Oui, je sais, je suis nul en maths, nul en physique, nul en philo, je fais malgré tout le point sur ma vision du monde et à mon approche de ce paradoxe, qui n’existe que dans la tête des relativistes, puisqu’il n’y a pas de paradoxe; ça me sera également utile.Dominique18 a écrit : 09 avr. 2024, 21:47 Tu as des carences en physique, tu ne maîtrises pas les concepts philosophiques, et tu espères tout de même en sortir quelque chose. Il faut être un minimum sérieux.
1. On pose d’abord les concepts philosophiques sur le réel et la réalité.
2. On se penche ensuite sur la question de l’espace et du temps.Le réel est ce qui existe en soi, indépendamment du sujet, c’est-à-dire indépendamment de sa perception ou de ses pensées.
La réalité est ce qu’un individu perçoit et comprend du réel.
3. On aborde ensuite la physique.l’espace n’est rien d’autre que simplement la forme de tous les phénomènes des sens externes. [Le temps celle de tous les phénomènes des sens internes.]
3.1. Un espace physique est un ensemble de points fixes entre eux. Cette définition conduit à celle de référentiel.
3.2. Les grandeurs réelles.Un référentiel est un solide (un ensemble de points fixes entre eux) par rapport auquel on repère une position ou un mouvement. Un dispositif servant d'horloge est également nécessaire pour pouvoir qualifier le mouvement.
3.2.1. La longueur réelle d’un corps est celle que mesure un observateur immobile par rapport à lui, c’est la longueur propre de la RR.
3.2.2. Le temps réel est le temps que mesure un observateur dans son propre référentiel, il est appelé temps propre en RR. La durée réelle d’un phénomène ne dépend pas du référentiel où il se produit, aussi le temps réel est-il absolu.
3.2.3. La vitesse réelle v d’un corps par rapport à un référentiel R est la distance réelle L qu’il parcourt dans ce référentiel divisée par le temps réel t qu’il met à la parcourir: v = L/t. Elle est la même pour tous les observateur, elle universelle.
3.3. Les grandeurs perceptibles (apparentes).
Ce sont celles que perçoit un observateur, elles sont fonction de sa vitesse par rapport à ces grandeurs. Ce sont donc les grandeurs réelles quand il est immobile par rapport à elles.
3.3.1. Une longueur perçue Lp est plus petite que la longueur réelle L: Lp = L/γ, γ étant le facteur de Lorentz. Cet effet a lieu dans toutes les directions, contrairement à la RR où il ne s’exerce pas dans celles perpendiculaires au mouvement.
3.3.2. La durée tp d’un phénomène perçue par un observateur augmente en fonction de la vitesse: tp = γ t, t étant la durée réelle du phénomène.
3.3.3. La vitesse perceptible d’un corps par rapport à un référentiel R est la distance réelle L qu’il parcourt dans ce référentiel divisée par la durée apparente du parcours, vp = L/tp, elle est aussi égale à la distance perçue divisée par la durée réelle du trajet: sub]p[/sub] = L/tp = Lp/t = L/γ t = v/γ.