Mireille a écrit :Vous êtes incapable de commenter sur ce que je vous ai partagé hier soir à propos de votre question du Panda décomposé
Je n'ai pas besoin de le commenter. L'analyse que vous tirez des raisonnements sur les propriétés émergentes et le fait que vous y rattachiez votre notion floue de nature et d'essence relève aussi de ce que je décris plus généralement sur votre manière d'aborder les sujets scientifiques, philosophiques...
Je tire de ce particulier une observation générale qui se nourrie aussi des deux ans passé à vous lire. En plus, ça n'est pas la première fois que je fais cette analyse, donc vous ne devriez pas être surpris.
Je pourrais débattre à l'infini de ce qui est marqué, mais la manière dont je vous perçois et que je remets régulièrement à l'épreuve de la réalité en bon sceptique que j'essaie d'être, fait que je sais d'avance que c'est voué à l'échec parce que nos manières d'envisager la réalité sont irréconciliables. Si je dialogue, c'est surtout pour remettre à l'épreuve mon jugement envers vous et espérer avoir tort et voir dans votre manière d'aborder les sujets quelque chose que j'aurais manqué ou de nouveau qui me ferait remettre en question la manière dont je pense que vous fonctionner. Pour le moment, rien ne me détrompe.
vous croyez que je vais prendre au sérieux votre pseudo-anlayse basé sur deux seules choses : vos préjugés et votre peur viscérale de donner ne serais-ce qu’une possibilité que de cette question puisse être soulevé un sens métaphysique qui ne relèverait pas des capacités de la science à la solutionner actuellement.
Je ne m'attends pas à ce que vous preniez cette analyse au sérieux, ça serait vous renier et pour être franc, je savais d'avance en écrivant exactement comment vous alliez réagir, y compris le fait que vous alliez faire ce que font beaucoup de gens quand on attaque le fond de leur pensée, à savoir prétendre que c'est l'interlocuteur attaquant qui a en fait peur de la vérité. C'est une rhétorique assez classique que vous n'êtes pas la première à sortir et qui se décline selon les sujets en "vous êtes trop fermé d'esprit", "vous êtes des moutons" et autres arguments expliquant que s'il y a agression, c'est une preuve que la raison est du coté de l'agressé.
Je sais que ça fait un peu factice de prétendre à postériori que je savais quelle réaction j'allais suscité, mais bon...
Mais puisque vous aussi vous prétendez savoir ce qui me motive, je vous encourage à me faire à moi ce que je vous ai fait à vous, à savoir proposer une hypothèse expliquant mon comportement à l'aune de la peur de la métaphysique que vous croyez voir chez moi et de voir si cette hypothèse explique mon comportement sur ce forum et résume le fond de ma pensée tel que j'ai pu le laissé transparaître ici.
Les autres intervenants seront juge de la pertinence et je vous promet, si c'est pertinent, que contrairement à vous, je ne m'en sentirais pas offensé et que même, si c'est pertinent, j'essaierai d'y réfléchir.
Et, parce que vous ne comprenez pas cette proposition :
Je n'ai pas dit que je ne la comprenais pas, j'ai dit qu'elle voulais dire tout et son contraire. Je comprends la métaphore que vous voulez faire passer au travers, comme je comprends que comme beaucoup des adeptes de la "métaphysique", la connotation des mots est plus importantes que leur sens, je dis juste que si on ne s'arrête pas à cette connotation et qu'on prend le texte pour ce qu'il est, la polysémie et le manque de contexte d'emploi des termes rend l'évaluation de la proposition impossible, parce qu'une fois cette définition mise, elle appartient à tout le monde et d'autres peuvent y mettre un autre sens que le votre.
C'est un autre problème dans votre manière de débattre, vous donnez aux mots un sens bien plus liés à ce qu'ils évoquent pour vous qu'à leur définition stricto-sensu (un peu comme quand les charlatans de la médecine parle de quantique et d'énergie parce que ça leur évoque quelque chose qui n'a en fait rien à voir avec la définition réelle de ces termes). La connotation est plus importantes que le sens précis.
Là, vous n'êtes pas la seule, c'est une technique courante du débat, notamment du débat politique parce que ça permet de maintenir l'interlocuteur dans une dépendance vis à vis de celui qui choisit initialement les mots et donc, maîtrise le terrain puisqu'il peut choisir ou non de miner ce dernier en employant des mots pour leur connotation négative obligeant l'interlocuteur à ce justifier (là c'est pas ce que vous faites).
Mais c'est un problème, parce que ça fait des définitions qui n'ont en sens évident que lorsqu'on les place dans le cadre de votre pensée. Or un rédico est justement une évaluation de propositions hors cadre.
Vous et d’autres me demandiez d’expliquer ma pensée, je vous la partage en faisant de mon mieux, jour après jour, pour lui donner forme et sous le prétexte obscure qu’elle ne découle pas de connaissances établies, qu'elle n'entre donc pas dans vos règles de ce qui doit être pensé , vous la rejeter, certains ici vont même jusqu'à ridiculiser ce que je dis, mais là personne ne commente. J’aurais vraiment honte à votre place.
Vous auriez honte, je n'en doute pas. Mais vous n'êtes pas moi et je n'ai pas honte. J'ai d'autant moins honte que je ce que je dis est dit sans animosité, je n'ai pas construit cette analyse de vous dans le but de vous nuire particulièrement, je dis simplement ce que je pense avec franchise. Que vous ne soyez pas capable de l'entendre, que ça vous offusque, que ça vous peine, honnêtement, je m'en moque. Internet est un espace où on a la possibilité de s'émanciper des contraintes sociales par la grâce de l'anonymat et du fait que l'interlocuteur n'est pas physiquement là. Certains en usent et en abusent pour tourmenter autrui et jouer les trolls, parce qu'il y aura toujours des gens pour profiter de la liberté par mesquinerie, moi j'en use en étant franc et aussi honnête sur le fond de ma pensée que possible, ce que je ne sais pas faire dans la réalité, sans doute par lâcheté et par conditionnement, mais aussi parce que la franchise dans la réalité a des conséquences que je n'ai pas envie de payer (il y a des combats qui ne valent pas forcément la peine d'être menée au prix de sa tranquillité). Sur internet, hormis une mise en ignorée ou un spam intempestif, je n'ai pas cette contrainte des conséquences de la franchise, donc je suis franc (même sur mes propres limites et ma propre lâcheté, vous constaterez).
Pensez-vous que vous ne picorez pas vous-même au milieu de vos articles et livres de science.
Si bien sûr, mais vous ne comprenez pas le fond de mon propos. Le problème n'est pas le picorage, mais comment vous le réalisez. La question n'est pas d'avoir ou pas des connaissances, mais de savoir les structurer, les intégrer dans un modèle du monde et savoir le faire évoluer.
En vous basant sur quelques ressentis sur la nature de la réalité qui vous tiennent à coeur parce que vous avez désespérément peur d'un vide existentielle, vous contraignez votre picorage d'information dans le sens d'une confirmation à tout pris du fait que ce vide n'existe pas.
Votre pensée est concordiste, vous piochez les faits au gré de vos pérégrination, non pas pour structurer une pensée, mais pour conforter une opinion déjà établie et qui repose sur un fort sentiment à l'origine.
Votre sentiment d'infériorité (feint ou réel) n'a pas lieu d'être. Peu importe que vous soyez savante ou pas, le problème n'est pas là. Le problème c'est ce noyau irréductible de peurs métaphysiques que vous ne savez pas remettre en question et donc qui bride votre pensée. Or s'il y a une chose que vous auriez dû apprendre du scepticisme depuis le temps que vous êtes là et qui est dommage que vous n'ayez pas retenu, c'est que la première chose à faire, c'est justement d'évacuer autant que possible les tabous qui contraigne notre pensée en préfèrent se baser davantage sur ce qui a fait ses preuves, même si ça nous oblige à remettre en question, parfois profondément, ce qu'on tient pour vrai et la manière dont on se représente le réel.