Je ne suis pas d'accord, mais bon. Je pense qu'on a pas mal fait le tour de la question. De toute façon, en pratique, on agit probablement toujours de la même manière.Feel O'Zof a écrit :La non-satisfaction du besoin «voir mourir un gladiateur», que ce soit par une foule de dix personnes ou d'un milliard, causera toujours moins de souffrance que la non-satisfaction du besoin «ne pas mourir» du gladiateur.
Une dernière chose cependant. Tout au long de notre discussion, j'ai eu l'impression que tu traitais le bonheur et la souffrance comme faisant partie de deux échelles différentes. C'est peut-être là une autre différence entre nos points de vue, peut-être même la plus grande. Et, à mon avis, cette séparation qui te fait avoir deux échelles (bonheur et malheur) est ce qui laisse place à toute sorte de règles arbitraires, comme par exemple de choisir arbitrairement qu'avant de "remplir" l'échelle du bonheur, on doit d'abord "vider" l'échelle du malheur. Moi, je vois plutôt le bonheur et le malheur dans une seule et même échelle, le malheur devient donc un bonheur négatif et le bonheur, un malheur négatif. Créer un malheur de 500 est aussi mal que ne pas créer un bonheur de 500…