L'amour

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Igor
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Re: L'amour

#51

Message par Igor » 19 mai 2019, 22:12

Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 21:11 Bon en gros, durant des années (mais asses rarement tout de même), j'ai rêvés d’être observé par des yeux rouges derrière la fenêtre de ma chambres.
Au début jetait terrorisé, paralysé même. Petit à petit, c’était devenus de la simple gène, jusqu’à en être fasciné (tout en ayant peur), et cette fascination me faisait encore plus peur que la peur de "l'objet". Puis, j'ai fini par y faire face, avec "courage". Mais la "figure" était toujours aussi menaçante et dans la pénombre.
Et un jour, j'ai vu ces yeux rouges, j'ai approché et fait mes activité habituelles (jouer), il est entré dans la pièce, je n'avait pas peur, ni n’était fasciné, rien.
C’était un loup difforme qui, entrant dans la lumière, devenait moins difforme, plus normal...le rêvé c'est terminé en jouant avec, je jouait avec cette bête, puis il me suivait, comme un fidèle compagnons...Puis, je ne sais pourquoi, j'ai sauté de l'escalier de chez moi (rêvé lucide oblige, j'ai même compté le nombre de marche pour vérifier en vrai (j'ai eu faux) :lol: ), mais le "monstre/loups" avait disparus...Il ne m'avait pas suivis, pourtant j'aurait aimé qu'il me suive, mais je savais qu'il y avait une chance que ne me suive pas.
Est-il possible que vous ayez un peu trop regardé Dracula? :mrgreen: https://www.youtube.com/watch?v=PlDbxogHPao

C'est un bon film quand même (d'horreur, mais aussi d'amour).

Au fait (et si j'fais un lien avec ce que vous avez écrit dans La gauche régressive), est-ce que vous vous prenez pour Lucy aussi?

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#52

Message par Nicolas78 » 19 mai 2019, 22:17

Je déteste les films d'horreur :a2:
Le seul Dracula que j'ai regardé jeune, c’était en noir et blanc (de souvenir).
Après, j'ai regardé l'Histoire Sans Fin (avec Gmork, le loup) :
https://www.google.com/search?q=gmork+l ... 0&bih=1280

Ca m'a peut-être influencé, mais peut-importe l'influence "artistique" de la bête, ce qui importait ici, c’était la relation dans le rêve ;)

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#53

Message par Igor » 19 mai 2019, 22:28

Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 22:17 Ca m'a peut-être influencé, mais peut-importe l'influence "artistique" de la bête, ce qui importait ici, c’était la relation dans le rêve ;)
C'est drôle, parce que ça m'a tout de suite fait penser à ce film (ce que vous avez écrit). :lol:

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#54

Message par Nicolas78 » 19 mai 2019, 23:24

Bon bha faut savoir les mecs :a2:
Enfin, j'ai vu aussi la Guerre des Mondes, Alien (asses jeune en plus), Le Monde Perdu (j'avais 10 ans), etc...
Il est certain que l'apparence "cosmétique" dans les rêves est nécessairement influencé par l'imaginaire et donc les stimulus en tout genre durant l’éveil, en tout cas ;)

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#55

Message par miraye » 19 mai 2019, 23:46

Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 21:11
PS : note pour toi et les autres, que je ne pousse personne a croire que les déréalisations et extase sont "normales". Poser la question normatives sur ce point n'est pas un appel à la grandeur de la psychose, au contraire....Je ne me permettrait pas cela, aussi bien pour des raisons "médicales/scientifiques" que personnelles.
Pour la déréalisation, certains disent que cela peut être un symptôme assez banal de stress.

https://youtu.be/UbNM9Z0ZU6A
psykocouac encore.
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions." Boulet

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#56

Message par Curieux_ » 19 mai 2019, 23:51

Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 23:24 Bon bha faut savoir les mecs :a2:
Enfin, j'ai vu aussi la Guerre des Mondes, Alien (asses jeune en plus), Le Monde Perdu (j'avais 10 ans), etc...
Il est certain que l'apparence "cosmétique" dans les rêves est nécessairement influencé par l'imaginaire et donc les stimulus en tout genre durant l’éveil, en tout cas ;)
https://www.cairn.info/le-monstre-dans- ... age-13.htm#

https://www.cairn.info/revue-imaginaire ... 2004-1.htm

Il y a des trucs très intéressants en psychologie de l'enfant
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#57

Message par Nicolas78 » 19 mai 2019, 23:59

miraye a écrit : 19 mai 2019, 23:46
Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 21:11
PS : note pour toi et les autres, que je ne pousse personne a croire que les déréalisations et extase sont "normales". Poser la question normatives sur ce point n'est pas un appel à la grandeur de la psychose, au contraire....Je ne me permettrait pas cela, aussi bien pour des raisons "médicales/scientifiques" que personnelles.
Pour la déréalisation, certains disent que cela peut être un symptôme assez banal de stress.

https://youtu.be/UbNM9Z0ZU6A
psykocouac encore.

Possible oui !
Après, me concernant, j'ai déjà vécus ça comme un handicape, puis après bcp moins (mais la durée était plus courte). Tout dépend du temps que ça dure. Le but c'est de ne pas s'y sentir mal, mais rester la dedans c'est mauvais signe...Amha, y rester longtemps et/ou y être confronter trop souvent, c'est surtout le signe d'un trouble anxieux.
Puisqu'on est déconnecté de la réalité "normative" (peut importe sa nature ontologique la n'est pas la question), celle qui nous permet d'intéragire avec les autres, entre autre :a2:
Cela n'est pas forcement pathologique donc, mais ça peu le devenir.
A mes yeux, cela touche directement au cœur d'un problème passionnant : l'identité de sois et de son rapport au réel, et notre capacité à faire le pont entre les deux. Mais bon, ces asses personnel comme vue.

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#58

Message par Nicolas78 » 20 mai 2019, 00:10

Curieux_ a écrit : 19 mai 2019, 23:51
Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 23:24 Bon bha faut savoir les mecs :a2:
Enfin, j'ai vu aussi la Guerre des Mondes, Alien (asses jeune en plus), Le Monde Perdu (j'avais 10 ans), etc...
Il est certain que l'apparence "cosmétique" dans les rêves est nécessairement influencé par l'imaginaire et donc les stimulus en tout genre durant l’éveil, en tout cas ;)
https://www.cairn.info/le-monstre-dans- ... age-13.htm#

https://www.cairn.info/revue-imaginaire ... 2004-1.htm

Il y a des trucs très intéressants en psychologie de l'enfant
Tu veut dire, en psychologie ET psychanalyse de l'enfant.
Ça mais ça à l'air intéressant, merci ! Je vais me survoler ça au-delà de la page du lien :)
Dire que le monstre, c'est l'inconnu (donc de sois-même y compris), pourquoi pas.

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Re: L'amour

#59

Message par Curieux_ » 20 mai 2019, 00:21

Nicolas78 a écrit : 20 mai 2019, 00:10
Curieux_ a écrit : 19 mai 2019, 23:51
Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 23:24 Bon bha faut savoir les mecs :a2:
Enfin, j'ai vu aussi la Guerre des Mondes, Alien (asses jeune en plus), Le Monde Perdu (j'avais 10 ans), etc...
Il est certain que l'apparence "cosmétique" dans les rêves est nécessairement influencé par l'imaginaire et donc les stimulus en tout genre durant l’éveil, en tout cas ;)
https://www.cairn.info/le-monstre-dans- ... age-13.htm#

https://www.cairn.info/revue-imaginaire ... 2004-1.htm

Il y a des trucs très intéressants en psychologie de l'enfant
Tu veut dire, en psychologie ET psychanalyse de l'enfant.
Ça mais ça à l'air intéressant, merci ! Je vais me survoler ça au-delà de la page du lien :)
Dire que le monstre, c'est l'inconnu (donc de sois-même y compris), pourquoi pas.
Oui il y a quand même des théories très intéressantes en psychanalyse / psychologie de l'enfant, c'est fantastique à apprendre.
L'intensité dont on vit les choses étant enfant, les traumatismes, la mémoire etc.

Je ne sais pas si tu connais la psychanalyse transgénérationnelle ?
C'est assez subjectif comme théorie psychanalytique, et il semble très compliqué de faire des liens sur l'impact de la transmission des névroses par nos parents ( tabous, incestes, violences intrafamiliale, schémas etc... )
En résumé, nous payons pour les non-dits de nos aïeux, parents etc...

De ma propre expérience personnelle, ma mère était fille-mère, ma grand-mère l'était aussi, mon arrière-grand mère pareil.
Il y a des réplications dans les schémas familiaux, qui sont très étonnants.
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#60

Message par Nicolas78 » 20 mai 2019, 03:00

Curieux_ a écrit :Oui il y a quand même des théories très intéressantes en psychanalyse / psychologie de l'enfant, c'est fantastique à apprendre.
L'intensité dont on vit les choses étant enfant, les traumatismes, la mémoire etc.
Oui, je suis d'accord tout cela est vraiment intéressant. Malheureusement, si il existe un inconscient, par définition, il sera difficile de le démontrer.
Perso, je ne sais pas, j'aime l'idée (sans croire du tout à un inconscient exclusivement Freudien).
Ce qui n'enlève rien à l’intérêt que j'ai porté à une époque à la psychanalyse (rationalisant plus que rationnel cependant). Après, je doit admettre que j'ai pris un certains recul dessus. Même si je ne rejette pas la notion d'inconscient, pas aussi fortement que bcp de sceptiques, certainement.
Je ne sais pas si tu connais la psychanalyse transgénérationnelle ?
Oui, notamment après avoir entamé la lecture du cycle de Dune :a1:
C'est assez subjectif comme théorie psychanalytique, et il semble très compliqué de faire des liens sur l'impact de la transmission des névroses par nos parents ( tabous, incestes, violences intrafamiliale, schémas etc... )
En résumé, nous payons pour les non-dits de nos aïeux, parents etc...
Moi j'y "crois", dans le sens ou des "non-dit/tabous/violences/tromperies/etc" influent forcement sur les comportements émotionnels et irrationnels de nos parents, et peuvent donc se répercuter sur notre psyché !
Ceci-dit, tu comprendra qu'avec une approche si nette, il n'y à même pas besoin de notion psychanalytique pour en faire une réalité (voir une évidence) :a1:
Une simple notion de "transmission des problèmes personnels entre générations" suffis...
De ma propre expérience personnelle, ma mère était fille-mère, ma grand-mère l'était aussi, mon arrière-grand mère pareil.
Il y a des réplications dans les schémas familiaux, qui sont très étonnants.
Surement, mais ça ressemble plus à de la transmission.
Après, je ne dit pas qu'il n'existe pas de répétitions. Ceci-dit, il existe aussi un tas de chose qui ne se répètes pas. De la a penser que les répétitions liées par un truc "psychanalytique" soit un biais de sélection (par rapport à tout ce qui n'est pas répétés et qu'ont ne voit pas forcement), il n'y à qu'un pas. Que je franchis (donc un seul pied sur deux :lol: ). Sans savoir si c'est le cas pour tout. Et je pense que non personnellement :D Mais je serait bien en peine de le démontrer.

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Re: L'amour

#61

Message par Dany » 20 mai 2019, 15:05

miraye a écrit : 19 mai 2019, 23:46
Nicolas78 a écrit : 19 mai 2019, 21:11
PS : note pour toi et les autres, que je ne pousse personne a croire que les déréalisations et extase sont "normales". Poser la question normatives sur ce point n'est pas un appel à la grandeur de la psychose, au contraire....Je ne me permettrait pas cela, aussi bien pour des raisons "médicales/scientifiques" que personnelles.
Pour la déréalisation, certains disent que cela peut être un symptôme assez banal de stress.

https://youtu.be/UbNM9Z0ZU6A
psykocouac encore.
Ce que les psychologues appellent la déréalisation n'a rien d'une psychose, c'est une qualité.
La psychose vient uniquement de ce qu'on en fait, de cette qualité. C'est exactement la même chose que pour une forte tendance à la paréidolie qui caractériserait selon certains psychologues une tendance à la schizophrénie.

Et ce qu'on fait de cette qualité dépend en grande partie de l'ego personnel, de la représentation qu'on se fait de sa propre personne face à sa représentation et à sa place dans la société, de son entourage, dans la confiance mal placée qu'on a dans la vision matérialiste de cette société pour trouver la paix, de sa discipline personnelle, de sa propension ou non à chercher la cause des choses, de son humour, de sa capacité ou non à s'afranchir de la notion de solidité des choses,...

Et l'auteur de la vidéo passe trop rapidement et d'une manière quelque peu condescendante, sur la solution pour que ça ne devienne jamais une psychose : le yoga et la relaxation et j'ajouterai évidemment la méditation... mais la méditation avec un guide expérimenté (il existe beaucoup de dojo zen ou des centres tibétains en France).
Je dirais juste que le problème numéro un, c'est évidemment l'ego. Il faut déjà une bonne dose de détachement et de discipline personnelle pour pousser la porte d'un dojo zen dans le bon sens...

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#62

Message par unptitgab » 20 mai 2019, 17:15

Quels judicieux conseils Dany, envoyons donc une personne ayant des problèmes pour discriminer ses fantasmes de la réalité dans des lieux où on la confortera dans ses fantasmes, où la subjectivité, grâce à la méditation, est établie comme réalité.
Dany, te rends tu compte des tartines écrites au pipotron que tu nous sers dans cette enfilade?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: L'amour

#63

Message par Nicolas78 » 20 mai 2019, 19:16

Dany a écrit :Et l'auteur de la vidéo passe trop rapidement et d'une manière quelque peu condescendante, sur la solution pour que ça ne devienne jamais une psychose : le yoga et la relaxation et j'ajouterai évidemment la méditation... mais la méditation avec un guide expérimenté (il existe beaucoup de dojo zen ou des centres tibétains en France).
Je dirais juste que le problème numéro un, c'est évidemment l'ego. Il faut déjà une bonne dose de détachement et de discipline personnelle pour pousser la porte d'un dojo zen dans le bon sens...
Je suis d'accord avec toi, mais pour faire tout cela, il n'y à pas nécessairement besoin d’ouvrir la porte d'un dojo et de faire de la méditation pour calmer sont ego.
Je ne dit pas que ça aide pas, évidement que ça aide.
Mais, pas mal de gens on plus ou moins de recul sur leurs ego, certains sont plus "égotique" (et je parle pas d'égoïstes la) que d'autres, et d'autres sont plus "fragiles" que d'autres face à leurs propres ego et selon les situations (et projections de l'ego). Tout le monde ne développe pas des psychoses jusqu'au handicape et parfois certains transforment leurs qualité en quelques chose d'autre qu'une psychose (comme certains transforment leurs violence en art, et non pas en violence contre des gens innocents), ces gens évoluent et peuvent s’assagir, prendre du recul, travailler sur leurs egos, sur la façon d'ont ils se placent sur le pont qui les relient eux et ce qu'ils considèrent comme le réel. Mais la plus part de ces gens n'ont jamais ouvert la porte d'un dojo...

Tu omet aussi que les psychoses ne sont pas entièrement liées à la simple personnalité et sa représentation du monde et de sa place.
Elles sont aussi causées par une chimie du cerveau qui n'est pas toujours sous contrôle malgré tout les efforts de la personne, cette chimie trouve parfois des sources extérieur à la personne, comme la prise de drogues.
Les réelles causes des psychoses sont encore mal connues, et si je ne doute pas des causes d'ont tu parle (c'est pas moi qui en doutera en tout cas), il ne faut pas oublier les causes bcp plus, disons, déterministes...Elles peuvent arriver bien avant la possibilité pour un individu de travailler sur sont ego (durant l'enfance par exemple, et même avant...l'hypothèse génétiques en étant une).
Les qualités, c'est pareil, tout le monde n'a pas le même niveaux hormonales par exemple, et donc n'aura pas les mêmes armes pour faire évoluer leurs personnalité, et ça dépend aussi pas mal de l’environnement (bon je t'apprend rien). Ce que je veut dire, c'est que les qualités ou les pathologies ne sont pas exclusivement liée à la façon de se placer dans le "monde" et "notre" monde (que tu décrit pas mal), elles sont multifactorielles, et la façon de se placer dans le monde est un de ces facteurs. Je parle même pas de la chance la dedans.

Après, tu ton texte appuyait sur le fait qu’ouvrir la porte d'un dojo, de méditer, de faire un travail sur sois, de discipline personnelle (et je ne parle pas juste d’être ponctuel ici, mais d'un travail de discipline dans la prise de recul sur sois et "les choses") ça aide et c'est même primordiale pour être "sain", je ne me permet même pas d'en douter...C'est évident.

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Re: L'amour

#64

Message par Dany » 20 mai 2019, 21:31

Nicolas78 a écrit :Je suis d'accord avec toi, mais pour faire tout cela, il n'y à pas nécessairement besoin d’ouvrir la porte d'un dojo et de faire de la méditation pour calmer sont ego.
Je ne dit pas que ça aide pas, évidement que ça aide.
Bien sûr. C'est loin d'être la seule solution, l'art sous toutes ses formes peut aider (spécialement l'art pictural, mais la musique, c'est bien aussi. ;) Et non seulement l'art peut aider, mais la déréalisation peut aussi aider l'art.

Ce que je veux dire, c'est que la déréalisation (je n'aime pas trop ce mot, mais c'est celui qu'emploie la psychologie) n'est pas à considérer comme une pathologie et l'environnement (familial surtout) compte pour beaucoup... pour en faire une richesse et pas une malédiction.
Contrairement à ce que dit le psychologue dans la vidéo de Miraye, ça peut aussi arriver quand on est parfaitement au calme (dans un état de relaxation et de relâchement voulu) et pas seulement à cause d'un état de stress.
Nicolas78 a écrit :Tu omet aussi que les psychoses ne sont pas entièrement liées à la simple personnalité et sa représentation du monde et de sa place.
Oui. Mais je ne parle pas des psychoses en général. Je parle uniquement de psychoses qui pourraient être engendrées par une mauvaise compréhension du phénomène de déréalisation et d'une mésinterprétation de la part de l'entourage familial, ce qui peut seulement alors mener à une psychose.
Elles sont aussi causées par une chimie du cerveau qui n'est pas toujours sous contrôle malgré tout les efforts de la personne, cette chimie trouve parfois des sources extérieur à la personne, comme la prise de drogues.
Les psychoses, oui. Mais pas la déréalisation naturelle (disons), ce n'est pas une psychose, ce n'est pas une pathologie, ce n'est pas une maladie… c'est une capacité, un peu comme l'oreille absolue ou l'oreille harmonique.
Et tout comme l'oreille absolue ou l'oreille harmonique, ça peut aussi s'apprendre. Et si on l'a déjà, ça peut aussi se domestiquer et se perfectionner.
Le cas des drogues est différent. Quand on en est à vouloir se dépersonnaliser de manière artificielle et qu'on n'arrive (forcément) plus à gérer, j'admet facilement que ça relève alors de la médecine, mais ce n'est pas mon sujet.

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Re: L'amour

#65

Message par Nicolas78 » 20 mai 2019, 21:57

Dany a écrit :Bien sûr. C'est loin d'être la seule solution, l'art sous toutes ses formes peut aider (spécialement l'art pictural, mais la musique, c'est bien aussi. ;) Et non seulement l'art peut aider, mais la déréalisation peut aussi aider l'art.
Ok on est en accord plus fort que je ne le pensait du coup. La musique, malgré que je sois très mauvais, ça ma pas mal aidé à une époque.
Et même si j'ai justement pris un certain recul (sur la fonction), ça m'aide toujours.
Je peut aussi "voir" (faire jouer) mon ego quand "je" joue, évidement. Et ça me dérange pas (parfois c'est même grisant). Ce qui me dérangerait, ça serait de ne pas m'en apercevoir, ou de ne jouer que dans ce mode d'expression. Mais, je ne pourrait le savoir donc ...(pléonasme).
Si un jour ça m'arrive, je pourrait pas le savoir donc...Ça se trouve, je suis déjà dans ce cas, et je m'illusionne de ne pas l’être... :lol:

Le soucis avec la musique (l'art en général), c'est que j'ai du mal a concevoir comment on peut trouver un état de recul sur les émotions, vue que la musique est un véritable outils a émotions...
C'est en tout cas une techniques totalement différente du but a atteindre en méditation (mais pas forcement du chemin, du moins au début).

Disons que si ça peut aider au début, la méditation et la philosophie bouddhiste revient à devoir, un jour, avoir la capacité de se séparer de notre instrument de musique, et je parle pas de sa nature matérielle, mais de sa fonction pour sois. Tout en allant, "mieux" (progressant du moins, le mot "mieux" n'étant pas vraiment adapté à ce genre de chose, mais bon)...
Contrairement à ce que dit le psychologue dans la vidéo de Miraye, ça peut aussi arriver quand on est parfaitement au calme et pas seulement à cause d'un état de stress.
Tout a fait ! Mais je doute qu'il parlait d’état de stress "au moment présent", mais d'un état générale de stress. Dans un état général de stress, il peut bien y avoir des moments de calme et de paix. Mais en background, ya du stress qui reviendra.
Oui. Mais je ne parle pas des psychoses en général. Je parle uniquement de psychose engendrée par une mauvaise compréhension du phénomène de déréalisation et d'une mésinterprétation de la part de l'entourage familial, qui peut seulement alors mener à une psychose.
Tu peut développer ?
Pourquoi cela mènerait seulement a une psychose, vue que cette qualité et/ou trouble n'est pas vue comme psychotique même dans la psychologie occidentale, en tout cas a partir du moment ou la personne qui en fait l'expérience n'est pas soumise, envahie ou attristée/déboussolée (source d'anxiété forte) par le phénomène...(dans ce cas, oui, c'est cela devient une psychose, mais il me parait difficile de connaitre l'ordre causale réelle entre un trouble psychotique et le phénomène de déréalisation/dissociation qui, dans ce cas, est un symptôme et non une pathologie mentale...).
Les psychoses, oui. Mais pas la déréalisation naturelle (disons), ce n'est pas une psychose, ce n'est pas une pathologie, ce n'est pas une maladie… c'est une capacité, un peu comme l'oreille absolue ou l'oreille harmonique.
Du coup, comment peut t'elle (la déréalisation) donner lieu à une psychose ?
N'est-ce pas plutôt une psychose qui, dans sont spectre symptomatique, contient la déréalisation (envahissante/anxiogène) ?
Ou est la cause de l'effet ? Qu'elle sont les relations entre symptômes/phénomènes et pathologie/absence de pathologie ?

(dsl, ça fait bcp de questions ;) )

Dany
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Re: L'amour

#66

Message par Dany » 21 mai 2019, 23:27

Nicolas78 a écrit :Le soucis avec la musique (l'art en général), c'est que j'ai du mal a concevoir comment on peut trouver un état de recul sur les émotions, vue que la musique est un véritable outils a émotions...
Faut pas confondre. La musique est surtout un outil à susciter des émotions, pas nécessairement un outil à ressentir des émotions.

Un chanteur ou un musicien sur scène peut très bien emballer son public et celui ci va dire des trucs du genre "quelle émotion dans son jeu ! J'en suis bouleversé !...", alors que l'autre applique juste sa technique et sa connaissance musicale, qu'il associe intelligemment à une gestuelle appropriée. Mais il est vrai aussi que ça va dans les deux sens : une gestuelle appropriée va susciter un jeu plus expressif, au niveau strictement musical.

Mais en tout état de cause, malgré toutes les apparences, le musicien peut très bien être absolument exempt d'émotion intérieure pendant sa prestation.

Sur scène, on a intérêt à limiter l'accès à toutes nos émotions, on doit les filtrer et orienter toutes nos ressources cognitives sur le déroulé des pièces qu'on joue. C'est la même chose pour un acteur.

En ce sens là, d'ailleurs, jouer de la musique (devant un public, parce que c'est plus coercitif, faut pas se planter) à un certaine ressemblance avec la méditation : la concentration que l'acte de jouer requiert permet de bypasser les émotions, même si en même temps elle sont toujours là. On doit les filtrer, effectivement, pour ne jamais garder que ce qu'il faut (une image d'émotion) et surtout pas plus.

Alors on en arrive à pouvoir expérimenter une autre forme de cognition par une sorte d'effet de déréalisation. Et c'est pareil dans la méditation.

Dans un autre domaine, je regardais il y a quelques années un reportage sur une championne de ski, dont j'ai oublié le nom, qui disait que lors de ses meilleurs parcours, elle était tellement concentrée qu'en plus de sa vision, disons conventionnelle de la piste, elle se voyait, elle se percevait, d'un point situé au dessus de son corps. Et qu'en même temps, elle anticipait tous les mouvement qu'elle allait faire. Elle se voyait dans le futur (un futur très proche, en dessous de la seconde).
C'était une perception qui ne l'étonnait pas du tout sur le moment, tellement sa concentration était intense... mais ça l'étonnait beaucoup, par après.

Toutes ses émotions (peur de tomber, envie d'un but à atteindre, peur de décevoir,...) étaient sous contrôle, ce qui fait qu'elle pouvait expérimenter "autre chose".

C'est la même chose pour moi dans certains chorus d'improvisation : si tout se passe bien, j'entends les notes et les patterns que je vais jouer (comment je vais les enchaîner) et ce que ça va donner avec l'ensemble de l'orchestre avant que je ne les joue.
Dans ces moments, je sais exactement ce qui va se dérouler dans les quelques secondes qui suivent et c'est un état d'esprit qui se surimprime à la perception conventionnelle de l'évènement.
La plupart des musiciens qui font de l'improvisation connaissent ça. C'est juste la concentration intense qui le permet (associée à un long entraînement et à la connaissance musicale. Mais une connaissance qui n'est alors plus conceptualisée, parce que ça va trop vite).

Et c'est aussi une forme de méditation… qui demande de la même manière, de la discipline, de la patience, le goût de l'étude, un équilibre entre la qualité d'écoute d'un maître et le désir de s'imposer, de l'humour pour ne pas trop râler quand on n'y arrive pas, etc., etc. …

Alors imaginons maintenant une personne pour qui cet effet de vision future (mais ça peut être d'autres formes de perceptions) se superpose à ce qu'on appelle la réalité et survienne un peu anarchiquement hors du contexte d'une concentration intense voulue.
...Et s'il domestiquait les émotions négatives qui pourraient survenir en lui (du genre Je suis malade ! Je suis un anormal ! Tout ça n'est pas réel ! On doit me soigner, mais en plus je ne veux pas me soigner parce que je ne suis pas fou !... Mais je suis quand même fou !), s'il disciplinait son mental, tu ne penses pas qu'il pourrait faire un bon skieur ou un bon improvisateur ? Ou un bon n'importe quoi d'autre. Bref, ne penses tu pas qu'il pourrait tirer parti de ce qui constituerait pour d'autres (moins disciplinés) un handicap ?

Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :Oui. Mais je ne parle pas des psychoses en général. Je parle uniquement de psychose engendrée par une mauvaise compréhension du phénomène de déréalisation et d'une mésinterprétation de la part de l'entourage familial, qui peut seulement alors mener à une psychose.
Tu peut développer ?
Pourquoi cela mènerait seulement a une psychose, vue que cette qualité et/ou trouble n'est pas vue comme psychotique même dans la psychologie occidentale, en tout cas a partir du moment ou la personne qui en fait l'expérience n'est pas soumise, envahie ou attristée/déboussolée (source d'anxiété forte) par le phénomène...(dans ce cas, oui, c'est cela devient une psychose, mais il me parait difficile de connaitre l'ordre causale réelle entre un trouble psychotique et le phénomène de déréalisation/dissociation qui, dans ce cas, est un symptôme et non une pathologie mentale...).
Ben, tu as toi même répondu à ta question.
Et l'ordre causal est facile à connaître : le phénomène de déréalisation/dissociation n'est pas en lui même une pathologie mentale. Et ce n'est d'ailleurs pas non plus un symptôme de quoi que ce soit.

C'est juste une caractéristique, comme les yeux bleus ou les grands pieds...
Et tu vois, les grands pieds, ce n'est pas une pathologie, ni une psychose... c'est seulement si ça angoisse parce que on ne rentre pas dans les souliers qu'on vend habituellement dans la société et qu'on veut se les couper que ça devient une psychose.
Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :Les psychoses, oui. Mais pas la déréalisation naturelle (disons), ce n'est pas une psychose, ce n'est pas une pathologie, ce n'est pas une maladie… c'est une capacité, un peu comme l'oreille absolue ou l'oreille harmonique.
N'est-ce pas plutôt une psychose qui, dans sont spectre symptomatique, contient la déréalisation (envahissante/anxiogène) ?
Ou est la cause de l'effet ? Qu'elle sont les relations entre symptômes/phénomènes et pathologie/absence de pathologie ?
La plupart des personnes qui ont des psychoses d'angoisses ne déréalisent pas. Mais les gens qui ont une tendance naturelle à la déréalisation vont forcément déréaliser s'il font une psychose d'angoisse pour un autre raison (hormonale, existentielle,...)... et la déréalisation va alors évidemment aggraver la psychose d'angoisse.

En tout état de cause, la déréalisation naturelle n'est pas la cause, ni ne fait partie des symptômes d'une psychose d'angoisse.

Maintenant, évidemment, la donne change et ça complique tout, si le sujet prend des drogues. Là, il s'enfonce immanquablement dans la psychose et il est malheureusement mal pris.
C'est pour ça que je précise chaque fois : déréalisation naturelle... et c'est cette caractéristique mentale naturelle, qui prédisposait depuis la nuit des temps au chamanisme.
Dernière modification par Dany le 22 mai 2019, 00:07, modifié 2 fois.

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#67

Message par DictionnairErroné » 22 mai 2019, 00:03

Dany a écrit : 21 mai 2019, 23:27 Un chanteur ou un musicien sur scène peut très bien emballer son public et celui ci va dire des trucs du genre "quelle émotion dans son jeu ! J'en suis bouleversé !...", alors que l'autre applique juste sa technique et sa connaissance musicale, qu'il associe intelligemment à une gestuelle appropriée.
Entrons dans un ordinateur-synthétiseur les données de toutes les notes versus la prestance d'un musicien émotionnellement chargé, qu'elle sera le plus apprécier selon vous? Aucune différence émotionnelle?
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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#68

Message par Dany » 22 mai 2019, 00:28

DictionnairErroné a écrit : 22 mai 2019, 00:03
Dany a écrit : 21 mai 2019, 23:27 Un chanteur ou un musicien sur scène peut très bien emballer son public et celui ci va dire des trucs du genre "quelle émotion dans son jeu ! J'en suis bouleversé !...", alors que l'autre applique juste sa technique et sa connaissance musicale, qu'il associe intelligemment à une gestuelle appropriée.
Entrons dans un ordinateur-synthétiseur les données de toutes les notes versus la prestance d'un musicien émotionnellement chargé, qu'elle sera le plus apprécier selon vous? Aucune différence émotionnelle?
Heu, c'est pire que tu ne le penses. Tu as déjà essayé de sortir un chorus de guitare saturée samplée avec un séquenceur ? Ca ne donne rien, ça ne ressemble même pas à un chorus d'un musicien "émotionnellement non chargé".

Tu peux éventuellement imiter un shredder sur une petite mesure avec une (courte) avalanche de note, mais surement pas le chorus d'un guitariste de blues. Et c'est la même chose avec un violon solo.
Ce sont ces deux instruments qui sont particulièrement expressifs. Et ça dépend de la manière de les employer, de la technique... on peut très bien les faire pleurer sans pleurer soi même.

Ton histoire de musicien émotionnellement chargé c'est du bullshit, du show... mais partiellement, seulement : exactement comme je l'ai indiqué dans mon post. Désolé de casser ton mythe.

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#69

Message par Nicolas78 » 22 mai 2019, 01:09

Dany a écrit :Mais en tout état de cause, malgré toutes les apparences, le musicien peut très bien être absolument exempt d'émotion intérieure pendant sa prestation.
Ok. Mais ca répond pas à ma question.
Si le but de la méditation est de trouver la paix et de "tuer" l'ego, je trouve que les émotions serait problématiques en "fin" de parcours (avancé disons, "fin" étant encore un mots qui va pas bien, mais c'est simple).
Evidemment, c'est pas du tout le cas au début du parcours (c'est même essentiel et on se comprend sur ce point). Sur la "fin", dans l'absolue, celui qui médite doit se séparer de ce que lui apporte sont instrument. Non ?
Sur scène, on a intérêt à limiter l'accès à toutes nos émotions, on doit les filtrer et orienter toutes nos ressources cognitives sur le déroulé des pièces qu'on joue. C'est la même chose pour un acteur.
Ça dépend quelles émotions...Je suis pas entièrement d'accord la dessus. Se laisser dépasser par les émotions, ça peut être apprécié ou non selon qui regarde...
Disons qu'il faut savoir les maitriser et les encadrer selon un environnement globalement. Ça oui.
Alors on en arrive à pouvoir expérimenter une autre forme de cognition par une sorte d'effet de déréalisation. Et c'est pareil dans la méditation.
Dans le cas ou tu joue une musique "naturellement", pourquoi pas.
Quand il faut lire une partition (bon moi je lis pas, ça "aide" :lol: ) et jouer un morceaux qu'on ne maîtrise pas à la perfection (donc qu'on ne maîtrise les muscles parfaitement, bref qu'on a pas la vitesse et la position des particules sur chaque notes quoi...Et se permettre de s'en foutre une foi acquis, afin de ne pas encombrer l'ego... ;) ), difficile de faire le vide...
Dans un autre domaine, je regardais il y a quelques années un reportage sur une championne de ski, dont j'ai oublié le nom, qui disait que lors de ses meilleurs parcours, elle était tellement concentrée qu'en plus de sa vision, disons conventionnelle de la piste, elle se voyait, elle se percevait, d'un point situé au dessus de son corps. Et qu'en même temps, elle anticipait tous les mouvement qu'elle allait faire. Elle se voyait dans le futur (un futur très proche, en dessous de la seconde).
C'était une perception qui ne l'étonnait pas du tout sur le moment, tellement sa concentration était intense... mais ça l'étonnait beaucoup, par après.
Ouai je vois.
Avec de l'entrainement, tenter de se regarder à la troisième personne est asses intéressant/marrant. Il arrive un moment ou ça ne sert plus à grand chose je trouve. Mais c'est toujours intéressant. Dash parlais de métacognition sur d'autres sujets. Ça me parait ici asses compatible sauf que la métacognition c'est observer sa penser par la penser, ici c'est s'observer extérieurement, comme si nous n’étions pas celui qui observe (tout en sachant qu'on l'est).
C'est la même chose pour moi dans certains chorus d'improvisation : si tout se passe bien, j'entends les notes et les patterns que je vais jouer (comment je vais les enchaîner) et ce que ça va donner avec l'ensemble de l'orchestre avant que je ne les joue.
Tu arrive avec cela avec l'ensemble des intrus qui t'entour ?
Tu parle d'un morceau que tu connait bien et à déjà joué plusieurs fois évidement, non ? Tout de même ?
Et c'est aussi une forme de méditation… qui demande de la même manière, de la discipline, de la patience, le goût de l'étude, un équilibre entre la qualité d'écoute d'un maître et le désir de s'imposer, de l'humour pour ne pas trop râler quand on n'y arrive pas, etc., etc. …
Tu parle de qualités, je comprend :a1:

PS : de qualités dans le sens de capacités, et pas en opposé à "défauts".
Ben, tu as toi même répondu à ta question.
Et l'ordre causal est facile à connaître : le phénomène de déréalisation/dissociation n'est pas en lui même une pathologie mentale. Et ce n'est d'ailleurs pas non plus un symptôme de quoi que ce soit.
Je pense que t'a pas compris la logique de mon message (pas très clair faut dire).
La déréalisation n'est pas un symptôme en soit, exacte. Mais ça peut faire partie du spectre des symptômes des psychoses.
Tu voit la nuance ?

Pour le reste on n'est pas parfaitement en accord, mais suffisamment bien pour ne pas que j'écrive encore un pavé énorme.
Maintenant, évidemment, la donne change et ça complique tout, si le sujet prend des drogues. Là, il s'enfonce immanquablement dans la psychose et il est malheureusement mal pris.
C'est pour ça que je précise chaque fois : déréalisation naturelle... et c'est cette caractéristique mentale naturelle, qui prédisposait depuis la nuit des temps au chamanisme.
Tes sur que le chamanisme était si naturelle que cela ? (je sais pas du tout hein, je demande, j'ai qu'un doute).

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#70

Message par Dany » 22 mai 2019, 11:23

Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :Mais en tout état de cause, malgré toutes les apparences, le musicien peut très bien être absolument exempt d'émotion intérieure pendant sa prestation.

Ok. Mais ca répond pas à ma question.
Si le but de la méditation est de trouver la paix et de "tuer" l'ego, je trouve que les émotions serait problématiques en "fin" de parcours (avancé disons, "fin" étant encore un mots qui va pas bien, mais c'est simple).
Evidemment, c'est pas du tout le cas au début du parcours (c'est même essentiel et on se comprend sur ce point). Sur la "fin", dans l'absolue, celui qui médite doit se séparer de ce que lui apporte sont instrument. Non ?
Oui. Une méditation soft et consensuelle, genre pleine conscience, peut aider à la pratique musicale. Mais ça reste dans le cadre des interactions en société. Le rapport entre la méditation dans le cadre du bouddhisme et la musique a ses limites.

Pour le bouddhisme, vouloir faire de la musique est une manifestation de l'ego. Et pour le zen la seule musique qui vaille quelque chose c'est "le son de la rivière, le chant des oiseaux, le bruissement du vent, la cloche pour les repas et le tintement des instruments de cuisine !".
Pour celui qui veut vraiment s'engager sur ce chemin, la musique à un moment donné, c'est fini.

Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :Sur scène, on a intérêt à limiter l'accès à toutes nos émotions, on doit les filtrer et orienter toutes nos ressources cognitives sur le déroulé des pièces qu'on joue. C'est la même chose pour un acteur.
Ça dépend quelles émotions...Je suis pas entièrement d'accord la dessus. Se laisser dépasser par les émotions, ça peut être apprécié ou non selon qui regarde...
Disons qu'il faut savoir les maitriser et les encadrer selon un environnement globalement. Ça oui.
C'est contradictoire, ce que tu écris : si on se laisse dépasser par nos émotions, c'est que par définition on ne les maitrise pas et qu'on ne les encadre pas.

Et je te fais la même réponse qu'à DictionnairErroné. Cette histoire du musicien qui ressent des émotions en jouant, c'est un mythe. Un mythe évidemment renforcé par les musiciens eux-mêmes, parce que c'est toujours bon d'entretenir le romantisme et le sentiment d'émotivité dans le public.

Ce qui prime comme émotion chez un musicien, au point parfois d'engloutir tout, s'il n'a pas une technique de relaxation efficace, c'est le trac.
Du moins avant de monter sur scène. Et dès les premières notes, ce qui le rassure c'est uniquement la confiance en sa technique, mais pas du tout les "émotions", chères au public.

Après, évidemment, s'il se libère (et ça arrive la plupart du temps, c'est son entraînement et son expérience qui le lui permet), il peut commencer son show de mimiques et communiquer des émotions à son public... mais des émotions qu'il ne ressent pas vraiment. Il a autre chose à faire.

Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :C'est la même chose pour moi dans certains chorus d'improvisation : si tout se passe bien, j'entends les notes et les patterns que je vais jouer (comment je vais les enchaîner) et ce que ça va donner avec l'ensemble de l'orchestre avant que je ne les joue.

Tu arrive avec cela avec l'ensemble des intrus qui t'entour ?
Tu parle d'un morceau que tu connait bien et à déjà joué plusieurs fois évidement, non ? Tout de même ?
Une improvisation, c'est par définition unique. Je ne sais donc pas ce que je vais jouer avant que mon intervention en solo ne débute. Je le découvre au fur et à mesure que le chorus se déroule. Mais je connais la trame des accords, bien sûr.

Quand on est bien dans son truc, cette sensation de dépersonnalisation et de "vision du futur", peut aussi se passer dans une jam, où par définition aussi, on n'a jamais rien répété... mais avant de se lancer dans l'aventure, on défini la progression d'accords qu'on va employer. C'est souvent un twelve bars à trois accords, super classique du blues. Ou alors une des nombreuses progressions d'accords traditionnelles du jazz, de la bossa, de la rumba, etc... .

Nicolas78 a écrit :
Dany a écrit :Maintenant, évidemment, la donne change et ça complique tout, si le sujet prend des drogues. Là, il s'enfonce immanquablement dans la psychose et il est malheureusement mal pris.
C'est pour ça que je précise chaque fois : déréalisation naturelle... et c'est cette caractéristique mentale naturelle, qui prédisposait depuis la nuit des temps au chamanisme.
Tes sur que le chamanisme était si naturelle que cela ? (je sais pas du tout hein, je demande, j'ai qu'un doute).
Les chamanes inuits n'ont pas besoin de psychotropes, les chamanes yakoutes, mongols,... non plus.
Ils "déréalisent" par leur chant rythmique, leurs battements de tambours, leurs concentration… tout comme les musiciens de jazz qui ne se sont jamais drogués (et il y en a au moins un ;) ).

Lame Deer et Fool's Crow, les sages des Sioux Lakota (qui ne se droguent pas non plus, à ma connaissance) disent qu'ils ont été choisis tout jeunes comme futurs medecine men pour leur capacité précoce à ce que les psychologues actuels appellent "déréaliser".
Et de manière traditionnelle les futurs chamanes sont toujours choisis pour cette faculté, dans toutes les sociétés animistes.

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#71

Message par LePsychoSophe » 22 mai 2019, 12:03

Dany a écrit : 11 mai 2019, 14:08 notre "rien" dont nous sommes si sûr après la mort, n'est pas vraiment défini
Le rien que vous avez expérimenté avant d'avoir une conscience... par exemple, dans l'utérus. Ou carrément avant votre conception.
Ou encore dans les phases où la conscience est aboli totalement (certaines phases de sommeil, anesthésie, coma...).

Le rien est très bien définie en réalité.

Lorsque la conscience est à zéro, elle est à 0.

Après, il y a le cas Vincent Lambert où le Coma Science Group parle de conscience minimale, ce qui signifie que leurs appareils d'imagerie montre une micro-activité neuronale dans le circuit de la conscience (cf. Dehaene).
L'expérience subjective de Vincent est difficile à se représenter dans notre espace mental, c'est comme imaginer ce qu'il y a après l'Univers... Notre cerveau n'a pas la capacité de se représenter ces choses.

Son niveau de conscience n'est pas plus élaborée que certains animaux ayant un cerveau peu développé (et encore... je trouve même pas d'exemple...). D'ailleurs s'il y a autant de déchaînements médiatiques, sociaux, sociétaux et familiaux autour de Vincent, c'est parce que la réalité de son état et de sa conscience nous renvoie à ce que nous sommes tous vraiment : un paquet de neurone qui crée une expérience subjective par croisement de plusieurs afférences sensorielles le tout monter avec une capacités de traitement. Et que le Vincent, toute son "humanité" se résume comme nous tous à cela.
Pour certains, il est ni politiquement correct ou éthiquement correct de dire cela mais la science et les résultats des meilleurs chercheurs sur la conscience va (heureusement) au-delà de ça.

Demander à Vincent ce qu'il veut est impossible car le "il" n'existe pas comme on l'entend. Le libre-arbitre de Vincent : est pour moi inexistant au sens stricte. Personnellement, maintenir en vie, un être vivant tel que Vincent n'a aucun sens. S'il était isolé de tout lien affectif, et de toute dépense économique, je penserais que le maintenir en vie n'est forcément un mauvais choix car même si petite est sa conscience, qui sommes nous pour décider pour lui... Mais dans ce cas, il y a des impacts émotionnels horribles pour les proches et des impacts économiques de grande ampleur (ce qui va engendrer des manques pour d'autres humains ayant une acuité subjective bien plus forte).

Bref, on en a pas fini avec ces débats là. Il est temps qu'il y ait des référendums sur les questions de fin de vie.
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#72

Message par Lambert85 » 22 mai 2019, 12:07

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Re: L'amour

#73

Message par Dany » 22 mai 2019, 13:01

LePsychoSophe a écrit :
Dany a écrit :notre "rien" dont nous sommes si sûr après la mort, n'est pas vraiment défini

Le rien que vous avez expérimenté avant d'avoir une conscience... par exemple, dans l'utérus. Ou carrément avant votre conception.
Ou encore dans les phases où la conscience est aboli totalement (certaines phases de sommeil, anesthésie, coma...).

Le rien est très bien définie en réalité.

Lorsque la conscience est à zéro, elle est à 0.
Comment sais tu ce qui se passe dans certaines phases de sommeil, anesthésie, coma ou dans l'utérus en terme de qualia chez le sujet ? Il ne s'en souvient pas, tout simplement.

L'activité réduite qu'on voit au scanner pendant ces phases ne disent rien des perceptions du sujet pendant ces phases. Ces perceptions peuvent très bien n'être pas verbalisables, être hors axiomes, hors syntaxe et ne pas faire l'objet d'une remémoration simplement parce que cerveau ne veut pas encombrer l'espace cognitif avec des données de toute façon non intégrables.

Quand on parle "d'aires de la conscience", ça reste dans le cadre de notre interprétation consensuelle actuelle de "la conscience", puisqu'on en a aucun écho de ces états par les relations des patients, aucun témoignage. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de perception et de mentalisation.

Et, puisqu'on parle de méditation, c'est pourquoi Steven Laureys tient à travailler avec des méditants.
Il s'est aperçu qu'il y avait certaines similitudes entre les patterns cérébraux des scanners de comateux et ceux de Mathieu Ricard… qui, lui, se rappelle très bien sa séance, même s'il a beaucoup de difficultés à verbaliser ce genre de perceptions mentales.

Les travaux sont toujours préliminaires, mais ça conforte Steven Laureys dans son idée de départ que le comateux est très loin d'être un un tas de viande, comme on le pensait avant. Il a des perceptions, des visualisations, des pensées non conceptualisables (en considérant l'univers mental comme un sujet de perception, même quand il coupé des sens conventionnels, bien sûr).

Et on en revient au point où tu es incapable de me montrer des exemples de "rien".

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Re: L'amour

#74

Message par LePsychoSophe » 22 mai 2019, 13:59

Dany a écrit : 22 mai 2019, 13:01
LePsychoSophe a écrit :
Dany a écrit :notre "rien" dont nous sommes si sûr après la mort, n'est pas vraiment défini

Le rien que vous avez expérimenté avant d'avoir une conscience... par exemple, dans l'utérus. Ou carrément avant votre conception.
Ou encore dans les phases où la conscience est aboli totalement (certaines phases de sommeil, anesthésie, coma...).

Le rien est très bien définie en réalité.

Lorsque la conscience est à zéro, elle est à 0.
Comment sais tu ce qui se passe dans certaines phases de sommeil, anesthésie, coma ou dans l'utérus en terme de qualia chez le sujet ? Il ne s'en souvient pas, tout simplement.

L'activité réduite qu'on voit au scanner pendant ces phases ne disent rien des perceptions du sujet pendant ces phases. Ces perceptions peuvent très bien n'être pas verbalisables, être hors axiomes, hors syntaxe et ne pas faire l'objet d'une remémoration simplement parce que cerveau ne veut pas encombrer l'espace cognitif avec des données de toute façon non intégrables.

Quand on parle "d'aires de la conscience", ça reste dans le cadre de notre interprétation consensuelle actuelle de "la conscience", puisqu'on en a aucun écho de ces états par les relations des patients, aucun témoignage. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de perception et de mentalisation.

Et, puisqu'on parle de méditation, c'est pourquoi Steven Laureys tient à travailler avec des méditants.
Il s'est aperçu qu'il y avait certaines similitudes entre les patterns cérébraux des scanners de comateux et ceux de Mathieu Ricard… qui, lui, se rappelle très bien sa séance, même s'il a beaucoup de difficultés à verbaliser ce genre de perceptions mentales.

Les travaux sont toujours préliminaires, mais ça conforte Steven Laureys dans son idée de départ que le comateux est très loin d'être un un tas de viande, comme on le pensait avant. Il a des perceptions, des visualisations, des pensées non conceptualisables (en considérant l'univers mental comme un sujet de perception, même quand il coupé des sens conventionnels, bien sûr).

Et on en revient au point où tu es incapable de me montrer des exemples de "rien".
Vous tournez en rond dans votre rhétorique. Vous utilisez les mêmes passerelles que les bouddhistes ou les psychanalystes quand ils parlent d'inconscience.

Dire qu'on ne se souvient pas des qualias ne veut pas dire qu'il y en a. Vous voyez bien votre sophisme. Avec votre raisonnement, on peut dire tout et n'importe quoi à propos de tout (ou de rien ;-)).

Si vous ne vous rappelez pas de vos expériences alors à quoi bon les avoir? Elles ne constituent pas votre identité ou votre moi puisqu'il n'est fait que d’empilage de souvenirs conscients. Si je me mettais à vous racontez qu'hier vous êtes allez faire du trekking sur Mars... A quoi vivre cette expérience car vous ne vous en rappelez pas et si vous vous mettez à recréer un tissu mnésique, il sera fait de mes dires et non de l'expérience enregistrée et donc vécue.

Vous pouvez dire qu'un arbre a une conscience et vous rapprochez de la TII. Ok, mais le niveau de subjectivité n'est pas comparable avec celui que l'on vit. Quelle est la valeur d'une fourmi, d'un brin d'herbe ou d'un patient pauci-relationnel? Vous pensez que toute la souffrance que ça engendre autour est valable?

Qui dit que Ricard dit pas n'importe quoi pour faire fantasmer les chercheurs et par la même valider ses théories bouddhistes farfelues?

Certes le comateux a peut-être des perceptions mais qui dit que c'est agréable et qui dit que cela vaut la peine de les laisser en vie?

Bien-sûr que je ne peux pas montrer le rien! Qui le peut? Personne! Le rien c'est notre mort.|
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Re: L'amour

#75

Message par DictionnairErroné » 22 mai 2019, 15:04

Dany a écrit : 22 mai 2019, 00:28
DictionnairErroné a écrit : 22 mai 2019, 00:03
Dany a écrit : 21 mai 2019, 23:27 Un chanteur ou un musicien sur scène peut très bien emballer son public et celui ci va dire des trucs du genre "quelle émotion dans son jeu ! J'en suis bouleversé !...", alors que l'autre applique juste sa technique et sa connaissance musicale, qu'il associe intelligemment à une gestuelle appropriée.
Entrons dans un ordinateur-synthétiseur les données de toutes les notes versus la prestance d'un musicien émotionnellement chargé, qu'elle sera le plus apprécier selon vous? Aucune différence émotionnelle?
Heu, c'est pire que tu ne le penses. Tu as déjà essayé de sortir un chorus de guitare saturée samplée avec un séquenceur ? Ca ne donne rien, ça ne ressemble même pas à un chorus d'un musicien "émotionnellement non chargé".

Tu peux éventuellement imiter un shredder sur une petite mesure avec une (courte) avalanche de note, mais surement pas le chorus d'un guitariste de blues. Et c'est la même chose avec un violon solo.
Ce sont ces deux instruments qui sont particulièrement expressifs. Et ça dépend de la manière de les employer, de la technique... on peut très bien les faire pleurer sans pleurer soi même.

Ton histoire de musicien émotionnellement chargé c'est du bullshit, du show... mais partiellement, seulement : exactement comme je l'ai indiqué dans mon post. Désolé de casser ton mythe.
https://www.youtube.com/watch?v=sxo0OJk ... tu.be&t=65

Est-il possible de chanter du soul sans ressenti?
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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