Salut,
Buckwild a écrit :Le terme rentrée atmosphérique s'utilise pour les objets artificiels, pas pour les météores et autres bolides mais on t'avais tous bien compris.
Pourtant, selon la définition de divers dicos (quillet, Larousse, Robert, wiki) : un bolide, une étoile filante, est la rentrée atmosphérique d'un corps météoroïde. Donc si on ne précise pas la nature du corps qui est en phase de pénétrer l'atmosphère, on peut utiliser le terme de rentrée atmosphérique. A ne pas confondre avec
ré-entrée atmosphérique qui lui ne peut s'appliquer qu'aux évènements touchant les objets lancés par l'homme.
Je doute fortement de cela. Qu'est ce qui te faite penser à ça ?
J'ai dit :
La situation a pu très bien faire que la luminosité du phénomène ne soit visible qu'à partir d'une certaine altitude ou d'une certaine position, un certain angle, puisqu'on était en pleine lumière.
En fait c'est une question de champs de visibilité. Arnold peut, comme je l'ai déjà dit, observer une scène en raison de sa position. Dans l'hypo d'une rentrée, la distance peut être beaucoup plus grande, donc l'évènement peut dans ce cas se situer bien au-delà des montagnes : en faut, arnold assiste à un phénomène visible sur
son horizon (il est en altitude dans son avion). Pareillement, il y a 1 DC9 à 15 km de la position d'arnold, le pilote n'aperçoit rien de particulier : on peut supposer tout bêtement que c'est la chaîne de montagne qui lui cache le phénomène. Comme depuis le sol, le phénomène peut être totalement invisible, car trop bas sur l'horizon ou planqué derrière les montagnes par exemple.
Depuis le sol, on ne voit qu'à quelques kilomètres. Mais en altitude - Arnold est admettons à 2000 m pour simplifier, lui voit à plusieurs centaines de km. Je ne compte pas la convexité des couches atmosphériques, l'opacité de l'atmosphère ou sa réfractivité en fonction des pressions gazeuses, qui peuvent altérer la visibilité, la luminosité des phénomènes. D'autant plus que ces facteurs s'amplifient avec la distance et interviennent particulièrement lorsque l'observation est sur le plan de l'horizon - horizon : c-a-d la limite visuelle donnée par la courbe terrestre, ce qui implique que l'on doit prendrre en compte si on est au sol ou pas.
J'ajoute que même sans la présence du relief montagneux, le problème reste le même : en altitude on voit plus loin, c'est tout. Dans nôtre cas, le référentiel est en altitude, qui s'ajoute au phénomène qui est lui aussi en altitude : si c'était une rentrée, elle pouvait se passer à 1500 km. Par conséquent, des témoignages et observations de cet évènement peuvent exister qui sont éloignés de la position d'Arnold, et dont la relation ne nous semble pas justifiée.
Bon pour Washington, no comment. Si je ne fais pas ma boulette c'est que je suis pas en forme.