Comme ceci: Vers une loi contre le racisme environnemental.LoutredeMer a écrit : 11 sept. 2022, 18:43
J'ai beau chercher, je ne vois pas de société basée sur ce modèle dans le monde. Donc, sur quels exemples peut-il bien se baser pour dire que "la question sociale se trouve désamorcée lorsqu’elle est reformulée en termes ethnico-culturels" ?
Les ilots de chaleur à Montréal sont dans les quartiers défavorisés. Point. Les quartiers défavorisés des francophones du centre et du sud-est de Montréal souffrent autant de la chaleur que tout autre quartier défavorisé. Comme les quartiers du sud-ouest anglophones de Montréal (descendants d'Irlandais) de Pointe-St-Charles ou St-Henri.
Toujours à Montréal. Les raffineries pétrolières sont dans l'est de la ville. Et quels sont les habitants de ces quartiers pollués? Des francophones ouvriers.
Un autre exemple est la fonderie de Rouyn-Noranda qui déverse des tonnes d'arsenic et de métaux lourds sur la ville. Une ville composée majoritairement d'ouviers francophones. Pas mentionné dans l'article sur la loi contre le racisme environnemental. Ni la pollution élevée au nickel dans le quartier de Limoilou de la Ville de Québec. Quartier francophone. Le quartier St-Roch à Québec dévasté par des autoroutes. Des francophones défavorisés.
Le point commun: le faible niveau socio-économique peu importe l'origine ethnique des gens.
Et c'est là que la nouvelle gauche fait fausse route avec l'oppression basée uniquement sur la "race". Elle renie (volontairement ou pas, je ne sais pas) les difficultés des classes défavorisées blanches. Et suite à ce rejet où va cette classe défavorisée blanche? En caricaturant, chez trump aux États-Unis. Et au Canada, c'est ce qu'il est en train de se passer.
Et comme je l'ai déjà dit, si la gauche ne fait pas le ménage dans cette idéologie basée sur la race, c'est la droite qui va en profiter pour accueillir à bras ouverts les laissés pour compte défavorisés blancs.