Cartaphilus a écrit :Vous noterez qu'il n'est nulle part mentionné de "déplacement des os", mais réduction de l'espace sous acromio-claviculaire.
Je le sais bien. Je l'ai dit au-dessus, relisez. C'est ma doc remplaçante qui a conclu à cela, l'ostéo a dit pareil.
Ce sont elles qui le disent, pas moi. Je ne sais pas interpréter des radios.
Je me garderais bien d'une telle affirmation ; tout au plus tiquerais-je sur le commentaire "aller voir un ostéo est une bonne idée [?] elle me répond : oui, excellente."
Vous devez donc tiquer aussi sur le fait que l'ostéopathie soit enseignée à la faculté de médecine.
Ca c'est un truc qui m'a toujours intriguée : pourquoi c'est enseigné en faculté, si ce n'est pas prouvé ? Qu'est-ce qui a motivé cela ?
Cette doc est par ailleurs convaincue de l'étiopathie. Ne me demandez pas ce que c'est, je ne sais pas ni quel est le principe, ni quel est le but.
Mon doc attitré, lui, dit de l'ostéopathie : "ce n'est pas prouvé, mais si vous pensez qu'il y aura un bénéfice pour vous, allez-y".
Ce qui pourrait évoquer l'
encoprésie, conséquence de la constipation,elle-même de causes variées.
Ok.
Vous êtes médecin ? (moi je suis juriste de formation)
Le fait qu'une méthode n'est pas expliquée ne veut pas dire qu'il soit impossible de la tester scientifiquement, et ainsi de prouver son efficacité.
Je ne sais pas ce que ça donnera pour l'ostéopathie. Peut-être, peut-être jamais.
Quant à ce qui est sujet à caution, j'ignore à quelles extrémités me réduirait le désespoir d'une pathologie grave, si j'en étais atteint, mais je ne recommanderais pas de techniques charlatanesques à qui me demanderait conseil dans le même cas.
La qualification de technique charlatanesque va ravir notre ostéo niçois

(à qui je vais envoyer un MP d'ailleurs, j'aimerais bien qu'il réponde à mes questions sur les sortes d'ostéopathies).
Quant à avoir conseillé cette adresse, je me félicite de l'avoir fait. Même si c'est contestable scientifiquement, même si c'est sujet à caution.
Selon vous, d'où vient la fin des problèmes de cette petite fille ?
Je ne dis pas que ce sont forcément les théories de l'ostéopathie qui ont abouti à cela. Je l'ai bien dit au-dessus, ça peut être simplement un déclic psychologique grâce à l'approche de la praticienne, je n'en sais rien. Je ne voyais pas ce qu'il y aurait pu avoir de dangereux dans ce cas-là - maintenant, je n'irais pas conseiller ça à ma mère qui sort d'une double fracture du bras.
Là je constate juste qu'après 3 ans et 1/2 de douleurs, et d'inquiétude, c'est résolu.
Maintenant,
dans ce cas précis, si vous pensez qu'il y avait un risque avéré à cette démarche, dites-le-moi, je suis à l'écoute.
Voilà qui nous éclaire un peu plus sur votre opinion de la médecine scientifique.
Ca ne m'étonnerait pas que vous travailliez dans le milieu médical

Vous ou des membres de votre famille proche...
Vous tenez à ce que je vous raconte toutes mes mésaventures, et les erreurs dont j'ai fait les frais ? Il va y en avoir pour un moment...
Je pourrais vous raconter comment j'ai fini avec un quasi-trou de 4 cm à l'oesophage, car le diagnostic posé par le médecin pendant des années à mes vomissements matinaux était "fait du cinéma pour ne pas aller à l'école" - en fait de cinéma, j'ai une belle hernie hiatale, si un jour ça récidive, je vais au bloc. Et comment j'ai avalé des antibiotiques pendant des mois pour une prétendue sinusite chronique, qui était en fait une rhinite vaso-motrice.
Je vais juste vous expliquer en détail pourquoi j'ai jeté une ordonnance à la poubelle.
J'étais enceinte d'1 mois, et j'ai été prise de très forts saignements, j'ai bien cru que je faisais une fausse couche. Je suis allée aux urgences, écho, l'interne (super le mec - vous voyez, je fais la part des choses) m'a prescrit une écho à faire 10 jours plus tard pour voir si c'était le corps qui faisait le ménage, ou un début de FC.
Le lendemain, il se trouvait que j'avais RDV avec mon gyneco habituel, que j'avais toujours trouvé bien jusque là, 150km pour le voir parce que je préférais avoir affaire à lui pour mon 1er RDV de suivi.
Je lui raconte ce qui s'est passé la veille ; il bougonne parce qu'il n'a pas de CR d'écho - aux urgences d'un CHR, ils ont autre chose à faire que ça. Il décide de me faire lui-même une écho - et là il me sort, cash : "ce bébé, il est déjà mort". Je vous laisse apprécier la psychologie. Mais ça ne m'a pas atteinte, parce qu'il ne pouvait pas savoir plus que le doc de la veille ce qui allait advenir. Il m'a demandé si j'accouchais à l'hôpital où il exerce, j'ai dit non, à côté de chez moi. Là son ton a radicalement changé ; il voulait que je vienne habiter chez ma mère au 8ème mois de grossesse (!) Ah oui, et mon mari là-dedans ??? C'est donc un si grand enjeu de remplir un lit ? Et là il me prescrit de l'utrogestan. Je lui demande ce que c'est, il ne répond pas. Je n'avale aucun médicament sans demander ce que c'est, ni sans lire la notice. "Ca détend", qu'il me dit. Oui, mais ça détend quoi ?? 3 fois j'ai demandé, 3 fois il ne m'a pas répondu - mais des patients qui demandent le pourquoi du comment, il ne doit pas y en avoir tant que ça. En me raccompagnant à la porte, il a dit à la secrétaire sans me regarder : "madame ne reviendra plus ici". Délicat, hein ? Je ne serais pas revenue de toute façon.
Rentrée à la maison : internet. Je cherche, je fouille, je lis. En fait l'utrogestan, c'était pour empêcher les contractions d'expulsion en cas de fausse couche. J'en parle à mon mari, on est d'accord : POUBELLE.
C'était ma 1ère grossesse, si le bébé était pour ne pas s'accrocher, à quoi bon lutter contre cela ? La nature fait bien son travail en général dans ces cas-là. Si j'avais eu PMA, FIV, ou plusieurs FC, là d'accord, ça a du sens, mais sinon ?
Corrida pour prendre un RDV pour l'écho de contrôle. Le 1er cabinet avait un RDV, mais pas 10 jours + tard, c'était 15 jours + tard. Je dis OK, mais la secrétaire refuse ! "Mais comment ça, ça ne vous angoisse pas ?" Ben non, m'inquiéter ça changera quoi au problème ? De regarder la poche au plus vite ça ne la fera pas se recoller si elle est pour partir.
Je suis tombée au hasard dans l'annuaire sur un gyneco très bien, je lui ai annoncé d'entrée ce qui s'était passé, ma vision de la grossesse et de l'accouchement, on était raccord. Sinon il ne m'aurait pas vue 2 fois, je serais allée ailleurs. J'ai confiance en lui. Lui, ma sage-femme de prépa, mon doc généraliste, la sage-femme de mon accouchement m'ont tous confirmé que l'utrogestan n'était pas une indication dans mon cas. Le gyneco m'a d'ailleurs dit en riant : "vous n'êtes pas comme tout le monde vous, combien auraient avalé le médicament sans se poser de question, et en priant de ne pas faire une fausse couche ...?" Pour info, le "bébé déjà mort" rentre à l'école au mois de septembre.
En parlant de gyneco, si un jour vous voulez qu'on discute des idées reçues et mauvaises pratiques sur l'accouchement et l'allaitement, pléthore d'études et positions de l'OMS à l'appui, ce sera avec grand plaisir.
Et pourtant, malgré ces mauvaises expériences qui m'ont fait réfléchir, je suis très loin de rejeter la médecine scientifique, très très loin. Vous posez des conclusions hâtives, comme si parce qu'on a eu une expérience positive en ostéopathie, et qu'on en témoigne, ou qu'on peut contester les dires d'un médecin, on était forcément un réfractaire à la médecine scientifique - tout n'est pas tout blanc, ni tout noir. J'ai dit, là encore, au-dessus, que je ne mettais pas tout le monde dans le même panier, et que j'étais globalement suivie par des médecins formidables. Si j'ai un souci de santé, et que je veux le soigner (je ne soigne pas un rhume) je choisis la médecine scientifique en 1ère intention, pas l'homéopathie (je n'utilise pas) ou autre, l'ostéo j'ai tenté pour des cas précis, et limités.
C'est simplement que ce n'est pas parce que la personne qui parle a une blouse blanche que j'avale en ânonnant ce qu'elle me dit. Des incompétents il y en a partout, les médecins scientifiques ne sont pas épargnés. Je n'hésite pas à demander un autre avis quand je ne suis pas convaincue, je me fais toujours une idée par moi-même, j'ai un libre-arbitre, et je choisis ce qui est bon pour moi. Je prends la responsabilité de mes choix, et de ce qui m'arrive.
Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une question ; il semblerait qu'on manque d'études sur l'efficacité des massages dans cette indication, méthode qui serait sans danger. [
Réf.]
Ok.
Je vous remercie pour les références que vous m'avez données.