Parce que tous les êtres sensibles tendent à éviter la douleur. Si on admet que c'est important pour nous, nos enfants, au point d'ériger des règles qui vont en ce sens, on doit admettre que ça l'est aussi pour les animaux et agir en conséquent, car il n'y pas de différence notable entre notre souffrance et celle des animaux. Pas de bénéfice économique à la clef (encore que, ça pourrait créer de l'emploie) c'est une démarche avant tout éthique.BeetleJuice a écrit :Oui, mais selon quelle justification ?
J'ai parlé "d'une sorte d'appel à l'émotion inversé" pas du contraire de l'illogisme. Ce que je voulais dire, c'est que si l'appel à l'émotion est un sophisme, l'appel à la non-émotion ou à l'indifférence pour discréditer son interlocuteur l'est tout autant. Et puis, c'est un peu tuer la discussion dans l’œuf que de réfuter toute sensibilité dans un débat qui traite en partie sur l'empathie et ses différentes implications.Kraepelin a écrit :Votre acrobatie est boiteuse. Le contraire de l'illogisme c'est la logique, pas un illogisme inversé.
Je reformule votre phrase sans les sobriquets et les doubles négations pour la rendre plus compréhensible : "À ma connaissance, les gens qui prétendent que l'espèce humaine est faite pour manger de la viande puisqu'elle a des canines s'opposent à ceux qui prétendent que l'espèce humaine n'est pas faite pour manger de la viande."Kraepelin a écrit :À ma connaissance, les gens qui parlent de canines, de longueur du tube intestinal et de vitamine B12 s'opposent aux gogos qui prétendent qu'il est «faux de dire» que l'espèce humaine est faite pour manger de la viande. Où est le manque d'intelligence?
Pas exclusivement. Beaucoup ont encore une interprétation finaliste de l'évolution est assimilent le végétarisme à un comportement contre-nature. Ce genre d'argument, je l'ai vu ici même de la part de prétendus sceptiques (qui sont en fait plus athées que sceptiques, je trouve).
Je ne comprends pas votre réponse. Ce que j'appelle l'argument de la carotte, c'est le fait de comparer les animaux aux végétaux. C'est souvent présenté comme une pente glissante, comme si considérer la cause animale allait nous mener à pleurer sur le sort d'une carotte, alors que ça n'a pas grand chose à voir. Pas quand il s'agit de s'interroger sur la souffrance animale en tout cas.Kraepelin a écrit :À ma connaissance, les gens qui parlent des droits des végétaux affrontent spécifiquement des gogos qui se présentent comme «antispéciste». L'argument de la carotte est alors très pertinent. Si on sort cet argument de son contexte, comme vous le faites, pour le greffer artificiellement dans une discussion sur la souffrance animale, alors cet argument est, en effet, absurde.
C'est ce que je comprends d'une intervention comme celle de Lambert85 qui, quelques posts au dessus par exemple, ironisait : "Mon chat est cruel avec les souris, il joue avec ces pauvres petites bêtes avant de les tuer, comment le forcer à devenir végétarien ?"Kraepelin a écrit :Qui sur ce forum utilisé un pareil argument pour justifier un pareil penchant sadique?
Trouvez- moi un exemple sinon je vais croire que vous tombez dans le sophisme de l'amalgame.
À aucun moment je n'ai parlé de nazisme. J'ai par contre comparé les moqueries de certains à celles de Dieudonné qui se permet, lui aussi, de rire d'un drame (la Shoah) sous prétexte que certains exploitent ce drame maladroitement. Vous avez emprunté bien des raccourcis pour me l'attribuer votre point Godwin.Kraepelin a écrit :Toujours pas de démonstration de votre part!
««Loi de Godwin : «Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin.»Votre texte de référence: «toutes vos blagues nauséabondes à chaque fois qu'on aborde le sujet (de la même façon que le fait que certains exploitent la Shoah à tort et à travers»