Samuel Rooke a écrit :@ Cartaphilus
C'est en fait un bon point et je savais que l'on me poserais la question. L'absence de preuve n'est pas nécessairement le fait d'une quelconque inexistance.
Hm, hm ... Donc, selon cette logique, si je vous affirme que vous me devez 100'000'000.- Grotafiots *, je n'ai pas besoin de vous en apporter la preuve puisque l'absence de celle-ci n'est pas nécessairement le fait de l'inexistence de votre dette à mon égard ... Voyez-vous le problème ?
* l'unité monétaire de la planète Xzyyyxxkw
De plus "Prouvez hors de tout doute et nous y croirons" est
un épouvantail, car vous prêtez aux sceptiques et aux scientifiques des propos et des intentions qu'ils n'ont pas. Avant de dépenser temps, ressources et argent, un scientifique (ou un sceptique), demande simplement que vous démontriez ne serait-ce qu'une probabilité vérifiable de l'existence d'un phénomène. A ce jour, rien, nada, des nèfles. Pas étonnant donc que le monde sceptique et scientifique refuse de perdre son temps et son énergie pour ce qui apparaît clairement comme une chimère.
une approche scientifique subjective que je vais vous expliquer (si ma logique est mauvaise, dite le moi et essayer de me corriger si j'ai réellement tord) :
Comme la science trouve que les fantômes, apparitions et autres esprits ectoplasmiques sont des croyances "religieuses", ils ne s'attardent pas à la recherche de cette "discipline". Ainsi, certain, avec un sarcasme, d'autre, avec un simple désintéressement et, les troisième, par peur du ridicule, utilisent l'approche "Prouvez nous hors de tout doute et nous y croirons".
Que nenni ! "La science" a depuis longtemps examiné en détail les diverses allégations, témoignages, anecdotes, etc. de médiums et autres "témoins", pour constater qu'il n'y avait pas davantage de fantôme, ectoplasme et autres énergies mystiques que de beurre en branche. Elle en a donc conclu, jusqu'à preuve du contraire, qu'elle avait mieux à faire que de perdre davantage de temps avec des sujets qui ne mènent absolument nulle part, et qui relevaient le plus vraisemblablement du folklore, de la rumeur et de la croyance, religieuse ou non, de l'illusion ou de la fraude.
Hors, la plus part du monde disant être médium, clairvoyant (...) n'étant pas des scientifiques et ne pouvant donc pas user des laboratoires et expertises voulues ne peuvent pas ammener de preuves concrètes. Il y a donc, déjà à la base, une coupure clairement créée.
Excuses fallacieuses. "Médiums, clairvoyants (...)" n'ont tout simplement jamais pu démontrer la réalité de leurs allégations et rejettent leurs responsabilités sur autrui. Au lieu de s'instruire dans les domaines scientifiques et de réaliser eux-mêmes leurs recherches selon des critères rigoureux, ils exigent des scientifiques qu'ils le fassent à leur place mais sans appliquer à leurs lubies les critères minimum qu'ils exigent lorsqu'il s'agit de certifier la sécurité et le bon fonctionnement de leur réfrigérateur ...
Ils y a aussi plusieurs autres facteurs qui entre en ligne de compte: la fraude (malheureusement trop répendue), l'atmosphère et le manque d'argent (vous remarquerez que c'est habituellement les fraudeurs qui tirent profils car les gens se disant médiums sont d'une habitude humble, en mon expérience bien sûr) qui font qu'il y a confrontation.
Pour paraphraser Sartre, "la fraude, c'est les autres !", comme toujours
Une caractéristique des médiums et autres charlatans, c'est d'être membres de la tribu des Panou-Panou !
La moralité est aussi quelque chose qui manque beaucoup. Non pas dans les observation, mais face au sujet d'étude lui même. Vous dites ici respecter le monde mais non leurs croyances, c'est là un problème car pour être objectif, ils faut respecter les deux.
Non. Une croyance idiote ou dangereuse ne mérite aucun respect.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken