@ Nikola
Val est plutôt un opportuniste. Le personnage est cependant clair sur les notions ayant trait à la laïcité.
Le taulard, c'est Patrick Dils, 15 ans derrière les barreaux pour rien, victime d'une erreur judiciaire.
Un journaliste de Détective a toujours cru à son innocence, et a pointé les erreurs de procédure en effectuant un travail d'enquête.
@ Florence
Personne n'est obligé de supporter Charlie.
Ce n'est pas parce que je suis lecteur occasionnel que je j'adhère pour autant à l'intégralité du contenu avec les frasques associées.
Ton analyse est sévère et pas exactement pertinente.
Non, que les défenseurs de la grossièreté et de la vulgarité sous prétexte d'humour font partie des précurseurs de l'acceptation généralisée de ces deux modes d'expression comme une normalité, et de l'avènement inéluctable de personnages comme Trump en tant que modèle à suivre par les abrutis et les machos.
Charlie, dans sa formule actuelle, ne peut être associé à un véhicule médiatique conduisant ipso facto à des hérésies comme Trump, ou Zemmour. C'est mal connaître sa ligne éditoriale, Le raccourci est un peu trop facile et expéditif.
Charlie ne favorise pas la désinformation, la propagation de tendances complotistes, le rapprochement avec des mouvements extrémistes,... au contraire de Foxnews qui n'oeuvre clairement pas dans la même catégorie, sans parler des conflits d'intérêt.
Le contenu de Charlie ne peut être réduit aux caricatures qu'il édite, c'est également un journal avec une équipe rédactionnelle, qui publie des articles, d'information et d'investigation, et pas uniquement sur le ton de la dérision et de la caricature outrancières, qui seraient préjudiciables et néfastes à l'exercice de la démocratie *.
Je ne pense pas qu'un journal qui donne la parole à des chercheurs comme Thierry Ripoll, à titre d'exemple, soit aussi déplorable dans sa forme.
...Et dès le début, il est apparu que vulgarité et grossièreté représentent une manière facile de masquer une faiblesse dans l'argumentation et un manque de talent (littéraire comme artistique en l'occurrence), ce qui a rebuté une multitude de lecteurs...
Comme toutes les créations humaines, les medias d'information et d'expression, se sont produites des dérives.
Le problème se pose quand ces dérives ne sont pas canalisées et corrigées, esprit critique oblige.
Comment est-il aussi possible que les ouvrages de plusieurs journalistes de Charlie Hebdo aient pu être distingués ?
Celui de Philippe Lançon, par exemple.
Ou Riss.
Richard Malka, mais lui est l'avocat de Charlie, tout en se situant dans "l'esprit" Charlie.
Il me semble qu'une méconnaissance du contenu de Charlie Hebdo puisse expliquer cette diatribe partiale et quelque peu "caricaturale" comme l'indique Nikola.
Complément: le CLEMI - la caricature
https://www.clemi.fr/fr/cles-medias/a-q ... ature.html
La liberté d'expression:
https://www.clemi.fr/fr/liberte-express ... ssion.html
La liberté d'expression est un droit, le droit d'exprimer librement ce que l'on pense. Ce droit est une liberté fondamentale, proclamée dans La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ainsi, chacun a le droit d'exprimer ses idées dans le respect de l'autre, même si ces idées déplaisent.
* Le Canard Enchaîné serait également préjudiciable si on suit les propos de Saint-Exupéry. La dérision est l'une de ses marques de fabrique.
St Exupéry disait quelque chose de ce genre dans "Citadelle" lorsqu'il parle des dégâts que causent la caricature et la dérision comme argument, dévaluant ainsi les institutions (en l'espèce la presse d'information), les protagonistes et surtout le sujet
La caricature et la dérision sont encore des signes de bonne santé intellectuelle.
Dans les endroits sur la planète où la répression est la plus féroce, les dictateurs fous n'ont jamais réussi à en venir à bout. A moins d'exterminer la population complète.
Saint-Exupéry est daté à ce niveau.