Bonjour cher Schtoiing,
C'est un plaisir chaque jour renouvelé que de vous lire.
J'ai été au regret de voir qu'un post me citant avait été supprimé par vos soins.
Vous comprenez donc que je suis "tristesse" de n'avoir pas eut le temps de le lire.
Mais trêves de "politesse", rentrons dans le "gras"

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Schtoiing a écrit :
Voilà l'exemple type de la croyance qui vous habite de détenir la Vérité absolue. Vous avez souvent du monde une vision binaire: les imbéciles/vous, juste/faux, noir/blanc.
Vu que j'argumente souvent qu'il n'existe aucune forme de Vérité absolue ... voilà un propos bien cocasse

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Non tout n'est pas juste correct/erroné, cela change quoi sur ce fil ?
Cela voudrait-il dire que vous pensé qu'il n'y a rien d'erroné ?
C'est en tout cas ce que suggère votre utilisation dans ce constat comme d'un argument

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Dire qu'une religion, le christianisme en l’occurrence, serait uniquement une apologie de la souffrance
Uniquement ? Non ... c'est aussi une religion d'amouuuur

(ça ils en donnent de l'amour les prêtres ... parfois un peu trop d'ailleurs

) ... et qui écoute les "paroles" d'un sauveur qui demande qu'on égorge ceux qui refusent sont règne

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Mais bon, ne lisons pas trop textuellement la Bible (nouveau ou Ancien testament), car heureusement la plupart des croyants modernes ne l'ont pas lu eux même, et n'appliquent pas vraiment le contenu, mais "adapte" leur foi à la "société" moderne. (si vous me lisiez un peu plus, vous auriez sans doute remarqué que je défendais ce point il y a peu contre certaines personnes stigmatisant des croyants comme étant forcément des fanatiques).
c'est soit que vous n'avez jamais ouvert une bible, soit que vous en avez une lecture biaisée. La crucifixion n'occupe pas la totalité des pages de la bible, le savez-vous ?
En est-elle donc absente ?
Niez vous que le catholicisme fait une apologie de la souffrance ? Je pourrais vous conseiller quelques lectures au besoin

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Quand à ma lecture de la Bible, oui j'ai lu ... c'est un récit de Fantaisie "passable", peuplé de fou-furieux.
Ma lecture s'attache à ce qui est écrit. Je n'applique pas la "méthode-Dash", qui consiste à lire ce que l'on veut lire. Méthode pourtant très répandu dans le monde religieux ... en même temps quand on vois le contenu des bouquins en question, on comprend qu'ils doivent invoquer une bonne dose de sur-interprétation.
Il demeure que le Jez' ... il avait l'air pas mal instable

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Donc voici ma question: "Niez vous le catholicisme fait une apologie de la souffrance ?"
Car c'est tout ce que je dit !
Si vous pensez combattre des croyances que vous jugez fumeuses par des argumentations boiteuses, vous ne convaincrez pas grand monde...
Je vous rassure, l'idée que le catholicisme est une apologie de la souffrance à été proféré par nombre d'autre avant moi.
Et constitue l'une des critique majeure de cette religion.
Même si j'en suis arrivé à cette conclusion par moi même, et n'ai découvert cette littérature qu'ensuite !
- Une privation n'est pas nécessairement une souffrance : elle peut générer de la frustration sans pour autant être ressentie comme une souffrance. Tout est affaire de nuance. Comprenez-vous la notion de nuance (je ne plaisante pas, je m'interroge) ?
Dans le propos que vous lisez sans réflexion, il est question de "souffrance" en termes d'une chose "négative" pour l'individu (ou tout du moins perçu comme telle).
Il existe en effet différents niveaux de souffrance. Je ne pense pas l'avoir nié.
Mais invoquons le grand dieu Larousse:
http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... ance/73633
"état prolongé de douleur physique ou morale" donc ... oui il existe différent niveau de "douleur" allant de l'inconfort à la torture.
Vous avez fait une découverte majeure, je vous félicite ! Vous voulez un bonbon ?
- Par exemple : priver une personne en situation d'obésité morbide d'une portion de frites, c'est certes lui occasionner de la frustration voire de la souffrance (selon vous) mais c'est ce qu'on appelle un bien pour un mal. Et les exemples pourraient être innombrables.
L'inversion m'a bien fait rire ... Donc votre objectif ... c'est le mal

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Avez vous lu mon propos ? Apparemment non !
Pour la plupart des groupes la justification d'une action négative (de leurs point de vue) implique le recours à une raison "positive" (de leur point de vue). Il n'empêche que dans ce cas on arrive à la valorisation du négatif (qui en devient une valeure dite "bien").
Comme certains sur-interpréteurs, vous avez sans doutes cru que mon propos était "avoir mal pour avoir mal" ?
Vous serez bien en peine de me citer tenir de tels propos.
Il demeure, que dans de nombreux cas, le "bien" morale peut-être sourcé par une souffrance (une action perçue négativement par le sujet).
- Vous associez ascétisme et souffrance. C'est totalement subjectif, vous n'êtes pas le baromètre ni l'étalon de la notion de plaisir ou bien-être.
Mon propos c'est justement que personne ne l'est, puisque ces notions sont subjectives ... et donc non-objective.
Rendant fallacieuse toute tentative de prétendre que les notions de bien et de mal morale sont basé sur une réalité objective !
Merci de confirmer mes dires

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Il se trouve des personnes qui ont de l'agrément dans ce que vous considérez comme de la privation et qu'elle considèrent comme un exercice mental ou physique bénéfique. Pouvez-vous l'imaginer ?
Je pense que vous sur-interprétez mon propos ... vous répondez à quelque chose qui N'EST PAS mon propos.
Si attaquer des épouvantails vous amuse ... les fermiers risquent de ne pas aimer ce genre de dégradations !!!
- Le sport par exemple, source de plaisir pour de nombreuses personnes, passe souvent par une forme de souffrance corporelle. Avez-vous déjà couru un marathon ?
Oui

. Ou avez vous vu que je tiens un propos antagoniste à ce constat élémentaire ?
Pensez-vous qu'on puisse ressentir une souffrance forte et néanmoins un plaisir/satisfaction plus forts encore ? Qualifiez-vous également tous les sportifs de sado-masochistes ?
Les processus impliqués sont incroyablement similaires pourtant

. Votre réaction épidermique vient surement d'un dégout que vous ressentez pour les personnes pratiquant cette activité ! C'est pas mon délire, mais tant qu'ils s'amusent !
Si l'on vous lit, toute règle, toute privation, toute opposition, tout "non" qu'on vous oppose sont une souffrance. C'est plutôt l'attitude d'un enfant gâté que celle d'un adulte accompli et c'est l'attitude que vous montrez globalement ici.
Non, c'est votre lecture qui vous amène à cela ... parce que vous échouer à séparer que chez moi, ce que je nomme "souffrance" n'implique pas que c'est "mal" (c'est même mon propos d'ailleurs).
Aussi, paradoxalement vous critiquez mes propos en les lisant à l'envers ... c'est assez ironique !
Comment dites-vous souvent ? Ah oui ! Il s'agirait de grandir...
Un conseil que vous devriez suivre assurément.
Au plaisir de vous lire de nouveau ... avec peut-être, une intervention pertinente pour une fois !
L'espoir fait vivre non ?
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