Mireille a écrit :J'ai cherché et je n'ai pas trouvé de cercles parfaits dans la nature à part peut-être quelque chose dans l'ADN, mais là c'est trop poussé pour moi, il y aurait par contre des sphères parfaites comme le coquillage, le Nautilus.
La coquille du nautilus possède une épaisseur, donc ça n'est pas une surface plane, donc tous les points de la coquille ne sont pas à égale distance d'un centre. Même en ne considérant que la première couche d'atome de l'intérieur de la coquille, ça nous donne quand même un objet avec une épaisseur (celle entre le noyau et les électrons) et je doute que les atomes soient tous parfaitement alignés.
Donc, doit-on considérer qu'un cercle est parfait par nature, mais que sa définition oscille entre "un ensemble de point à égale distance d'un centre" et "un ensemble d'atome à distance variable du centre mais donnant l'illusion d'être à égale distance à l'oeil humain qui n'est de toute façon pas capable de les voir" ?
Vous allez me trouver pointilleux, mais il me semblait que la perfection se définit par ce qui ne peut pas être autrement, si on suit Spinoza. Pourtant, on a là deux définitions du cercle qui pourtant est censé être l'exemple de la perfection...
Qu’une forme soit accomplie, achevée, finie, comment allez-vous composer avec tous ces synonymes du mot perfection ?
Est-ce que vous êtes capable de m'expliquer en quoi le nautilus est finit ? Si vous en êtes capable sans faire appel à un jugement de valeur purement humain, je veux bien considérer la perfection de la nature.
Ils faut les considérer puisqu’ils sont dans le dictionnaire.
Je les considère, je refuse seulement de les appliquer hors contexte pour satisfaire une volonté de plier la réalité à un désir humain.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)