La gravité dans ce cas n'est pas la mortalité en soi mais le fait que beaucoup de patients doivent recevoir des soins intensifs en même temps. Si les soins intensifs ne peuvent plus recevoir tous ceux qui en ont besoin ce taux de mortalité grimpera très rapidement.
Il y a les patients qui passent par les urgences. Il y en a qui repartent d’autres qui restent. Je m’avancerai un peu en prétendant que ceux qui consultent en urgence pour des symptômes grippaux ont soit des symptômes suffisamment graves, soit ont besoin d’être rassuré de suite et ne veulent attendre le lendemain pour consulter le médecin traitant. Il est vrai que les urgences sont souvent débordés par de petits bobos, car la médecine de garde fait cruellement défaut. Mais c’est un autre problème.
Pour y revenir, lorsqu’on est dans une épidémie de grippe sévère et lorsqu’on décompte 22000 décès, ceux qui sont hospitalisés passent forcément par la case soins intensifs avant de mourir, non ? Nier la saturation des réas pendant les épidémies de grippe n’a donc aucun sens.
Je ne me répéterai pas suffisamment : le problème n’est pas le virus en soi, mais le souci systémique et chronique de prise en charge médicale.
12000 lits en France pour 67 millions d’habitants – 28000 en Allemagne pour 83 millions ! Proportionnellement, l’Allemagne dispose de 89 % plus de capacité.
Pourquoi croyez-vous que le corps médical a manifesté en novembre dernier ?
Et je répète donc que contrairement à ce que vous affirmiez cette situation est exceptionnelle et ne se produit pas à chaque épisode de grippe.
Ben oui, puisque la covid s’est substituée à la grippe ! C’est bien, vous venez de découvrir que tous les ans il a beaucoup de candidats pour décéder d’une maladie respiratoire.
Question gravité de la maladie, vous avez déjà révisé vos critères ? Ce ne sont donc plus les décès que vous comptez, mais les personnes en réanimation. Il y a du progrès. Et dès qu’il fera plus doux, on ne recomptera plus que les asymptomatiques dits positifs.
- à 320 000 cas par semaine, il faudrait 3 ans pour atteindre l'immunité collective en France
Si vous testez la population entière, en augmentant encore de quelques cycles, vous aurez immédiatement votre immunité collective.
Vous vous souvenez de l’étude de Tübingen qui disait que 81 % de la population disposait d’une immunité croisée ? Probablement non.
Alors continuez d’ignorer ce genre de publications.
Si je te suis, ta solution : on cesse de tester comme ça on ne sait plus rien et il n'y a plus d'épidémie.
Tester avec du matériel et des cycles qui ne veulent plus rien dire et faire mousser le poreau médiatique c’est tout sauf une stratégie sanitaire.
Pourquoi croyez-vous qu’on ne communique jamais la valeur CT lors d’un test ? Comme dit, une petite épidémie réelle mais une vraie pandémie de laboratoire.
Vous n’avez décidément tiré aucune leçon de notre virus meurtrier de 2009. La seule grande différence que je constate est la persévérence des autorités et le fait quel l'on teste SAUVAGEMENT parce que le trouillomètre bat dans le rouge.