Denis,
Tu dis :
Citation:
Je ne pense qu'avec ce que je sais. C'est pour cela que suis agnostique.
Mais rassure toi, je sais beaucoups de choses
Bien sûr que ce que l'on sait est le fondement (une sorte de squelette) de ce que l'on pense. Mais il est tout à fait légitime (même souvent nécessaire) de raisonner à partir de ce que l'on sait pour engraisser un peu ce squelette.
Je ne sais pas si tu ne comprends pas le français mais, "je ne pense qu'AVEC ce que je sais" signifie que je ne "raisonne[r] qu'a partir de ce que je sais".
Par exemple, je ne sais pas dans quel pays vit présentement le chat le plus âgé de la planète. Ça ne veut pas dire que je n'ai aucune opinion là-dessus. Par exemple, je serais bien surpris d'apprendre qu'il vit au Liechtenstein. Au pif, j'accorde à cet événement une probabilité subjective voisine de 0.0015%.
Parfait exemple. Tu donne une évaluation, chiffrée qui plus est, sur une problématique dont tu ne possède pas le moindre élément. Une probabilité se base sur la connaissance d'éléments partiels (les éléments que l'on a pas sont les inconnues). Sinon ce n'est pas une probabilité mais un tirage au sort. Bref ta pseudo-probabilité subjective chiffrée a une valeur informationnelle nulle.
Tu dis aussi :
Citation:
l'espérance mathématique que mon opinion soit éloigné de la réalité est faible.
Mal dit.
Je suppose que tu veux dire que l'espérance mathématique de l'écart entre ton opinion et la réalité est faible. Ou que la probabilité que ton opinion soit éloignée de la réalité est faible. Tu utilises l'expression "espérance mathématique" de travers.
Encore une fois, tu as faux. Une éspérance mathématique sur un écart, c'est justement une probabilité relevant de la loi normale. Cette loi n'est conçu que pour faire des probabilités statistiques sur des grands nombres a partir d'échantillons.
L'éspérance mathématique est un chiffre entre 0 et 1 (traduisible en pourcentage) qui indique la probabilité moyenne que l'objet de l'éspérance ai le résultat attendu.
Autres exemples : ces 6 âneries.
Tu n'as vraiment aucune option de vraisemblance maximale ? Dans chaque cas, tu estimes que les arguments pour et les arguments contre se valent ? Vraiment ?
Faut pas vouloir faire de la dialectique quand on ne sait pas lire. D'abords j'ai répondu a la 1ère question.
Ensuite :
1/ Analyser un phénomène physique comme le 11/09 necessite une étude en amont et l'observation de l'évènement "in vivo", car il est trops complexe pour être modélisable.
2/ Donc même le résultat de l'enquête en 20 tomes des experts americains n'est qu'un mélange de certitudes, de probabilités, de possibilités et d'interrogation. Il faudrait lire les vingts tomes pour connaitre leur dégré de certitude sur chaque point.
3/ De plus on ne peut, par définition, utiliser des entitées gouvernementales pour confirmer ou infirmer l'implication d'un gouvernement. La base de l'audit, c'est qu'il doit être externe et indépendant. C'est la commission d'enquete indépendante qui a dit que les entitées étatiques auraient du prevenir l'attentat, ce me semble...
4/ Tu ne connais probablement pas les méthodologies employées (analyses des enregitrements sous differents spectres, modelisation partielle des vecteurs de propagation des incendies, études des taux d'usure et des seuils de rupture des materiaux...)
5/ Tu n'a probablement pas les fondamentaux en physique, avionique, méthodologie d'analyse de pertinence de temoignage durant un trauma (sisi, ca existe) pour emettre le moindre avis pertinent. Tu n'as probablement pas lu les vingts tomes et est, de toute façon, incapable de les valider ou les invalider.
Donc, sur les questions 2 a 6, ce que toi et tes copains sceptiques pensez, a la même valeur informative que ce que disent les conspirotrucs, c'est a dire, NEANT. Tu est dans la réplication d'information communiquées, pas dans l'expertise ni l'analyse. Vouloir a tout pris emettre un avis quand on a pas les éléments ni les fondamentaux, c'est le propre des imbéciles.
Ensuite, mets moi les pourcentage que tu veux, si tu ne comprends pas qu'il est sage d'emettre une réserve lorsque on a peu d'éléments plutôt que de vouloir emettre un avis a la con a tout pris, ca te regarde...
Et si tu utilise ce que tu as toi même écris :
Un système d'opinions à 3 valeurs :
-1 Je sais que c'est vrai (prob = 1)
-2 Je sais que c'est faux (prob = 0)
-3 Aucune idée
Faudra me montrer l'equation qui te permet de me mettre 50% dans l'option 1,

.
(P.S. Si tu me dis qu'il y a 19 tomes et pas 20, ca prouvera juste que comme tes amis, tu est incapable de te défendre sur le fonds. Qu'il y ai 19 tomes ou 22, je n'en sais rien, je m'en tamponne et ca ne change rien au fonds.)
Faut pas faire de la dialectique avec moi par pur esprit de contradiction sinon
Florence,
Sniper a écrit:
Je ne pense qu'avec ce que je sais. C'est pour cela que suis agnostique.
Mais rassure toi, je sais beaucoups de choses
Encore faut-il que les choses que l'on sait soient pertinentes à ce que l'on pense ...
C'est pas très français ma chérie, "conforment à ce que l'on pense" si tu veux... Comme je ne pense qu'à partir de ce que je sais, ce que je sais est conforme à ce que je pense.
Citation:
Si on me paye pour réflechir, c'est parce qu'on estime que mon mon esprit d'analyse est raisonnablement objectif.
Autrement dit, que l'espérance mathématique que mon opinion soit éloigné de la réalité est faible.
Il est tout aussi (voire même plus) vraisemblable que l'on vous paie parce qu'on estime que vos analyses vont corroborer les options de vos employeurs (=confirmative bias), ce qui ne garantit aucunement qu'elles aient un rapport avec la réalité objective.
Non. Mes employeurs me paient pour évaluer les options qui s'offrent a eux, pas pour corroborer des options qu'ils ont pris.