jean7 a écrit : Que connais-tu du gauchiste libertaire ?
Décodage d’une chanson gauchiste, Georges Moustaki était chanteur compositeur,interprète,il prônait " l’amour libre" , enfin aujourd’hui je vais etre exceptionnellement cru entendez "vider ses c... " quand la pulsion se présente en choisissant la chair féminine la plus fraîche et la plus diversifiée possible,pas la poule au pot évidemment,pas la poule a bouillir,celle qui est destinée au bouillon de volaille ,bien que sa chair puisse etre plus savoureuse,c’est un paradoxe.
Il ne se privait pas non plus de décocher ses flèches antichrétiennes toujours allusives
Le métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Le temps de vivre
Viens je suis là je n'attends que toi
Tout est possible tout est permis
Joseph
Tu aurais pu, mon vieux Joseph
Faire des petits
Avec Marie
Et leur apprendre ton métier
Comme ton père te l'avait appris
Pourquoi a-t-il fallu, Joseph
Que ton enfant
Cet innocent
Ait eu ces étranges idées
Qui ont tant fait pleurer Marie
Parfois je pense à toi, Joseph
Mon pauvre ami
Lorsque l'on rit
De toi qui n'avais demandé
Qu'à vivre heureux avec Marie