Aggée a écrit :Toute personne qui n’a pas pu,dans une durée minimum , expérimenter de relation sexuelle positive tant sur le plan affectif que physique.
Une fille qui a été battue, abusée, violée sans jamais connaitre une relation affective et sexuelle positive est une immature sexuelle.
Un individu hyper timide au point d’être incapable d’entamer et de nouer une relation amoureuse et affective avec autrui est un immature sexuel.
Un dragueur compulsif qui n’a jamais pu expérimenter une relation affective dans la durée est un immature sexuel.
Tout cela ce sont des critères + ou - arbitraires. Mais ils peuvent "fonctionner" (ils le font) dans le jugement d'une personne.
Un jugement est souvent + ou - arbitraire. Aucune honte à cela, mais il faut en être conscient.
Pour moi, une personne sexuellement immature, c'est une personne qui n'est pas en age de procréer ni/ou en age d'avoir un rapport sexuel consentit et pleinement conscient du but qu'elle recherche (il y à donc un rapport de maturité avec la personnalité
entière, et pas uniquement sexuelle, amha).
Le reste, c'est plus une forme de manque d'expérience, de mal-chance, etc. Si la personne
souffre de ce manque d'expérience, en revanche, je doit bien admettre que pour moi, c'est aussi de l’immaturité sexuelle (subie).
Mais si elle n'en souffre
pas ni ne fait souffrir
les autres, alors je vois pas pourquoi juger la personne comme immature...On se retrouverait dans une pure pétition de principe basée sur nos projections (psychologiques) et les forces normatives (sociales/éthiques/etc) qui nous animes.
Après, il faut dire que ces forces normatives, elles nous animes et nous dépasses. Ainsi, j'essaye de trouver des critères
moins arbitraires.
Mais j’échoue peut-être inconsciemment.
Ces "normes" sont importantes, et personnellement, je n'ai aucune honte à les "utiliser" pour juger des gens... De nombreuses fois, j'ai évité des personnes que je ne "sentait pas", sans pouvoir l’expliquer, or mis à travers un comportement sortant de quelques normes (personne envahissante par exemple), et me suis rendu-compte plus tard que j'avait eu parfois bien fait de réagir "par instinct".
Ceci-dit, je n'oublie pas (j'essaye) de me dire que c'est, au moins partiellement, arbitraire (si c'est pas totalement)
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Mais dans la vie de tout les jours, on ne va pas s’empêcher de ressentir et de vivre selon nos jugements, juste parce-que c'est "arbitraire" et "irrationnel tout pas beau".
La rationalité étant lente et pas garantie, je pense même que ça peu poser des problèmes (voir être dangereux) de vouloir être a tout prix rationnel dans nos relations, de manière abusive (parce-que déjà c'est simplement impossible d'aborder une relation que par la rationalité).
Quand je ne "sent pas quelqu'un", je l'évite, je sais que c'est pas rationnel. Mais je m'en fiche. Je préfère rater une bonne personne et avancer difficilement que me bouffer une mauvaise qui va m’empêcher d'avancer totalement.
Tout ça pour dire qu'il est difficile de parler de ces sujets de manière objectives. Il y aura toujours de l'arbitraire. De l’étique. Du morale. Du normatif. De l'irrationnel. De l'émotionnel...
Ceci-dit, on peut critiquer les approches quand même, je vient de le faire...

Et je pense que tes définitions d'immaturités sont pré-mâchées et se calquent sur une volonté de compatibilité avec tes croyances religieuses (afin d’éviter la dissonance cognitive) car TOUTES tes définitions se basent sur une
notion de durée qui serait
forcement gage de qualité. Alors qu'en vrai, tout me semble plus complexe.
Amha, rien ne vaut la qualité ET la durée en même temps...c'est une idée perso
Amha, être mature, c'est aussi savoir ce que l'ont veut et s'y atteler sans faire souffrir les autres ou les abuser. Malheureusement, nombre de relations, quelles soit courtes ou longues, ne sont pas dans cette optique.
Et c'est difficile d’être dans une telle optique. Parce-que les relations humaines sont bien plus complexes et dynamiques que ces jugements simplistes (mais d'ont nous avons tous besoin !).