Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14 Il n'est pas question d'échelle dans le déterminisme....
Je sais bien tout ça Dany. Tu ne piges pas de quoi je cause. Parce que ton idée est faite, tu ne cogites même pas sur ce que j'écris parce que tu estimes d'avance que ça n'en vaut pas la peine.
Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14Quand on parle déterminisme, le terme "contraint" ne se réfère pas à la sphère de la psychologie...
Ha, tiens donc! C'est exactement ce que je dis!
Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14De la même manière, "l'envie" de l'humain n'existe pas...
Ben voyons!
Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14de même, sa "liberté" ne saurait être brimée, puisqu'elle n'existe pas non plus.
Tu tombes exactement dans le travers que j'ai expliqué. Tu ne piges pas qu'il ne s'agit que de rapports entre de potentielles confrontations perceptibles. Perceptible en ce sens qu'ils doivent avoir incidence à l'échelle de la complexité systémique de ce qui est concerné. Quand rien ne compresse ton ressort de métal, est-il contraint, oui ou non?
Au sens strictement mécanique (compressé), comme tu l'entends, est-il contraint, oui on non? Et pendant ce moment précis où il n'est pas contraint, est-ce que tout (
vraiment tout!) ce qui se passe dans le reste de « l'univers clos », avant, pendant et après (
de Planck, au début, jusqu'à la fin des temps), contraint~compresse le ressort
au moment précis ou il n'est pas contraint~comprimé? En tant que ressort?
Un ressort peut donc être (
dans son environnement et sa « sphère d'interaction ») parfois en étant de compression et parfois détendu! Il en est de même avec moi et toi : parfois nous sommes contraints et parfois nous ne le sommes pas.
Toi, ce que tu m’expliques (
en rapport avec ce que nous sommes), c’est que le ressort est contraint dans le sens de ne pas avoir le choix d’être un ressort et pas autres chose qu’un ressort!
Right! je suis d’accord avec ça, mais je dis que le terme n’est pas approprié, car, comme tu l’expliques si bien avec ton image, mais sans t’en rendre compte, ce n’est que dans le rapport qui s’établit entre un objet appuyant (
pour faire transiter la force) sur ce dernier qu’il se trouve compressé (
ou étiré), en
tant que ressort. Pendant les moments où rien n’appuie ou tire sur le ressort, il n’est pas contraint d’être autre chose qu’un ressort non étiré/comprimé!
Tu vas me répondre que ce n’était qu’une « image vulgarisée » qui ne représente pas exactement le déterminisme, mais en fait ton exemple représente à la perfection ce que je tente de faire réaliser. Dans la réalité (
ce n'est pas une image, je cause d'un vrai ressort), il y a le ressort en lui-même qui n’a pas le choix d’être un ressort. Mais à un « autre niveau », il y a également les interactions qui se passent, ou non, sur ce qu’est ce ressort, en
tant que ressort (
et pas en tant qu’ensemble d’atomes, particule ou fonction d'onde, etc). À ce niveau, l’atome qui est contenu dans la matière composant le ressort n’importe pas. Ce qui importe, c’est si un autre objet vient, de temps à autre, modifier ce qui émerge du fait de tisser du métal en spiral, c’est-à-dire de pouvoir être compressé ou étiré! C’est une toute autre sphère d’interaction qui est rendue possible uniquement de par la confrontation du ressort à un autre « objet » de son environnement immédiat/équivalent/correspondant! Une bactérie ou un atome ne le comprimera/étirera pas!
Ta vision est une vision statique simpliste. Même en supposant un déterminisme absolu, il ne s’agit pas pour autant d'une « photo statique », mais d’un « film dynamique » où tous les objets déterminés ne sont pas constamment en train de se contraindre l’un l’autre dans leur propre échelle d'interaction. Parfois, il n’y a qu’une légère brise de vent qui souffle sur le ressort. Oui, ça « l’affecte », mais ça ne le contraint pas en tant que ressort. Et ce n'est pas une image, je cause vraiment d'un vrai ressort! Tout comme, à l’instant où je te réponds, l’humain que je suis, avec ses envies, désirs et besoins (
illusoire ou non n'importe même pas, le ressort n'en avait pas) n’est contraint par rien à ce moment précis (
en fonction de ses besoins et envies). Si tu viens défoncer ma porte et me menacer avec une arme, là, ça changera! Tout comme si un ouragan détruit ma maison. Mais là, à cet instant précis, malgré que je ne peux être rien d’autre que ce que je suis, le ressort (
là, c'est une image) que je suis n’est ni comprimé ni étiré!
Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14Penser qu'il existe quelque chose comme des "choix, des "libertés" ou des "désirs" provient des multiples constructions syntaxiques.....
Penser qu’il n’existe qu’une suite mécanique provient d’une vision simpliste qui règle très facilement la question en fermant rapidement le sac avec la broche dont cause parfois Denis (
il y a toute sorte de broches!). De plus, même si tu t’obstines à y voir une nuance, ta conception revient exactement au même que le fatalisme, dans le principe. Prenons un autre « objet » que la « liberté/contrainte », le chaud et le froid, P. Ex.! Scientifiquement, nous savons ce que c’est. Mais, pour nous, ce qui importe, en tant qu’être humain dans notre « cadre perceptif », c’est d’avoir ni trop chaud, ni trop froid. Quand bien même tu me dis que 22 degrés Celsius ce n’est ni chaud ni froid en réalité et qu’il ne s’agit que de trucs thermiques bla-bla-bla, ça ne change strictement rien dans le rapport qui se passe entre ce qu’a, comme incidence, un certain degré de chaleur envers ==> les terminaisons nerveuses de mon corps, ==> l’interprétation de mon cerveau, ==> mon ressenti subjectif et donc mon confort ou ma souffrance/douleur. À mon « échelle/sphère/cadre d’existence » en tant qu’être ressentant, j’ai chaud, froid ou je suis confortable et c'est très effectif et réel. Il en est de même avec le fait que quelque chose d’autre que moi « compresse » ou non le « ressort » que je suis. Parfois, c’est le cas et je suis contraint et parfois ce n’est pas le cas et je ne suis pas contraint. Tu piges? Même si tout est strictement mécanique et simpliste comme tu le prétends (
admettons), l’écoulement de la chaine est dynamique et en mouvement constant! Tes « ressorts » ne sont pas continuellement, systématiquement et éternellement en état de compressions! Tu piges?
Dany a écrit : 07 avr. 2018, 12:14Si on veut se dire moniste, il faut accepter (je sais, c'est dur) le fait que nous sommes juste des mécaniques qui s'illusionnent en croyant qu'elles ont des "libertés"...
Dans ce cas, puisque toute perception d'être n'est qu'illusion, qu'est-ce qui te dis que ta conception déterministe ultra mécanique ne fait-elle pas également partie de l'illusion de ta conscience qui s'illusion effectuer des réflexion illusoirement sensées sur ce sujet illusoire de cet échange qui n'a en réalité pas lieu, car nous n'existons pas en tant qu'être conscient, n'étant tout que des illusions de conscience?
