Kraepelin a écrit :lau'jik a écrit :
J'avais pourtant l'impression d'avoir écrit un texte soft
«Soft»? Peut-être!. Je ne sais pas ce que cela veut dire pour vous. Nuancé? Certainement pas! Sinon, justement vous auriez parler de vos autres expériences. Cela dit, je ne le vous reproche pas Vous n'aviez pas à être nuancée. Lorsque l'on compose un contre-argument on a pas soutenir dans le même mouvement les arguments de son interlocuteurs.
je disais soft plus par rapport aux situations et exemples que je donne et que vous trouvez si tristes : je n'ai pris que du classique, le plus dur je l'ai laissé de côté ou pas détaillé. Désolée j'aurais du ajouter la citation avant, ce n'était pas clair.
Sinon c'est exact, je n'allais pas développer thèse, antithèse et synthèse dans un seul message c'eut été un peu lourd

... mais ça me gêne un peu d'ignorer les autres pans de la réalité surtout que des hommes qui m'ont aidée à ne pas avoir honte d'être une femme j'en ai croisé plein.
(...) votre récit est quand même dans le premier quartile de l'hypervigilance de ceux que j'ai entendu.
Pour moi c'est un récit que la plupart de mes amies pourraient faire. Comme quoi ce problème n'est pas le même suivant d'où on le regarde.
Le Québec semble plus facile à vivre pour les femmes.
Ah, et Loutre de mer aussi aurait de quoi rejoindre
le quartile ont dirait
LoutredeMer a écrit :Je suis abasourdie. J'ai fait les comptes récemment. C'est consternant. L'idée de faire une liste m'est venue il y a environ un mois en lisant ou relisant des posts à ce sujet ici. Et Lau'jik qui vient confirmer tout ca. J'ai fait les comptes dans ma vie des tentatives de viol, attouchements avec et sans menaces, les "faut coucher si tu veux avoir ca", le harcèlement sexuel, les insultes sexistes. Un mois après, la liste s'est allongée et s'allonge encore parce que j'avais quasiment tout oublié. Comme quoi nous ne faisons que relativiser et oublier...).
Mes stats, je les garde pour moi

Ouep, c'est un exercice "intéressant" qui donne aussi "un ptit peu" envie de cogner le prochain mais bon
ça peu couter cher
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Je viens de trouver ce texte d'une sociologue qui aborde le thème de l'insécurité des femmes dans l'espace public et pointe ce qui amène à ce que vous nommez hypervigilance et que je vis comme un comportement classique, normal (
tout en étant consciente que ça ne devrait pas l'être)
Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public : une entrave à la citoyenneté ? a écrit :Introduction :
Depuis quelques années, le débat sur les violences et le « sentiment d’insécurité » a pris de l’importance dans les politiques urbaines, dans les médias et dans le champ de la recherche en science politique et en sociologie. À en croire certains, l’insécurité va croissant, les temps n’ont jamais été aussi peu sûrs. Le caractère alarmiste, largement politique, de ce discours, et le passage dans le langage courant de notions telles que « sentiment d’insécurité », conduisent à s’interroger sur la validité scientifique du vocabulaire sécuritaire employé. En prenant cette question comme toile de fond, cet article vise à faire émerger la dimension sexuée des violences et de l’insécurité dans l’espace public, ainsi que ses conséquences pratiques sur la reproduction d’inégalités entre les femmes et les hommes. (...)
Vous trouverez entre autre de bonnes analyses et explications plausibles, enfin je trouve, de ce que vous pointez : le paradoxe entre la perception du danger et la probabilité que celui-ci à d' advenir et le poids des injonctions sociales dans cette distorsion (
à partir du § 16 mais le reste est intéressant aussi )
Dans les transports en commun il y a un réel problème d'après
cette étude de la FNAUT et
ce chiffre surtout m'interpelle :
Dans le cadre de l’étude, le questionnaire diffusé par la FNAUT a recueilli plus de 6200 réponses. 87% des répondantes affirment avoir été victimes de harcèlement dans les transports. Cela va du comportement inapproprié (exemple : sifflement) à l’agression sexuelle.
Une large majorité (71%) de ces actes constituent des infractions pénalement répréhensibles. Pourtant, le pourcentage de victimes ayant porté plainte reste insignifiant (2%).
c'est tout pour ce soir, au dodo
