Forum Sceptique

Mireille : ton texte il présente au moins 2 défauts rhédibitoires à mon sens.
1 - c'est écrit avec les pieds
2 - c'est pas intéressant

Je développe.
1 - Comme le soulignait Beetlejuice, il n'a aucun constance : tu changes de registre à la hussarde d'une phrase sur l'autre, et il y a d'eneaurmes fotes d'ortograf. Tu commences sur un style presque "journal intime" qui se veut décalé, mais ça tombe à plat. Pour m'essayer de temps à autre à l'écriture moi aussi, je trouve que le décalage (contrairement à l'absurde) est l'un des effets les plus difficile à maitriser. On tombe vite dans le travers qui consiste à vouloir en faire trop, trop vite et trop moqueur. Ta première partie est assez indigeste et plombée par des phrases sans fin comme celle du soutien-gorge (5 virgules !!!). Bref il faut alléger tout ça et éviter le mitraillage d'effets de langage. Tel quel, ça fait vraiment "Kevina, 14 ans, se la joue impertinente parce qu'elle est rebelle tavu".
La deuxième partie est, comment dire ça... gênante. Pour toi, hein, qu'on se comprenne bien. Mais elle est d'une lourdeur sans nom et surtout d'un inintérêt proverbial.

2 - On y arrive. A la rigueur le début partait sur un principe de chronique moqueuse de la vie quotidienne de deux pré-ado, bien écrit ça peut être sympa. Et même mal écrit ça reste lisible. Mais la deuxième partie est franchement consternante. Ca commence dans un espèce de préchi-précha pour finir sur le clou de ton histoire : Jesus avec un braquemard de titan. Et c'est pas drôle. Pas une seconde. Pour en revenir à ce que je disais plus tôt c'en est même génant. Ma seule réaction c'était "tout ça pour ça ?". Le pire c'est que, une fois que tu as laché ta chute, tu t'acharnes dessus. C'est pire que tout : non seulement ça ne fait ni rire ni sourire, mais en plus tu continues dans la foulée. Une vanne, ça peut être drôle de la pousser un peu (un peu !) quand elle marche. Mais quand elle tombe à plat, ça fait juste acharnement thérapeutique.

Bref, copie à revoir.
Désolé pour tous les qualificatifs très négatifs que comporte ce post, c'est dit sans méchanceté. Mais quand c'est mauvais à ce point, il faut le dire.

PhD Smith a écrit :

BeetleJuice a écrit :
Non, c'est encore pire. Tous les défauts du premier sont multipliés.

BJ, t'es payé par les éditeurs français pour dire ça ? Tu veux torpiller les futurs talents de la littérature québécoise ? Je me rappelle ce pauvre gars qui était venu publier ici un morceau de sa prose tellement géniale et considérée comme telle par son entourage et ta critique

J'aimerais bien être payé par les éditeurs, mais non, je dis juste ce que je pense, comme je le fais systématiquement lorsque je commente une production artistique, littéraire ou autre, qu'elle soit amateur ou pro.
Ca rééquilibre la montagne de commentaire élogieux qu'on trouve en général dès que quelqu'un écrit un texte de plus de 5 lignes sur Facebook, sait manier plus de 2 effets de styles et à un minimum de vocabulaire (pareil sur Youtube, où l'on trouve des commentaires élogieux à la pelle pour des vidéos tournés à la webcam, face caméra, sans mise en scène et visiblement improvisée... autant le mauvais matériel ou une mise en scène minimaliste, ça peut être acceptable, mais plein de euh... et de répétition parce qu'on a pas écrit de script, c'est pas correct.)

Quand au type qui était venu proposer son texte il y a quelques années (une histoire foireuse et mal écrite de Serial Killer), j'ai essayé de lui rendre service en faisant une critique sérieuse. Pas ma faute s'il ne l'a pas aussi bien pris que Mireille.

Mireille a écrit :Bonsoir BeetleJuice,

Finalement vous avez raison, en revenant de travailler j'ai lu mon histoire à mon chum, le coquin il a pouffé de rire non pas parce que c'était drôle mais parce que c'était vraiment mal construit, au moins j'aurai essayé et ça va m'éviter d'être ridicule devant mes collègues.

Mireille

Ca n'est pas le ridicule qu'il faut prendre en compte, mais de savoir si ça va divertir (au minimum) le lecteur/auditeur. Trop peu de gens prennent en compte le fait qu'on écrit pas que pour soi, mais surtout pour les autres et qu'il faut absolument se poser la question de savoir si ça peu plaire à autrui.

Si je peux vous donner deux trois conseils:

-Evitez les phrases longues. Quand j'écris, j'ai aussi tendance à en écrire et c'est la majorité du temps une catastrophe. C'est très difficile de maîtriser un texte avec des longueurs, parce que ça devient vite lourd, donc à moins d'être un écrivain confirmé, mieux vaut se forcer à écrire avec des phrases relativement courte dans la majorité des cas.
On peut moduler selon ce qu'on écrit, mais il faut se forcer, dès qu'on écrit une phrase de plus de deux lignes, à se demander si on ne peut pas en faire deux ou si une coupe gênerait le récit. Si au final, la couper en deux ou la réduire est dommageable au paragraphe ou au texte, on peut la garder, mais sinon, il faut être impitoyable.

-Privilégier les styles/registres de langues que l'on maîtrise. Ca n'empêche pas de faire des expériences de temps en temps dans le récit ou dans de courts textes qu'on garde pour soi, mais si on veut garder une cohérence (qui est très importante pour le lecteur. Un texte incohérent devient vite très difficile à lire) il faut faire ce qu'on sait faire en majorité.
Plus on maîtrise un style, plus on aura de facilité à écrire l'essentiel du texte et plus on pourra doucement tenter des nouveautés.
Si on tente quand même un nouveau style, il faut alors être d'autant plus vigilant sur la cohérence et donc relire sans arrêt ce qu'on écrit pour voir si ça colle.

-Ne pas écrire en une seule fois.
Toujours s'arrêter pour reprendre un passage dès qu'on estime qu'il s'agit d'une scène cohérente, afin de vérifier qu'il est bien écrit comme on le voudrait et qu'il colle avec le reste du texte déjà écrit. Il n'y a rien de pire que d'écrire un long chapitre pour se rendre compte que le début est bien meilleurs que la fin.
C'est difficile d'écrire comme ça, parce que l'on peut avoir un défaut d'inspiration en reprenant (moi, ça m'arrive souvent. J'ai des montagnes de textes inachevés), mais ça permet de maintenir ce qu'on écrit en un tout cohérent, de corriger quand on préfère finalement modifier des choses et ça permet aussi de mesurer si ça vaut le coup de continuer (si au bout de 4 relecture d'un chapitre, on est pas satisfait de l'histoire, c'est peut-être que c'était pas si bien que ça)

-Toujours utiliser des conjugaisons qu'on maîtrise, quelque soit le texte !!!!!!!!!!!!
Je mets plein de point d'exclamation, parce que c'est très très important et je me bas avec les enfants à qui je fais l'étude pour qu'il n'utilise que des temps qu'il maîtrise bien quand ils écrivent des phrases. Il n'y a rien de pire qu'un passé simple mal conjugué ou une concordance des temps foireuses si on espère faire lire un texte à quelqu'un.
Si on veut utiliser un temps, toujours s'assurer qu'on maîtrise son utilisation.

-Toujours relire plusieurs fois et sans relâche pour chercher la petite bête.

-Et le conseil qui à mon sens est le plus indispensable, parce qu'il permet d'éclairer tous les autres points: toujours relire à haute voix au moins une fois, chaque partie de son texte dès lors qu'on les a écrite.
L'oral est un excellent moyen de trouver les phrases trop longues, les incohérences de styles, les verbes mal conjugués ou le vocabulaire mal employé et ça permet d'entendre la sonorité des phrases et de savoir si elles sont agréable à lire.
Ca permet de passer un peu dans la peau du lecteur.

Pour compléter Beetlejuice :

- une histoire courte (comme celle que tu cherches à écrire) ne devrait avoir qu'un seul thème, puisqu'on a pas la place pour en développer plus en si peu de lignes. Il faut savoir où tu veux aller pour que cela soit efficace, et ne pas passer 80% de tes 20 lignes à mettre en place le contexte ton histoire. Si tu arrives à poser le contexte en une ou deux phrases, c'est pas forcément un mal. dans ton cas tu te perds en passant d'un premier thème qui prend la moitié de ton texte (ta vie de gamine de 12 ans avec ton amie) à un second (Jesus avec un braquemard de titan). Du coup, le premier thème ne sert que de prémisse (éloignée, en plus) au second. Poser tranquillement ton cadre sur plusieurs lignes/paragraphes/pages, ça ne marche que si ton texte s'allonge en proportion.

- quand tu écris une histoire d'un point de vue interne, tu dois écrire comme le narrateur écrirait (et pas comme toi tu écris habituellement). Du coup il faut bien choisir le narrateur pour qu'il corresponde à ton style.

- pose toi toujours la question la plus fondamentale "qui aurait envie de lire ça ?"

BeetleJuice a écrit :-Toujours relire plusieurs fois et sans relâche pour chercher la petite bête.

Sauf que quand on est dans le bain on a parfois du mal à prendre du recule sur son propre travail (que ce travail soit littéraire ou autre, d'ailleurs). Le meilleur moyen reste encore de faire une pose, de penser à autre chose et de revenir plus tard, et parfois ce qui nous apparaissait à chaud comme pas trop mal nous saute à la figure comme une fausse note ignoble. En tout cas je fonctionne comme ça, j'ignore si ça le fait avec tout le monde.

Eve_en_Gilles a écrit : - une histoire courte (comme celle que tu cherches à écrire) ne devrait avoir qu'un seul thème, puisqu'on a pas la place pour en développer plus en si peu de lignes. Il faut savoir où tu veux aller pour que cela soit efficace, et ne pas passer 80% de tes 20 lignes à mettre en place le contexte ton histoire. Si tu arrives à poser le contexte en une ou deux phrases, c'est pas forcément un mal. dans ton cas tu te perds en passant d'un premier thème qui prend la moitié de ton texte (ta vie de gamine de 12 ans avec ton amie) à un second (Jesus avec un braquemard de titan). Du coup, le premier thème ne sert que de prémisse (éloignée, en plus) au second.

Oui et non...
Ca dépend de l'effet recherché en fait !
Prend l'exemple de Coluche et de son sketch: c'est l'histoire d'un mec...
L'histoire en elle même est complètement inintéressante, lourdingue, limite chiante (lors de la première écoute).
Et c'est la chute qui donne toute la saveur à l'un de ses premiers et plus grand succès !

Bon, ok, Mireille, ce n'est pas Michel
Maintenant, c'est peut-être cet effet qu'elle a recherché sans l'avoir maîtrisé.

Greem a écrit :Le meilleur moyen reste encore de faire une pose, de penser à autre chose et de revenir plus tard, et parfois ce qui nous apparaissait à chaud comme pas trop mal nous saute à la figure comme une fausse note ignoble. En tout cas je fonctionne comme ça, j'ignore si ça le fait avec tout le monde.

Je fais pareil, et je fais toujours lire le truc, même incomplet, à une autre personne.
l'avantage c'est qu'elle en profite aussi pour virer les fautes.

Et mon histoire, vous la trouvez comment ?

Pardalis a écrit :Une histoire de sexe sans images ce n'est pas une vraie histoire de sexe.

Voila qu'arrive une image d'un ecclesiastique pas frais et surtout une image d'un jeune enfant et... la quote de Mimie =>

Mireille a écrit :C'est Pardalis qui va être content, il avait besoin d'images pour se stimuler

Et pas un mouvement de la moderation !
Et moi je suis rabroue sans cesse...

Alors Denis, combien le QH de Mireille ?


Pour Pardalis:

L’heure fatidique approche….presque 3 h 00, tic, tac, tic, tac.

Ce n’est pas dans ma nature d’abandonner, donc, j’ai soumis mon texte grâce à l’aide de Carlito, qui, même si il s’est bien moqué de moi m’a quand même donné des bons insight. De BeetleJuice et de Eve-en-Gilles qui par leur intervention m’ont amené à changer, corriger et rapetisser mes phrases. Et, à mon chum qui par ses fous rires incontrôlable m’a permis une fois de plus de tester mon égo...

Vendredi prochain on aura les résultats.

Mais-bien-sûr, si vous connaissez le nom de mon chum c'est qu'on se connait ? Effectivement, je suis loin d'être une écrivaine, je voulais surtout produire un effet drôle.

Vous n'êtes pas obligé de me croire, mais j'ai montré mon texte à mon patron aujourd'hui, sans lui dire de quoi il s'agissait, vous auriez vraiment rit en voyant son visage se remplir de points d'interrogations plus il avançait dans la lecture de mon texte. Juste pour ça, cela aura valu mon effort ! Une chance on se connaît bien...alors il est parti à rire après que je lui ai raconté que j'avais eût envie de participer au concours.

Bonne journée !

Mireille quand tu as envie d'écrire tu écris, le reste on s'en branle.
Ecrire est un exutoire pour la plus parts, un talent pour d'autres (certains comme les peintres vivants dans la misère avant qu'on réalise qu'ils ont du talent).

Écris et diffuse puisque c'est gratuit autant que tu le veux, sur n’importe quel sujet! Puisque tu sembles apte à la citrique et que tu la demande, écris autant que tu veut, et merde au reste!

Pourquoi pas te faire un blog ?

si vous connaissez le nom de mon chum c'est qu'on se connait ?

Dis moi pas que ton chum c'est Michel ?

Non, c'est Denis !

Etienne Beauman a écrit : Dis moi pas que ton chum c'est Michel ?

J'ai compris pareil

Je viens d'apprendre deux choses aujourd'hui : Coluche se nommait Michel ... et le chum de Mireille se nomme aussi Michel!

Quel hasard!


...et quel imbroglio !

N'ayant pas peur du ridicule (sur internet on est plus courageux), je me lance avec une histoire. Ce que j'ai écrit de plus long dans les dix dernières années doit être mon message de présentation sur le forum ici alors soyez indulgent et ne frapper pas trop fort, je ne suis que légèrement masochisme!

Petite mise en garde, lors de mes cours de français, aux examens écrits ou aux comptes rendus de lecture, j'avais entre 60 et 70% en moyenne, obtenant tous mes points pour le raisonnement mais perdant tout les points ou presque en orthographes, ponctuation et conjugaison. Ça devrait être un peu mieux avec les outils informatiques à ma disposition.

C'est basé sur des anecdotes personnelles en grandes parties alors voilà:



À Rouyn-Noranda, petite ville d’environ cinquante mille habitants, je vis en appartement avec deux amis. Au début de la vingtaine, je viens de terminer mon collège et je suis bien décidé à m’installer dans cette ville. Alors je décide de m’ouvrir un compte dans une banque locale et après avoir trouvé un emploi, je fais rapidement une demande de carte de crédit et par la suite d’une marge de crédit. Le kit parfait de futur jeune adulte endetté!

À chaque occasion, je reçois l’aide de la même charmante caissière ou comme elle préférerait sûrement, charmante préposée aux services. Elle a de grands yeux qui hypnotisent et un accent que je n’arrive pas à situé mais qui renforce son envoutement. Elle porte à chaque occasion un tailleur noir très sexy qui laisse voir de longues jambes.

Lors d’une des rencontres, elle me dit que je pourrais m’inscrire en ligne pour leurs services bancaires alors à mon retour chez moi, je m’installe devant mon ordinateur. Mot de passe, questions de sécurité et ensuite choisir une image ainsi qu’une phrase personnelle qui va s’afficher avant d’entrer le mot de passe. C’est pour s’assurer qu’on est bien resté sur le site de la banque et que c’est sécuritaire. C’est les années 90, internet est déjà populaire mais les transactions en ligne le sont beaucoup moins et je doute que ça va m’être vraiment utile. De plus, c’est un des mes colocataires qui paie tous les comptes et on lui rembourse ensuite alors une fois l’inscription aux services en ligne complétée, je n’y repense plus par la suite jusqu’au jour ou je décide de déménager seul en appartement.

Avec le compte d’électricité, du câble et de l’internet à payer, il serait plus pratique de le faire en ligne que par chèque alors je tente de me connecter à mon compte sur le site de ma banque. Mauvais mot de passe…. Je fais deux autres essais supplémentaires sans succès et on m’indique que mon compte est bloqué et que je ne pourrai faire d’autres tentatives avant d’avoir communiqué avec ma banque. C’est embêtant mais en même temps c’est une occasion de peut-être revoir la charmante caissière alors je décide de me rendre sur place pour régler la situation.

Je me retrouve à son bureau, elle m’accueille comme à son habitude avec un sourire et je lui explique mon problème. Elle peut réinitialiser le mot de passe et me permettre d’entrer un nouveau après avoir répondu aux questions de sécurité et confirmé l’image et la phrase personnelle. C’est lorsqu'elle me demande si c’est bien mon image et ma phrase que je me souviens que celle-ci est « Ma caissière est sexy ». Je n’ai pas besoin d’un miroir pour savoir que je deviens rouge de honte, j’ai juste besoin d’entendre mon cœur battre. C’est fort possible qu'elle l’entend elle aussi mais heureusement, elle ne fait pas de commentaire et m’invite à entrer un nouveau mot de passe. J’entre de quoi pour en finir rapidement et encore gêné, je m’apprête à lui dire merci et à quitter lorsqu'elle me dit qu'elle offre des consultations à domicile pour évaluer les besoins de bon client. Mes capacités cérébrales ayant radicalement chutées dans les derniers instants, je crois qu'elle veut m’embarquer dans de nouveaux services bancaires dont je n’ai pas besoin mais un soubresaut de quelques neurones réussi à me faire saisir ce qu'elle vient de dire. Je baragouine une couple de syllabes : « Ok, c’est où? ». Elle saisit une carte sur son bureau, inscrit son adresse et me la tend : « 9h ce soir, ça te va? ». « Ok merci! À ce soir », je me lève abasourdi, et ce n’est qu'une fois à l’extérieur que j’essai d’analyser la situation.

J’aurais du répondre de quoi de plus intelligent! Poser quelques questions peut-être. C’est vraiment un rencard? C’est ambigu comme invitation et je me demande même si je dois apporter de l’argent. Trop tard pour éclaircir la situation, je me prépare à toute éventualité. Je passe le reste de la journée à me préparer, une douche une heure avant le rendez-vous, brossage des dents, rince-bouche à profusion et plusieurs inspections devant le miroir. Une dizaine de préservatifs dans les poches du manteau pour être sur de ne pas être prit au dépourvu, je m’élance hors de chez moi incapable de ralentir le pas et j’arrive 10 minutes d’avance à l’adresse indiquée. Ne voulant pas passer pour un gars trop impatient, je fais le tour du quartier avant de revenir cogner chez elle à 9h pile.

Elle ouvre et m’invite à entrer, elle porte un ensemble un peu plus décontracté mais toujours aussi sexy. Elle tend la main pour prendre mon manteau et elle me dit : « Pour commencer, je vais te faire voir une présentation sur mon ordinateur ». Soudainement, je me sens à nouveau très con et j’espère qu’elle n’a pas jeté un coup d’œil dans les poches de mon manteau en le rangeant. Une fois devant son ordinateur, elle démarre la présentation et rapidement je reprends confiance. Une suite d’image de jolies filles en costume sexy défile à l’écran; déshabillé, femme de ménage, infirmière, une liste des fantasmes masculins terriblement clichés mais très motivants. Elle me demande ce qui convient à mes besoins et je réponds sans trop réfléchir : « la première ». Elle me dit de me mettre à l’aise en pointant sa chambre et qu’elle revient dans un instant. J’enlève mon chandail, mon jeans, mes bas et je m’installe en slip sur le lit dans une pose que j’espère décontractée. Dès son retour elle me dit : « Je peux te demander quelque chose? ». Je réponds que oui bien sur, elle me fixe de ses grands yeux et dit :
« Donne-moi 3,50…
- Hein!? Quoi?
- Donne-moi 3,50! »
Soudainement, le souvenir de nos rencontres précédentes me revient et le charme se brise. Je remarque qu’elle n’a pas seulement deux grandes jambes mais bien quatre grandes pattes ainsi qu’un long cou, une longue queue et que derrière ses grands yeux vitreux se cachent en fait un reptile préhistorique de 12 m de long! En furie, je réponds :
« Putain de monstre du Loch Ness, t’auras pas mon 3,50!
- Allez donne-moi 3,50.
- Si tu veux de la monnaie, trouve la toi-même!
- 2,50 alors?
- NON! »
Retrouvant mes esprits, je saute en bas du lit, agrippe mon jeans et mon chandail, récupère mon manteau dans l’entrée pour sortir de la maison en trombe, laissant les bas et les souliers derrière. Je rentre chez moi nu pied, furieux et honteux de m’être presque fait avoir par le monstre du Loch Ness.

Salut Berregon,

J'aime bien l'idée de départ du mot de passe. Le ton est pas mal, c'est léger, mais tu pourrais largement améliorer en relisant ce que tu écris, il y a par exemple des répétitions

À chaque occasion, je reçois l’aide de la même charmante caissière ou comme elle préférerait sûrement, charmante préposée aux services. Elle a de grands yeux qui hypnotisent et un accent que je n’arrive pas à situé mais qui renforce son envoutement. Elle porte à chaque occasion un tailleur noir très sexy qui laisse voir de longues jambes.

Je n’ai pas besoin d’un miroir pour savoir que je deviens rouge de honte, j’ai juste besoin d’entendre mon cœur battre.

un pléonasme

Je fais deux autres essais supplémentaires

des tournures pas très heureuses

un soubresaut de quelques neurones réussi à me faire saisir

J’entre de quoi pour en finir rapidement

Mais surtout j'aime pas du tout la chute qui à mon sens ruine l'histoire.

Moi du moment que ça parle de sexe ça me va ...

Dash a écrit :Je viens d'apprendre deux choses aujourd'hui : Coluche se nommait Michel ... et le chum de Mireille se nomme aussi Michel!

Coluche (Michel Colucci) L'histoire d'un mec...

Etienne Beauman a écrit :Mais surtout j'aime pas du tout la chute qui à mon sens ruine l'histoire.

Merci de préciser les répétions et phrases malhabiles. J'ai essayé de couper des répétitions en me relisant mais bon, c'est pas toujours facile de toutes les voir. Je me souviens d'avoir écrit des textes que même en relisant je ne voyais pas qu'il manquait un ou des mots à certaines phrases. C'était dans un passé lointain, au moins deux bons lustres.

Pour la fin je présume qu'elle va décevoir plein de gens, j'aurais pu en faire une plus sérieuse ou plus originale mais bon je ne suis pas un un super créateur de contenu inédit et j'aime les gags idiots. Je dirais que son principal défaut est de ne pas rejoindre beaucoup de gens je suppose, il n'est jamais trop tard pour trouver de quoi de mieux et je suis ouvert aux suggestions.

"J’inscris la première chose qui me passe par la tête" va remplacer "J'entre rapidement quelque chose"

Pour le soubresaut c'est le début ou la fin de la phrase ou l'entièreté ? Je pourrais remplacer par le classique: Un bref instant de lucidité me fait réaliser le véritable sens et je baragouine.... Avec un point après le mot besoin juste avant la phrase.

Berregon,

En lisant la fin, je me suis dit: peux-être que je ne la comprends pas...Vous savez comme une mauvaise farce que l'on vous fait, mais non. C'est quoi cette histoire de monstre du LockNess ???

Sois dit en passant si on ne vaut pas une risée dans la vie, on ne vaut pas grand-chose. Même si je ne suis pas une experte j'ai bien ri dans la partie ou vous êtes retourné à la banque.

J'adore Coluche Mais bien sûr que vous le saviez comme vous connaissez mon chum, mais pas quand il est soul.

Dans le film L'aile ou la cuisse avec Louis de Funès, il est à son meilleur.

Le Loch Ness en dehors de son lac, donc sur la terre ferme, n'est rien de plus qu'un loch a terre...

Momo a écrit : qu'un loch a terre...

Le défi d'une sceptique aseptisée par la hardiesse dont Eve-en-Gilles et BeetleJuice ont fait preuve à commenter ma nouvelle.

Je vous mets au défi Messieurs de m'écrire une nouvelle humoristique en moins d'une heure qui soutiendra notre intérêt à tous jusqu'à la fin. Si vous avec pu faire une aussi excellente critique, ça veut dire que vous pouvez faire beaucoup mieux, ça reste à démontrer....

En bon sceptique que vous êtes vous pourriez certainement me pondre ça en moitié moins de temps !

Le défi d'une sceptique aseptisée par la hardiesse dont Eve-en-Gilles et BeetleJuice ont fait preuve à commenter ma nouvelle.

Je vous mets au défi Messieurs de m'écrire une nouvelle humoristique en moins d'une heure qui soutiendra notre intérêt à tous jusqu'à la fin. Si vous avec pu faire une aussi excellente critique, ça veut dire que vous pouvez faire beaucoup mieux, ça reste à démontrer....

En bon sceptique que vous êtes vous pourriez certainement me pondre ça en moitié moins de temps !