Lulu Cypher a écrit :
Nicolas78 a écrit :
Je connais peux de gens (sceptiques compris) qui, malgré qu'ils savent ne pas tout savoir sur un sujet (et le disent), en reste la...ils se forment tout de même une opinion sur le sujet.
Si on extrapole à tout ce qu'on ne sais pas profondément et parfaitement, la croyance nous atteint tous à différent degrés.
L'idée est donc d'avoir l'honnêteté de dire que, quand on parle d'un sujet, on pourrait être parfois dans l'opinion. Et d'y intégrer le plus d’éléments factuels possible.
Mais parler d'un sujet (+ ou -complexe) avec zéro croyances...c'est utopique amha. Sinon on n'en parle pas.
Je suis majoritairement en accord avec toi, même si tu donnes à ton point de vue un caractère d'universalité que je ne partage pas
En fait les raisons pour lesquelles je suis en phase avec tes propos sont :
Si tu utilises le mots croyance pour me faire comprendre que pour entreprendre quoi que ce soit il faut croire en sa réalisation
Si tu penses que douter est opposé à croire alors je suis d'accord aussi puisqu'il ne nous est pas possible de douter de chaque acte élémentaire de la vie quotidienne
Si tu parles de croyance dans le sens usuel (je crois qu'il va faire relativement beau aujourd'hui)
A la frange de l'accord :
Si tu parles de croyances dans le sens "préjugés" ... il reste possible d'y échapper mais putain ce que c'est dur
La ou la frontière devient gris sombre :
Si tu parles de superstition ou de phobies la le sujet est plus instable et (amha), je reste optimiste sur le fait qu'on puisse, par la raison dans le premier cas et par l'exposition à la phobie conjointement a une éventuelle TCC dans le second atteindre la non croyance
Par contre si tu parles de croyances religieuse la je ne suis pas d'accord ... je me souviens même avoir discuter hier du menu de notre souper avec ma femme et je te promets qu'il n'y a eu aucune référence au divin (même si des fois pour moi le repas à l'air de se cuisiner par l'opération du St-esprit)
De plus, il existe dans un monde plus pragmatique et un peu moins abscons que celui des théoriciens ... plus terre à terre ... plus "technologique" (même si le terme n'est pas le bon) de très nombreuses conversations, analyses, spécifications, qui ne font intervenir aucune croyance aucun préjugé ... encore plus quand tu exerces une activité professionnelle dans un environnent normatif extrêmement contraint (je pense à des normes ISO, DO 178A etc ...)
Donc si je suis majoritairement en accord avec toi je n’achète pas en bloc tes conclusions ... à moins que tu balayes tous les secteurs de l'activité humaine et que tu me démontres qu'il est impossible d'avoir pour chacun d'entre eux à un instant donné un discours exempt de croyances
(Ça me rappelle un aphorisme informatique qui dit que la seule façon de vérifier qu'une application ne fait rien est de la laisser "tourner" jusqu'à la fin des temps et de constater juste après qu'elle n'a rien fait)
PS : je trouve ton extrapolation à la limite de la généralisation hâtive

... ou plutôt je trouve que tu as généralisé ta prémisse pour en favoriser l'extrapolation
Moi aussi je suis majoritairement en accord avec toi
Et mon but n’était pas de parler de tout les secteurs de l'activité humaine bien sure.
Ceci-dit, l'exemple des normes n'est pas la bonne amha.
Une norme est perfectible, et donc penser une norme efficace dans un contexte est objectif, mais croire que de la respecter à la lettre rend le produit "parfait" et intouchable est une croyance.
Puisque c'est normatif, le niveau d'objectivité est complexe.
Donc si on parle de l’efficacité d'une norme, c'est dans un contexte de connaissances qui évoluent.
Donc croire une norme comme étant un truc solide et objectif proposant des produits parfaitement adaptés à la réalité est une croyance si un minimum de recul n'est pas entretenu sur ce qui fait que la norme est utile et pratique dans l'application du moment, elle même dans un contexte qui évolue et semble perfectible indéfiniment.
Ceci-dit, quand la norme est "voté", l'appliquer simplement ne fait appel à aucune croyance.
Mon "explication" parle pas du fait d'appliquer une connaissance déjà établie, prouvée et fixée dans le temps.
Si on extrapole dans le futur l’intérêt de la norme, alors on tombe amha dans l'opinion, même si elle est tout à fait respectable et solide et que le questionnement, moins objectif, reste indispensable à l’évolution du produit.
J'ai une tendance à faire preuve de trop de relativisme pour les sceptiques.
D'ailleurs, j'indique le plus souvent possible que je donne une opinion.
Mais si j'ai généralisé, c'est simplement pour ne pas écrire un trop gros texte (je m'entraine à faire plus simple qu'avant...).
Il est bien entendu des sujets dans des disciplines qui ne permettent pas autant de marge de manœuvres.
Et n’étant pas scientifique ni spécialiste, j’admets aussi avoir tendance à trop généraliser et relativiser. En revanche,
j'essaye de le faire de manière constructive.
J'ai conscience de ce défaut, mais j'ai un probleme avec, j'aime ce défaut...(et j'ai pas le temps de me spécialiser en tout ce qui m’intéresse...

).
25 décembre a écrit :C'est un témoignage et ça devient un fait si tu crois à ma parole.
J'ai gagné 1000000 d'Euro !
STP crois-y ! Stp stp stp !
