dans des sociétés de haute technologie. C'est comme le coût individuel de l'énergie quotidienne qui nous est indispensable. Il est tellement minime dans nos sociétés, que nous ne nous posons même vous de questions, alors que ce point omniprésent est fondamental.

Ce qui signifie qu'il ne faut pas se tromper d'angle d'attaque pour envisager cette transition, sinon elle a toutes les chances d'échouer, comme depuis plusieurs décennies.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 12 mars 2021, 18:12
par Aggée
Dominique18 a écrit : 12 mars 2021, 15:48 Tu as une vision et une analyse plutôt marxisantes des sociétés, d'après les termes utilisés, ou tout au moins, militante. Peu importe, nous n'allons pas nous livrer à une joute sterile et épuisante.
Pour faire très court, je suis anti communiste.
Dominique18 a écrit : 12 mars 2021, 15:48 Quand on considère le niveau de numérisation des sociétés avec les objets connectés...et il s'agit de bien être chose que du réfrigérateur !, il faut disposer d'une vision très élargie, avoir une amplitude certaine de raisonnement.
Cette interconnexion accrue n’est pas sans consequence sur le gaspillage d’énergie qu’elle occasionne.
https://www.leparisien.fr/seine-saint-d ... 242308.php
Saturé par les data centers, le réseau électrique d’Ile-de-France va-t-il craquer?
Ces coffres-forts géants qui gèrent et stockent le flux de données transitant par Internet se multiplient dans le nord de Paris. Sauf qu’ils sont très gourmands en énergie.
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
Les "data centers", de vraies usines électriquesLes "data centers", nom donné aux centres abritant des serveurs informatiques permettant de stocker et traiter les données informatiques de grandes entreprises consomme en moyenne 30 mégawatts.
Dominique18 a écrit : 12 mars 2021, 15:48 Le mérite de Jancovici, c'est de tout replacer en perspective, et sa démarche est plutôt inédite, ou tout du moins, elle apparaît au grand jour.
Il y a de la technologie, il y a de la technocratie, il y a du scientifique. Ils existent, et ils sont prépondérants, lobbies, oligarchies,.. en prime.
Je suis parfaitement d’accord avec l’analyse de Jancovici, je comprends aussi pourquoi il défend le nucléaire, Jancovici ne vois pas d’autres alternatives pour faire perdurer une logique financière et industrialiste, telles qu’elles existent encore toujours actuellement, on peut dire qu’il est donc cohérent avec lui même puisqu’il s’en tient au stricte plan de l’énergie, comme Jancovici veut rester neutre sur le plan politique, il présente la réalité telle qu’elle est, mais le problème n’est pas qu’énergetique ( ça c’est ce que les industrialistes voudraient nous faire croire) le problème est beaucoup plus fondamentalement politique, je le développerais par la suite...
Dominique18 a écrit : 12 mars 2021, 15:48 Les humains, quels qu'ils soient, sont bien sûr présents.
Ils sont producteurs, consommateurs, utilisateurs, assistés... dans ce monde technologique. Je ne vois pas comment on peut d'ailleurs dissocier. Il faut plutôt considérer les interactions qui pilotent le système pour espérer disposer d'une vue d'ensemble et entreprendre des actions.
Pour vous répondre je vais publier un extrait de la Déclaration de Peruwelz-Louvain-la-Neuve votée à l’Assemblée Générale d’Écolo le 1er juillet 1985.
C’est le premier effort de clarification idéologique des fondements du mouvement ÉCOLO.
 
la prise de conscience des dégâts du progrès a imposé une approche qui met l’accent sur la complexité des relations entre les phénomènes, sur l’influence réciproque qu’ils peuvent avoir entre eux (la « circularité »), sur le choc en retour qu’un phénomène peut exercer sur d’autres (la « rétroaction ») : cette vision est appelée systémique. La démarche de l’écologie scientifique illustre par excellence cette approche. L’écologie politique prend appui sur l’écologie scientifique. Elle s’en inspire souvent – même si rien ne saurait être plus éloigné de son projet qu’un monde écologiquement intact où une population robotisée travaillerait d’arrache-pied sous la direction d’une élite de savants et d’ingénieurs de l’écologie.
Je vous invite d’ailleurs amicalement a lire l’ensemble de cette déclaration, je vous promets que vous n’allez pas totalement retrouver la rhétorique des éleveurs de chèvres dans le Larzac...

Déclaration de Peruwelz-Louvain-la-Neuve (1985)

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 12 mars 2021, 18:46
par Dominique18
il présente la réalité telle qu’elle est, mais le problème n’est pas qu’énergetique ( ça c’est ce que les industrialistes voudraient nous faire croire) le problème est beaucoup plus fondamentalement politique, je le développerais par la suite...
Bien sûr que non!

Mais...
Que désirent les pays émergents?
Accéder au même niveau de confort, ou du moins s'en rapprocher, que les pays occidentaux.
Ils ont en ligne de mire la réussite de la Chine.
Et comme il y a une revanche à prendre, pour certains, sur bon nombre de nations occidentales...
géo-politiquement, il risque d'y avoir du sport.

Merci pour le lien. Je prends note.

Au sujet de l'AFIS....

https://www.pseudo-sciences.org/Qui-sommes-nous

C'est en étudiant le fonctionnement de l'AFIS, les différents comités constituant l'ossature de cette association, qu'on peut comprendre sa valeur : indépendance, qualité des publications, rigueur, éthique... Si on s'arrête à des détails, on passe à côté du reste.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 14 mars 2021, 14:30
par Aggée
Dominique18 a écrit : 12 mars 2021, 15:48 Le mérite de Jancovici, c'est de tout replacer en perspective, et sa démarche est plutôt inédite, ou tout du moins, elle apparaît au grand jour.
Il y a de la technologie, il y a de la technocratie, il y a du scientifique. Ils existent, et ils sont prépondérants, lobbies, oligarchies,.. en prime.
Je viens de trouver cet article et surtout un plan plutôt très prometteur pour une relance plus écologique de nos sociétés…

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... le.N961646
Ce projet poursuit le mantra de toujours de l’association, décarboner l’économie et penser une société qui tend vers “une sobriété optimale de matière et d’énergie.”
Les contours de cette transition se dessinent dans un document de cinquante pages auquel ont contribué une quarantaine de personnes, salariés de l'association, bénévoles, consultants, experts, économistes ou journalistes. The Shift Project y détaille les questions qu’il souhaite mettre sur la place publique.


A lire absolument…
LE PLAN

Avec la pandémie de COVID-19, les Français redécouvrent ce que signifie une pénurie, et voient que l’argent se trouve toujours, mais ne suffit pas à résoudre une crise : ils s’aperçoivent à nouveau que sans organisation au service d’un but clair, la « puissance économique » n’est rien.

L'organisation était au service d'une oligarchie financière, le but me semblait clair.
La méthode que nous voulons échafauder s’intéresse à l’économie concrète : pas « euros », « croissance » et « dette », mais « métiers », « tonnes », « joules » ; pas « Combien ça coûte ? », mais « Que fait-on ? »Elle parlera de ce que les gens font aujourd’hui et de ce qu’ils pourront faire demain, et des moyens matériels nécessaires pour opérer le passage d’un monde à l’autre.La transformation que nous envisageons réclamera dans bien des cas de simplifier ou de ralentir. Souvent aussi, elle aura besoin de davantage de têtes et de bras.Un système économique plus sobre n’a pas à être un système demandant aux pauvres de se serrer plus encore la ceinture. Au contraire, il peut donner de l’air aux budgets les plus modestes, en organisant des économies d’énergie et de matière. Et il peut ouvrir d’importantes possibilités nouvelles de travail.Un tel cercle vertueux, pour être bouclé, doit être pensé, discuté, organisé : planififié.

Voilà une approche parfaitement écologique, le système actuel donne toujours la primauté aux seuls aspects financiers de l'économie , fructification maximale du capital, logique de dettes publiques, donc logique de croissance car il faut rembourser sans fin les intérêts exponentielles de ces dettes ( ce qui constitue une rente perpétuelle pour ceux qui en tirent profit ) , pour honorer ces "emprunts " il faut produire pareillement du CO2, les effets boule de neige sont permanents depuis des décennies, le tout sur fond de gaspillages effrénés des matières premières.
Cette situation résulte du fait que des castes de financiers bénéficient de privilèges réellement obscurs, fiscaux notamment, ils sont totalement injustifiables, ces boursiers ne peuvent même pas argumenter l'intérêt collectif pour défendre leurs passe-droits.
Toutes les populations du monde sont sous le joug de cette logique financière, elle mutile nombres d'existences, elle mène à l'impasse sur le plan énergétique et provoque le réchauffement climatique.
Sortir de la crise par un plan de transformation de l’économie orienté par la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles nécessite un progrès majeur de la pratique de nos débats démocratiques
Il faut absolument reformer les démocraties pour qu'elle servent exclusivement les intérêts du plus grand nombre…une véritable démocratie représentative traite équitablement tous ses citoyens, elle ne les instrumentalise pas au service d'une minorité de privilégiés, qui plus est non éligibles, donc non sanctionable par l'électeur.
Le moyen le plus efficace pour faire adhérer une population a un projet ambitieux, c'est de lui fournir l'assurance que la justice et l'équité seront au cœur de l'entreprise.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 09:14
par Dominique18
Aggée a écrit : 14 mars 2021, 14:30
Sortir de la crise par un plan de transformation de l’économie orienté par la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles nécessite un progrès majeur de la pratique de nos débats démocratiques
Il faut absolument reformer les démocraties pour qu'elle servent exclusivement les intérêts du plus grand nombre…une véritable démocratie représentative traite équitablement tous ses citoyens, elle ne les instrumentalise pas au service d'une minorité de privilégiés, qui plus est non éligibles, donc non sanctionable par l'électeur.
Le moyen le plus efficace pour faire adhérer une population a un projet ambitieux, c'est de lui fournir l'assurance que la justice et l'équité seront au cœur de l'entreprise.
Je vais me donner le temps de lire les différents documents.
Je ne peux qu'adhérer à ces propositions puisqu'elles représentent, globalement, une tentative plus "réaliste" définissant de nouvelles approches possibles, beaucoup d'autres ayant échoué, soit par irréalisme, ou calculs divers (bénéfice électoral, occupation de "parts de marché",...).
Ce sera complexe, mais mieux que certaines décisions en cours à caractère ubuesque.

Un exemple, local, à Lyon, où le maire souhaite supprimer la viande dans la restauration scolaire.
Ce qui peut se comprendre sur le plan des idées: trop grande consommation de viande, problèmes de la filière "élevage intensif" en raison de son impact sur l'environnement, diversification et modification de l'alimentation dans ce type de restauration...

Avant de lancer une idée, il eût été rationnel de se poser des questions sur le plan organisationnel. On sait par quoi on peut remplacer la viande, mais qu'en est-il de la provenance? Des coûts? Des acteurs intervenant à ce niveau? Des passations et de la gestion des marchés?
Compte-tenu des enjeux, en termes financiers, énergétiques, empreinte carbone (la ville de Lyon, ce n'est pas une mince affaire au niveau de la restauration scolaire!)... ce n'est pas le genre d'opération dans laquelle on peut se lancer à la légère. L'idée semble généreuse, mais elle paraît plus portée par une idéologie que sous-tendue par un réel projet solide.

Les agro-industriels semblent ravis par l'aubaine, parce qu'ils sont déjà équipés pour proposer des solutions (et remplir les assiettes), sur le plan structurel et infra-structurel.
Sur le plan communication il me semble que celle du maire responsable de cette idée, soit encore bien nébuleuse.
Sauf erreur de ma part, je n'en ai retenu qu'une portion généreuse de "pensée magique"...
Dans d'autres domaines, j'ai assisté à de somptueuses bérézinas coûteuses, pas qu'en termes financiers,une gabegie à différents niveaux d'organisation. Si on pouvait se dispenser de les répéter...

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 11:17
par Aggée
Dominique18 a écrit : 15 mars 2021, 09:14 Un exemple, local, à Lyon, où le maire souhaite supprimer la viande dans la restauration scolaire.
Ce qui peut se comprendre sur le plan des idées: trop grande consommation de viande, problèmes de la filière "élevage intensif" en raison de son impact sur l'environnement, diversification et modification de l'alimentation dans ce type de restauration...

L'idée semble généreuse, mais elle paraît plus portée par une idéologie que sous-tendue par un réel projet solide.
Idéologique, je ne pense pas, il faut expliquer au citoyen ce qui suit...( mais on peut effectivement discuter des modalités pour implanter démocratiquement ce genre de mesure.)

https://parlonssciences.ca/ressources-p ... climatique
Comment le bétail produit-il du méthane?
L’industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l’un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur. Les deux principales manières dont les vaches produisent du méthane sont : leur digestion et leurs excréments.
Les vaches font partie d’un groupe d’animaux appelés ruminants. Les ruminants ont des estomacs comportant quatre chambres distinctes. Les moutons, les chèvres et les girafes sont également des ruminants.
Image[/url]

Que dit Jean-Marc Jancovici a ce sujet ?
https://jancovici.com/publications-et-c ... -la-vache/
L’agriculture est aussi indirectement responsable de la déforestation (autant que voitures et camions réunis), dont le déterminant principal est la conversion de surfaces boisées en surfaces cultivées. Et plus nous mangeons de viande, plus il faut déboiser : il faut 10 fois plus de surface cultivée pour manger un kilo de bœuf que pour manger un kilo de végétaux.
En France, pas loin de 80% de la surface agricole sert à nourrir des animaux, et cela n’inclut pas la surface mobilisée – au détriment de l’Amazonie ou de la forêt indonésienne – pour la production du soja ou de l’huile de palme que nous importons.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 11:44
par Lambert85
Les agriculteurs pratiquent la rotation des cultures et des pâturages.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 11:46
par Dominique18
Aggée a écrit : 15 mars 2021, 11:17
Idéologique, je ne pense pas, il faut expliquer au citoyen ce qui suit...( mais on peut effectivement discuter des modalités pour implanter démocratiquement ce genre de mesure.)
L'effet d'annonce, avec un temps court, n'a jamais produit que des catastrophes. Sil n'y a rien derrière, on va encore droit dans le mur!
Les maires écolos de grandes villes (tendance EELV revendiquée) ne sont plus à une ânerie près, même si on ne peut pas les caricaturer et les réduire à celles-ci. Elles sont cependant tellement détonantes, qu'elles ne peuvent pas passer inaperçues. Celui de Lyon est réputé à ce niveau.
Pas très loin, il y a celui de Grenoble. Il ne s'agit pas de stigmatiser, mais d'ouvrir les yeux: ce sont des élus, responsables au quotidien de leurs concitoyens. Il ne s'agit pas de freiner les initiatives.

Comme j'ai horreur de considérer les faits hors-sol, je précise que j'ai deux personnes de ma famille dont l'une goûte à certaines joies lyonnaises et l'autre à celles bordelaises, au quotidien. Elles ne sont, et ne le prétendent pas, aucunement représentatives, mais elles évoluent professionnellement et citoyennement dans différents milieux. De plutôt enthousiastes, les ardeurs se sont refroidies au cours des mois.
C'est ce qui est à considérer et que je rappelais à la fin de mon post.

C'est plus une question de personnages, de postures, d'éthique, que les préoccupations écologiques, mais n'importe comment et pas n'importe lesquelles, qui passent au second plan. C'est un thème récurrent, et à la longue, ça finit par peser dans la balance.

Je connais des initiatives plus modestes, moins médiatisées, qui ont été conduites en douceur avec intelligence, parce que ce sont des professionnels de la gestion qui étaient aux manettes, qui se penchaient sur une efficacité et un impact à terme. 15 ans plus tard, en dépit des critiques banales et habituelles, elles perdurent. Les projets basiques, peu à peu concrétisés et maîtrisés, ont permis par la dynamique induite, à d'autres d'émerger.
Pour le reste, il n'y a pas de problèmes. Les dossiers avec l'élevage et l'alimentation carnée ne me sont pas inconnus.

J'en suis venu à considérer, en paraphrasant Georges Clémenceau qui indiquait que: " La guerre est une affaire trop sérieuse pour la laisser entre les mains des militaires".
Il en serait bien de même pour les questions qui touchent à l'écologie.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 17:22
par Aggée
Lambert85 a écrit : 15 mars 2021, 11:44 Les agriculteurs pratiquent la rotation des cultures et des pâturages.
Pourriez vous expliquer quel rapport existe entre la rotation des cultures/pâturages et le fait que les bovins émettent beaucoup du méthane ?

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 17:34
par DictionnairErroné
Me semble qu'il suffit de brûler le méthane à sa sortie. J'avais fait une proposition par le passé. Installé un étinceleur près de l'anus, de la gueule et un détecteur de méthane pour flamber le méthane. Ce serait intéressant la nuit. Un spectacle hallucinant de flammes, d'une nuée lumineuse au dragon. À voir.


Image


Je ne sais pas si c'est techniquement réalisable, il faudrait récupérer le méthane dans l'air des étables.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 18:18
par Dominique18
DictionnairErroné a écrit : 15 mars 2021, 17:34 Me semble qu'il suffit de brûler le méthane à sa sortie. J'avais fait une proposition par le passé. Installé un étinceleur près de l'anus, de la gueule et un détecteur de méthane pour flamber le méthane. Ce serait intéressant la nuit. Un spectacle hallucinant de flammes, d'une nuée lumineuse au dragon. À voir.


Image


Je ne sais pas si c'est techniquement réalisable, il faudrait récupérer le méthane dans l'air des étables.
Pas de doute, ça fait un effet "boeuf"!!!

Sérieux, on peut récupérer pas mal de choses avec le procédé de méthanisation:

https://blog.pollutec.com/methanisation/

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 15 mars 2021, 18:31
par DictionnairErroné
Dominique18 a écrit : 15 mars 2021, 18:18 Sérieux, on peut récupérer pas mal de choses avec le procédé de méthanisation:
https://blog.pollutec.com/methanisation/
À partir de la matière oui, mais le méthane compris dans l'air? Je suppose qu'il faudrait une étable bien hermétique, un système d'échangeur d'air, puis un processus pour retirer le méthane de l'air pour obtenir un gaz plus concentré.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 16 mars 2021, 13:33
par Phil_98
Dominique18 a écrit : 15 mars 2021, 18:18 ...

Sérieux, on peut récupérer pas mal de choses avec le procédé de méthanisation:

https://blog.pollutec.com/methanisation/
Le problème reste entier. En brulant du méthane, CH4, on obtient du H20 et du Co2. Le Co2 continue d'augmenter et l'effet de serre aussi.
Un des pires exemples de production de CO2 provient du CANADA avec ses sables bitumineux.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/11 ... xe-carbone

Donc, on peut faire un constat, le climat se réchauffe plus rapidement que pendant les périodes glaciaires (des millions d'années) et ce sera nuisible à l'Évolution naturelle parce que l'adaptation ne pourra pas se faire sur une période aussi courte que de 100 ans seulement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation
«La fin du Cénozoïque est marquée par le retour de glaciations, dites quaternaires, d'environ 2,6 millions d'années à 12 000 ans avant le présent.»

La vie ne sera pas éliminé, c'est certain, mais les conséquences sur notre civilisation deviennent inévitables et observables. La civilisation va changer par la force des choses.

Ce qui me désole c'est que les 'pro-fin du monde' prédisent des guerres à n'en plus finir, ce modèle pessimiste de destruction plus rapide n'est pas inévitables. La question nous amène à de la production d'armes de guerre, on ne peut pas arrêter la consommation, la civilisation va changer, la nature va changer, mais, un pas dans la bonne direction serait d'empêcher la productions de ces armes (avions, missiles, fusil et autres).

Je sais, mon point de vue est naïf dans le sens; si un pays s'arme et pas l'autre, alors il y a le risque que l'un domine l'autre. Une réduction d'armement doit se faire partout pour éviter ce dilemme, est-ce possible ?

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 16 mars 2021, 13:50
par Dominique18
@ Phil.
Les questions ne sont pas naïves, elles restent entières.
Quand des énergumènes comme Trump passent dans le paysage, ce sont des années de recul qui se produisent et qui rendent obsolètes les avancées.
Au niveau européen, le système avec 27 états membres est devenu un "machin" ingérable.
Le brexit n'a rien arrangé.
La gestion de certaines questions non plus (terrorisme, islamisme...).
Ce qui est naïf, c'est que des solutions simples (voire simplistes) puissent exister.
Il n'est pas honteux de reconnaître qu'on ne sait pas.
Et que ce n'est aucunement rassurant.

@ Aggée

Décidément...
J'aimerais avoir tort, sur certains sujets...
La nature humaine étant ce qu'elle est...
Le maire de Grenoble se sent pris d'envolées au point de braver les préconisations de son groupe politique pour aller s'exposer médiatiquement sur une chaîne d'infos considérée comme "sulfureuse".

Ce qui conduit à se poser de sérieuses questions sur la dimension de l'égo du personnage, sur la valeur du groupe politique EELV (clarté, lisibilité, éthique du message. Plus vert que vert, jusqu'à quel point ?), Et sur la représentativité, pour ne pas indiquer la légitimité, de la chose...

Le maire de Lyon, au sujet de sa dernière trouvaille...
Un article documenté dans Marianne :

https://www.marianne.net/societe/alimen ... -la-bouche

Réservé aux abonnés, mais on peut doit pouvoir le retrouver intégralement.

Quand les têtes d'affiche constituent des obstacles contre-productifs, et tant qu'ils occupent le terrain, il faut bien faire avec, faute de mieux. Ce sont des élus, concentrant des pouvoirs, dont celui de décision...

Contre-productifs et contradictoires...
On retombe dans le syndrome de la tortue avec un frein.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 06:20
par Aggée
Dominique18 a écrit : 16 mars 2021, 13:50 Le maire de Lyon, au sujet de sa dernière trouvaille...
Un article documenté dans Marianne :
https://www.marianne.net/societe/alimen ... -la-bouche
Pas de viande à la cantine : les vendeurs de malbouffe en ont l’eau à la bouche
https://www.zonebourse.com/cours/action ... -29183641/

Sodexo : déploie de nouvelles recettes respectueuses de l'environnement à l'échelle mondiale.
Publié en février 2019 par Knorr  et WWF-UK, ce rapport a réuni des scientifiques, nutritionnistes et des experts agricoles pour identifier 50 ingrédients qui contribueraient à établir un système alimentaire plus durable.
Sarah Halevy, WWF-UK Sustainable Diet Manager complète « les consommateurs prennent désormais conscience que nos choix alimentaires ont un effet dévastateur sur la planète. Notre système alimentaire contribue de manière significative au réchauffement climatique et est aussi l’une des principales sources de destruction de l’immense diversité de notre faune. Il est essentiel de faire évoluer notre façon de produire et de manger. Nous devons progressivement passer d’une sur-dépendance aux protéines animales – qui sont des aliments à forte empreinte carbone et qui nécessitent beaucoup d’espace, d’eau et de ressources – à un régime alimentaire davantage tourné vers des plantes. Grâce à cette collaboration, nous venons de franchir une étape importante pour offrir aux consommateurs davantage de menus responsables et d’être moteurs du changement dont nous avons tant besoin ». 
Sodexo est une multinationale, avec des actionnaires, comme Knorr également............ ( ce qui est dommage car ils sont à tout le moins un peu suspects ), maintenant il y a le WWF-UK aussi.
Je dirais que nous sommes en présence de multinationales qui investissent dans l’écologie, avec tous les biais que l’on peut souligner...le premier et non des moindres c’est que les actions ne sont quasiment pas taxées, par contre le travail en France l’est vachement plus.

Vous ne devez jamais perdre de vue qu’au fil du temps, toute oligarchie met en place des cadenas, des verrous, des chaînes, des points de soudures partout pour verrouiller ses privilèges, les partis politiques traditionnelles se considèrent comme des courroies de transmission entre les oligarques et les citoyens, vous devinerez aisément pour qui la démultiplication mécanique des poulies est la plus favorable…

Le maire de Lyon est confronté a un problème de fiscalité, celle sur le travail, vouloir développer des politiques écologiques avec une taxation insensée sur le travail, c’est vouloir rouler a vélo plutôt qu’en voiture, mais avec un bâton dans les rayons.

La fiscalité sur le travail à été instaurée pour garantir les intérêts des privilégiés, d’abord parce qu’elle frappe massivement la source financière généralement unique des travailleurs salariés, alors que d’autres types de revenus sont beaucoup moins taxés...
Ensuite, après impôt, il ne reste quasi que le nécessaire aux travailleurs salariés pour subvenir a leur besoins fondamentaux, ils ne disposent pas assez de superflu pour investir dans les secteurs épargnés par l’impôt, ce qui élimine pas mal de concurrence,moins de nouveaux riches pour profiter du système, deuxième conséquence : le salarié reste totalement dépendant de son entreprise pour obtenir son revenu principal.
La boucle est bouclée en terme de privilèges…

Je ne vous tient absolument pas un discours marxiste ou communiste, j’applique la méthode d ‘analyse privilégiés des écologistes.

Celle reprise dans la  Déclaration de Peruwelz-Louvain-la-Neuve
Déclaration de Peruwelz-Louvain-la-Neuve (1985)

... une approche qui met l’accent sur la complexité des relations entre les phénomènes, sur l’influence réciproque qu’ils peuvent avoir entre eux (la « circularité »), sur le choc en retour qu’un phénomène peut exercer sur d’autres (la « rétroaction ») : cette vision est appelée systémique. La démarche de l’écologie scientifique illustre par excellence cette approche. L’écologie politique prend appui sur l’écologie scientifique. Elle s’en inspire souvent…
La fiscalité sur le travail crée à la fois le chômage et le travail en noir.
La taxe sur le travail crée du chômage, elle incite les employeurs à engager un minimum de personnel pour ne pas payer ce type d’impôt direct.

La taxe sur le travail crée le travail en noir qui est pénalement répréhensible, des hommes se trouvent donc condamnés parce qu’ils travaillent, parce qu’ils produisent de la valeur ajoutée, ce qui est assez absurde…

Un déplacement de la taxe sur le travail vers d’autres types de revenus libérerait des possibilités et une énergie considérable...( ce qui contrecarrerait bien entendu les intérêts des oligarques et des privilégies du système...)

Votre maire de Lyon est confronté a un problème de fiscalité sur le travail, si le travail n’était pas aussi taxé, les écoles pourraient engager du personnel pour cuisiner les produits bios fournis par les producteurs locaux….

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 07:08
par jean7
Aggée a écrit : 18 mars 2021, 06:20 La fiscalité sur le travail à été instaurée pour garantir les intérêts des privilégiés, d’abord parce qu’elle frappe massivement la source financière généralement unique des travailleurs salariés, alors que d’autres types de revenus sont beaucoup moins taxés...
Tu veux donc dire que le problème vient de ce que les autres revenus sont insufisement taxés ?
Quelles taxes proposerais-tu d'augmenter pour réduire la fiscalité du travail ?

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 07:43
par Dominique18
@ Aggée

Bonne analyse.
Ce qui complète les informations et les données.
Je n'avais pas pensé à la fiscalité sur le travail.
Ce n'est pas parce que le personnage ne m'inspire pas confiance que je suis obtus au point de rester camper sur des positions.

La cohérence dans ce dossier ne va pas être simple, et pas pour les raisons superficielles qu'on connaît.
Par contre, là où je suis toujours dans les interrogations, c'est quant à la maîtrise du dossier, justement au sujet de la connaissance de ces rouages, de la mécanique économique interne, dont cette fiscalité.

Il est clair qu'il existe une dichotomie monstrueuse en France entre Bercy (le ministère des finances, les sous d'abord !...) et les autres ministères, ce qui plombe les initiatives. Il y a eu un excellent dossier du Canard Enchaîné qui a fait grincer bien des dents, abondamment lu, parce qu'il regorgeait de détails.
C'est une plaie française, et ce, quel que soit le régime politique en place.
Espérons...

Quant à l'oligarchie, c'est une analyse qui se tient, mais l'histoire a une fâcheuse tendance à se répéter, une oligarchie en remplace une autre, les places ne sont pas inamovibles, l'éthique des comportements non plus.
Ce qui ne fait que rajouter des contraintes.

Jancovici peut représenter une avancée, du moins pour infuser des idées à la base de tactiques et de stratégies pour "secouer le cocotier".
Je ne sais pas où en est Hulot, mais apparemment, il a déclaré avoir été séduit par le personnage et revoir changé d'angles d'approche.
Ce qui apparaît positif.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 08:32
par Lambert85
Aggée a écrit : 18 mars 2021, 06:20 Je ne vous tient absolument pas un discours marxiste ou communiste, j’applique la méthode d ‘analyse privilégiés des écologistes.
Tu viens de démontrer que si ! :lol:

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 09:07
par Dominique18
Lambert85 a écrit : 18 mars 2021, 08:32
Aggée a écrit : 18 mars 2021, 06:20 Je ne vous tient absolument pas un discours marxiste ou communiste, j’applique la méthode d ‘analyse privilégiés des écologistes.
Tu viens de démontrer que si ! :lol:
Au-delà des analyses et discours dont on peut se tamponner allègrement, puisqu'en 40 ans, il n'y en a pas un qui a pu faire les preuves de don efficacité, à part ceux pour effrayer les quidams qui fonctionnent toujours bien (le nucléaire, la marque du diable !!!... je caricature à peine), c'est surtout le réalisme des études et des prises de décisions qui sont à suivre.

Les machins oligarchiques, je m'en passe. Ce terme a simplement remplacé celui d'impérialiste, qui a sévi jusqu'à la fin des années 80. A partir du moment où je sens pointer les options militantistes, je laisse tomber, ça ne m'intéresse pas.

Aggée propose une réflexion qui tient debout, notamment au niveau de la fiscalité.
Tous les écolos politiques qui sont montés à l'étage traînent des gamelles, plus ou moins suivant les cas. Certins se sont sortis de l'exercice plus honorablement que d'autres.
A rapprocher d'une Martine Aubry, dans un autre domaine, et d'une autre orientation politique, quoique, avec l'invention des 35 heures.
Ce qui fait qu'ils sont devenus usants, décrédibilisés, hors-sol, j'en passe et des meilleures.
A croire que dès qu'ils occupent un poste à responsabilités, ils sont confrontés aux limites de leurs compétences (principe de Peter).

On ne demande pas des discours, mais des actions, concrètes, réalistes. Pas besoin de médiatisation pour cela. Quand est-ce qu'ils travaillent sur le terrain, étant donné qu'on peut aisément constater que certains trustent les médias. Impressionnant !

Hidalgo n'est pas une lumière, elle a quand même demandé aux écolos de service, à la municipalité de Paris, de se montrer cohérents. Elle a tenté de remettre de l'ordre dans ses troupes. Hidalgo vise d'autres destinées, c'est une stratège. Il est vrai qu'avec une Alice Coffin dans les pattes, c'est du bonheur assuré.

On continue d'assister à une dichotomie entre les groupes écologistes, quels qu'ils soient, du moins ceux d'importance, et leurs représentants, c'est à dire à une inadéquation flagrante entre discours, idées et actes.
Jadot, par exemple, en tient une couche.
Ce qui me gonfle, c'est qu'ils roulent avec des subsides publics, impôts, taxes, dont s'acquittent les contribuables dont je fais ("généreusement") partie.
Ça fait cher pour du vent et des âneries.

J'écoutais dernièrement une représentante de l'association "Sortir du nucléaire". Pour elle, il n'y a aucun souci d'indépendance énergétique. L'éolienne, le solaire et tutti quanti, s'ils sont bien encouragés et financés, représentent la solution d'avenir.
Des personnes capables de gesticuler médiatiquement, dont on retient le discours (une partie basée sur les peurs et les croyances, ça marche toujours, c'est porteur, c'est irrationnel au possible), alors qu'elles ne disposent d'aucune expertise en termes de compétences
(qualifications, compétences, connaissances...).

Je ne suis aucunement, pro ou anti, je reste ouvert et pragmatique, réaliste.
Autant vouloir confier un ministère de l'agriculture à un José Bové ou à un Pierre Rabhi.
Soyons sérieux.

Pour les maires que j'ai ciblés, il est facile de constater qu'ils étaient beaucoup plus humbles et modestes avant leur "ascension" vers les sommets du pouvoir, et nettement plus "sympathiques". Ce qui m'exaspère, c'est leur suffisance et leur prétention. Ils ont chopé le melon, et ils prennent les autres pour des demeurés, parce qu'eux "savent".

Ma diatribe n'est pas hors-sujet : un dernier exemple, représentatif. La suspension de l'utilisation du vaccin AstraZeneca. La décision a été prise en Allemagne, répondant au nom du principe de précaution.
Si on s'arrête à cette définition, on rate la compréhension du phénomène.

Ce principe né au cours des années 60, s'appuie sur les réflexions d'un philosophe allemand, Hans Jonas, font les idées ont été popularisées par la mouvance des Verts allemands, avec un rayonnement international.
Die Grünen sont des gens puissants et organisés, avec un historique intéressant. Le mouvement anti-nuclazire, structuré, ce sont eux, mais pas pour les raisons que l'on croit. Le diable se cache, là aussi, dans les détails.

A partir de 1992, (notamment avec "le sommet de la Terre") la principe de précaution est passé d'un précepte philosophique à un concept juridique.
Sous les pressions de groupes, écolos nous voilà!, il a été adopté par un certain nombre de nations et fait partie de l'arsenal juridique.
Il est à noter que la base est philosophique et non scientifique, et que depuis 1992, il s'est passé bien des choses...

Dans l'utilisation du vaccin, ont été recensés quelques cas problématiques par rapport des millions de vaccinés. La machine est enrayée alors que des personnes décèdent où sont susceptibles de décéder. Ce qui rappelle une sombre histoire au niveau de la vaccination contre la polio en Afrique...
Die Grünen l'ouvrent, la France suit, les chercheurs, scientifiques, médecins ont beau se lever vent debout, ça ne change rien, ou si peu. Ce qui, à l'heure actuelle d'une pandémie toujours incontrôlée, interpelle. Comme exemple d'irresponsabilité déontologique, et éthique, difficile de faire mieux.
Les anglais peuvent se gondoler.

Avec ce principe de précaution, les recherches sur les OGM (qui n'ont rien à voir avec la "génération" Monsanto, la confusion est toujours soigneusement entretenue), le nucléaire (les retards monumentaux coûteux..), sont inexistantes, nulles, ou tellement bridées que les opposants à ces technologies ont toute latitude pour s'exprimer, sans rien y connaître.
"Vous voyez bien que ces recherches sont inutiles et pas fiables puisqu'on ne trouve rien !".
Et pour cause...
Curieux, cette réaction bien franco-française... sachant que dans des contrées étrangères, avec le même matériel disponible, des études similaires, "on" trouve... La France si elle veut rester dans la course, rachète... Cherchez l'erreur...
Aux dernières nouvelles, les troupes écologistes ne sont pas pour la disparition de ce principe.

C'est grâce à ce merveilleux principe de précaution, jamais vraiment révisé, qu'Emmanuelle Charpentier, il n'y a pas qu'elle, est allée voir ailleurs, avec le succès qu'on lui connaît. Un prix Nobel a échappé à la France.

Il y a 30 ans déjà... Ce principe de précaution, devenu complétement obsolète continue de brider une masse considérable d'initiatives.
Quand j'indique que ce sont les chinois qui possèdent les clés du camion...

Alors, quand on me dit que de Kervasdoué et quelques autres sont sur leur petit nuage conservateur, voire rétrograde et réactionnaire...
Avec cette "aventure" du vaccin, si on n'a pas une idée de l'ampleur de la connerie, on ne risque pas de comprendre grand-chose...
J'ai horreur des raccourcis simplistes: je ne pense pas en user.

Ajout: je ne l'ai pas fait exprès, je viens de le découvrir.

Disponibles à partir d'aujourd'hui...

Image

Image

J'ai réfléchi...
Possiblement vrai, dans la réalité, mais trop simpliste et trop restrictif dans la formulation.
Il faut avoir une bonne connaissance de l'entreprise, en interne, avant de pouvoir prétendre, un peu, s'y connaître.
Vous ne devez jamais perdre de vue qu’au fil du temps, toute oligarchie met en place des cadenas, des verrous, des chaînes, des points de soudures partout pour verrouiller ses privilèges, les partis politiques traditionnelles se considèrent comme des courroies de transmission entre les oligarques et les citoyens, vous devinerez aisément pour qui la démultiplication mécanique des poulies est la plus favorable…
Un déplacement de la taxe sur le travail vers d’autres types de revenus libérerait des possibilités et une énergie considérable...( ce qui contrecarrerait bien entendu les intérêts des oligarques et des privilégies du système...)
Cela indiquerait qu'on connaît un autre système et qu'on est en mesure de proposer mieux.
Historiquement, il n'existe pas d'exemple et il n'y en a jamais eu de fonctionnel, sur une période suffisamment longue,, même en remontant aux temps du néolithique.
Avec le recul, la distanciation, la somme de connaissances actuelles, le niveau de technologie disponible, on peut tendre à éviter de trop grandes dérégulations, de trop forts impacts nocifs. Ce sera déjà pas mal. Peut-être que se produiront une amélioration des constats existants.Rendre les contradictions constatées, inhérentes au fonctionnement du genre humain, moins flagrantes, avec une amplitude réduite.

Une donnée, un indicateur...
Les théories du complot ont toujours opéré.
Qu'est-ce que ça vient faire dans le débat?
Elles occupent de la place, font du bruit, certaines, beaucoup, et ce, en raison du niveau de technologie disponible.

Ces théories sont devenues un paramètre à considérer, parce que, quoiqu'on fasse, elles ne disparaîtront pas.
L'être humain est tout, sauf raisonnable, puisque basiquement il est animé par des croyances, quel qu'il soit.
Ce qui signifie un certain nombre d'obstacles dans les démarches raisonnées, rationnelles à cause de leur existence.
Vouloir l'ignorer, c'est se prendre une baffe.

Les complotistes exercent une action, directe ou indirecte, ce qui finit par constituer un certain poids, une masse,conduisant à une inertie induite.
Ce n'est pas leur accorder plus d'importance qu'ils n'en ont ou en prennent: ils existent et on va devoir faire avec!
Avec un impact économique, ils ne vivent pas que de virtualité.
Ce qui occasionne des coûts à considérer: croissance? Parce qu'ils occupent des parts de marché avec leurs activités. Et résistance? Le temps, l'énergie, passés à les contrer, les disposiifs à créer pour freiner et réguler leur expansion, avec les nuisances occasionnées (cf. dans l'enseignement...)
Ce fil traite du réchauffement climatique, avec une approche écologique (pas écologiste).
Quand on connaît et apprécie la cohorte de climato-sceptiques, avec les ravages qu'ils produisent...

Une belle contradiction, avec des répercussions à plusieurs niveaux.

On ne peut qu'essayer de limiter les dégâts, corriger, autant qu'on peut le faire, les égarements.
Ce que je souligne, c'est que pour produire des analyses, les plus fines possibles, il faut être sacrément équipé.
Je pourrais raconter des âneries, mais dans ce cas, sur les chaînes de télévision (je ne parle pas de ce qui règne sans foi ni loi sur internet), pourquoi est-ce que certaines représentent une porte ouverte à ces théories complotistes?
cf. C News, "L'heure des pros" où Pascal Praud a donné la parole aux auteurs du film Hold-up, le chaos.

Un nombre très conséquent de paramètres pour essayer de remettre en perspectives le type et le fonctionnement des sociétés modernes, et de tenter d'injecter des dispositifs pour une prise de conscience visant à une amélioration des conditions de vie sur la planète.
Si on persiste à vouloir appliquer un raisonnement binaire, on ne s'en sortira pas.

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 11:13
par Aggée
jean7 a écrit : 18 mars 2021, 07:08 Tu veux donc dire que le problème vient de ce que les autres revenus sont insufisement taxés ?
Quelles taxes proposerais-tu d'augmenter pour réduire la fiscalité du travail ?
Dans un premier temps on pourrait commencer par « retricoter » ce qui a été très insidieusement détricoté au fil du temps, par une oligarchie de privilégiés….
https://www.cairn.info/revue-d-histoire ... ge-164.htm
Le développement des niches fiscales
Parallèlement à l’extension de l’impôt sur le revenu aux classes moyennes salariées et à la fraction supérieure des catégories populaires, le législateur introduit plusieurs dispositifs dérogatoires destinés à encourager les revenus fonciers, l’épargne et les placements mobiliers. Ainsi, au moment même où l’emprise fiscale se généralise à l’ensemble du corps social, de nouvelles dispositions encouragent les contribuables aisés à placer certains de leurs revenus en dehors des mailles des filets de l’administration fiscale.

La loi du 23 décembre 1964 prévoit tout d’abord que les propriétaires d’immeubles peuvent déduire de leur revenu global les intérêts d’emprunt ainsi que les dépenses de ravalement. En outre, la possibilité offerte depuis 1951 de placer le montant des primes d’assurance vie en dehors de l’impôt sur le revenu, est très largement étendue à partir de 1967. Ces possibilités de déduction ne bénéficient pas uniformément à toutes les catégories socioprofessionnelles.

D’après une enquête du Conseil des impôts, ce sont les cadres supérieurs, puis les cadres moyens et les professions indépendantes qui s’en saisissent le plus souvent .

Pour toutes ces catégories, la fréquence et le montant des déductions sont fonction de l’importance du revenu et constituent un facteur d’atténuation de la progressivité de l’impôt.

Dans le domaine des revenus de capitaux mobiliers, la loi du 10 juillet 1965 marque une étape importante dans l’institutionnalisation d’un évitement légalisé de l’impôt, par le biais d’un dispositif baptisé « avoir fiscal ». Désormais, les actionnaires percevant des dividendes peuvent déduire de leur impôt sur le revenu la somme équivalente à l’impôt sur les bénéfices que l’entreprise a déjà payée au titre de l’impôt sur les sociétés. De plus, les intérêts des sommes inscrites sur les livrets des caisses d’épargne et sur les comptes d’épargne logement sont exonérés d’impôt sur le revenu.À peine quelques mois plus tard, la loi du 25 novembre 1965 instaure un mécanisme de « prélèvement libératoire », destiné à permettre aux titulaires de valeurs mobilières à revenus fixes (fonds d’État, obligations et bons du Trésor) de se « libérer » de l’emprise de l’impôt sur le revenu :désormais, ils peuvent soumettre ces revenus financiers à une taxe proportionnelle oscillant selon les périodes entre 15 et 20 %, ce qui signifie pour les plus aisés un taux d’imposition moins élevé que celui en vigueur dans les tranches les plus hautes de l’impôt progressif .

Toutes ces mesures destinées à favoriser l’épargne se multiplient durant les années 1970 et contribuent à reporter la charge fiscale sur les revenus du travail. Elles sont adoptées dans la plus grande indifférence, même si certaines d’entre elles ont pu attirer parfois l’attention de l’opinion publique :en janvier 1972, Le Canard enchaînérévèle que Jacques Chaban-Delmas, alors Premier ministre, n’a pas payé d’impôt sur le revenu de 1967 à 1970 tout en restant dans la légalité .

Les Français découvrent ainsi, tardivement, que les titulaires de portefeuilles qui avant 1965 étaient soumis à un taux d’imposition appréciable peuvent se trouver, par le jeu de « l’avoir fiscal », créanciers du Trésor Public.

Au terme de ce processus, les avantages dont bénéficiaient les salariés jusqu’à la fin des années 1950 cèdent la place à un nouveau régime d’impôt faisant la part belle aux épargnants et plus généralement à tous ceux qui tirent leurs revenus de la rente foncière et des capitaux mobiliers

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 11:45
par Aggée
Dominique18 a écrit : 18 mars 2021, 09:07 Dans l'utilisation du vaccin, ont été recensés quelques cas problématiques par rapport des millions de vaccinés. La machine est enrayée alors que des personnes décèdent où sont susceptibles de décéder.
Quel pourrait être le lien entre se faire vacciner avec AstraZeneca et se chopper une thrombose, à mon humble avis, on devrait retrouver le même lien de cause a effet dans cette affirmation « j’ai gagné au lotto grâce au fait que j’ai reçu le vaccin AstraZeneca la vieille »

Marc Van Ranst est un virologue belge très connu, voici son point de vue….

https://www.youtube.com/watch?v=NXEcQCv ... ernational

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?

Publié : 18 mars 2021, 15:15
par Dominique18
Aggée a écrit : 18 mars 2021, 11:45
Dominique18 a écrit : 18 mars 2021, 09:07 Dans l'utilisation du vaccin, ont été recensés quelques cas problématiques par rapport des millions de vaccinés. La machine est enrayée alors que des personnes décèdent où sont susceptibles de décéder.
Quel pourrait être le lien entre se faire vacciner avec AstraZeneca et se chopper une thrombose, à mon humble avis, on devrait retrouver le même lien de cause a effet dans cette affirmation « j’ai gagné au lotto grâce au fait que j’ai reçu le vaccin AstraZeneca la vieille »

Marc Van Ranst est un virologue belge très connu, voici son point de vue….

https://www.youtube.com/watch?v=NXEcQCv ... ernational
Phrase mal formulée de ma part. Comme quoi, un mot est un mot. Je rectifie en conséquence.
1 - Des millions de personnes ont été vaccinées avec l'AstraZenaca.
2 - Plusieurs personnes ont rencontré des soucis de santé (thrombose).
3 - Y-a-t-il un rapport entre le fait d'avoir été vacciné, et d'avoir développé une thrombose, sachant que ce ne sont que quelques cas, par rapport à des millions qui semblent n'avoir rencontré aucun problème particulier, suite à la vaccination, avec le recours au vaccin AstraZenica?
4 - Par rapport à l'argumentaire que j'ai développé, cette phrase est à considérer comme une maladresse stylistique, et non pas comme un fait avéré.
L'emploi du conditionnel eût été plus judicieux. La thématique de mon intervention, à ce sujet, est axée sur l'obsolescence du principe de précaution.