En effet, d'après
ce site sur les lois talmudiques, les juifs avaient adoucis certaines pratiques:
Actuellement, la lapidation revient en force dans l’actualité. Tout récemment, l’opinion publique s’est mobilisée, différentes manifestations ont été organisées et de nombreuses pétitions ont circulé, afin d’empêcher la lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani, une Iranienne accusée d’adultère et de complicité dans le meurtre de son mari. A ce jour, son destin reste très incertain. Un autre cas fort médiatisé a été celui d’Amina Lawal au Nigeria en 2002-2003 (le 25 septembre 2003, la condamnation de Lawal fut annulée par une cour d’appel islamique).
La mort par lapidation est un supplice auquel recourent encore aujourd’hui certains pays où est appliquée la Charia : le Nigeria, l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Soudan, l’Afghanistan, le Pakistan, les Emirats Arabes Unis, le Yémen.
Dans les médias, et sur internet, on ne manque pas de renvoyer la balle au judaïsme dès que l’occasion se présente, pour rappeler que celui-ci n’a pas de leçon à donner à l’islam radical, puisque la Bible hébraïque regorge de cas où la peine de mort est requise et que l’une des quatre formes de peines de mort est, justement, la lapidation. Ce qu’on « oublie » d’ajouter, c’est que l’ensemble de la législation du judaïsme, tout en se référant à la Torah, ne repose pas sur celle-ci, mais sur les principes talmudiques, qui en sont la réinterprétation et, en quelque sorte, les arrêtés d’exécution. L’un des exemples les plus connus est la fameuse Loi du Talion qui, au moins depuis l’époque talmudique (qui commence au 1er siècle av. l’ère chrétienne), ne fut pas appliquée telle qu’elle figure dans la Torah (voir Exode, 21, 24-25 : « Œil pour œil, dent pour dent… »), mais remplacée par des indemnités en liquide, se répartissant en cinq composantes : le dommage proprement dit, le chômage qui en résulte, les frais médicaux, l’indemnisation relative à la douleur résultant de l’incident et le dommage moral qui
en découle.
Quant à la peine de mort, la réinterprétation des textes bibliques par les Sages du Talmud est différente, mais tout aussi efficace dans son application. En effet, s’ils n’abolissent pas le principe de la peine de mort, ils assortissent l’exécution de la peine capitale de conditions si contraignantes qu’ils la rendent quasi impossible. On connaît la déclaration faite par Rabbi Eleazar ben Azariah (1er-2e siècles de l’ère chrétienne) affirmant qu’un Sanhédrin (le Grand Tribunal) ayant condamné quelqu’un à la peine capitale une seule fois en 70 ans est (déjà) appelé « tribunal assassin » (voir Michna Makkoth, 1 :10). Et la Michna continue par la prise de position de deux Sages à l’autorité incontestée : « Rabbi Tarfon et Rabbi Akiva (2e siècle de l’ère chrétienne) disent : si nous faisions partie du Sanhédrin, personne ne serait jamais exécuté ». En d’autres termes, depuis le 2e siècle de l’ère chrétienne, la peine de mort n’est plus appliquée dans le cadre du judaïsme, et ce, dans un environnement où la peine capitale est couramment pratiquée (dans l’Empire romain, par exemple, on crucifie jusqu’en l’an 336). L’esprit critique du Talmud et son art de tout décortiquer ont amené les Sages à poser la question suivante (voir Sanhédrin, 51b) : « Puisque l’étude des différentes peines capitales est comparable à celle des sacrifices (c’est-à-dire totalement théoriques et non applicables, depuis la destruction du Temple), pourquoi encore perdre son temps à les étudier ? ». Le Sage Abbayé (278-338) répond, en rappelant que l’étude est méritoire pour elle-même : « Etudie et tu en seras récompensé ».
Le droit israélien ne repose pas sur la Halakha (la loi rabbinique), mais comme elle, il ne connaît pas la peine capitale, qui a été abolie, sauf en cas d’atteinte à la sécurité de l’Etat en temps de guerre et en cas de crime de génocide (cf. le procès et la condamnation d’Adolf Eichmann en 1965).
Néanmoins quand on lui pose des questions-pièges à Djizeuss, il répond à côté:
http://daruc.pagesperso-orange.fr/divers/qp.htm
trop fort
