La secte de Dieu
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Re: La secte de Dieu
Bonjour,
Continuons d’expliquer la stratégie métaphysique à la source de notre système religieux voué à la vénération d’Eugord. Il est très important que nos prêtres Lenimirc continuent de faire connaitre la vérité transcendantale d’Eugord grâce à la distribution de nos merveilleuses pilules. Il est très important que nos fidèles achètent de la nourriture « Ruep » pour nous financer. Et il est très important que nos disciples continuent d’appliquer les cinq piliers spirituels de notre culte.
Il y a des exigences sociales supplémentaires qu’il faut connaitre pour ne pas être rejeté par une majorité d’incroyants et pour maintenir nos disciples dans une obéissance aveugle.
Les prêtres Lenimirc du mouvement d’Eugord devront se montrer irréprochables aux yeux de la société. Alors, on va établir des règles pour démontrer que nos prédicateurs sont des personnes altruistes entièrement dédiés à la bienveillance humaine, prouvant ainsi la nécessité de la croyance en Eugord.
Règles de vie pour le prêtre Lenimirc ;
1) Il sera entouré de sa famille qui sera convertie à la religion d’Eugord.
2) l sera entièrement soumis aux principes du mouvement d’Eugord.
3) Il mangera de la nourriture « Ruep », pour purifier son corps.
4 )Il partagera ses biens avec nos disciples (seulement), pour prouver son altruisme.
5) Il prétendra s’approcher de la perfection en priant Eugord.
6) Il vantera le mérite des disciples devenus les esclaves volontaires d’Eugord.
7) Il aura le rôle de bénir tous ceux qui distribuent les pilules d’Eugord.
8) Il parlera fréquemment d’amour, de respect, de pureté, de loyauté, de solidarité
9) Etc.
Ensuite, le prêtre Lenimirc devra professer dans nos temples certaines interdictions et menacer secrètement les récalcitrants pour mieux encadrer nos fidèles.
1) Il dira que toutes les relations sexuelles sont de la débauche, mais il pourra cacher les siennes.
2) Il utilisera des paraphrases et des paraboles pour confondre ceux qui cherchent à contredire ou démentir les textes sacrés inspirés par Eugord
3) Il accusera ceux qui critiquent, de racisme, d’égoïsme, de perversion, etc.
4) Il ne paiera pas d’impôt et il recueillera les richesses des disciples.
5) Il menacera les incroyants d’un châtiment divin venant d’Eugord.
6) Il expliquera qu’un démon possèdera les esprits de ceux qui refuseront de prendre les pilules d’Eugord
7) Il parlera d’une fin du monde imminente et il proclamera que tous devront se repentir avant que celle-ci ait lieu.
8) Il écrira un livre proférant des menaces semblables à celles-ci :
A) 2. La vache (Al-Baqarah)
89. Et quant leur vint d'Allah un Livre confirmant celui qu'ils avaient déjà, - alors qu'auparavant ils cherchaient la suprématie sur les mécréants,
- quand donc leur vint cela même qu'ils reconnaissaient, ils refusèrent d'y croire. Que la malédiction d'Allah soit sur les mécréants!
B) 2. La vache (Al-Baqarah)
191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre.
Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants
9) Etc.
Les prescriptions de la religion d’Eugord se compléteront et se raffineront grâce à une intégration multiculturaliste de plusieurs obligations similaires à ce que les autres religions imposent. Ce sera tout à fait permis et parfaitement logique parce qu’Eugord est le père d’Allah, de Dieu et de Yahvé.
Qu’en pensez-vous?
.
.
Continuons d’expliquer la stratégie métaphysique à la source de notre système religieux voué à la vénération d’Eugord. Il est très important que nos prêtres Lenimirc continuent de faire connaitre la vérité transcendantale d’Eugord grâce à la distribution de nos merveilleuses pilules. Il est très important que nos fidèles achètent de la nourriture « Ruep » pour nous financer. Et il est très important que nos disciples continuent d’appliquer les cinq piliers spirituels de notre culte.
Il y a des exigences sociales supplémentaires qu’il faut connaitre pour ne pas être rejeté par une majorité d’incroyants et pour maintenir nos disciples dans une obéissance aveugle.
Les prêtres Lenimirc du mouvement d’Eugord devront se montrer irréprochables aux yeux de la société. Alors, on va établir des règles pour démontrer que nos prédicateurs sont des personnes altruistes entièrement dédiés à la bienveillance humaine, prouvant ainsi la nécessité de la croyance en Eugord.
Règles de vie pour le prêtre Lenimirc ;
1) Il sera entouré de sa famille qui sera convertie à la religion d’Eugord.
2) l sera entièrement soumis aux principes du mouvement d’Eugord.
3) Il mangera de la nourriture « Ruep », pour purifier son corps.
4 )Il partagera ses biens avec nos disciples (seulement), pour prouver son altruisme.
5) Il prétendra s’approcher de la perfection en priant Eugord.
6) Il vantera le mérite des disciples devenus les esclaves volontaires d’Eugord.
7) Il aura le rôle de bénir tous ceux qui distribuent les pilules d’Eugord.
8) Il parlera fréquemment d’amour, de respect, de pureté, de loyauté, de solidarité
9) Etc.
Ensuite, le prêtre Lenimirc devra professer dans nos temples certaines interdictions et menacer secrètement les récalcitrants pour mieux encadrer nos fidèles.
1) Il dira que toutes les relations sexuelles sont de la débauche, mais il pourra cacher les siennes.
2) Il utilisera des paraphrases et des paraboles pour confondre ceux qui cherchent à contredire ou démentir les textes sacrés inspirés par Eugord
3) Il accusera ceux qui critiquent, de racisme, d’égoïsme, de perversion, etc.
4) Il ne paiera pas d’impôt et il recueillera les richesses des disciples.
5) Il menacera les incroyants d’un châtiment divin venant d’Eugord.
6) Il expliquera qu’un démon possèdera les esprits de ceux qui refuseront de prendre les pilules d’Eugord
7) Il parlera d’une fin du monde imminente et il proclamera que tous devront se repentir avant que celle-ci ait lieu.
8) Il écrira un livre proférant des menaces semblables à celles-ci :
A) 2. La vache (Al-Baqarah)
89. Et quant leur vint d'Allah un Livre confirmant celui qu'ils avaient déjà, - alors qu'auparavant ils cherchaient la suprématie sur les mécréants,
- quand donc leur vint cela même qu'ils reconnaissaient, ils refusèrent d'y croire. Que la malédiction d'Allah soit sur les mécréants!
B) 2. La vache (Al-Baqarah)
191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre.
Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants
9) Etc.
Les prescriptions de la religion d’Eugord se compléteront et se raffineront grâce à une intégration multiculturaliste de plusieurs obligations similaires à ce que les autres religions imposent. Ce sera tout à fait permis et parfaitement logique parce qu’Eugord est le père d’Allah, de Dieu et de Yahvé.
Qu’en pensez-vous?
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Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
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Re: La secte de Dieu
Bonjour,
Au travers de mes textes, j’insère une petite histoire de famille. Ces épisodes pseudo-romanesques racontent les aventures d’un héros qui a survécu à un sevrage de psychotrope.
Voici la suite de l’histoire de Vic, le fils de M. Timme. C’est le neuvième chapitre de la saga de Mani Pue-Lation.
A) Le premier chapitre est présenté dans le sujet : « Pourquoi faire des holocaustes ??? » C’est une destruction organisée de la culture athée.
B) Le deuxième chapitre est présenté dans le sujet : « Le créationnisme et le féminisme ». On explique la facilité avec laquelle les féministes-religieuses valorisent les fausses victimes.
……..
G) Le septième chapitre est présenté dans le sujet de « La création des voyages ‘’ ASTRALLLLES ‘’». On y explique que Vic, un athée, s’était organisé pour se sevrer par lui-même de sa médication de psychotropes. Cette expérience le poussa dans une action suicidaire, mais il fut sauvé, in extremis, par une amie pharmacienne.
H) Le huitième chapitre est présenté dans le sujet de « La création de la religion Astérienne». On y raconte une histoire d’amour qui se développe entre une pharmacienne française et un millionnaire canadien, Vic. Il a survécu à un sevrage de psychotrope, et en attendant la fin de ses symptômes, il passa du temps à comparer les livres religieux avec des bandes dessinées.
Résumé du chapitre précédent. … Vic reprenait paisiblement le contrôle de sa vie. La souffrance psychologique, que le sevrage lui avait fait connaitre, avait fait grandir sa compréhension du monde. Les circonstances, lui avait fait rencontrer une pharmacienne, Justi, dont il était tombé amoureux. Pendant sa récupération, il découvrit que les histoires religieuses contenues dans les livres sacrés étaient des contes schizophréniques dans lesquels il s’y reconnaissait. Son amie, Justi, corrigea cette tendance ésotérique en lui amenant des livres de bande dessinée d’Astérix. Il comprit l'absurdité des livres religieux.
On reprend l’histoire…
Vic reprenait des forces, il avait maintenant 21 ans. Ses angoisses persistaient, mais diminuaient, et la confusion dans ses idées était la principale difficulté qu’il devait combattre. Lorsqu’il sortait de chez lui pour visiter son quartier, il pouvait se perdre dans le méandre des rues. Cette situation le désorganisait, générait de l’angoisse, des sueurs et même de la parano. Pour faciliter ses promenades, il utilisait son téléphone intelligent pour se repérer. Quand le phénomène se reproduisait, il arrêtait sa promenade et attendait patiemment que l’angoisse et les sueurs disparaissent avant de continuer sa route. Pendant ce temps, il observait son environnement. Cette pratique l'aida d'une façon inattendue.
En un bel après-midi, il s’était assis sur un banc public dans un parc muni d’une fontaine resplendissante. Un individu, bien vêtu, s’approcha de lui et entama la conversation. Il parlait de liberté, d’espoir et d’épanouissement personnel. Ce beau parleur questionna le Canadien, pour connaitre son ouverture d’esprit et les faiblesses de ce dernier. Ils discutèrent pendant plus de deux heures.
En fin de conversation, l’individu se présenta. Il s’appelait Salchi Hein et il invita Vic à venir assister à une rencontre spirituelle dans un lieu empli d’amour. Il lui donna l’adresse en lui mentionnant l’importance que Vic avait à ses yeux et il promit qu'un grand chemin s’ouvrira devant lui.
Vic avait appris, par la force des évènements, à jouer la comédie pour se protéger de ces manipulateurs, par contre, cela ne l’empêchait pas de désirer connaitre les intentions de ces gens.
De retour à sa demeure, Vic eut la surprise de voir Justi qui l’attendait. En la voyant, un frisson lui traversa tout le corps tellement il était content de cette présence. Elle l’invita dans un petit restaurant chaleureux près de la rivière. Leur discussion tournait aux alentours des psychotropes, de la schizophrénie et de la création artificielle de la maladie mentale. Vic lui parla aussi de la rencontre qu’il avait eue dans le parc et il lui dit qu’il voulait explorer le mouvement spirituel de Salchi. Justi et Vic riaient et ils s’imaginèrent une multitude des scénarios pour expliquer les intentions de cet individu nommé Slachi Hein.
Vingt-deux jours plus tard, notre curieux se rendit au rendez-vous que Salchi avait proposé. L’adresse en question, le mena dans un temple religieux dédié au dieu Eugord. Il y avait environ cinq cents personnes et une dizaine de néophytes potentiels. Salchi le reconnut et il vient à lui, tout sourire, en se présentant comme étant un prêtre Lenimirc. Il lui présenta une pilule rose, qui devra être prise pendant la cérémonie.
Lorsque tous les gens furent réunis, le grand prêtre commença son discours. « Si vous êtes ici, c’est parce que vous suivez le chemin tracé par Eugord. Vous avez été choisi, entre tous, pour vous épanouir dans l’amour que donne notre nouvelle vie. Pour bien comprendre les messages véridiques d’Eugord, il est temps maintenant de prendre le comprimé rose en votre possession. Nous allons méditer quelques instants, tous ensemble, et je vous révèlerai des paroles sacrées après ces moments de contemplations …… »
Vic fit semblant de prendre la pilule rose, il la jeta dans sa poche de veston, et il imita les néophytes en observant leurs r.actions. Après une heure, ce qu’il vit et entendit le bouleversa. Ces religieux encourageaient le racisme et la xénophobie au nom d’un amour communautaire dictée par un dieu imaginaire. Ce système rituel impliquait de droguer leurs disciples, en les rendant schizophrènes. Certaines de ces personnes entraient en transe. Ils se mettaient tous à parler à un dieu imaginaire. Lorsque la cérémonie fut terminée, Salchi Hein, demanda à Vic s’il avait ressenti cet amour divin au fond de son cœur. Pour éviter que sa comédie antireligieuse soit détectée, Vic lui répondit que l’intensité de cette fraternité dépassait ses attentes et qu’il méditera plus en profondeur sur ces révélations.
Pendant un souper en tête-à-tête, notre personnage raconta, à Justi, ce qu’il avait vécu, dans le temple d’Eugord. Il remit à celle-ci la fameuse pilule rose, que Sachi lui avait donnée. Il demanda de la faire analyser. Justi, une pharmacienne reçut le rapport d’un laboratoire dans un délai de trois semaines. Celui-ci rapportait que cette pilule rose était un puissant psychotrope et qu’il est légal de la distribuer dans un contexte religieux ou psychiatrique.
En lisant ce rapport, Justi regarda Vic dans les yeux, ils se sourirent mutuellement et ils se demandèrent comment un tel système démoniaque pharmaceutique a bien pu s’installer parmi la population.
Tout comme son père, Vic était honnête et intègre, il voulait vivre sereinement.
….. À suivre …..
La schizophrénie est à la source de la religion. Ça me désole d’avoir réalisé qu’un sevrage soudain de psychotrope peut rendre schizophrène. Ça me désole, encore plus, d’avoir réalisé que les psychiatres religieux nous mentent en proclamant des invraisemblances, qui prétendent que la schizophrénie est un phénomène seulement génétique ou que la religion est un besoin psychique.
Qu’en pensez-vous?
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Au travers de mes textes, j’insère une petite histoire de famille. Ces épisodes pseudo-romanesques racontent les aventures d’un héros qui a survécu à un sevrage de psychotrope.
Voici la suite de l’histoire de Vic, le fils de M. Timme. C’est le neuvième chapitre de la saga de Mani Pue-Lation.
A) Le premier chapitre est présenté dans le sujet : « Pourquoi faire des holocaustes ??? » C’est une destruction organisée de la culture athée.
B) Le deuxième chapitre est présenté dans le sujet : « Le créationnisme et le féminisme ». On explique la facilité avec laquelle les féministes-religieuses valorisent les fausses victimes.
……..
G) Le septième chapitre est présenté dans le sujet de « La création des voyages ‘’ ASTRALLLLES ‘’». On y explique que Vic, un athée, s’était organisé pour se sevrer par lui-même de sa médication de psychotropes. Cette expérience le poussa dans une action suicidaire, mais il fut sauvé, in extremis, par une amie pharmacienne.
H) Le huitième chapitre est présenté dans le sujet de « La création de la religion Astérienne». On y raconte une histoire d’amour qui se développe entre une pharmacienne française et un millionnaire canadien, Vic. Il a survécu à un sevrage de psychotrope, et en attendant la fin de ses symptômes, il passa du temps à comparer les livres religieux avec des bandes dessinées.
Résumé du chapitre précédent. … Vic reprenait paisiblement le contrôle de sa vie. La souffrance psychologique, que le sevrage lui avait fait connaitre, avait fait grandir sa compréhension du monde. Les circonstances, lui avait fait rencontrer une pharmacienne, Justi, dont il était tombé amoureux. Pendant sa récupération, il découvrit que les histoires religieuses contenues dans les livres sacrés étaient des contes schizophréniques dans lesquels il s’y reconnaissait. Son amie, Justi, corrigea cette tendance ésotérique en lui amenant des livres de bande dessinée d’Astérix. Il comprit l'absurdité des livres religieux.
On reprend l’histoire…
Vic reprenait des forces, il avait maintenant 21 ans. Ses angoisses persistaient, mais diminuaient, et la confusion dans ses idées était la principale difficulté qu’il devait combattre. Lorsqu’il sortait de chez lui pour visiter son quartier, il pouvait se perdre dans le méandre des rues. Cette situation le désorganisait, générait de l’angoisse, des sueurs et même de la parano. Pour faciliter ses promenades, il utilisait son téléphone intelligent pour se repérer. Quand le phénomène se reproduisait, il arrêtait sa promenade et attendait patiemment que l’angoisse et les sueurs disparaissent avant de continuer sa route. Pendant ce temps, il observait son environnement. Cette pratique l'aida d'une façon inattendue.
En un bel après-midi, il s’était assis sur un banc public dans un parc muni d’une fontaine resplendissante. Un individu, bien vêtu, s’approcha de lui et entama la conversation. Il parlait de liberté, d’espoir et d’épanouissement personnel. Ce beau parleur questionna le Canadien, pour connaitre son ouverture d’esprit et les faiblesses de ce dernier. Ils discutèrent pendant plus de deux heures.
En fin de conversation, l’individu se présenta. Il s’appelait Salchi Hein et il invita Vic à venir assister à une rencontre spirituelle dans un lieu empli d’amour. Il lui donna l’adresse en lui mentionnant l’importance que Vic avait à ses yeux et il promit qu'un grand chemin s’ouvrira devant lui.
Vic avait appris, par la force des évènements, à jouer la comédie pour se protéger de ces manipulateurs, par contre, cela ne l’empêchait pas de désirer connaitre les intentions de ces gens.
De retour à sa demeure, Vic eut la surprise de voir Justi qui l’attendait. En la voyant, un frisson lui traversa tout le corps tellement il était content de cette présence. Elle l’invita dans un petit restaurant chaleureux près de la rivière. Leur discussion tournait aux alentours des psychotropes, de la schizophrénie et de la création artificielle de la maladie mentale. Vic lui parla aussi de la rencontre qu’il avait eue dans le parc et il lui dit qu’il voulait explorer le mouvement spirituel de Salchi. Justi et Vic riaient et ils s’imaginèrent une multitude des scénarios pour expliquer les intentions de cet individu nommé Slachi Hein.
Vingt-deux jours plus tard, notre curieux se rendit au rendez-vous que Salchi avait proposé. L’adresse en question, le mena dans un temple religieux dédié au dieu Eugord. Il y avait environ cinq cents personnes et une dizaine de néophytes potentiels. Salchi le reconnut et il vient à lui, tout sourire, en se présentant comme étant un prêtre Lenimirc. Il lui présenta une pilule rose, qui devra être prise pendant la cérémonie.
Lorsque tous les gens furent réunis, le grand prêtre commença son discours. « Si vous êtes ici, c’est parce que vous suivez le chemin tracé par Eugord. Vous avez été choisi, entre tous, pour vous épanouir dans l’amour que donne notre nouvelle vie. Pour bien comprendre les messages véridiques d’Eugord, il est temps maintenant de prendre le comprimé rose en votre possession. Nous allons méditer quelques instants, tous ensemble, et je vous révèlerai des paroles sacrées après ces moments de contemplations …… »
Vic fit semblant de prendre la pilule rose, il la jeta dans sa poche de veston, et il imita les néophytes en observant leurs r.actions. Après une heure, ce qu’il vit et entendit le bouleversa. Ces religieux encourageaient le racisme et la xénophobie au nom d’un amour communautaire dictée par un dieu imaginaire. Ce système rituel impliquait de droguer leurs disciples, en les rendant schizophrènes. Certaines de ces personnes entraient en transe. Ils se mettaient tous à parler à un dieu imaginaire. Lorsque la cérémonie fut terminée, Salchi Hein, demanda à Vic s’il avait ressenti cet amour divin au fond de son cœur. Pour éviter que sa comédie antireligieuse soit détectée, Vic lui répondit que l’intensité de cette fraternité dépassait ses attentes et qu’il méditera plus en profondeur sur ces révélations.
Pendant un souper en tête-à-tête, notre personnage raconta, à Justi, ce qu’il avait vécu, dans le temple d’Eugord. Il remit à celle-ci la fameuse pilule rose, que Sachi lui avait donnée. Il demanda de la faire analyser. Justi, une pharmacienne reçut le rapport d’un laboratoire dans un délai de trois semaines. Celui-ci rapportait que cette pilule rose était un puissant psychotrope et qu’il est légal de la distribuer dans un contexte religieux ou psychiatrique.
En lisant ce rapport, Justi regarda Vic dans les yeux, ils se sourirent mutuellement et ils se demandèrent comment un tel système démoniaque pharmaceutique a bien pu s’installer parmi la population.
Tout comme son père, Vic était honnête et intègre, il voulait vivre sereinement.
….. À suivre …..
La schizophrénie est à la source de la religion. Ça me désole d’avoir réalisé qu’un sevrage soudain de psychotrope peut rendre schizophrène. Ça me désole, encore plus, d’avoir réalisé que les psychiatres religieux nous mentent en proclamant des invraisemblances, qui prétendent que la schizophrénie est un phénomène seulement génétique ou que la religion est un besoin psychique.
Qu’en pensez-vous?
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Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Re: La secte de Dieu
Que Vic n'aurait peut être pas dû arrêter son traitement...
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
deus ex Machina
deus ex Machina
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Re: La secte de Dieu
Bonjour,
@Mirage. Tu as écrit; « Que Vic n'aurait peut-être pas dû arrêter son traitement... » HUUUMMMM!. Vic a failli se suicider à cause de l’arrêt soudain de sa médication, je l’explique dans un épisode antérieur. Une personne qui est médicamentée à cause de symptômes schizophréniques ne doit surtout pas arrêter sa médication par elle-même. Cette maladie, créée artificiellement ou non, est dangereuse.
Un mal-portant, qui décide d’arrêter sa médication de psychotropes, doit obtenir l’aide d’un médecin qui connait l’effet de sevrage et qui est prêt à envisager que son patient ne possède pas nécessairement une maladie génétique. La période de sevrage est très longue. Il est très difficile de savoir si les rechutes sont dues à cause d’une vulnérabilité génétique ou à cause de l’effet de sevrage. Si la cause provient réellement d’un défaut génétique, la personne ne pourra pas vivre sainement sans sa médication.
Il est important de faire comprendre que la toxicomanie peut provenir d’une dépendance produite par des drogues de rue, par des prescriptions psychiatriques, par des médecins mal informés, etc. Déclarer que la toxicomanie est une maladie purement génétique et que les toxicomanes méritent leur sort, démontre du populisme crasse.
Ce qui est certain ? On a affaire à une arnaque de source religieuse lorsqu’une personne prétend qu’elle a réussi à se libérer de sa dépendance grâce à l’aide d’un dieu.
En parlant d’un dieu imaginaire, on comprend tous que plusieurs personnes croient à ce fantasme intellectuel. Notre démocratie actuelle favorise l’état de droit, et il serait très malvenu d’imposer mon incroyance à ces gens, malheureusement la réciprocité se produit rarement de la part des fanatiques. Les religieux agissent souvent avec fascisme pour imposer leur croyance superstitieuse. Cette déviance se retrouve facilement chez certaines organisations, elles inversent des concepts pour minimiser l’intolérance religieuse contre les non-croyants.
Vous avez compris que je parle encore de la CDPDJ et de ses rapports sur le racisme.
Le racisme systémique est un concept très mal défini et il crée des amalgames difficiles à dénouer. On sait tous qu’au Canada, le racisme n’est pas partagé par la majorité des citoyens, mais qu’il se fait sentir chez plusieurs religieux.
Il existe un racisme que je qualifierais de « systémique » au Canada à cause de la loi sur les Indiens. Les autochtones sont considérés différemment des autres citoyens, principalement, parce qu’ils sont limités à vivre dans leurs réserves et parce qu’ils ne paient pas d’impôts tout en ayant accès aux mêmes services sociaux. Ils ont des avantages fiscaux que les autres citoyens n’ont pas, Par contre, ils sont libres de refuser ce statut, mais ils en perdront leurs privilèges. Par elle-même, la loi sur les Indiens crée une différenciation ethnoculturelle basée sur la race. Alors il est évident que cela engendre du racisme systémique au Canada, puisque ce genre de législation est en force en 2020.
Est-ce que le racisme systémique s’applique à tous ?
Le racisme systémique relié aux autochtones ne ressemble pas au racisme que ressentent les noirs, les latinos, les juifs de différentes allégeances. Cette différentiation du concept de racisme mérite d’être clarifiée. Souvent on utilise le mot raciste pour dire ségrégasioniste, ce n'est pas le point que je veux amener.
Il y a une tendance politique fasciste qui répand le sentiment que le racisme systémique s’applique aux religions. On peut observer cette manigance quand des religieux traitent de racistes ceux qui ne veulent pas être compatissants aux prescriptions des livres sacrés aliénantes. Cette tendance intolérante est évidente au travers du rapport de la CDPDJ et d’autres associations religieuses.
Pourtant, la religion n’est qu’un choix fait par une personne. Cela ne correspond pas à une race. Les croyances superstitieuses peuvent; être changé, être refusé, être modifié, être inventé… C’est le même scénario pour toutes les religions.
Pensons, par exemple, à la religion sikhe, elle est apparue au Penjab avec le poète et Gourou Nanak au 15e siècle. Cette religion ressemble aux autres croyances superstitieuses et l’on y retrouve les mêmes phénomènes de schizophrénie, de révélation, de contact divin, de monde imaginaire. Cette nouvelle doctrine s’est inspirée de plusieurs gourous qui racontaient leurs fabulations ou leurs expériences mystiques.
Cette secte de dieu, qui a réussi à s’imposer, possède aussi des écrits sacrés. On les retrouve dans le Guru Granth Sahib. Dans leur livre, la pierre philosophale existe, le dieu est sans forme et pure, l’âme s’épanouit grâce à la connaissance du gourou, la misogynie correspond à de l’altruisme féminin admirable, leurs vérités divines dispensent un savoir fondamental …. Et tous les tralalas habituels. Les récits de ces fantaisies ésotériques sikhes sont équivalents aux écrits de la bible, du coran ou de la torah.
Où est le mal ?
Le concept de l’islamophobie est très mal défini et il s’applique de multiples façons pour empêcher les gens de critiquer cette religion. Il s’est implanté dans la culture actuelle grâce au processus de victimisation volontaire.
Si l’on conteste la religion sikhe, dans son ensemble, en disant que leur doctrine est superstitieuse et archaïque tout comme l'islam … Alors, la prochaine étiquette que l’on appliquera aux contestataires sera-t-elle la sikhophobie ? Est-ce que l’on deviendra automatiquement des racistes SIKHOPHOBES, si on ne croit pas à leur pierre philosophale ?
Qu’en pensez-vous ?
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@Mirage. Tu as écrit; « Que Vic n'aurait peut-être pas dû arrêter son traitement... » HUUUMMMM!. Vic a failli se suicider à cause de l’arrêt soudain de sa médication, je l’explique dans un épisode antérieur. Une personne qui est médicamentée à cause de symptômes schizophréniques ne doit surtout pas arrêter sa médication par elle-même. Cette maladie, créée artificiellement ou non, est dangereuse.
Un mal-portant, qui décide d’arrêter sa médication de psychotropes, doit obtenir l’aide d’un médecin qui connait l’effet de sevrage et qui est prêt à envisager que son patient ne possède pas nécessairement une maladie génétique. La période de sevrage est très longue. Il est très difficile de savoir si les rechutes sont dues à cause d’une vulnérabilité génétique ou à cause de l’effet de sevrage. Si la cause provient réellement d’un défaut génétique, la personne ne pourra pas vivre sainement sans sa médication.
Il est important de faire comprendre que la toxicomanie peut provenir d’une dépendance produite par des drogues de rue, par des prescriptions psychiatriques, par des médecins mal informés, etc. Déclarer que la toxicomanie est une maladie purement génétique et que les toxicomanes méritent leur sort, démontre du populisme crasse.
Ce qui est certain ? On a affaire à une arnaque de source religieuse lorsqu’une personne prétend qu’elle a réussi à se libérer de sa dépendance grâce à l’aide d’un dieu.
En parlant d’un dieu imaginaire, on comprend tous que plusieurs personnes croient à ce fantasme intellectuel. Notre démocratie actuelle favorise l’état de droit, et il serait très malvenu d’imposer mon incroyance à ces gens, malheureusement la réciprocité se produit rarement de la part des fanatiques. Les religieux agissent souvent avec fascisme pour imposer leur croyance superstitieuse. Cette déviance se retrouve facilement chez certaines organisations, elles inversent des concepts pour minimiser l’intolérance religieuse contre les non-croyants.
Vous avez compris que je parle encore de la CDPDJ et de ses rapports sur le racisme.
Le racisme systémique est un concept très mal défini et il crée des amalgames difficiles à dénouer. On sait tous qu’au Canada, le racisme n’est pas partagé par la majorité des citoyens, mais qu’il se fait sentir chez plusieurs religieux.
Il existe un racisme que je qualifierais de « systémique » au Canada à cause de la loi sur les Indiens. Les autochtones sont considérés différemment des autres citoyens, principalement, parce qu’ils sont limités à vivre dans leurs réserves et parce qu’ils ne paient pas d’impôts tout en ayant accès aux mêmes services sociaux. Ils ont des avantages fiscaux que les autres citoyens n’ont pas, Par contre, ils sont libres de refuser ce statut, mais ils en perdront leurs privilèges. Par elle-même, la loi sur les Indiens crée une différenciation ethnoculturelle basée sur la race. Alors il est évident que cela engendre du racisme systémique au Canada, puisque ce genre de législation est en force en 2020.
Est-ce que le racisme systémique s’applique à tous ?
Le racisme systémique relié aux autochtones ne ressemble pas au racisme que ressentent les noirs, les latinos, les juifs de différentes allégeances. Cette différentiation du concept de racisme mérite d’être clarifiée. Souvent on utilise le mot raciste pour dire ségrégasioniste, ce n'est pas le point que je veux amener.
Il y a une tendance politique fasciste qui répand le sentiment que le racisme systémique s’applique aux religions. On peut observer cette manigance quand des religieux traitent de racistes ceux qui ne veulent pas être compatissants aux prescriptions des livres sacrés aliénantes. Cette tendance intolérante est évidente au travers du rapport de la CDPDJ et d’autres associations religieuses.
Pourtant, la religion n’est qu’un choix fait par une personne. Cela ne correspond pas à une race. Les croyances superstitieuses peuvent; être changé, être refusé, être modifié, être inventé… C’est le même scénario pour toutes les religions.
Pensons, par exemple, à la religion sikhe, elle est apparue au Penjab avec le poète et Gourou Nanak au 15e siècle. Cette religion ressemble aux autres croyances superstitieuses et l’on y retrouve les mêmes phénomènes de schizophrénie, de révélation, de contact divin, de monde imaginaire. Cette nouvelle doctrine s’est inspirée de plusieurs gourous qui racontaient leurs fabulations ou leurs expériences mystiques.
Cette secte de dieu, qui a réussi à s’imposer, possède aussi des écrits sacrés. On les retrouve dans le Guru Granth Sahib. Dans leur livre, la pierre philosophale existe, le dieu est sans forme et pure, l’âme s’épanouit grâce à la connaissance du gourou, la misogynie correspond à de l’altruisme féminin admirable, leurs vérités divines dispensent un savoir fondamental …. Et tous les tralalas habituels. Les récits de ces fantaisies ésotériques sikhes sont équivalents aux écrits de la bible, du coran ou de la torah.
Où est le mal ?
Le concept de l’islamophobie est très mal défini et il s’applique de multiples façons pour empêcher les gens de critiquer cette religion. Il s’est implanté dans la culture actuelle grâce au processus de victimisation volontaire.
Si l’on conteste la religion sikhe, dans son ensemble, en disant que leur doctrine est superstitieuse et archaïque tout comme l'islam … Alors, la prochaine étiquette que l’on appliquera aux contestataires sera-t-elle la sikhophobie ? Est-ce que l’on deviendra automatiquement des racistes SIKHOPHOBES, si on ne croit pas à leur pierre philosophale ?
Qu’en pensez-vous ?
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Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Re: La secte de Dieu
Ce que tu fais dans tous tes écrits (en tous cas ça en donne l'impression), est de prendre un ou plusieurs cas particuliers que tu ne précises pas et ne sources pas pour en faire une vérité qui prend des airs d'absolu dans l'univers complexe et dense de la schizophrénie et/ou d'états psychotiques, et l'usage de la myriade de traitements aux psychotropes pour soigner cet état. On ira pas bien loin comme cela...Remarque simple a écrit : 14 juil. 2020, 17:07
Un mal-portant, qui décide d’arrêter sa médication de psychotropes, doit obtenir l’aide d’un médecin qui connait l’effet de sevrage et qui est prêt à envisager que son patient ne possède pas nécessairement une maladie génétique. La période de sevrage est très longue.
Du coup moi je cherche de mon coté, pour te contredire déjà, et je tombe sur des sources qui vont dans ton sens.
Un exemple:
Au départ leur site présente bien, le nom de cette association sonne bien, mais dés que tu creuses un peu tu t’aperçois que ça à été en partie fondé par la scientologie, qu'ils vendent du contenu à caractère complotiste, tirent leurs ressources grâce à des dons et des subventions de la part des scientologues à ce que j'ai compris. En gros, danger: manipulation, arnaque et recrutement... et je donne cette source parce qu'elle colle à tes écrits. C'est quand même pas sur ce genre de site que tu te forges une opinion ?CCDH a écrit :Beaucoup de gens qui ont pris des médicaments psychiatriques ont découvert que les effets de sevrage de ces derniers peuvent persister durant des mois, voire des années, après qu’ils cessent de les prendre. Les patients ne sont fréquemment pas avertis de ce fait, et on leur dit souvent qu’il s’agit tout simplement de symptômes de leur «trouble mental» qui réapparaissent. Pourtant, diverses études confirment qu’après l’arrêt de la prise de certains médicaments psychiatriques, les effets de sevrage peuvent durer plusieurs mois ou années.
Si tu mets des sources, pour moi ce serait plus facile de comprendre et d’argumenter sans prendre le risque de déformer ta pensée.
En attendant, grâce à toi, je m’aperçois de plus en plus qu'il y à beaucoup de bruit sur le net autour de ce fameux sevrage, et pas mal d'opportunisme tarifé.
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Re: La secte de Dieu
Effectivement. C'est compliqué. L'année dernière j'ai pris 1 prozac et 2 xanax par jour pendant 6 mois. J'ai tout arrêté du jour au lendemain en m'attendant à des symptômes de sevrage et il ne s'est absolument rien passé.Mirages à RS a écrit : 15 juil. 2020, 01:35 Si tu mets des sources, pour moi ce serait plus facile de comprendre et d’argumenter sans prendre le risque de déformer ta pensée.
En attendant, grâce à toi, je m’aperçois de plus en plus qu'il y à beaucoup de bruit sur le net autour de ce fameux sevrage, et pas mal d'opportunisme tarifé.
Au contraire. Si j'ai arrêté le traitement, c'est parce que j'en étais arrivée à un état d'épuisement et de faiblesse extrême : j'étais couchée 18 heures par jour, incapable de me tenir debout, et j'ai réalisé que j'étais sur une très mauvaise pente. A l'arrêt du traitement, j'ai très vite récupéré mes forces physiques.
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Re: La secte de Dieu
J'ai utilisé une bonne partie des psychotropes en lien avec la schizophrénie, en stoppant à chaque fois le ou les traitements du jour au lendemain sans avoir aucun sevrage détectable, sauf une seule fois avec du Léponex.LoutredeMer a écrit : 15 juil. 2020, 13:12
Effectivement. C'est compliqué. L'année dernière j'ai pris 1 prozac et 2 xanax par jour pendant 6 mois. J'ai tout arrêté du jour au lendemain en m'attendant à des symptômes de sevrage et il ne s'est absolument rien passé.
Les 18 heures par jour de sommeil, j'ai connu (les derniers en cause étaient les doses de Leponex puis Zyprexa). C'est très handicapant, surtout quand tu travailles ou que tu en cherches. C'est pour cela que je pense que le traitement doit être adapté, réévalué ou allégé quant il faut, selon la balance bénéfices/inconvénients, sinon le patient est tenté de tout stopper.LoutredeMer a écrit : 15 juil. 2020, 13:12 Au contraire. Si j'ai arrêté le traitement, c'est parce que j'en étais arrivée à un état d'épuisement et de faiblesse extrême : j'étais couchée 18 heures par jour, incapable de me tenir debout, et j'ai réalisé que j'étais sur une très mauvaise pente. A l'arrêt du traitement, j'ai très vite récupéré mes forces physiques.
Après ça dépend des pathologies et individus: certains peuvent finalement se passer de médication, et pour d'autres le risque est trop élevé...
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Je parle à travers mon vécu personnel et mes maigres connaissances, et je n'érige pas ce que je dis en dogme comme le ferait Remarque simple.
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Re: La secte de Dieu
Oui, je suppose. Cependant, j'en étais à la dose minimale, avec des comprimés au dosage minimal. Je ne mangeais plus et l'effet escompé (soulagement mental ) avait disparu après quelques mois. C'était au contraire largement pire...Mirages a écrit : 15 juil. 2020, 23:38 C'est pour cela que je pense que le traitement doit être adapté, réévalué ou allégé quant il faut, selon la balance bénéfices/inconvénients, sinon le patient est tenté de tout stopper.
OUi, je suppose aussi. Mais si c'est pour remplacer un risque par un autre... Je pense (j'ai vu) que des patients, une fois le protocole mis en place, sont négligés par les psychiatres. Il n'ya aucun suivi et aucune volonté d'alléger les souffrances de leur part...Après ça dépend des pathologies et individus: certains peuvent finalement se passer de médication, et pour d'autres le risque est trop élevé...
Je me souviens d'un voisin de mes connaissances (d'une quarantaine d'années, classé schizo) tout à fait inoffensif et sympathique, qui était heureux de vivre, souriant et communiquant quand il cessait son traitement de lui-même, reprenait du poids et qui retombait à l'état de zombie quand il revenait d'une semaine à l'hopital psy où ses parents le placaient suite à de simples lubies (comme ouvrir tous les robinets chez lui toute la nuit). Cela me semblait complètement disproportionné. Je ne dis pas qu'il ne lui fallait pas de traitement. Je dis que le protocole ne lui convenait pas (une fois, sous traitement, il ne m'a même pas reconnue).
Perso, je n'ai vu que mon généraliste. Je n'ai pas voulu entrer dans cette spirale, j'ai pris sur moi. C'était long, dur, mais ça va un peu mieux. Je pense que ces traitements ne conviennent pas à tout le monde.
RS peut dire des choses intéressantes mais tombe parfois dans la parabole, système qu'il reproche lui-même à la religion.je n'érige pas ce que je dis en dogme comme le ferait Remarque simple.
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Re: La secte de Dieu
J’ai aussi vu des cas ou les traitements semblais bien souvent pire que le mal. Mais ca depend des événements qui s’en suivent. Il est vrai que recevoir un traitement de cheval quand tu est bien, alors que tu ne fait qu’ouvrir les robinets la nuit, ca peut sembler totalement disproportionné. Mais aurait tu dit la même chose si, a force de le faire, il aurait fragilisé le plancher et fini par mettre en danger de morts les voisins du dessous ?
Ensuite, oui les Psy sont pas tous très sérieux/rigoureux/efficace, ok. Mais le patient compte aussi bcp dans le traitement.
Un patient qui prend les traitement sans ne plus aller a la psychothérapie, il se met lui même en danger. C’est pas de la faute du psy. Et il y à beaucoup de patients qui sont dans une telle démarche.
Or ce qui est démontré c’est qu’une prise médicamenteuse avec un suivis psychologique est plus efficace et surtout moins dangereux.
Cependant, il parait qu’en France il y à d’énorme efforts a faire dans le domaine de la psychiatrie...
Ensuite, oui les Psy sont pas tous très sérieux/rigoureux/efficace, ok. Mais le patient compte aussi bcp dans le traitement.
Un patient qui prend les traitement sans ne plus aller a la psychothérapie, il se met lui même en danger. C’est pas de la faute du psy. Et il y à beaucoup de patients qui sont dans une telle démarche.
Or ce qui est démontré c’est qu’une prise médicamenteuse avec un suivis psychologique est plus efficace et surtout moins dangereux.
Cependant, il parait qu’en France il y à d’énorme efforts a faire dans le domaine de la psychiatrie...
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Re: La secte de Dieu
Heu, bon enfin si tu veux... (un court-circuit électrique pourquoi pas). Mais comme je l'ai dit, je pense qu'il avait besoin d'un traitement mais que le sien était inadéquat.Nicolas78 a écrit : 16 juil. 2020, 14:59 [...] ca peut sembler totalement disproportionné. Mais aurait tu dit la même chose si, a force de le faire, il aurait fragilisé le plancher et fini par mettre en danger de morts les voisins du dessous ?
Et c'est justement ce que je déplore : l'absence de suivi (d'ailleurs j'en ai déjà parlé sur ce forum). Car pas mal de patients ne suivent que la prescription médicamenteuse (ou même pas) sans suivre de psychothérapie. Ils abandonnent, refusent la psychothérapie, "oublient" les RV, ..., car un des aspects de leur pathologie, c'est précisément que ces personnes ont du mal à se prendre en charge. Il me semble donc évident que c'est aux professionnels de les prendre en charge... Comment? En communiquant et en établissant une liaison entre eux (psychiatre + psychothérapeuthe + généraliste) pour un programme complet avec suivi médicamenteux, psychothérapeutique et du généraliste qui note les effets des traitements, les progrès ou les régressions, les intolérances etc.Ensuite, oui les Psy sont pas tous très sérieux/rigoureux/efficace, ok. Mais le patient compte aussi bcp dans le traitement.Un patient qui prend les traitement sans ne plus aller a la psychothérapie, il se met lui même en danger. C’est pas de la faute du psy.
Or ce qui est démontré c’est qu’une prise médicamenteuse avec un suivis psychologique est plus efficace et surtout moins dangereux.
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Re: La secte de Dieu
Oui c’est une vraie problématique.
Et même quand le médecin cherche a garder le contact, il doit faire face a toutes sortes de mécanismes de défense. Comment prendre soin d’un patient sans entrer dans une forme de contrôle qui peut s’avérer negative ?
Il faudrait effectivement trouver des solutions pour que les patients ne soit pas simplement shooter du matin au soir et suivent aussi leurs thérapies. Mais c’est un sujet compliqué. Il faudrait aussi que le soins d’un patient soit plus souvent pluridisciplinaires, par exemple en suivant sont regime alimentaire ou en essayant de comprendre ce qui dans sont environnement est susceptible de le freiner, en dehors de ce qui se passe uniquement dans sont esprits.
Mais je suis pas un spécialiste de la question...les solutions viendrons des penseurs a ce sujet, des scientifiques qui étudient le cerveau, des psy, des associations, et des organismes de santé. Ce n’est en tout cas pas les poncifs généralisateurs et limite paranoïaques de RS qui va changer quelque chose...
A moins que sa volonté soit de reformer la niche des psychiatres religieux...Ce qui risque de ne pas du tout remettre le système en question...
Et faudrait t’il qu’il aille prêcher autre chose que des convaincus pour ca marche.
Et même quand le médecin cherche a garder le contact, il doit faire face a toutes sortes de mécanismes de défense. Comment prendre soin d’un patient sans entrer dans une forme de contrôle qui peut s’avérer negative ?
Il faudrait effectivement trouver des solutions pour que les patients ne soit pas simplement shooter du matin au soir et suivent aussi leurs thérapies. Mais c’est un sujet compliqué. Il faudrait aussi que le soins d’un patient soit plus souvent pluridisciplinaires, par exemple en suivant sont regime alimentaire ou en essayant de comprendre ce qui dans sont environnement est susceptible de le freiner, en dehors de ce qui se passe uniquement dans sont esprits.
Mais je suis pas un spécialiste de la question...les solutions viendrons des penseurs a ce sujet, des scientifiques qui étudient le cerveau, des psy, des associations, et des organismes de santé. Ce n’est en tout cas pas les poncifs généralisateurs et limite paranoïaques de RS qui va changer quelque chose...
A moins que sa volonté soit de reformer la niche des psychiatres religieux...Ce qui risque de ne pas du tout remettre le système en question...
Et faudrait t’il qu’il aille prêcher autre chose que des convaincus pour ca marche.
Re: La secte de Dieu
C'est délicat comme sujet, et il faudrait au minimum un psychiatre pour nous éclairer sur les décisions qui sont prises en milieu psychiatrique (je regarderai si je peux trouver des sources, même si je ne sais pas du tout où et comment chercher).LoutredeMer a écrit : 16 juil. 2020, 13:43
Je me souviens d'un voisin de mes connaissances (d'une quarantaine d'années, classé schizo) tout à fait inoffensif et sympathique, qui était heureux de vivre, souriant et communiquant quand il cessait son traitement de lui-même, reprenait du poids et qui retombait à l'état de zombie quand il revenait d'une semaine à l'hopital psy où ses parents le placaient suite à de simples lubies (comme ouvrir tous les robinets chez lui toute la nuit). Cela me semblait complètement disproportionné. Je ne dis pas qu'il ne lui fallait pas de traitement. Je dis que le protocole ne lui convenait pas (une fois, sous traitement, il ne m'a même pas reconnue).
Tout ce que je peux faire pour l'instant, c'est revenir sur mon expérience personnelle:
A 32 ans j'ai fait une décompensation sévère. A son point d'orgue, tout ce qui pouvait être vu par une personne extérieure à été: moi me cachant derrière un fauteuil, moi courant pieds nus dans une petite rue, et enfin moi restant immobile, les yeux fermés, allongé sur un canapé quant il y avait du monde. Rien de bien grave...
Mais à ce moment là, je peux assurer que j'étais dans un état permanent de délire aigu, vraiment.
Pour exemple, je pensait qu'une déesse (au sens littéral du terme) avait pris possession du corps et de l'esprit de ma compagne. Je m’efforçais donc de la chasser, notamment en rédigeant un contrat où je m'engageais à arrêter de fumer pour 24h en espérant que ma compagne puisse reprendre possession de son corps (vous voyez le niveau de délire ?). Je refusais évidement d'avoir des relations avec elle, même si cette déesse était très attirante...
En même temps mon propre corps hébergeait des "extraterrestres" dirons nous, que je voyais sous diverses formes fugaces quand je fermais les yeux. Ces entités se sont révélés être des forumeurs que j'avais côtoyés sur le net (et non, ce n'était pas vous

Dernier exemple, je pensais que j'étais possiblement déjà mort, et que donc je me baladais dans un monde virtuel post-mortem.
Sacrée différence avec ce qui était visible de l’Extérieur !
Rien de bien grave dans mon comportement, sauf une petite chose:
Je voulais vérifier que j'étais bien protégé en permanence par des entités, et donc je me suis isolé en voiture au bord d'un chemin, dans la nature.
J'avais un cutter, un couteau et un petit sceau.
Mon projet était de me sectionner une grosse veine du bras et de faire couler le sang dans le sceau à hauteur d'un ou deux litres (me mettant donc en danger réel), et de voir s'il y avait une intervention des divinités à ce moment là, par l'arrivée de pompiers ou de randonneurs qui donneraient l'alerte par exemple.
Je n'ai pas réussi à sectionner la veine, je n'ai fait que me taillader légèrement l’intérieur du bras, l'instinct de conservation ?
mon plan me paraissait raisonnable, me disant au jugé que je pouvais perdre un ou deux litres de sang sans grande conséquence.
Vous conviendrez avec moi que ce n'était pas le meilleur des plans, et que l'issue était potentiellement dramatique...
Donc même si ce qui est visible chez quelqu'un peut paraitre anodin, dans mon cas je me suis mis en danger. Je pense que les psychiatres ne prennent pas de risques. Peut être au détriment d'autres qui ne représentent pas de danger pour eux-mêmes ou autrui.
Après pourquoi pas statuer qu'une personne est mieux sans traitement qu'avec, selon le cas, mais comment en être vraiment sûr ? et qui en prendrait la responsabilité en cas de problème ?
Toutefois je pense qu'il y a de quoi faire un vrai débat de fond sur les patients, leurs relations avec les psychiatres, sur les psychiatres eux-mêmes et surtout sur les traitements, parce que tout n'est pas au mieux dans cet univers, loin de là (de mon expérience).
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Re: La secte de Dieu
OUi. Et pourquoi? La fierté du patient ("je peux m'en sortir tout seul") ou la méfiance envers un système de soins qu'on sait défaillant ou envers un pro moyennement compétent...Nicolas78 a écrit : 16 juil. 2020, 16:08 Et même quand le médecin cherche a garder le contact, il doit faire face a toutes sortes de mécanismes de défense.
Un malade de quoi que ce soit est sous le contrôle de son soignant dans un but de guérison, de toute façon. Je n'y vois pas d'inconvénient. D'ailleurs, comme je l'ai dit, je préconise un contrôle complet sous forme de liaison, de concertation, de coopération et de coordination entre les diffrents acteurs soignants pour le suivi des personnes qui ne peuvent pas se prendre en charge. Ca me semble logique. Franchement, j'ai observé trop de manquements de suivi pour moi (accouchement, dents etc) et pour d'autres, dont certains en sont morts.Comment prendre soin d’un patient sans entrer dans une forme de contrôle qui peut s’avérer negative ?
Les causes en sont diverses, et je ne dis pas qu'ils en sont responsables à 100% On sait qu'il y a un sous-effectif dans la santé, un manque de moyens (quoique la sécu se portait bien depuis quelques années. Avec la covid, je ne sais pas pour l'état actuel), on sait aussi qu'il y a des médecins, infirmièrs (res) dévoués etc. (par contre il y en a qui devraient changer de métier, ils ne doivent pas franchement l'aimer).
.. Dans la mesure où il éprouve de la faim... J'avais perdu 8 kilos et personne ni un bon petit plat n'aurait pu me faire manger quand j'étais sous traitement. Je ne dis pas non plus que c'était la seule cause. Mais quand meme... D'un autre côté, si l'on m'avait prescrit des orexigènes (= stimulants de l'appétit), on aurait masqué mon problème d'intolérance des médicaments (qui ne me faisaient plus aucun bien psychologique je le répète).Il faudrait aussi que le soin d’un patient soit plus souvent pluridisciplinaire, par exemple en suivant son régime alimentaire
Oui, je reste persuadée que tant que les causes psychologiques environnementales ne sont pas cernées et complètement identifiées, un traitement aura l'effet d'une aspirine (soulager temporairement), pas d'effet, ou un effet inaproprié et possiblement dangereux.ou en essayant de comprendre ce qui dans son environnement est susceptible de le freiner, en dehors de ce qui se passe uniquement dans sont esprits.
Pour être claire, on pense actuellement qu'il y a les maladies psy innées. Et celles acquises. Je m'exprime principalement pour le 2ème cas. En clair, je pense que :
On diagnostique des états schizophrènes et schizoîdes de naissance un peu trop facilement sans s'interroger vraiment sur les contextes vécus (traumatismes, pressions, etc, passés et présents). Comment veux-tu qu'un diagnostiqué "guérisse" ou meme progresse, s'il baigne toujours dans ces contextes? C'est impossible.
Il y a eu de bonnes initiatives (associations) tendant à prendre en charge et immerger ailleurs, en centre spécialisé, cad hors des contextes potentiellement traumatisants, des sociopathes, des gosses défavorisés. Beaucoup ont arrêté. Difficultés, manque de crédits, autres raisons que j'ignore. Quant aux structures officielles, un membre m'a dit un jour qu'ils ne prenaient pas les patients potentiellement dangereux. Ben oui mais alors on en fait quoi? Je reviens aux dégâts des eaux potentiellement mortel évoqué: on les abrutit pour les rendre inoffensifs par manque de moyens, d'intérêt, d'organisation... Ce n'est pas une bonne solution.
Des penseurs? Qui?les solutions viendrons des penseurs a ce sujet,
.. pour trouver des molécules plus appropriées à chaque cas, ok, mais dans la mesure où les autorités leur ouvrent des crédits, et où ils sont motivés.des scientifiques qui étudient le cerveau,
Oui, qui pour certains, devraient s'investir davantage en efforts de liaison, de coopération et de coordination entre euxdes psy,
.. qui ont un champ d'action limité. Elles aident, assistent, mais n'ont pas le pouvoir d'une initiative médicale à proprement parlerdes associations,
.. qui laissent le domaine psychiatrique en souffrance.et des organismes de santé.
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Re: La secte de Dieu
Je pense que les sources manquent, simplement. Ce n'est pas la 1ere fois que le sujet est traité ici et ce manque de sources ressurgit à chaque fois.Mirages a écrit : 16 juil. 2020, 17:41 C'est délicat comme sujet, et il faudrait au minimum un psychiatre pour nous éclairer sur les décisions qui sont prises en milieu psychiatrique (je regarderai si je peux trouver des sources, même si je ne sais pas du tout où et comment chercher).
Il y a un besoin de traitement dans ces cas, on est bien d'accord. Mais justement, le but de ce genre de traitement pour atteinte lourde (schizo, psychose, ...) me semble davantage être :Donc même si ce qui est visible chez quelqu'un peut paraitre anodin, dans mon cas je me suis mis en danger. Je pense que les psychiatres ne prennent pas de risques. Peut être au détriment d'autres qui ne représentent pas de danger pour eux-mêmes ou autrui.
Après pourquoi pas statuer qu'une personne est mieux sans traitement qu'avec, selon le cas, mais comment en être vraiment sûr ? et qui en prendrait la responsabilité en cas de problème ?
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Re: La secte de Dieu
Aussi parce qu’il est malade est a de bonnes et de mauvaise raisons de résister. Même une personne qui n'est pas spécialement malade a des mécanisme de défenses...Loutre a écrit :OUi. Et pourquoi? La fierté du patient ("je peux m'en sortir tout seul") ou la méfiance envers un système de soins qu'on sait défaillant ou envers un pro moyennement compétent...
Je ne dit pas que c'est bien que ca soit comme cela, je dit juste que c'est un problème dans le cas ou ces mécanismes sont un obstacle au mieux. Et on sera d'accord

Je serais curieux de savoir quel outils tu propose pour que le client soit sure de suivre sont traitement.Un malade de quoi que ce soit est sous le contrôle de son soignant dans un but de guérison, de toute façon. Je n'y vois pas d'inconvénient.
Ya contrôle et contrôle...Un psy en cabinet n'a presque aucun droit sur un patient sans consentement (et encore, il peut être annulé a tout moment), a moins que celui-ci soit interné dans un HP, ou sous tutelle. Pour forcer, seul un tribunal peut obliger une personne a suivre un traitement et une thérapie.
Ceci n'est pas du contrôle, c'est un accord entre parties. Si la partie A refuse de suivre un psychologue B, ou rencontre des difficultés a se prendre en mains (c'est pas une critique hein), il devient difficile pour le psy de contrôler tout son monde. Aussi bien psychologiquement que juridiquement.D'ailleurs, comme je l'ai dit, je préconise un contrôle complet sous forme de liaison, de concertation, de coopération et de coordination entre les diffrents acteurs soignants pour le suivi des personnes qui ne peuvent pas se prendre en charge. Ca me semble logique.
Oui un sous effectif dans la santé en général, un manque de moyen en générale pour la santé. Mais en psychologie j'y crois pas trop, sauf dans les services hospitaliers publiques peut-être...Bcp des psy on aussi une activité libérale a coté (les médecins alternent entre le publique et le libérale). Et la ya même trop de psy dans les écoles, ils pleuvent de partout et la filière a régulièrement du mal a prendre tout le monde tellement ya de gens qui veulent faire psy...Le problème est plus complexe qu'un simple manque de moyen dans cette filière.Les causes en sont diverses, et je ne dis pas qu'ils en sont responsables à 100% On sait qu'il y a un sous-effectif dans la santé.
Rien que dans mon bled de 15 000 habitants, ya 3 pages de psychologues sur Google. Dans ma rue, il y en a 3 ou 4. Et je parle ici que des psychologues scientifiquement acceptables. Je n'ajouterais pas les psychanalystes, sophrologues, coachs, et toute la clique d’escots légalisés comme les guérisseurs mentaux, guérisseurs psychiatrique, journaux torchons et badigeonneur de crème anale qui empirent la situation...
Tu me dira, 30 psy pour 10 000 habitants, c'est peut-être pas suffisant pour s'occuper de tout le monde comme il se doit (donc un suivis personnalisé et rigoureux). Et tu aurait raison... Mais que proposer ? Quelle chose réalisable peut remédier a cela ? Il y aura bientôt autant de psy que de médecins généralistes en France.
Certains prennent du poids aussi. Aussi, si tes médicaments ne te faisait plus aucun bien, tu a bien fait d’arrêter. Peut-être est tu tombé sur un psychologue pas super compétant. Ta du te sentir seule...Au moment ou tu en doutait, tu aurait du changer de psy, ou il aurait du s'en rendre compte. Tu lui a parlé de tes sentiments/doutes au moins ?.. dans la mesure où il éprouve de la faim... J'avais perdu 8 kilos et rien n'aurait pu me faire manger quand j'étais sous traitement. Je ne dis pas non plus que c'était la seule cause. Mais quand même... D'un autre côté, si l'on m'avait prescrit des orexigènes (= stimulants de l'appétit), on aurait masqué mon problème d'intolérance des médicaments (qui ne me faisaient plus aucun bien psychologique je le répète).
Le soucis c'est qu'ont ne connait presque jamais toutes les causes des causes des causes d'une maladie. Le tout, c'est que le patient soit suivis pluridisciplinairement, avec un approche individuelle poussée, et rigoureusement, avec humanité et sans emprise. Et c'est dur, vu qu'une psychothérapie, c'est AUSSI, une relation humaine...Et que les psy ne sont pas des Dieux, et que les médicaments ne sont pas des formules magiques.Oui, je reste persuadée que tant que les causes psychologiques environnementales ne sont pas cernées et complètement identifiées, un traitement aura l'effet d'une aspirine (soulager temporairement), pas d'effet, ou un effet inaproprié et possiblement dangereux.
Et c'est pas demain qu'ont va comprendre parfaitement les causes et fonctionnement de tout cela. Sans parler du fait qu'on ne peut pas éviter des troubles psychique avant qu'il n'arrivent, si on arrive pas a combattre les causes environnementales, telle la violence, l'insalubrité, la drogue, la misère sociale, l'anxiété financière, la santé en générale, la détections des causes génétiques, la réduction du stresse dans nos sociétés ultra-compétitives et individualistes, l’éducation, les problèmes de la vie en générale, etc...Bref...Pour faire diminuer les troubles mentaux il faut aussi agir avant qu'ils ne se développent...Et autant dire que c'est un travail colossale, monumentale, galactique...Qui ne concerne plus les psychologues, et les dépasse complètement...
Oui en tout cas c'est beaucoup plus compliqué. En même temps, ce n'est pas tout a fait le rôle du psychologue de faire le ménage dans la vie du patients. Au mieux il peut le pousser a le faire, mais sauf cas urgent (hospitalisation, etc), il n'a pas ce pouvoir réellement, ou alors sur du + ou - long terme, subtilement. Et il n'a pas a avoir plus de pouvoir amha...(enfin c'est un avis, j'ai peut-être tort).On diagnostique des états schizophrènes et schizoîdes de naissance un peu trop facilement sans s'interroger vraiment sur les contextes vécus (traumatismes, pressions, etc, passés et présents). Comment veux-tu qu'un diagnostiqué "guérisse" ou meme progresse, s'il baigne toujours dans ces contextes? C'est impossible.
Oui bien d'accord, et c'est une honte que les associations soit encore considérée comme des acteurs sociaux de seconde zone.Il y a eu de bonnes initiatives (associations) tendant à prendre en charge et immerger ailleurs, en centre spécialisé, cad hors des contextes potentiellement traumatisants, des sociopathes, des gosses défavorisés. Beaucoup ont arrêté. Difficultés, manque de crédits, autres raisons que j'ignore. Quant aux structures officielles, un membre m'a dit un jour qu'ils ne prenaient pas les patients potentiellement dangereux. Ben oui mais alors on en fait quoi? Je reviens aux dégâts des eaux potentiellement mortel évoqué: on les abrutit pour les rendre inoffensifs par manque de moyens, d'intérêt, d'organisation... Ce n'est pas une bonne solution.
D'autant plus que les politiques actuelle ne sont pas a leurs avantages...Une honte.
Sinon pour les structures officielles, tu parle de quoi ? Les Hôpitaux ?
Si oui, je doute que ca soit le cas de toutes les structures, les éléments dangereux et soumis a des décisions de justices sont soit en prison, soit en HP...Ta source devrais te démontrer ce qu'elle dit.
Heureusement que les neuroscientifiques apportent autre chose que des pistes pour des médocs..... pour trouver des molécules plus appropriées à chaque cas, ok, mais dans la mesure où les autorités leur ouvrent des crédits, et où ils sont motivés.

Oui je suis d'accord. Parfois la coordination est pathétique, quand c'est pas totalement absente...Cependant, a la demande du patient, rare sont les psychologue qui refuserons une telle démarche...Le patients aussi est dans le "game".Oui, qui pour certains, devraient s'investir davantage en efforts de liaison, de coopération et de coordination entre eux
Oui, et elles on pas souvent de gros de moyens (alors que ca devrait), et sont considérées comme des acteurs de seconde zone. Il est vrai que ca doit être intéressant (voir même rentable...) pour l’Etat de laisser des associations s'occuper de pleins de problème sociaux (en générale), sans verser de salaire a 90% des membres associatifs..... qui ont un champ d'action limité. Elles aident, assistent, mais n'ont pas le pouvoir d'une initiative médicale à proprement parler
Une honte encore une fois.
Oui, c'est vrai, mais c'est pas si simple non-plus. Après ce ne sont pas forcement les organismes le problème, mais les moyens qui leurs sont alloués. Et pas que les moyens. Avec tout les moyens du monde, tu peux pas trouver de solutions magiques a tout les problèmes non-plus... qui laissent le domaine psychiatrique en souffrance.
C'est la complexité même de la maladie mentale qui veux cela. Elle atteins la liberté, la volonté, et est dépendante d'une relation complexe entre le patients et les soignants (et le traitement ente les deux).
Dernière modification par Nicolas78 le 16 juil. 2020, 23:35, modifié 1 fois.
Re: La secte de Dieu
Effectivement, sur ce sujet j'ai du mal à trouver ce que je cherche...LoutredeMer a écrit : 16 juil. 2020, 18:40
Je pense que les sources manquent, simplement. Ce n'est pas la 1ere fois que le sujet est traité ici et ce manque de sources ressurgit à chaque fois.
Je suis certain qu'il y a des cas où l'on utilise la "camisole chimique" pour empêcher les pathologies lourdes de (se) nuire. Mais je suis aussi certain que ce n'est pas fait sans raisons valables, et je pense aussi que des fois c'est fait par "précaution", dans le doute. A partir de là il peut y avoir toutes les dérives bien sûr...LoutredeMer a écrit : 16 juil. 2020, 18:40 Il y a un besoin de traitement dans ces cas, on est bien d'accord. Mais justement, le but de ce genre de traitement pour atteinte lourde (schizo, psychose, ...) me semble davantage être :
"Empêcher de (se) nuire" que "soigner".
Mais la psychiatrie à la base c'est bien soigner les patients, simplement c'est une science qui fait son possible avec finalement pas énormément de moyens quels qu'ils soient, et une visibilité limitée des mécanismes mentaux en œuvre comme de ce qui peut se (re)produire chez un patient. Et des fois il faut choisir la moins pire des solutions.
Il me semble que la priorité n'est choisie que par étage, à mon humble avis: d'abord l'intégrité physique (du patient et des autres), puis l'autonomie (manger, se laver etc..), ensuite la viabilité en société, et finalement le bien-être.
Je pense que la psychiatrie est une science sérieuse et d'avenir, souvenons-nous que ses principales évolutions sont très tardives, après la deuxième guerre pour des traitement vraiment efficaces et une prise en charge plus humaine, si je ne dis pas de bêtises.
Tu as fait une expérience malheureuse avec le Prozac et le Xanax, plus le praticien qui te les a prescrits. C'est un constat d'échec imputable à la psychiatrie, oui. Les échecs se comptent à la pelle dans ce milieux.
Mais combien de personnes ont vu leur état s'améliorer ? et j'imagine que tu serais d'accord avec moi pour dire que les traitements comme les prises en charges sont plutôt bénéfiques d'une manière générale en France ou au Québec, non ?
Faudrait vraiment que je trouve de la matière pour m'instruire et argumenter, parce que j'ai légérement l'impression de naviguer à vue...
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
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Re: La secte de Dieu
Je rajouterais que les traitements peuvent avoir des effets secondaires très déplaisants qui poussent à l’arrêt du suivit.LoutredeMer a écrit : 16 juil. 2020, 18:19OUi. Et pourquoi? La fierté du patient ("je peux m'en sortir tout seul") ou la méfiance envers un système de soins qu'on sait défaillant ou envers un pro moyennement compétent...Nicolas78 a écrit : 16 juil. 2020, 16:08 Et même quand le médecin cherche a garder le contact, il doit faire face a toutes sortes de mécanismes de défense.
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Re: La secte de Dieu
Un chiffre d'hospitalisations libres de plus de 85%, chiffre que je retrouve également ailleurs à des dates plus proches.Haute autorité de santé page 10 du PDF a écrit :une stabilisation de la part relative des hospitalisations sans consentement dans le nombre total des hospitalisations en service de psychiatrie qui est passée de 11 % en 1992 à 13 % en 2001
C'est un chiffre qui pour moi est important, parce qu'il nous indique clairement qu'une très grande majorité de patients sont libres de suivre leurs soins.
C'est leur volonté de se soigner par le biais de l'hospitalisation et de tout ce qui en découle (A minorer par le fait qu'il y en a une part qui ont dus être poussés par des tiers à y avoir recours).
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Re: La secte de Dieu
Ça m’embête toujours qu'un psychologue soit confondu/mis en équivalence avec un psychiatre...Nicolas78 a écrit : 16 juil. 2020, 19:35 Aussi, si tes médicaments ne te faisait plus aucun bien, tu a bien fait d’arrêter. Peut-être est tu tombé sur un psychologue pas super compétant.
Un psychologue ne peut pas prescrire de médicaments (en France).
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Re: La secte de Dieu
Soyons logiques. Si le patient est conscient de sa maladie et du fait qu'elle l'handicape dans sa vie, son travail, s'il n'est pas trop atteint, il aura l'envie de s'en sortir et fera les démarches nécessaires.Nicolas78 a écrit : 16 juil. 2020, 19:35 Ya contrôle et contrôle...Un psy en cabinet n'a presque aucun droit sur un patient sans consentement (et encore, il peut être annulé a tout moment), a moins que celui-ci soit interné dans un HP, ou sous tutelle
Dans le cas que j'ai cité (celui qui ouvre les robinets) et un autre cas que j'ai connu, il y a des formes de déni de leur pathologie. Ces deux personnes étaient donc sous tutelle ou curatelle. Justement pour parer à ce déni. Donc parler de consentement est inapproprié puisque la décision de suivi ne leur appartient pas.
A partir de là, ces personnes fortement atteintes ne pouvant se prendre en charge habitent souvent chez leurs parents qui peuvent alors gérer la liaison avec les pros. Mais les deux dont je parle habitaient chez elles en touchant l'AAH (Allocation pour adulte handicapé) et leur compte bancaire était géré par un organisme de curatelle/tutelle. Et ces personnes cessaient leur traitement et n'allaient pas aux RV chez les pros, ce qui n'était pas contrôlable.
Donc si le patient ne va pas au soignant, on fait quoi... eh bien il me semble logique que ce soit le soignant qui aille au patient. Comme cela existe déjà pour les infirmiers libéraux qui se déplacent chez les malades qui ne peuvent se déplacer, les kinés, les urgences etc. Autrefois les médecins se déplacaient à domicile, plus maintenant, et c'est dommage. Il me semble normal qu'un soignant se déplace pour voir un patient qui ne peut pas se prendre en charge.
Alors un système idéal selon moi serait une coordination entre pros qui se contactent et installent un programme et un planning de soins et de suivi pour ce patient. Le système actuel est à revoir dans ce sens et on aurait beaucoup moins de laissés pour compte. D'ailleurs tu dis toi-même qu'il y a un grand nombre de psys et qu'ils sont installés en ville.
L'informatique favorise grandement ces parcours de soins coordonnés, puisqu'il suffit que les soignants communs aient une vision commune du dossier du patient sur PC pour pouvoir établir ces parcours.
Concernant les RV manqués, le psy se doit de faire un ou deux rappels par tél ou sms quelques jours avant. Actuellement, c'est automatisé puisque le système fonctionne déjà pour les rv médicaux et administratifs, nous recevons tous ces rappels. Alors pourquoi pas les psys?
Ensuite, si le patient ne peut ou ne veut pas déplacer, c'est le psy qui ira consulter au domicile du patient. Voilà. Ceci à mon avis éviterait un certain nombre de "pétages de plombs" qui finissent obligatoirement par une admission en urgence d'une semaine en hôpital psychiatrique et un recommencement à zéro pour le patient.
Rien d'insurmontable dans tout cela.
Non, j'ai déjà dit que je n'avais consulté que mon généraliste. On peut me le reprocher mais j'ai vu une psychiatre il y a des années concernant mes insominies profondes et la seule chose qu'elle a trouvé à me dire (elle ressemblait à un zombie et elle ne m'a prescrit aucun médicament, ni conseillé de psychothérapeute), c'est d'arrêter de fumer... Ca, plus les deux cas que je te cite (où là il ne s'agit pas de dépression ni d'arrêter de fumer, mais de psychoses), ne m'a vraiment pas incitée à consulter un psychiatre. J'ajoute que j'ai trouvé un soutien moral réel chez mon généraliste, ouvert à la discussion.Peut-être est tu tombé sur un psychologue pas super compétant. Ta du te sentir seule...Au moment ou tu en doutait, tu aurait du changer de psy, ou il aurait du s'en rendre compte.
OUi, je l'ai dit aussi. Mais tu vois que dans mes propositions, le buget ne serait pas énormément augmenté. C'est davantage une question d'organisation et de motivation...Après ce ne sont pas forcement les organismes le problème, mais les moyens qui leurs sont alloués. Et pas que les moyens.
On parle quand même de traitements lourds à prendre impérativement et non sans conséquences sur la santé, parfois. Or, les cancéreux, sidéens, autres malades de pathologies lourdes sont suivis, assistés, hospitalisés régulièrement. Les psychotiques, non. Certains (toujours sous tutelle hein) se terrent chez leurs parents et harcèlent toute la journée des internautes sur leur pc, par ex, d'autres ouvrent tous les robinets la nuit, ou sortent et se battent ou prennent des drogues dures, etc. Enfin c'est pathétique et je pense que tout cela pourrait être nettement amélioré.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
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Re: La secte de Dieu
Bonjour,
@Mirage. Tu as écrit; « Ce que tu fais dans tous tes écrits (en tous cas ça en donne l'impression), est de prendre un ou plusieurs cas particuliers que tu ne précises pas et ne sources pas pour en faire une vérité qui prend des airs d'absolu dans l'univers complexe et dense de la schizophrénie et/ou d'états psychotiques, et l'usage de la myriade de traitements aux psychotropes pour soigner cet état. On ira pas bien loin comme cela... »
Je ne partage pas ce que tu dis ! Ma logique est la suivante : si les psychiatres disent que la schizophrénie est seulement génétique, alors en amenant des cas en particulier, qui réfutent leurs analyses, ou, un seul exemple qui les contredisent, l'anecdote prouve qu’ils ont tort. Laisse-moi te dire que le silence de ces spécialistes devant leurs échecs est aberrant.
====----
@Mirage. Tu as écrit ; « Je parle à travers mon vécu personnel et mes maigres connaissances, et je n'érige pas ce que je dis en dogme comme le ferait Remarque simple. »
Ton expérience est assez perturbante et elle m’a touchée. Il y a plusieurs expériences qui furent vécues différemment et elles sont toutes aussi valables que les tiennes.
Ça n’a pas de sens de dire qu’une critique est un dogme. T’es confus ?
====----
@Nicolas78. Tu as écrit; « Ensuite, oui les Psys ne sont pas tous très sérieux/rigoureux/efficace, OK. Mais le patient compte aussi bcp dans le traitement. Un patient qui prend les traitements sans ne plus aller a la psychothérapie, il se met lui même en danger. Ce n’est pas de la faute du psy. »
Cette façon de penser est très limitée. Les gens honnêtes font des erreurs et des oublis. Le sais-tu ?
Les psychotropes créent une dépendance qui n’est pas expliquée par les psychiatres. C’est pour cela que je pense qu’ils mentent par omission.
Réfléchissons un peu plus avec un exemple, avec un cas particulier.
Un patient déclaré schizophrène, qui croit la version des psychiatres, qui a la meilleure intention du monde pour se soigner et qui suit à la lettre les instructions du spécialiste, se maintiendra dans une dépendance pharmaceutique. Et il aura une vie acceptable.
Par contre, un sevrage inattendu est possible. Tu comprends ?
Si ce patient va dans un chalet loin, très loin dans le bois (huit heures de route) et qu’il oublie sa médication. Le lendemain, lorsqu’il réalisera son étourderie, que se passera-t-il à ton avis ??????
S’il reste dans le bois, sans aller à une pharmacie parce qu’elle se trouve à 8 heures de route, il risque de délirer, il risque de devenir violent, et même, il risque de se suicider après un certain temps.
Évidemment, dans le pire des cas, des gens diront que c’est la faute du patient, c’est lui qui a oublié sa médication, n’est-ce pas ? Les psychiatres s’en laveront les mains, comme tu l’as écrit. Mais tu devrais te poser plus de questions à ce sujet.
Est-ce qu’on lui aura expliqué ce qu’il ressentira en arrêtant soudainement sa médication?
Est-ce que le patient comprendra qu’il est en sevrage et que toute interprétation sera confuse ?
Est-ce que le patient réalisera la portée de ses paroles et de ses actes ?
Est-ce que le patient deviendra violent ou suicidaire ?
Dans le meilleur des cas. Si le patient réussit à se sevrer, et qu’il réalise que sa maladie était créée par les psychotropes!
Que va-t-il penser de ce système psychiatrique? Il aura compris l’arnaque dans laquelle il vivait!
====----
@Nicolas78. Tu as écrit : « Ce n’est en tout cas pas les poncifs généralisateurs et limites paranoïaques de RS qui va changer quelque chose... »
Donc, pour ne pas réfléchir sur ces questions, et pour protéger la sacro-sainte institution psychiatrique, tu étiquettes les détracteurs. C’est amusant au fond. Tu accuses d’être à la ‘limite paranoïaque’ ceux qui disent que des psychotropes peuvent rendre paranoïaque !
Les religieux font la même chose que toi! Ils entretiennent des écrits racistes et ils traitent de racistes ceux qui dénoncent leurs écrits.
====----
@Loutredemer.Tu as écrit; « RS peut dire des choses intéressantes, mais, il tombe parfois dans la parabole, système qu'il reproche lui-même à la religion. »
Je ne peux pas te contredire. J’aime écrire et répéter que les histoires saintes sont essentiellement des histoires de schizophrènes, je dis que les livres sacrés racontent des histoires tribales archaïques. C’est tellement facile à démontrer.
Pour les paraboles ?
C’est vrai que je tombe dans les paraboles. La preuve est cette petite histoire que je raconte au travers de mes sujets, à propos de ‘’Mani Pue-Lation’’ et de son fils ‘’Vic Timme’’. C’est mon petit côté; ‘’je peux le faire, donc je le fais’’.
====----
@Loutredemer.
Les expériences personnelles que tu as vécues m’ont intéressé énormément. Je suis étonné. Tu t’es très bien sorti de ces épreuves inhabituelles. Je pense qu’il y a plusieurs personnes sur le forum qui ont vécu des phénomènes ‘hors normes’ semblables, si je peux m’exprimer ainsi.
Il y a beaucoup d’inconnues reliées à la médication. En plus de connaitre la drogue que l'on a ingurgitée, il faut préciser le dosage et la durée. Et, à cela s’ajoute la capacité de la personne à réagir aux psychotropes.
À l’autre extrême, avec une quantité infime et une prise de dose unique, un quidam pourrait dire par exemple que l’arsenic n’a pas d’effet. On comprend que simplement nommer une drogue n'est pas suffisant.
Changeons de registre pour expliquer un peu mieux le message que j'envoie. Prenons comme exemple la cigarette.
Nous savons tous, maintenant, que le tabac crée une dépendance. On connait tous les expériences personnelles qui sont véhiculées publiquement.
1) Il y a des gens qui ne réussissent pas à arrêter de fumer malgré plusieurs traitements
2) …
3) Il y a des gens qui ont le pouvoir d’arrêter de fumer sans aucune aide et sans difficulté.
Que penser de ceux qui arrêtent de fumer sans aide extérieure ?
A) C’est une volonté et un contrôle de soi exceptionnels?
B) C’est un avantage génétique qu’il possède ?
C) C’est une influence majeure venant de leur environnement ?
D) …
La réponse ne saute pas aux yeux
Qu’est-ce que je veux noter ou mettre en évidence avec cet exemple ?
Après des années de controverses, les compagnies de tabac ont admis que leur produit créait une dépendance et qu’il était nuisible à la santé.
Pour se défendre, ces compagnies présentaient des anecdotes qui prouvaient que le tabac ne créait pas de dépendance et qui ne créaient pas de maladies pulmonaires. On connait tous un peu cette histoire et ces méthodes.
Quel est le rapport avec les psychotropes ?
Aussitôt qu’un patient prouve que sa schizophrénie ou sa paranoïa était due à des psychotropes,
Aussitôt qu’un patient, discipliné, se suicide alors qu’il était, prétendument, sous médication,
Aussitôt qu’un patient tue des gens parce qu’il était en manque,
La société devrait s’interroger sur les effets de sevrages de ces drogues.
Pourquoi les services de santé publique n'expliquent-ils pas le danger du sevrage clairement, au public?
Des psychiatres disent soigner l’âme des gens. Est-ce que ces spécialistes justifient leurs échecs, créés par un sevrage volontaire ou non, à un manque de piété ou à une maladie génétique?
Qu’en pensez-vous ?
.
.
@Mirage. Tu as écrit; « Ce que tu fais dans tous tes écrits (en tous cas ça en donne l'impression), est de prendre un ou plusieurs cas particuliers que tu ne précises pas et ne sources pas pour en faire une vérité qui prend des airs d'absolu dans l'univers complexe et dense de la schizophrénie et/ou d'états psychotiques, et l'usage de la myriade de traitements aux psychotropes pour soigner cet état. On ira pas bien loin comme cela... »
Je ne partage pas ce que tu dis ! Ma logique est la suivante : si les psychiatres disent que la schizophrénie est seulement génétique, alors en amenant des cas en particulier, qui réfutent leurs analyses, ou, un seul exemple qui les contredisent, l'anecdote prouve qu’ils ont tort. Laisse-moi te dire que le silence de ces spécialistes devant leurs échecs est aberrant.
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@Mirage. Tu as écrit ; « Je parle à travers mon vécu personnel et mes maigres connaissances, et je n'érige pas ce que je dis en dogme comme le ferait Remarque simple. »
Ton expérience est assez perturbante et elle m’a touchée. Il y a plusieurs expériences qui furent vécues différemment et elles sont toutes aussi valables que les tiennes.
Ça n’a pas de sens de dire qu’une critique est un dogme. T’es confus ?
====----
@Nicolas78. Tu as écrit; « Ensuite, oui les Psys ne sont pas tous très sérieux/rigoureux/efficace, OK. Mais le patient compte aussi bcp dans le traitement. Un patient qui prend les traitements sans ne plus aller a la psychothérapie, il se met lui même en danger. Ce n’est pas de la faute du psy. »
Cette façon de penser est très limitée. Les gens honnêtes font des erreurs et des oublis. Le sais-tu ?
Les psychotropes créent une dépendance qui n’est pas expliquée par les psychiatres. C’est pour cela que je pense qu’ils mentent par omission.
Réfléchissons un peu plus avec un exemple, avec un cas particulier.
Un patient déclaré schizophrène, qui croit la version des psychiatres, qui a la meilleure intention du monde pour se soigner et qui suit à la lettre les instructions du spécialiste, se maintiendra dans une dépendance pharmaceutique. Et il aura une vie acceptable.
Par contre, un sevrage inattendu est possible. Tu comprends ?
Si ce patient va dans un chalet loin, très loin dans le bois (huit heures de route) et qu’il oublie sa médication. Le lendemain, lorsqu’il réalisera son étourderie, que se passera-t-il à ton avis ??????
S’il reste dans le bois, sans aller à une pharmacie parce qu’elle se trouve à 8 heures de route, il risque de délirer, il risque de devenir violent, et même, il risque de se suicider après un certain temps.
Évidemment, dans le pire des cas, des gens diront que c’est la faute du patient, c’est lui qui a oublié sa médication, n’est-ce pas ? Les psychiatres s’en laveront les mains, comme tu l’as écrit. Mais tu devrais te poser plus de questions à ce sujet.
Est-ce qu’on lui aura expliqué ce qu’il ressentira en arrêtant soudainement sa médication?
Est-ce que le patient comprendra qu’il est en sevrage et que toute interprétation sera confuse ?
Est-ce que le patient réalisera la portée de ses paroles et de ses actes ?
Est-ce que le patient deviendra violent ou suicidaire ?
Dans le meilleur des cas. Si le patient réussit à se sevrer, et qu’il réalise que sa maladie était créée par les psychotropes!
Que va-t-il penser de ce système psychiatrique? Il aura compris l’arnaque dans laquelle il vivait!
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@Nicolas78. Tu as écrit : « Ce n’est en tout cas pas les poncifs généralisateurs et limites paranoïaques de RS qui va changer quelque chose... »
Donc, pour ne pas réfléchir sur ces questions, et pour protéger la sacro-sainte institution psychiatrique, tu étiquettes les détracteurs. C’est amusant au fond. Tu accuses d’être à la ‘limite paranoïaque’ ceux qui disent que des psychotropes peuvent rendre paranoïaque !
Les religieux font la même chose que toi! Ils entretiennent des écrits racistes et ils traitent de racistes ceux qui dénoncent leurs écrits.
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@Loutredemer.Tu as écrit; « RS peut dire des choses intéressantes, mais, il tombe parfois dans la parabole, système qu'il reproche lui-même à la religion. »
Je ne peux pas te contredire. J’aime écrire et répéter que les histoires saintes sont essentiellement des histoires de schizophrènes, je dis que les livres sacrés racontent des histoires tribales archaïques. C’est tellement facile à démontrer.
Pour les paraboles ?
C’est vrai que je tombe dans les paraboles. La preuve est cette petite histoire que je raconte au travers de mes sujets, à propos de ‘’Mani Pue-Lation’’ et de son fils ‘’Vic Timme’’. C’est mon petit côté; ‘’je peux le faire, donc je le fais’’.
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@Loutredemer.
Les expériences personnelles que tu as vécues m’ont intéressé énormément. Je suis étonné. Tu t’es très bien sorti de ces épreuves inhabituelles. Je pense qu’il y a plusieurs personnes sur le forum qui ont vécu des phénomènes ‘hors normes’ semblables, si je peux m’exprimer ainsi.
Il y a beaucoup d’inconnues reliées à la médication. En plus de connaitre la drogue que l'on a ingurgitée, il faut préciser le dosage et la durée. Et, à cela s’ajoute la capacité de la personne à réagir aux psychotropes.
À l’autre extrême, avec une quantité infime et une prise de dose unique, un quidam pourrait dire par exemple que l’arsenic n’a pas d’effet. On comprend que simplement nommer une drogue n'est pas suffisant.
Changeons de registre pour expliquer un peu mieux le message que j'envoie. Prenons comme exemple la cigarette.
Nous savons tous, maintenant, que le tabac crée une dépendance. On connait tous les expériences personnelles qui sont véhiculées publiquement.
1) Il y a des gens qui ne réussissent pas à arrêter de fumer malgré plusieurs traitements
2) …
3) Il y a des gens qui ont le pouvoir d’arrêter de fumer sans aucune aide et sans difficulté.
Que penser de ceux qui arrêtent de fumer sans aide extérieure ?
A) C’est une volonté et un contrôle de soi exceptionnels?
B) C’est un avantage génétique qu’il possède ?
C) C’est une influence majeure venant de leur environnement ?
D) …
La réponse ne saute pas aux yeux
Qu’est-ce que je veux noter ou mettre en évidence avec cet exemple ?
Après des années de controverses, les compagnies de tabac ont admis que leur produit créait une dépendance et qu’il était nuisible à la santé.
Pour se défendre, ces compagnies présentaient des anecdotes qui prouvaient que le tabac ne créait pas de dépendance et qui ne créaient pas de maladies pulmonaires. On connait tous un peu cette histoire et ces méthodes.
Quel est le rapport avec les psychotropes ?
Aussitôt qu’un patient prouve que sa schizophrénie ou sa paranoïa était due à des psychotropes,
Aussitôt qu’un patient, discipliné, se suicide alors qu’il était, prétendument, sous médication,
Aussitôt qu’un patient tue des gens parce qu’il était en manque,
La société devrait s’interroger sur les effets de sevrages de ces drogues.
Pourquoi les services de santé publique n'expliquent-ils pas le danger du sevrage clairement, au public?
Des psychiatres disent soigner l’âme des gens. Est-ce que ces spécialistes justifient leurs échecs, créés par un sevrage volontaire ou non, à un manque de piété ou à une maladie génétique?
Qu’en pensez-vous ?
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Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.
- LoutredeMer
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Re: La secte de Dieu
Pour moi aussi, écrire est un vrai plaisir. A une époque (deux en fait) j'ai écrit des nouvelles et des poèmes. Cela a cessé lorsque j'ai entrepris une carrière dans les nouvelles technologies (web, programmation, technicienne hard et software et cours donnés). Incompatible? Je ne pense pas, plutôt le remplacement d'un langage (la langue) par d'autres (les langages de programmation). Mais la communication restait, sous d'autres formes.
Je ne peux pas t'en blâmer, cela me semble tout à fait sensé de penser cela.... et répéter que les histoires saintes sont essentiellement des histoires de schizophrènes, je dis que les livres sacrés racontent des histoires tribales archaïques.
Je n'en suis pas sortie. Mais je dois survivre (en fait je ne sais pas trop pourquoi je dis cela, ce n'est absolument pas indispensable). J'ai donc trouvé mes subterfuges à moi. Pour l'instant, ça marche pas trop mal. "Subterfuge" un mot qui me vient spontanément mais peut prendre son sens lorsque qu'on se dit que nombre de croyances dont celle en dieu et le diable peuvent être des subterfuges car ils amènent réconfort, confiance en soi, résilience, et tutti quanti.Les expériences personnelles que tu as vécues m’ont intéressé énormément. Je suis étonné. Tu t’es très bien sorti de ces épreuves inhabituelles.
Ces subterfuges, quels sont-ils? Je les garde pour moi... mais parmi eux il y a des pensées irrationnelles. Et j'y crois dur comme fer. Je suis pourtant dans une démarche sceptique depuis plusieurs années ici (et depuis l'adolescence j'ai un esprit critique qui ne s'est pas calmé depuis).
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: La secte de Dieu
Bonjour à tous,
J'espère que vous m'excuserai de m'insinuer dans votre conversation, mais je voulais réagir à ce que Nicolas disait, ici: ''Mais je suis pas un spécialiste de la question...les solutions viendrons des penseurs a ce sujet, des scientifiques qui étudient le cerveau, des psy, des associations, et des organismes de santé.''
La séparation corps cerveau ou esprit corps comme l'explique et nous le rappelle Antonio R. Damasio nous donne une médecine qui ne peut subvenir à tous les besoins d'un patient. Et ce serait idéal pour pas mal de monde si l'ensemble des soignants travaillait en étroite collaboration; LoutredeMer en faisait la remarque, un peu plus haut. Mais il ne faut pas désespérer, loin de là, le progrès ne s'arrête pas. Notre futur avec l'appui grandissant de l'intelligence artificielle permettra au corps médical de gagner en temps. Une médecine holistique plutôt que dualiste sera alors envisageable. Soigner l'esprit sans le corps, comme si ce dernier n'agissait pas dans un même temps sur son autre partie et vice et versa, reste un soin incomplet. Remarquez que ce que nous avons est déjà beaucoup mieux qu'à l'époque ou on pensait qu'en enlevant des tout petits bouts de cerveau, le patient se calmerait
A mon idée, tous les scientifiques à leur niveau et pas juste en neuro travaillent pour le bien des humains. Il faut rester courageux.
J'espère que vous m'excuserai de m'insinuer dans votre conversation, mais je voulais réagir à ce que Nicolas disait, ici: ''Mais je suis pas un spécialiste de la question...les solutions viendrons des penseurs a ce sujet, des scientifiques qui étudient le cerveau, des psy, des associations, et des organismes de santé.''
La séparation corps cerveau ou esprit corps comme l'explique et nous le rappelle Antonio R. Damasio nous donne une médecine qui ne peut subvenir à tous les besoins d'un patient. Et ce serait idéal pour pas mal de monde si l'ensemble des soignants travaillait en étroite collaboration; LoutredeMer en faisait la remarque, un peu plus haut. Mais il ne faut pas désespérer, loin de là, le progrès ne s'arrête pas. Notre futur avec l'appui grandissant de l'intelligence artificielle permettra au corps médical de gagner en temps. Une médecine holistique plutôt que dualiste sera alors envisageable. Soigner l'esprit sans le corps, comme si ce dernier n'agissait pas dans un même temps sur son autre partie et vice et versa, reste un soin incomplet. Remarquez que ce que nous avons est déjà beaucoup mieux qu'à l'époque ou on pensait qu'en enlevant des tout petits bouts de cerveau, le patient se calmerait

A mon idée, tous les scientifiques à leur niveau et pas juste en neuro travaillent pour le bien des humains. Il faut rester courageux.
''On ignore même notre ignorance.'' Steven Laureys
Re: La secte de Dieu
Elon Musk propose d'implanter des puces mémoire directement dans nos cerveaux pour emmagasiner plus de souvenirs.
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: La secte de Dieu
Bonjour Lambert,
Avez-vous lu le livre Homo Deus : Une brève histoire de l'avenir de Yuval Noah Harari, il explique que demain ce sera en quelque sorte l'homme machine qui sera le nouveau Dieu!
Il y aura des dérives, comme dans toutes les époques. Pour les générations futures, ils auront le temps de voir puisqu'il semble qu'ils vivront plus de 200 ans. Heureusement, parce que bientôt, si ce n'est déjà le cas, il faudra aux plus jeunes au moins deux vies pour s'offrir le luxe d'être propriétaire d'un appartement ou d'une maison.
Avez-vous lu le livre Homo Deus : Une brève histoire de l'avenir de Yuval Noah Harari, il explique que demain ce sera en quelque sorte l'homme machine qui sera le nouveau Dieu!
Il y aura des dérives, comme dans toutes les époques. Pour les générations futures, ils auront le temps de voir puisqu'il semble qu'ils vivront plus de 200 ans. Heureusement, parce que bientôt, si ce n'est déjà le cas, il faudra aux plus jeunes au moins deux vies pour s'offrir le luxe d'être propriétaire d'un appartement ou d'une maison.
''On ignore même notre ignorance.'' Steven Laureys
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