Jodie a écrit : 08 mai 2024, 19:00
C'est quoi la différence entre la réalité et le réel ? Vu que vous semblez savoir ce qu'est le réel, franchement j'aimerais bien en avoir la définition.
Tu disais:
''On se méfie de la science car avec ses applications on a détruit la planète. ''
Autrement dit
tout ce qui a été inventé grâce au génie scienfique ne sert pas l'homme ?
L'homme, le pauvre, n'a aucune responsabilité dans la détérioration de la planête ?
Restons dansun cadre général et non particulier.
Ce qui est toujours gênant, dans le type de considérations évoquées, c'est l'inanité récurrente des propos, avec la persistance à se donner le beau rôle en jouant les mauvais démiurges, (moi je sais, pauvres crédules et naïfs, mais je me situe au-dessus du lot.

).
Ce qui permet de se garder de toute remarque et critique...
La tour d'ivoire, refuge de tout individu hermétique et psycho-rigide dans ses convictions, défenseur de "sa vérité"...
Ce genre de comportements s'observe (et est caractéristique) de toute tendance à manifestation sectaire.
Le discours contre la science est banal, habituel, déviant.
Il interdit à d'autres personnes de prétendre vouloir vivre debout. Il faut songer, par exemple, à tous les porteurs de handicaps.
A ce sujet, il faut se pencher sur les progrès inouïs en matière d'interventions chirurgicales, de thérapies géniques, de réalisations de prothèses...
Ce qui le permet ? La science, en amont, et les applications scientifiques, en aval (je songe aux aides auditives, aux personnes amputées d'un membre, qui peuvent disposer d'un appareillage technologique pour se déplacer, manipuler des objets,...)
L'objectif ? Permettre à ces personnes de pouvoir continuer à vivre debout, au sein de la communauté humaine, à être intégrées, en passant outre leur handicap.
La responsabilité de l'humain dans la question du dérèglement climatique, à son propre niveau ?
Pas ou peu abordé. Le mauvais démiurge ne se sent pas concerné par les basses contingences du monde, il reste retranché dans s tour d'ivoire, au-dessus du lot. Il se contente de proférer en donnant des leçons. Il ne parle jamais de ses propres responsabilités et engagements.
Sa propension à éluder toute question gênante, dėstabilisante, est indexée à la taille de son égo.
Doit-on rappeler que ce genre d'individus , qui vouent la science aux gémonies vit très bien dans un confort optimisé, aux crochets de la société?
Un caprice d'enfant gâté capricieux et (trop) bien nourri?
