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Y a-t-il un médecin dans la salle ?
Publié : 03 juil. 2019, 19:17
par Cartaphilus
maxaler a écrit : 03 juil. 2019, 15:00
Dans une situation où plusieurs personnes sont blessées, il est impératif d'aller voir les personnes au sol qui ne se plaignent pas et de ne pas s'occuper des personnes qui se plaignent.
Non, il faut examiner
toutes victimes, y compris celles qui semblent quasi indemnes, après un tri qui détermine les degrés d'urgence (urgence vitale, urgence fonctionnelle, douleurs).
maxaler a écrit :Celles qui n'ont pas (ou peu) de réaction sont potentiellement dans un état plus grave (perte de connaissance, arrêt respiratoire ou cardiaque) que celles qui ont une réaction (si tu peux crier c'est que tu respires et que tu es conscient).
Le fait de crier ne signifie pas être pleinement conscient, et ne préjuge pas de l'évolution immédiate de l'état de la victime.
Re: Y a-t-il un médecin dans la salle ?
Publié : 03 juil. 2019, 20:34
par DictionnairErroné
Cartaphilus a écrit : 03 juil. 2019, 19:17
Le fait de crier ne signifie pas être pleinement conscient, et ne préjuge pas de l'évolution immédiate de l'état de la victime.
C'est certain qu'une artère carotide qui gicle le sang et que la personne crie au meurtre, il y a urgence immédiate.
Re: Y a-t-il un médecin dans la salle ?
Publié : 04 juil. 2019, 09:29
par maxaler
Cartaphilus a écrit : 03 juil. 2019, 19:17
maxaler a écrit : 03 juil. 2019, 15:00
Dans une situation où plusieurs personnes sont blessées, il est impératif d'aller voir les personnes au sol qui ne se plaignent pas et de ne pas s'occuper des personnes qui se plaignent.
Non, il faut examiner
toutes victimes, y compris celles qui semblent quasi indemnes, après un tri qui détermine les degrés d'urgence (urgence vitale, urgence fonctionnelle, douleurs).
Je me suis mal exprimé: il faut examiner toutes les victimes en commençant par celles qui sont immobiles et ne se plaignent pas.
Cartaphilus a écrit : 03 juil. 2019, 19:17
maxaler a écrit :Celles qui n'ont pas (ou peu) de réaction sont potentiellement dans un état plus grave (perte de connaissance, arrêt respiratoire ou cardiaque) que celles qui ont une réaction (si tu peux crier c'est que tu respires et que tu es conscient).
Le fait de crier ne signifie pas être pleinement conscient, et ne préjuge pas de l'évolution immédiate de l'état de la victime.
Non bien entendu, mais dans les premières minutes, cela reste un critère pour décider par qui on commence l'examen et par qui on termine.
Re: La placebotique
Publié : 04 juil. 2019, 19:54
par DictionnairErroné
LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 17:14
Parler de guérison en psychothérapie... Et comment!!!
Bien là par exemple, vous répondez à ma question, merci.
Cette distinction entre guérison, apaisement ou contrôle est tout de même complexe autant dans l'aspect psychique que physiologique. Comme dans le cas d'un problème de glande thyroïde, la personne peut prendre du synthroïde à vie, sinon elle risque de mourir. Dans ce cas, parlons-nous de guérisons dans la nomenclature scientifique?
La personne vivra une vie normale comme si elle était guérie ce qui m'apporte à réfléchir sur l'effet placebo et la polémique de la guérison. Si nous pouvons dire qu'un traitement peut être considéré comme une guérison cela devra s'appliquer également à un possible effet placebo.
C'est comme tirer les orteils par les oreilles, ça vient de loin, mais bon...