Bonjour,
unptitgab a écrit :une remarque faîtes par des allemands et des anglais lors d'un repas, comme quoi les français étaient étonnant ils se mettent à parler de bouffe à toute occasion
Cela explique peut-être pourquoi on a la meilleure du monde, parait-il.
(à part la poutine, bien sûr)
et surtout dès qu'ils sont à table
C'est quand même un endroit assez indiqué pour parler de bouffe.
Avec la cuisine, évidemment.
Mais on n'invite pas trop son PDG dans la cuisine…
On parle de bouffe, comme on parle de cinéma : parce que c'est une culture.
Et même un art. Mais cela franchit moins les frontières que la musique, par exemple, même quand on a la même langue.
En Belgique, si proche, on n'a pas le même rapport à la nourriture, semble-t-il.
Cela dit, on a parlé des artistes francophones, sans assez souligner, je trouve, l'importance des Belges (sans jugement de valeur) :
On remarque que le seul qui est mort à ce jour (jeune de surcroît)
c'est celui qui a la clope au bec. C'était aussi le plus grand. Comme quoi…
et aussi Philippe Swan, Philippe Lafontaine, Léopold Nord & Vous, etc.
On ignore parfois leur belgitude, sans doute parce qu'il n'ont pas l'accent.
Surtout quand ils chantent en anglais, comme
Wallace Collection.
En revanche, on reconnaît souvent les Canadiens à l'oreille.
Beau Dommage, par exemple.
Mais n'oublions pas nos amis Suisses, un peu plus discrets.
Comme il se doit lorsque l'on est Suisse :
Par discrétion justement, nous ne signalerons pas les artistes qui sont devenus Suisses pour des raisons fiscales, mais on peut néanmoins noter un Suisse devenu fiscalement français,
Johnny Hess (partenaire de
Charles Trenet, et qui a popularisé l'expression « zazou » à la fin des années trente).
A propos de fisc, on peut enfin citer Monaco, le deuxième plus petit pays de la planète, mais le troisième paradis fiscal du monde.
Logiquement, il n'impose pas ses chanteurs par le nombre, mais il y parvient par la qualité, puisqu'il est la patrie de
Léo Ferré.
Artiste néanmoins éminemment français, et si classique (à l'image finalement, de son pays et de sa famille régnante).
On comprend quand même qu'il se soit senti, parfois,
un peu seul…