ABC a écrit : 08 août 2024, 15:33
Si. Le référentiel chute libre radial est plat lui. Je te le rappelle une 3ème fois

. Gullstrand Painlevé coordinates
Ok, c'est ça qui te gêne.
Les vecteurs (dT,dr +vdT) sont orthogonaux et forment une métrique d'apparence euclidienne, mais
leur intégration ne forme pas des droites mais des courbes..
L'angle entre dt et dT augmente graduellement quand on se rapproche de l'horizon.
On sait que t est rectiligne donc T ne peut pas l'être.
De même, dr +vdT est une vecteur qui change d'orientation en approchant de l'horizon.
La courbure de l'espace est donc toujours là. Et la courbure de l'espace n'est d'ailleurs rien d'autre que la courbure de l'espace-temps car ce sont les deux axes dT et dr +vdT qui basculent ensemble.
On procède simplement à un changement de coordonnées qui épouse la courbure, ce qui donne l'illusion d'un espace plat.
Si l'espace était plat dans le référentiel de Painlevé on ne pourrait pas trouver l'avance du périhélie ni la bonne déflexion de la lumière. Ce qui manque à la théorie de Newton c'est la courbure de l'espace. C'est un fait connu. Donc si tu retires la courbure de l'espace tu supprimes l'avance du périhélie.
Le coefficient (1-2GM/(c²r)) devant ( 𝑐 Δ 𝑡 )² décrit la courbure du temps dans la gravitation newtonienne, et cette courbure explique complètement tous les effets gravitationnels newtoniens. Comme prévu, ce facteur de correction est directement proportionnel à 𝐺 et 𝑀, et en raison du 𝑟 dans le dénominateur, le facteur de correction augmente à mesure que l'on s'approche du corps gravitationnel, ce qui signifie que le temps est courbé.
Mais la relativité générale est une théorie de l'espace et du temps courbes, donc s'il existe des termes modifiant les composantes spatiales de l'intervalle d'espace-temps présenté ci-dessus, leurs effets ne devraient-ils pas être observés, par exemple, sur les orbites planétaires et satellitaires en raison des facteurs de correction de courbure appliqués aux termes spatiaux ?
La prédiction la plus spectaculaire d'Einstein fut son calcul selon lequel les termes de courbure dans les composantes spatiales de l'intervalle espace-temps pouvaient être mesurés dans la courbure de la lumière autour d'un corps massif.
https://en.wikipedia.org/wiki/Spacetime ... e_of_space
ABC a écrit : 08 août 2024, 15:33
l'invariance de la géométrie spatiale par changement de référentiel inertiel, une affirmation fausse en RG. Il faudrait baser tes affirmations
C'est basé sur l'invariance de l'intervalle de genre espace par changement de référentiel.
A aucun moment, ni en RR ni en RG un intervalle d'espace-temps de Minkowski ne change de longueur par changement de référentiel. Donc la géométrie spatiale ne change jamais, ni en RR, ni en RG. C'est seulement l'évaluation des distances qui change par changement de référentiel, parce qu'on ne mesure plus le même intervalle de genre espace.
Dire que la géométrie spatiale change par changement de référentiel est faux : la géométrie spatiale c'est les lignes de genres espace et elle est absolue. Ce qui change sont les évènements dont on cherche à mesurer la distance. Comme on ne mesure pas la distance spatiale par rapport au même évènement quand on change de référentiel on ne retrouve pas la même longueur. Mais dans le cas de Schwarzschild c'est bien la longueur propre des mètres étalons immobiles que l'on mesure, c'est donc toujours la même distance spatiale et elle est invariante par changement de référentiel.
Plaçons des mètres-étalons entre deux planètes. La distance mesurée est D.
Un objet en mouvement inertiel par rapport aux planètes et aux mètres va mesurer une longueur `D' = D/γ`.
Il peut définir la forme métrique sur cet intervalle par `(γdx)² - (dt/γ)²`, avec t son temps propre.
Cette forme permet de mesurer les longueurs selon la simultanéité des planètes et non selon la sienne.
Pour `dt = 0`, on trouve `D = γD'`.
D est la longueur propre invariante des mètres étalons. Dans le référentiel des planètes on trouve D comme longueur propre et dans l'autre aussi.
Si on utilise la métrique de Minkowski on voit sur un diagramme que : `(D/γ)² = D² - (βT)²`
La longueur D est invariante par changement de référentiel.
Dans la métrique de Schwarzschild, on retrouve la même forme mais avec un `γ` variant selon la distance. La distance mesurée par la métrique est la longueur propre des mètres étalons immobiles disposés vers l'horizon.
La métrique de Painlevé donne la forme de la métrique déterminée à partir du terrain. Le fait que `γ` varie selon la distance montre que le terrain n'est pas plat, contrairement à l'exemple donné plus haut.
La métrique de Schwarzschild indique que les lignes de genre temps comme celles de genre espace d'un diagramme de Minkowski sont courbées par la gravitation. Cette courbure n'a rien à voir avec un changement de référentiel et est absolue.
Note : Je renvoie vers ce message très important posté juste au dessus :
Explications de la théorie d'Alain Connes par Gemini (guidé par moi)
Les travaux d'Alain Connes montrent que l'espace-temps est quaternionique et non minkowskien.