Re: 3ème guerre mondiale?
Publié : 22 oct. 2022, 10:57
C'était juste un prétexte pour Poutine pour tenter de relier la Crimée envahie à la Russie en 2014.
Si. Tout a été éloquemment dit à ce sujet en mars dernier par l'ambassadeur du Kenya auprès de l'ONU :shisha a écrit : 22 oct. 2022, 10:54 Je ne souhaite pas monopoliser ce thème avec les langues et l'unité du pays après quand on me répond par des bêtises et ou des choses que je pense fausses, je ne sais pas si c'est forcement mieux que je m'abstienne de répondre.
L'un des discours les plus percutants de la semaine écoulée a été prononcé par le représentant du Kenya, Martin Kimani. Il s'agissait d'une mise en garde éloquente - à l'intention d'autres États africains ainsi que de la Russie - contre les dangers d'un redécoupage des frontières à la recherche d'une homogénéité ethnique. Un extrait de son discours a été visionné plus de 3 millions de fois sur un fil Twitter. Il mérite d'être cité en détail :One of the most powerful speeches heard over the past week came from Kenya’s representative, Martin Kimani. An eloquent warning – to other African states as well as Russia – of the hazards of redrawing borders in pursuit of ethnic homogeneity, a clip of the address was viewed more than 3m times on one Twitter feed. It is worth quoting at length:
"Kenya and almost every African country was birthed by the ending of empire. Our borders were not of our own drawing. They were drawn in the distant colonial metropoles of London, Paris, and Lisbon with no regard for the ancient nations that they cleaved apart.
"Today, across the border of every single African country live our countrymen, with whom we share deep historical, cultural, and linguistic bonds.
"At independence, had we chosen to pursue states on the basis of ethnic, racial, or religious homogeneity, we would still be waging bloody wars these many decades later. Instead, we agreed that we would settle for the borders that we inherited, but we would still pursue continental political, economic, and legal integration. Rather than form nations that looked ever backwards into history with a dangerous nostalgia, we chose to look forward to a greatness none of our many nations and peoples had ever known.
"We chose to follow the rules of the Organization of African Unity and the United Nations Charter, not because our borders satisfied us, but because we wanted something greater, forged in peace.
"We believe that all states formed from empires that have collapsed or retreated have many peoples in them yearning for integration with peoples in neighboring states. This is normal and understandable. After all, who does not want to be joined to their brethren and to make common purpose with them?
"However, Kenya rejects such a yearning from being pursued by force. We must complete our recovery from the embers of dead empires in a way that does not plunge us back into new forms of domination and oppression. We rejected irredentism and expansionism on any basis, including racial, ethnic, religious, or cultural factors. We reject it again today."
Les interventions russes ont bien été le moteur principal, et de loin. Ce point n'est d'ailleurs plus vraiment discuté par les experts et historiens concernés.shisha a écrit : 21 oct. 2022, 22:21Aussi, le fait que de 2014 à février 2022, il y ait des milliers de personnes issues du Donbass qui se soient battues contre Kiev va dans le sens de ce que j'ai exposé ci-dessus. Peut-être que la manipulation russe y a joué en partie mais je doute fortement qu'elle était le moteur principal
Pauvres petits russes que tout le monde déteste et persécute, snif snif !L'Abkhazie, quant à elle, est dirigée par des indépendantistes depuis la prise de Sokhoumi le 27 septembre 1993, qui fut suivie par un nettoyage ethnique des Géorgiens de la région, qui représentaient pourtant la majorité de la population abkhaze depuis le xixe siècle. Jusqu'à la Deuxième guerre d'Ossétie du Sud, le gouvernement de Tbilissi contrôlait toujours la vallée de Kodori, renommée la Haute-Abkhazie. Toutefois, à la suite de la bataille de la Vallée de Kodori (9 août - 12 août 2008), les séparatistes abkhazes aidés par les Russes finirent par reprendre possession de la région.
Inso:Prenons un fil parmi d’autres, celui de la langue. Le russe et l’ukrainien sont-ils proches ? Comment fonctionne le bilinguisme en Ukraine ?
La distance est au moins aussi grande qu’entre le français et le portugais. La vision de l’ukrainien comme proche du russe est une construction de la Russie. Quatre-vingt-dix pour cent des personnes maîtrisent bien les deux langues, mais chacun a une langue de prédilection. Avant la guerre, un modus vivendi s’était installé. Quelqu’un parlait dans sa langue et l’autre lui répondait dans la sienne. On voyait des amis dans la rue marcher côte à côte en parlant deux langues différentes. Au journal télévisé, le journaliste posait les questions dans une langue et l’invité lui répondait dans l’autre. C’était un fonctionnement assez souple.
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Mais les langues sont aussi des objets politiques. Et parler une langue n’est jamais neutre. Depuis six mois, on assiste à une diminution de l’usage du russe. Même des gens pour qui il est moins confortable de parler ukrainien font cet effort, y compris dans leur cercle familial. C’est une réaction à l’attitude de la Russie qui a transformé la langue en arme de guerre. Dès 2014, pour justifier l’annexion de la Crimée et les actions armées dans le Donbass, Moscou a prétendu que le pouvoir à Kiev était contre les russophones. Une grande campagne de désinformation a diffusé l’idée que les ultranationalistes ukrainiens allaient venir tuer du russophone, ce qui a semé la terreur dans certaines régions.
En 1991, la pratique du russe est plus répandue en Ukraine que celle de l’ukrainien mais l’ukrainien devient pourtant la langue officielle. Comment l’expliquer ?
Il y a eu plusieurs phases dans l’histoire soviétique. La première, juste après la révolution de 1917, a été celle de la renaissance des langues et de l’encouragement des langues locales. Les officiels soviétiques étaient encouragés à parler la langue de la République, les écoles proposaient son apprentissage de manière assez massive. L’ukrainien a pu à ce moment-là se consolider. Puis arrive Staline qui, lui, est convaincu que l’usage des langues nationales est un danger pour le projet soviétique. Les langues locales sont progressivement marginalisées. Le russe s’implante comme la langue obligatoire, comme la langue de la modernité, de la civilisation, de la grande culture.
Ceci alors que les différentes enquêtes d'opinion montrent que les ukrainiens (même en Crimée* et dans le Donbass) n'ont jamais été favorables à une intégration avec la Russie (source)
* Pourtant la Crimée a une nette majorité de russes ethniques.
Si vous souhaitez avoir davantage de précisions, je vous conseille de lire cette étude très complète et très bien documentée : The Kremlin’s Dirty War in Ukraine.
Le rôle prépondérant du Kremlin y est très clairement démontré, au-delà de tout doute raisonnable.
Pour le dire plus clairement : Dans ce conflit, presque tout a été organisé / provoqué par le Kremlin depuis le début.
...Les interventions russes ont bien été le moteur principal, et de loin. Ce point n'est d'ailleurs plus vraiment discuté par les experts et historiens concernés...
...Pauvres petits russes que tout le monde déteste et persécute, snif snif !...
C'est intéressant !Dominique18 a écrit : 22 oct. 2022, 13:03 Anna Colin Lebedev est maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre, spécialiste des sociétés postsoviétiques.
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/2022 ... uerre.html#
Il y a eu plusieurs phases dans l’histoire soviétique. La première, juste après la révolution de 1917, a été celle de la renaissance des langues et de l’encouragement des langues locales. Les officiels soviétiques étaient encouragés à parler la langue de la République, les écoles proposaient son apprentissage de manière assez massive. L’ukrainien a pu à ce moment-là se consolider. Puis arrive Staline qui, lui, est convaincu que l’usage des langues nationales est un danger pour le projet soviétique. Les langues locales sont progressivement marginalisées. Le russe s’implante comme la langue obligatoire, comme la langue de la modernité, de la civilisation, de la grande culture.
Merci de cette explication très pertinente par la théorie des jeuxspin-up a écrit : 21 oct. 2022, 10:35 Autant dans un groupe qu'en géopolitique, Il suffit d'un seul des joueurs (individu/nation) qui n'adhère pas au principe de pacifisme ou de non-violence pour que tout le groupe/monde soit fortement perdant.
La théorie des jeux a très largement étudié ces situations et le pacifisme n'est pas une stratégie viable. Quand tout monde est pacifique, il y a un si fort interet a ne pas l'être (pour exploiter les autres) qu'il est inévitable qu'un des joueurs abandonne le pacifisme.
Il existe des strategies pour assurer la paix, la non-violence comme principe n'en est pas une.
Pas certain qu'on parle de la même chose. On est d'accord que sans l'intervention russe, les séparatistes auraient eu un impact bien moindre et ou qu'ils auraient été bien moins nombreux voir quasiment pas existés.Les interventions russes ont bien été le moteur principal, et de loin. Ce point n'est d'ailleurs plus vraiment discuté par les experts et historiens concernés.
Ils étaient dans la grande majorité des sortes de prisonniers et obligés de se battre contre leurs camps ?Lambert85 a écrit : 22 oct. 2022, 15:52 Tu crois vraiment qu'il s'agissait d'une révolte de quelques russophones ukrainiens qui ont spontanément pris les armes contre le nouveau pouvoir ukrainien parce qu'ils avaient peur pour leur langue natale ? Tu es bien naïf !
(comme par hasard un mois après la prise de la Crimée par la Russie)
On est d'accord.shisha a écrit : 22 oct. 2022, 15:43 On est d'accord que sans l'intervention russe, les séparatistes auraient eu un impact bien moindre et ou qu'ils auraient été bien moins nombreux voir quasiment pas existés.
Il ne s'agit pas de manipulation, mais d'intervention militaire. Plus la désinformation, les déportations et la torture dans les zones occupées.shisha a écrit : 22 oct. 2022, 15:43 Imputer la manipulation à elle seule pour avoir un tel résultat, je trouve cela gros.
Pas tous, mais en bonne partie, oui.shisha a écrit : 22 oct. 2022, 15:58 Ils étaient dans la grande majorité des sortes de prisonniers et obligés de se battre contre leurs camps ?
À ton service
Une belle intervention effectivement (très éloquent)! Il ne manque que le refrain.Florence a écrit : 22 oct. 2022, 11:07 "À l'indépendance, si nous avions choisi de créer des États sur la base de l'homogénéité ethnique, raciale ou religieuse, nous serions encore en train de mener des guerres sanglantes plusieurs décennies plus tard. Au lieu de cela, nous avons convenu que nous nous contenterions des frontières dont nous avons hérité, mais que nous poursuivrions l'intégration politique, économique et juridique du continent. Plutôt que de former des nations qui regardent toujours en arrière dans l'histoire avec une dangereuse nostalgie, nous avons choisi de regarder vers l'avant, vers une grandeur qu'aucune de nos nombreuses nations et aucun de nos nombreux peuples n'avait jamais connue.
"Nous avons choisi de suivre les règles de l'Organisation de l'unité africaine et de la Charte des Nations unies, non pas parce que nos frontières nous satisfaisaient, mais parce que nous voulions quelque chose de plus grand, forgé dans la paix.
Bien entendu ! Mais son nom évoque une méthode de lutte originale et couronnée d'un succès, sans doute très relatif. La valeur morale de l'homme, je l'ignore et je m'en fous. Le roman me suffit. Il pourrait être 100% fictif, il suffirait toujours en un mot à évoquer une idée. Un peu comme quand on dit "Hitler", tout le monde comprend quelque chose et on en a rien à faire qu'il ait pu ou non être gentil avec son chat.
Pour s'exprimer, il faut exister. Ils ne pèsent pas un pictogramme. Qui sont les pacifistes ? Qui sont les non violents ?Dominique18 a écrit : 21 oct. 2022, 08:09Le pacifisme et la non-violence auront peut-être une opportunité de s'exprimer pleinement par la suite.
Tout se négocie. Une négociation n'est pas que une partie de poker, c'est aussi la confrontation de forces en présence. Constituer une force est un préalable.Lambert85 a écrit : 21 oct. 2022, 09:12Poutine n'acceptera pas de céder les territoires conquis en ce moment !
Ta réponse serait brillante si son but était de me clouer le bec.Inso a écrit : 21 oct. 2022, 16:37Ah, effectivement, je prenais en exemple les propositions de négociations émises par quelques politiques européens (ou US section Maga) ou celle proposée par Elon Musk récemment.jean7 a écrit : 21 oct. 2022, 01:04Non.Inso a écrit : 19 oct. 2022, 21:19 Une paix négociée maintenant en Ukraine revient à valider l'annexion des territoires ukrainiens par la Russie et à condamner des millions d'Ukrainiens à l’oppression génocidaire russe.
Tu présuppose le résultat de négociations qui n'ont pas eu lieu.
Que vois-tu comme base de négociation dans l'état actuel des choses ? et comme avancées possibles vers la paix ?
.Je partage ce constat. Pour résumer dans l'euphémisme : pacifisme et non violence n'ont jamais dirigé le monde. (pourtant certains n'hésitent pas à essayer de leur faire porter le chapeau)Florence a écrit : 21 oct. 2022, 11:45 Dans les faits, pacifisme et non violence n'ont eu que peu d'effet sur les évènements de l'histoire, malgré le biais d'attribution qu'ont promu leurs théoriciens (qui ne sont en général pas ceux qui vont au charbon ni n'en subissent les conséquences les plus "désagréables") en leur attribuant LA cause essentielle d'un tournant décisif de l'histoire, oubliant les nombreux autres facteurs qui y ont contribué (depuis la résistance active d'une partie de la population jusqu'à la non-viabilité intrinsèque de la politique d'oppression qui a mené à la révolte, etc.)
Dans la même ligne que dans ma réponse à Inso, je poursuis que je ne remet pas en question la situation actuelle.Florence a écrit : 21 oct. 2022, 11:45Dans le cas précis du conflit en Ukraine, il suffit de suivre un tantinet les déclarations et les actions des dirigeants Russes depuis l'avènement de Putin pour réaliser que toute de négociation dans la situation actuelle reviendrait effectivement à une politique d'apaisement, revenant à récompenser leurs crimes et les encourager à les poursuivre plus avant.
Tu parles là d'un pacifisme qui serait basé sur la foi en la gentillesse. Je ne parle pas de ça. Que l'homme soit fondamentalement bon ou mauvais, on s'en fout. L'homme sait s'assigner des règles et se doter des moyens pour qu'elles soient généralement respectées.spin-up a écrit : 21 oct. 2022, 10:35C'est une littéralement une utopie dans le sens ou c'est un scénario ideal (je suis gentil et je compte sur tout tout le monde est gentil),jean7 a écrit : 21 oct. 2022, 01:43 Je considère le pacifisme et la non violence comme des idées qui n'ont pas été travaillées ni abouties à la hauteur de leur potentiel.
Elles sont reléguées à de l'infantilisme ou assimilées à du soutient aux agresseurs alors qu'elles n'ont pratiquement jamais passé depuis Gandhi le stade d'utopie stérile.
Ceci dépend de ce qui est alloué au respect de ces principes. Par exemple des règles, des protocoles, des moyens…spin-up a écrit : 21 oct. 2022, 10:35 mais 1) personne n'a le pouvoir de l'imposer et 2) chacun a le pouvoir de l'annuler. Ce qui le rend improbable et avant tout pas fiable.
Autant dans un groupe qu'en géopolitique, Il suffit d'un seul des joueurs (individu/nation) qui n'adhère pas au principe de pacifisme ou de non-violence pour que tout le groupe/monde soit fortement perdant.
Je ne connais rien à la théorie des jeux. Est-ce que le mot "règle" y apparait ?spin-up a écrit : 21 oct. 2022, 10:35La théorie des jeux a très largement étudié ces situations et le pacifisme n'est pas une stratégie viable. Quand tout monde est pacifique, il y a un si fort interet a ne pas l'être (pour exploiter les autres) qu'il est inévitable qu'un des joueurs abandonne le pacifisme.
Alors la non violence peut s'inscrire dans une stratégie. Par ailleurs, une stratégie pour assurer la pais est une stratégie foncièrement pacifiste.spin-up a écrit : 21 oct. 2022, 10:35Il existe des strategies pour assurer la paix, la non-violence comme principe n'en est pas une.
J'ai l'impression qu'il y a une confusion sur notre comprehension des termes.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34 Tu parles là d'un pacifisme qui serait basé sur la foi en la gentillesse. Je ne parle pas de ça. Que l'homme soit fondamentalement bon ou mauvais, on s'en fout. L'homme sait s'assigner des règles et se doter des moyens pour qu'elles soient généralement respectées.
Le principe meme de faire respecter des règles repose sur la capacité à employer la force si nécessaire.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34Ceci dépend de ce qui est alloué au respect de ces principes. Par exemple des règles, des protocoles, des moyens…
Aujourd'hui, on a quasiment rien. Donc oui.
La théorie des jeux, c'est la modélation mathématiques des interactions entre des agents rationnels qui chacun agissent pour maximiser leurs gains (d'argent, de points, de resources). Le cas le plus connu est le dilemme des prisonniers ou chaque prisonnier doit décider de coopérer avec l'autre ou pas.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34Je ne connais rien à la théorie des jeux. Est-ce que le mot "règle" y apparait ?
Non. Par exemple si une super puissance détruisait toutes les autres armées et leur interdisait de se réarmer sous peine de représailles, ce serait une forme de stratégie pour assurer la paix.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34 Alors la non violence peut s'inscrire dans une stratégie. Par ailleurs, une stratégie pour assurer la pais est une stratégie foncièrement pacifiste.
Bien heureux de vous l'entendre dire.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34 Un peu comme quand on dit "Hitler", tout le monde comprend quelque chose et on en a rien à faire qu'il ait pu ou non être gentil avec son chat.
C'est comme pour Sekhmet, vaut mieux éviter de la mettre en colère.spin-up a écrit : 24 oct. 2022, 11:54 Et les USA/OTAN sont un très bon exemple de baton: Il y a trop à perdre a s'y frotter.
Ah, non, je ne souhaitais pas te clouer le bec, mais entendre tes propositions éventuelles. Car ce sujet précis m’intéresse et je me creuse (inutilement ?) la tête pour tenter d'entrevoir des solutions à cette guerre. Alors je te donne mon point de vue :jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34Ta réponse serait brillante si son but était de me clouer le bec.Inso a écrit : 21 oct. 2022, 16:37Ah, effectivement, je prenais en exemple les propositions de négociations émises par quelques politiques européens (ou US section Maga) ou celle proposée par Elon Musk récemment.jean7 a écrit : 21 oct. 2022, 01:04Non.Inso a écrit : 19 oct. 2022, 21:19 Une paix négociée maintenant en Ukraine revient à valider l'annexion des territoires ukrainiens par la Russie et à condamner des millions d'Ukrainiens à l’oppression génocidaire russe.
Tu présuppose le résultat de négociations qui n'ont pas eu lieu.
Que vois-tu comme base de négociation dans l'état actuel des choses ? et comme avancées possibles vers la paix ?
Je reformule : Il n'y a pas eu de négociation ayant aboutit à une paix, donc sur quoi pourrait-on se baser pour affirmer qu'une paix négociée reviendrait ceci ou cela ? C'est comme si maintenant je décrivais le résultat de la guerre en cours.
Que des propositions de négociations aient été faites montre simplement qu'il ne suffit pas de propositions.
Il faut construire une volonté. Ça ne se concocte pas dans un petit cerveau, idiot ou génial. Du dialogue, des colloques. Des moyens. C'est bien entendu pas l'heure pour cette guerre.
Il me semble que c'est ce que le monde a tenté de faire avec la SdN puis avec l'ONU. Mais l'irruption d'un joueur ne respectant pas les règles et défendant des intérêts qui sont personnels et non nationaux vajean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34Mais commencer maintenant pour peut-être dans 2 ou 3 guerres mondiales pouvoir faire quelque chose, je n’appellerais pas ça du gaspillage. Mettons-y 10% du budget militaire, par exemple, et ce ne serait plus de l'utopie mais une politique volontaire et pacifiste... non ?
Dans le cadre d'un joueur ne respectant pas les règles ou étant irrationnel vis à vis de celles-ci, j'ai du mal à voir quels moyens seraient efficaces pour faire malgré tout respecter les règles.jean7 a écrit : 24 oct. 2022, 09:34 L'homme sait s'assigner des règles et se doter des moyens pour qu'elles soient généralement respectées.
Oops, je n'avais pas luspin-up a écrit : 24 oct. 2022, 11:54 * Evidemment, il y a une limite à ne considérer que des acteurs rationnels. Une nation peut être un acteur irrationnel sur le plan geopolitique, si elle est dirigée par des individus rationels dont les intérets ne sont pas les memes que ceux du pays.
Exemple type : le Brexit, ou une poignée d'individus ont réussi a appliquer au niveau national une strategie perdante au niveau du pays mais gagnante pour eux. La Russie est aussi probablement un autre exemple.
Ce n'est pas tant sur les termes qu'il y a confusion. C'est sur la perspective dans le temps et en quelque sorte sur l'image du but.spin-up a écrit : 24 oct. 2022, 11:54 J'ai l'impression qu'il y a une confusion sur notre compréhension des termes…
Désolé alors d'être décevant.Inso a écrit : 24 oct. 2022, 20:01 Ah, non, je ne souhaitais pas te clouer le bec, mais entendre tes propositions éventuelles.
Les médias donnent l'impression contraire mais les conflits armés ont drastiquement baissé en nombre et en quantité de victimes depuis la 2eme guerre mondiale. ljean7 a écrit : 25 oct. 2022, 08:18
Ma crainte, c'est de voir disqualifier cette démarche. Déjà qu'elle n'a jamais eu le vent en poupe et n'est jamais allé bien loin, si en plus il ne se trouve plus personne pour lui attribuer un quelconque intérêt…
Je parle d'un chantier planétaire et long terme. Tant pis pour la comparaison, a semble "plus facile" qu'utiliser la fusion nucléaire pour produire de l'énergie.
Je ne suis pas déçu
Sur le cas ukrainien, je pense qu'il serait bien de monter ce TPI, mais il sera impossible d'aller chercher les coupables. Peut-être quelques soldats qui ont été prisonniers, mais c'est tout.jean7 a écrit : 25 oct. 2022, 08:19Par exemple, la constitution d'un TPI musclé. Ou quelque chose du genre. Mais ça ne doit pas être difficile de trouver de meilleures idées.
Il fallait surtout intervenir très tôt. Cette crise se prépare depuis plus de 20 ans.jean7 a écrit : 25 oct. 2022, 08:19L'ONU et le TPI sont à considérer comme des prototypes ou des embryons au regard du besoin. Et en effet nous n'avons rien pour forcer au respect des règles une entité qui les enfreindrait délibérément ou les manipulerait à ses propres desseins. Et je ne sais pas ce qu'il faut penser des moyens d'enquête et d'information. La conclusion est que ça manque et doit être construit.