Re: Critique du livre "La vie après la mort?" de T. Durand
Publié : 06 juil. 2017, 12:07
Sur le troisième point: l'obstacle dû à une mauvaise compréhension de ce qu'est le traumatisme
Selon les auteurs, un traumatisme est causé non seulement par l’événement extérieur mais aussi par des éléments plus subjectifs, plus personnels, ce qui explique que dans des circonstances similaires, certains vont être traumatisés, d’autres non.
Ils posent cette question : Pourquoi cette logique n'est-elle pas appliquée dans le champ des NDE ?
Commentaires :
Cette hypothèse se veut-elle un début d’explication au fait que dans des circonstances similaires (ex : arrêt cardiaque), certains rapportent une NDE, d’autres non ?
Le problème, me semble-t-il, c’est que l’hypothèse de l’EMI causée systématiquement par des circonstances traumatisantes ou le trauma comme déclencheur de l’EMI me semble fausse, pour les raisons déjà mentionnées dans les messages précédents.
Autre chose: penser qu'approcher la mort est forcément traumatisant n’est peut être qu’un préjugé. NDE et même ADE sont instructives de ce point de vue.
Mais Il est vrai que des EMI sont vécues dans des circonstances traumatisantes : viol, tentative d’assassinat… *
Le traumatisme n'est peut-être pas là où ils le cherchent (dans ce qui déclenche l'expérience), du moins pas systématiquement, mais il peut être dans l'après-expérience, pour certaines personnes. Ces expériences sont si puissantes qu'elles peuvent être extrêmement difficiles à intégrer.
Les auteurs disent aussi que le modèle de Moody ne prend pas en compte la diversité des expériences. Tous ne vivent pas les mêmes étapes, pas forcément dans l'ordre; il ne prend pas en compte les NDE négatives, ni celles qui mêlent des éléments positifs et négatifs (toutes sortes de gris).
La recherche contemporaine s'intéresse plus aux points communs entre les expériences qu'à ce qu'elles ont d'unique ou de personnel ou de culturel. Une approche psychologique permettrait de prendre en compte cette diversité.
Commentaire:
Sur tous ces points, je suis d'accord.
Je pense qu'il y a beaucoup à faire pour les psychologues dans le champ de recherche des NDE.
Par exemple, pourquoi telle personne va vivre une NDE négative ? Certainement pas, comme ont pu le dire certains « imb… » parce que cette personne est « mauvaise ».
J’avais été frappée, lors de la lecture du livre de Jean Gérard Dubois, « La face cachée de l’EMI, à la recherche du sens d’une EMI terrifiante », par le fait que sa mère était morte en lui donnant naissance.
Je me disais et me dis toujours qu’il doit y avoir un sens, un lien, très possiblement lié à la notion de traumatisme.
Le traumatisme pourrait ainsi être également dans le passé de l’experienceur.
Bref, cette recherche liant NDE et traumatisme pourrait être féconde.
Comparer les caractéristiques du souvenir des EMI et des traumatismes pourrait aussi être intéressant.
A propos des différences personnelles et culturelles, là aussi c’est un vaste champ de recherche très intéressant. Quelle est la part de reconstruction par le cerveau ?
Y aurait-il des concepts de la psychologie jungienne qui pourraient servir dans ce champ de recherche ? Je n’y connais presque rien mais j’ai l’intuition que oui. Les concepts d’archétypes, de Soi etc pourraient jeter un pont entre nos connaissances actuelles et cet « inconnu » de l’EMI.
* accidents, coma, arrêts cardiaques... peuvent aussi être traumatisants évidemment.
Selon les auteurs, un traumatisme est causé non seulement par l’événement extérieur mais aussi par des éléments plus subjectifs, plus personnels, ce qui explique que dans des circonstances similaires, certains vont être traumatisés, d’autres non.
Ils posent cette question : Pourquoi cette logique n'est-elle pas appliquée dans le champ des NDE ?
Commentaires :
Cette hypothèse se veut-elle un début d’explication au fait que dans des circonstances similaires (ex : arrêt cardiaque), certains rapportent une NDE, d’autres non ?
Le problème, me semble-t-il, c’est que l’hypothèse de l’EMI causée systématiquement par des circonstances traumatisantes ou le trauma comme déclencheur de l’EMI me semble fausse, pour les raisons déjà mentionnées dans les messages précédents.
Autre chose: penser qu'approcher la mort est forcément traumatisant n’est peut être qu’un préjugé. NDE et même ADE sont instructives de ce point de vue.
Mais Il est vrai que des EMI sont vécues dans des circonstances traumatisantes : viol, tentative d’assassinat… *
Le traumatisme n'est peut-être pas là où ils le cherchent (dans ce qui déclenche l'expérience), du moins pas systématiquement, mais il peut être dans l'après-expérience, pour certaines personnes. Ces expériences sont si puissantes qu'elles peuvent être extrêmement difficiles à intégrer.
Les auteurs disent aussi que le modèle de Moody ne prend pas en compte la diversité des expériences. Tous ne vivent pas les mêmes étapes, pas forcément dans l'ordre; il ne prend pas en compte les NDE négatives, ni celles qui mêlent des éléments positifs et négatifs (toutes sortes de gris).
La recherche contemporaine s'intéresse plus aux points communs entre les expériences qu'à ce qu'elles ont d'unique ou de personnel ou de culturel. Une approche psychologique permettrait de prendre en compte cette diversité.
Commentaire:
Sur tous ces points, je suis d'accord.
Je pense qu'il y a beaucoup à faire pour les psychologues dans le champ de recherche des NDE.
Par exemple, pourquoi telle personne va vivre une NDE négative ? Certainement pas, comme ont pu le dire certains « imb… » parce que cette personne est « mauvaise ».
J’avais été frappée, lors de la lecture du livre de Jean Gérard Dubois, « La face cachée de l’EMI, à la recherche du sens d’une EMI terrifiante », par le fait que sa mère était morte en lui donnant naissance.
Je me disais et me dis toujours qu’il doit y avoir un sens, un lien, très possiblement lié à la notion de traumatisme.
Le traumatisme pourrait ainsi être également dans le passé de l’experienceur.
Bref, cette recherche liant NDE et traumatisme pourrait être féconde.
Comparer les caractéristiques du souvenir des EMI et des traumatismes pourrait aussi être intéressant.
A propos des différences personnelles et culturelles, là aussi c’est un vaste champ de recherche très intéressant. Quelle est la part de reconstruction par le cerveau ?
Y aurait-il des concepts de la psychologie jungienne qui pourraient servir dans ce champ de recherche ? Je n’y connais presque rien mais j’ai l’intuition que oui. Les concepts d’archétypes, de Soi etc pourraient jeter un pont entre nos connaissances actuelles et cet « inconnu » de l’EMI.
* accidents, coma, arrêts cardiaques... peuvent aussi être traumatisants évidemment.