Re: Climat : les mesures concrètes du Projet Shift de JM Jancovici
Publié : 13 nov. 2022, 18:36
Mais bien sûrInso a écrit : 13 nov. 2022, 14:43 Avec autant de bons sentiments, je suis persuadé que les entreprises vont faire de réels efforts![]()


Au hasard, le 1er lien Google qui sort de ma recherche :
Plusieurs terrains à bâtir actuellement en vente à 700 m de l'océan Atlantique, je vous laisse découvrir la configuration, c'est à mourir (de rire?...) à Talmont Saint Hilaire en Vendée. (Qui a dit que c'était au niveau de la mer?


Un lotissement de maisons en constructions, du même promoteur, à Jard-sur-Mer, toujours en Vendée, à 50 mètres du Port de plaisance ...

Examinons le contexte des décideurs :
04/05/2022, l'essentiel :
En France (et comment ça se passe au Québec?...), on en est encore à attendre l'inscription sur une liste de futures communes submergées par l'océan, en vue de faire une future cartographie pour bien vérifier qu'elles feront glou glou.
Le gouvernement a publié les noms des 126 communes françaises [alors qu'elles sont 864...] qui auront l'obligation de s'adapter en priorité à l'érosion du littoral (loi Climat et Résilience de 2021). La majorité des communes sont situées sur les côtes atlantique et de la Manche.
Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, qui serviront de base à de nouvelles règles d'aménagement du territoire, allant jusqu'à des interdictions de construire.
Note de moi : Je dirais au bas mot que vu les intérêts en jeu, des promoteurs, de certains élus locaux, d'une certaine population, cela va prendre entre 5 et 10 ans...
"Ces 126 soi-disant prioritaires sont ridicules par rapport aux 864 communes menacées", regrette auprès de l'AFP Elodie Martinie-Cousty, de l'ONG France Nature Environnement. 1,5 million d'habitants vivent dans ces zones inondables littorales. "On a laissé beaucoup trop construire sur le littoral" et les nouvelles dispositions "ne sont pas adaptées aux enjeux",
Le maire de Trégastel (Côtes d'Armor) Xavier Martin : "Si on dit qu’on rénove (le centre-ville) et que dans 20 ans il est sous les eaux, est-ce que c’est utile de le rénover aujourd’hui, est-ce qu’il ne faut pas réfléchir à le voir autrement ?"
Dans les zones exposées à la montée des eaux à l'horizon de 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites, mais avec des exceptions pour l'extension de bâtiments existants ou l'installation de services publics et de nouvelles activités économiques nécessitant la "proximité immédiate" de la mer.
Les zones à l'horizon 100 ans restent constructibles, avec à terme une obligation de démolition quand la menace se rapprochera. Il s'agit de baux de 12 à 99 ans avec résiliation anticipée en fonction de l'érosion.
Note de moi : Ah bon, alors tout va bien...

Vincent Bawedin s'inquiète du financement de la relocalisation des biens menacés.
"Des questions se posent sur qui prend en charge le déplacement de la population des habitations touchées", ajoute Pascal Laporte, (...) dans la bande menacée par la montée des eaux.