Forum Sceptique

Tous de même, dans les années 1800, quelqu'un qui aurait été pour l'éducation non-supérieur gratuite pour tous, des frais de santé pour tous et des routes publiques, mais laissé les autres industries et secteur aux privés auraient vu très à gauche.

au Québec certains considère une personne comme ça comme de l’extrême droite. On n'a pas de partie à droite au Québec, on a même pas de partie pro peine de mort et pro système scolaire et de santé 100% privé. Et on ne parle mêmes pas des routes et aqueduc la... Tous les partis et courant politique du québec sont au plus centre, centre droit à mon avis, aucun est libertarien, quand tu es même pas pour légalisé les drogues dure et la prostitution tu es très loin d'être libertarien.

MadLuke a écrit : Tous de même, dans les années 1800, quelqu'un qui aurait été pour l'éducation non-supérieur gratuite pour tous, des frais de santé pour tous et des routes publiques, mais laissé les autres industries et secteur aux privés auraient vu très à gauche.

Oui, je ne me souviens plus du nom de ce phénomène historique, mais je me souviens qu'il y a un déplacement vers la gauche des sociétés et symétriquement un déplacement de tous les partis politiques vers la droite. On est passé de l'esclavagisme à la société féodale, à,la monrchie, à la répûblique des propriétaires, à la démocratie, à la démocratie d'État. Les juifs, les noirs et les femmes ont gagné le droit de vote. Les taxes montent et l'État assume de plus en plus de responsabilités. Les sociétés se déplassent vers la gauche. Sous la monarchie, les républicains étaient de gauche, ils sont maintenant presque à l'extrême de la droite.

MadLuke a écrit :au Québec, certains considèrent une personne comme ça comme de l’extrême droite.

Extrême droite? Pas à cause de ça en tous cas!

MadLuke a écrit :On n'a pas de partie à droite au Québec, on a même pas de partie pro peine de mort et pro système scolaire et de santé 100% privé.

Oui, le parti créditiste! Je ne crois plus qu'ils présentent de candidats, mais ils survivent à travers des mouvements comme les "bérets blancs"

MadLuke a écrit :Et on ne parle mêmes pas des routes et aqueduc la... Tous les partis et courant politique du québec sont au plus centre, centre droit à mon avis, aucun est libertarien, quand tu es même pas pour légalisé les drogues dure et la prostitution tu es très loin d'être libertarien.

En effet, au Québec, la plupart des gros partis tournent autour du centre au point où on a de la difficulté à les différencier les uns des autres.

Kraepelin a écrit :

MadLuke a écrit :au Québec, certains considèrent une personne comme ça comme de l’extrême droite.

Extrême droite? Pas à cause de ça en tous cas!

à oui un candidat qui se diraient que l'état se retire de tout sauf éducation primaire/secondaire, santé et route ne seraient pas qualifié d'extrème droite tu crois (plus de drogues illégales, plus d'hydro-québec, plus d'assurance sociale ou chômage, plus de RRQ et autre rente, plus de cégep et université, fermeture des garderies, plus de subventions et quota en agriculture, etc...

?

Ils seraient le politiciens le plus à droite du moment et à des années lumières.

Kraepelin a écrit :

MadLuke a écrit : Tous de même, dans les années 1800, quelqu'un qui aurait été pour l'éducation non-supérieur gratuite pour tous, des frais de santé pour tous et des routes publiques, mais laissé les autres industries et secteur aux privés auraient vu très à gauche.

Oui, je ne me souviens plus du nom de ce phénomène historique, mais je me souviens qu'il y a un déplacement vers la gauche des sociétés et symétriquement un déplacement de tous les partis politiques vers la droite. On est passé de l'esclavagisme à la société féodale, à,la monrchie, à la répûblique des propriétaires, à la démocratie, à la démocratie d'État. Les juifs, les noirs et les femmes ont gagné le droit de vote. Les taxes montent et l'État assume de plus en plus de responsabilités. Les sociétés se déplassent vers la gauche. Sous la monarchie, les républicains étaient de gauche, ils sont maintenant presque à l'extrême de la droite.

Cela s'appelle le sinistrisme. Je me demande d'ailleurs si ce processus a encore cours à l'heure actuelle, ou qu'on ne subit pas carrément l'inverse en ce moment (c'est-à-dire le dextrisme). Le seul terrain où la gauche l'emporte assez clairement aujourd'hui - et encore, plutôt lentement - est celui des questions de société.

Et puis euh, je ne vois pas franchement les républicains à l'extrême-droite aujourd'hui (les républicains de l'époque comme Ferry, peut-être, mais c'était une autre époque justement), il y a bien encore beaucoup de gens de gauche qui se disent républicains. En France en tout cas - je rappelle qu'au Québec, vous vivez toujours techniquement sous une monarchie, même si j'imagine bien que pour vous en pratique le souverain ne doit être guère plus qu'une riche anglaise qui vit dans un château et un visage sur les pièces de monnaie...

A vrai dire je ne sais pas trop quels sont les principaux clivages historiques au Québec/Canada, même si je pense qu'il doit s'agir d'une opposition libéraux/conservateurs (avec les souverainistes et les sociaux-démocrates sur le côté). Enfin bref, une situation un peu comparable, toutes proportions gardées, au Royaume-Uni avec l'Irlande au XIXème siècle. En France, l'essor des mouvements régionalistes modernes est beaucoup plus récent, en particulier parce que l'unification et la centralisation du pays étaient vus comme des projets progressistes, républicains, "jacobins" qui plaisaient aux "élites" urbaines et parisiennes, du coup les clivages principaux étaient plus caractéristiques d'un pays quasi-unifié sur le plan culturel (république, laïcité, puis conflit de classe juste après).

Est-ce que je m'égare ? Je ne sais plus ce que je voulais dire, excusez-moi, je suis un peu fatigué

Bonjour

J'aimerais comenter plus, mais je suis limité dans le temps,

anty28 a écrit :A vrai dire je ne sais pas trop quels sont les principaux clivages historiques au Québec/Canada, même si je pense qu'il doit s'agir d'une opposition libéraux/conservateurs (avec les souverainistes et les sociaux-démocrates sur le côté).

Il y a plusieurs clivages dû aux deux paliers gouvernementaux: libéraux/conservateurs/socialistes pro-Québec/démocrate - autonomistes (confédéralistes)/fédéraliste/souvrainistes - Il y a aussi les questions linguistiques pro-français/multi-culturalistes/tendants anglophone.

Notre «monarchie parlementaire démocratire pas vraiment monarchique» est, taut qu'à moi, un poid énorme pour le Canada. Le Sénat et le titre de gouverneur général ne servent à rien. Leurs pouvoir n'est qu'apparat.

Kreapelin a écrit :Oui, je ne me souviens plus du nom de ce phénomène historique, mais je me souviens qu'il y a un déplacement vers la gauche des sociétés et symétriquement un déplacement de tous les partis politiques vers la droite. On est passé de l'esclavagisme à la société féodale, à,la monrchie, à la répûblique des propriétaires, à la démocratie, à la démocratie d'État.

Je ne sais pas s'il y a un terme pour ce que vous décrivez. Mais le «tournant à gauche» s'effectue durant la grande dépression d'abort dans les pays faschistes (constructions d'autoroute et travails divers pour la nation allemande) puis aux États-Unis. Ce tournant est instauté avec le plan économique de Roosevelt (le New Deal). D'ailleurs, l'expression de Hoover «prosperity is just around the corner » est l'idée libéral qui et mit au pied du mur. Ça a été la preuve que le libre marché en tant qu'entité naturel est une utopie. Les gouvernements ce sont donc tourné vers l'État-providence. C'est arrivé dans les années 1960 au Québec en raison de notre histoire bien morne et du peuple agiché à l'Église catholique. Par contre, au Québec, le gouvernement socialiste n'a pas respecté le principe économique de l'État providence. Cette idées est que le gouvernement doit dépenser durant les moments de crises pour limiter les dégats sociaux puis prélever plus de taxes/impots et retourner à un certains laissé-aller durant les moments ou l'économie va mieux. Les gouvernements québécois n'ont pas arrêter de dépencer même durant les moments de profits, nous menant à la dette que nous avons présentement.

A+
Sam Rooke

MadLuke a écrit :

Kraepelin a écrit :

MadLuke a écrit :au Québec, certains considèrent une personne comme ça comme de l’extrême droite.

Extrême droite? Pas à cause de ça en tous cas!

à oui un candidat qui se diraient que l'état se retire de tout sauf éducation primaire/secondaire, santé et route ne seraient pas qualifié d'extrème droite tu crois (plus de drogues illégales, plus d'hydro-québec, plus d'assurance sociale ou chômage, plus de RRQ et autre rente, plus de cégep et université, fermeture des garderies, plus de subventions et quota en agriculture, etc...?

Ils seraient le politiciens le plus à droite du moment et à des années lumières.

C'est une question de formulation. Formuler comme tu le dis, ça fait plus de droite, en effet!

Sans prétendre être neutre, puisque j'assume mon «gauchisme», j'ai également entendu et lu l'expression «médias de gauche» de la part d'intervenants de droite, parfois sympathisants, membres ou fondateurs du Réseau Liberté Québec, qui s'expriment sur plusieurs tribunes dont les principales sont Le Journal de Montréal, TVA et Radio X. Dans les médias dits «sociaux», par contre, c'est-à-dire Facebook et Twitter, tout dépend de qui l'on aime ou suit, mais les jeunes et les marginaux y trouvent plus souvent leur voix.

Qui a dit : “Celui qui n'est pas communiste à vingt ans n'a pas de coeur; celui qui l'est toujours à quarante n'a pas de tête.”

Je crois que c'est Churchill.

Pardalis a écrit :Je crois que c'est Churchill.

Pas loin pas loin! On est dans le Royaume Unis

Cette citation est de G.B. Shaw.

Sam Rooke

J'aurais dit : un vieux con.

Libertarien = le mal c’est le collectivisme, le bien est la disparition de l’état remplacé par la dictature du marché.
Communiste = le mal c’est l’individualisme bourgeois et le bien est dans la révolution prolétaire et la dictature politique.
Anarchiste = le mal est dans l’état et dans le marché et le bien c’est de ne plus avoir d’état ni de marché.

Libertarien = actuellement, je m'en sors bien, j'ai pas besoin de l'état, donc jle supprimerai bien. Par contre si un jour j'ai un cancer, je serai bien content qu'il me paye une chimio et cie.
Communiste = actuellement, ça va mal pour beaucoup (dont moi), et j'aimerai bien un état plus fort pour redistribuer. Par contre, si j'arrive au pouvoir, il se peut par le plus grand des hasards que la redistribution ne se fasse pas comme prévu.
Anarchiste = laissez moi rêver dans mon coin, de toute façon je me soucie pas plus de la politique que de la réalité.


Après, franchement, quand je vois comment mes étudiants galèrent entre leurs petits boulots et leurs études, alors qu'ici la fac coute environ 300 à 600 euros par an, je comprends pas trop mal les manifs que vous vous êtes payés. Je doute que ça ait grand chose à voir avec les communistes et les anarchos.