Au fait c'est Dieu qui a créé le diable, les fantômes et les OVNI ?

"je laisse la logique à ceux qui en ont" aurait été à la fois plus français et plus représentatif de vos interventions. Elles se résument d'ailleurs à un stupide : "Moi, je sais et vous feriez bien de me faire confiance, bande de nases !". Rien qui ne ressemble de loin à une discussion sur des faits et de la logique. Il y a de très nombreux forums qui ne fonctionnent que sur la base d'opinions non supportées. Pas ici !Romane a écrit :C'est mon point de vue, donc totalement subjectif. A chacun sa gamelle, je laisse la logique à ceux qui le sont.
Quelle charmante intervention ! Vous avez hélas moins d'humour que votre pseudo. En passant, merci pour la leçon de français. Vous interprétez mes dires avec beaucoup de fantasmagorie, et des intentions que je n'ai pas. Passons, j'en ai l'habitude. En parlant de discussion, votre commentaire n'invite pas au dialogue, c'est un fait. Votre charte ne stipule pas l'obligation d'argumenter et de faire preuve de logique. Voyez-vous, il faudra vous contentez d'une opinion ou me bannir de votre forum.Wooden Ali a écrit : 21 févr. 2019, 09:11"je laisse la logique à ceux qui en ont" aurait été à la fois plus français et plus représentatif de vos interventions. Elles se résument d'ailleurs à un stupide : "Moi, je sais et vous feriez bien de me faire confiance, bande de nases !". Rien qui ne ressemble de loin à une discussion sur des faits et de la logique. Il y a de très nombreux forums qui ne fonctionnent que sur la base d'opinions non supportées. Pas ici !Romane a écrit :C'est mon point de vue, donc totalement subjectif. A chacun sa gamelle, je laisse la logique à ceux qui le sont.
Une énième resucée de Lorangebleue (entre autres), en quelque sorte.
Comme vous êtes drôle. Je vais de ce pas me resservir un café.Lambert85 a écrit : 21 févr. 2019, 09:00 Je sais que je ne dois pas répondre aux trolls...
Au fait c'est Dieu qui a créé le diable, les fantômes et les OVNI ?![]()
En effet ce n'était qu'une affirmation péremptoire comme le sont tous les points de vue qui se basent sur l'intime conviction.Romane à curieux a écrit : 20 févr. 2019, 20:12Où lisez-vous un argument ?
Vous évoquez un dieu caché, un diable qui fait croire à son inexistence. Ce sont vos dires, non les miens.
Vous avez raison sur un point. C'est mon point de vue, donc totalement subjectif. A chacun sa gamelle, je laisse la logique à ceux qui le sont.
De con dans le sens idiot, non, de con dans le sens connard, oh que si.Romane a écrit : 21 févr. 2019, 08:47 Il est tout à fait naturel que Monsieur Allègre ait des opposants, c'est de bonne guerre. En revanche, je doute forcément qu'on puisse le traiter de con.
Ben non, c’est pour ça que je pose la question.Quant à Diogène, pourquoi posez-vous la question puisque vous avez déjà la réponse ?
Idées préconçues? Pensez-vous que les changements climatiques causées par l'ajout de CO2 d'origine anthropique dans l'atmosphère et les océans est une idée préconçue?Romane a écrit : 20 févr. 2019, 21:16 Oui, entre autres choses. J'apprécie son approche de la science. Il se veut le plus objectif possible, et ses opinions renversent souvent nos idées préconçues.
Personnellement je ne connais pas un seul collègue scientifique qui ne pense pas que des formes de vie très évoluées et comparables à la notre existent dans l'Univers. Quant à la technologie nécessaire aux voyages interplanétaires, j'ai franchement du mal à me représenter ce que ça peut avoir d'infranchissable, on s'amuse parfois avec des collègues en pause déjeuner à tenter de résoudre les contraintes "ingénieriques" (et non physique comme certains le croient parfois) posées par de tels voyages, principalement celles liées à l’énergie de propulsion, la résistance et les protections des parois des vaisseaux utilisés (notamment vis à vis de l'hydrogène interstellaire) et l'accélération progressive dans le cas de missions habitées J'ai personnellement très peu de doutes sur le fait que soyons nous-mêmes capable de résoudre ces contraintes dans un futur relativement proche (si bien sûr la recherche continue sur un rythme similaire).Wooden Ali a écrit : 27 juil. 2017, 08:37Un nombre significatif de scientifiques spécule qu'il existe probablement certaines formes de vie dans l'Univers.L'Impayable a écrit :La plus part des scientifiques dans le domaine sont convaincus que la vie extra terrestre existe un peu partout dans l'univers, plusieurs pensent même que la vie sur terre soit venue d'ailleurs.
Parmi ceux-ci, un très petit nombre spécule que cette vie ET possède la technologie des voyages interplanétaires et nous visite régulièrement
D'autres parmi ceux-ci, font l'hypothèse que des éléments chimiques, présents dans les structures biologiques pourraient avoir comme origine l'espace où on a pu les détecter.
Formulation moins sensationnelle et moins "Science&Vie Junior" mais plus exacte, non ?
PS Certains scientifiques croient à l'existence de la mémoire de l'eau, de Dieu, d'Allah, de Vichnou, aux pouvoirs de Uri Geller ... Et alors ?
Est-ce que vous considérez votre échantillonnage comme représentatif de l'ensemble des chercheurs? Je pose la question parce que je connais plusieurs scientifiques qui estiment que l'existence de formes vie très évoluées et, surtout, comparables à la nôtre, est très peu probable.cosmicboy a écrit : 08 avr. 2019, 17:51Personnellement je ne connais pas un seul collègue scientifique qui ne pense pas que des formes de vie très évoluées et comparables à la notre existent dans l'Univers
On peut toujours rêver mais il faut quand même considérer que cela aura pris quelques 35 ans pour que l'objet le plus lointain envoyé par l'homme, Voyager 1, quitte l'héliosphère. Si je ne me trompe pas dans mes conversions, Voyager 1 se trouve à un peu moins 0,0025 années-lumière du soleil. L'étoile la plus proche du soleil en est à environ 4,2 al. 40 ans pour faire 1/1680e du chemin... Disons que ça donne un peu à penser avant de prendre son billet pour Proximaj'ai franchement du mal à me représenter ce que ça peut avoir d'infranchissable
Quelle unité de temps utilisez-vous pour mesurer ce "relativement proche"? Il me semble que plusieurs physiciens ne partagent pas votre enthousiasme.J'ai personnellement très peu de doutes sur le fait que soyons nous-mêmes capable de résoudre ces contraintes dans un futur relativement proche (si bien sûr la recherche continue sur un rythme similaire)
Non je ne considère pas mon échantillonnage comme représentatif de l'ensemble des chercheurs, je parle uniquement de ceux que je connais personnellement, mais étant donné que j'en connais pas mal, il me semble improbable que mon échantillon soit totalement décalé avec le reste de la réalité. Je sais évidemment que certains défendent des thèses différentes, mais j'ai le sentiment qu'ils sont largement minoritaires. Pour les équipes avec lesquelles j'ai collaboré à la NASA, au CNES ou à l'APC en tout cas c'est clairement le cas.Jean-Francois a écrit : 08 avr. 2019, 18:59 Bonjour cosmicboy et bienvenue sur le forum.
Est-ce que vous considérez votre échantillonnage comme représentatif de l'ensemble des chercheurs? Je pose la question parce que je connais plusieurs scientifiques qui estiment que l'existence de formes vie très évoluées et, surtout, comparables à la nôtre, est très peu probable.
Cela dit, peu probable à l'échelle de l'immensité de l'univers... c'est loin de vouloir dire impossible. Mais si 2-3 de ces formes de vie existent par galaxie, cela laisse peu de chances qu'elles se rencontrent unjourmillénaire prochain.
Reste que, dans les faits, nous n'avons aucune idée s'il existe de telles formes de vie ailleurs dans l'espace.
On peut toujours rêver mais il faut quand même considérer que cela aura pris quelques 35 ans pour que l'objet le plus lointain envoyé par l'homme, Voyager 1, quitte l'héliosphère. Si je ne me trompe pas dans mes conversions, Voyager 1 se trouve à un peu moins 0,0025 années-lumière du soleil. L'étoile la plus proche du soleil en est à environ 4,2 al. 40 ans pour faire 1/1680e du chemin... Disons que ça donne un peu à penser avant de prendre son billet pour Proxima
Quelle unité de temps utilisez-vous pour mesurer ce "relativement proche"? Il me semble que plusieurs physiciens ne partagent pas votre enthousiasme.
Vous trouvez? Je ne vois pas d'exemple de civilisation qui ait duré 67 000 ans (approximativement le temps que prendrait Voyager 1 pour rejoindre Proxima au rythme actuel), ni même 10 000, ce qui ne plaide pas en faveur de la probabilité. Et si on utilise l'échelle de l'espèce humaine, cela ramène encore cette dernière vers le zéro vu que l'homme n'a quitté la Terre pour l'espace qu'il y a une 60aine d'années (0,02% de son histoire).cosmicboy a écrit : 08 avr. 2019, 22:16Pour le reste, si vous raisonnez à l'échelle d'une vie humaine effectivement un tel voyage est hautement improbable. Si vous raisonnez à l'échelle d'une civilisation, c'est déjà plus probable
Je comprends que ne pas limiter le temps du voyage peut escamoter une partie des contraintes physiques. Mais il ne me semble pas prudent de le faire car une expédition prendrait quelques milliers d'années (ou dizaines de) avant de donner des résultats risquerait de refroidir les bailleurs de fonds.Ce point là n'est pas très important. Il est en revanche beaucoup plus important selon moi de se figurer qu'il s'agit bien de contraintes ingénieriques et non physiques
Vous ne me comprenez pas, quand je vous parle de l'échelle de temps considérée, je parle du temps qu'il nous faudrait, toute condition étant égale par ailleurs, pour dépasser (d'un point de vue technologique) les contraintes ingénieriques liées à de tels voyages. Que j'ai estimé très spéculativement à la fin du 22 ème siècle.Jean-Francois a écrit : 08 avr. 2019, 22:38
Vous trouvez? Je ne vois pas d'exemple de civilisation qui ait duré 67 000 ans (approximativement le temps que prendrait Voyager 1 pour rejoindre Proxima au rythme actuel), ni même 10 000, ce qui ne plaide pas en faveur de la probabilité. Et si on utilise l'échelle de l'espèce humaine, cela ramène encore cette dernière vers le zéro vu que l'homme n'a quitté la Terre pour l'espace qu'il y a une 60aine d'années (0,02% de son histoire).
Si on inclue la SF, là on augmente sérieusement la probabilité![]()
Je parle des possibilités de le faire, pas de l'opportunité ou de la décision d'entreprendre un tel voyage car même si nous sommes capables d'atteindre la galaxie d'Andromède en quelques minutes (ou quelques mois avec des vitesses d'accélération compatibles avec une mission habitée), ce qui est en théorie possible, il n'y aura pas de retour possible étant donné qu'il s'écoulerait plusieurs millions d'années sur Terre. Mais l'idée qu'un jour une enveloppe budgétaire publique ou privée puisse être débloquée pour la préparation d'un tel voyage "sans retour" ne me semble pas farfelue, les retombées économiques et politiques d'une telle prouesse me sembleraient déjà suffisamment séduisantes en l'état, mais c'est un autre problème.Je comprends que ne pas limiter le temps du voyage peut escamoter une partie des contraintes physiques. Mais il ne me semble pas prudent de le faire car une expédition prendrait quelques milliers d'années (ou dizaines de) avant de donner des résultats risquerait de refroidir les bailleurs de fonds.
En tout état de cause, je trouve encore une fois que les contraintes ingénieriques liées à de tels voyages ne semblent pas si insurmontables que ça et je conçois facilement qu'une civilisation "extraterrestre" puisse avoir, à un moment donné de son histoire, trouvé le moyen et l'opportunité de le faire.Sinon, lorsque vous parlez de robot, vous faites intervenir une autre contrainte: la biologie. Ce qui revient quand même un peu à dire que même si une vie très évoluée existe quelque part, il est peu probable qu'elle puisse entrer en contact avec nous directement (et vice-versa mais c'est évident car on a une meilleure idée de ce dont nous sommes (in)capables).
J'avoue que, si vous parlez d'environ 200 ans, je vois mal le lien avec les échelles de civilisation ou d'espèce dont vous parliez précédemment.cosmicboy a écrit : 09 avr. 2019, 00:48Vous ne me comprenez pas, quand je vous parle de l'échelle de temps considérée, je parle du temps qu'il nous faudrait, toute condition étant égale par ailleurs, pour dépasser (d'un point de vue technologique) les contraintes ingénieriques liées à de tels voyages
Il faut dire que l'exercice en est un de pensée, la construction d'un scénario. Même là, ça fait quand même beaucoup de "si" ajoutés les uns aux autres. (D'ailleurs, on pourrait gloser longtemps sur l'intérêt d'une civilisation d'envoyer des aventuriers vers un voyage sans retour qui a peu de chances de lui rapporter quelque chose.)En tout état de cause, je trouve encore une fois que les contraintes ingénieriques liées à de tels voyages ne semblent pas si insurmontables que ça et je conçois facilement qu'une civilisation "extraterrestre" puisse avoir, à un moment donné de son histoire, trouvé le moyen et l'opportunité de le faire
Vous ne voyez vraiment pas le rapport entre parler d'une approximation de temps à "200 ans" et l'évocation d'une échelle "civilisationnelle" ? vraiment ?Jean-Francois a écrit : 09 avr. 2019, 02:19 J'avoue que, si vous parlez d'environ 200 ans, je vois mal le lien avec les échelles de civilisation ou d'espèce dont vous parliez précédemment.
Il y a toujours beaucoup de si, y compris pour les missions lourdes du programme Cosmic Vision actuel sur lequel je travaille et en particulier celle dont j'ai la charge, qui change de nom et de source de financement tous les ans (j'exagère mais presque). Chacun son métier, le mien n'est pas d'anticiper les barrières budgétaires ou les questions d'opportunité politique (même si parfois on se retrouve dans ce rôle) mais de projeter nos recherches le plus loin possible. Quand nous réfléchissons entre nous à la faisabilité de tels voyages, ça ne nous parait pas si infranchissable que ça et en s'amusant à y réfléchir lors de nos pauses déjeuners, nos réussissons déjà souvent à trouver quelques pistes réalistes pour contourner les problèmes qui se poseront. Je vois bien que vous n'êtes pas convaincu. Si nous avons l'occasion un jour d'évoquer précisément certains de ces problèmes dans un sujet du forum, je réussirai peut être à vous faire changer d'avis...Il faut dire que l'exercice en est un de pensée, la construction d'un scénario. Même là, ça fait quand même beaucoup de "si" ajoutés les uns aux autres. (D'ailleurs, on pourrait gloser longtemps sur l'intérêt d'une civilisation d'envoyer des aventuriers vers un voyage sans retour qui a peu de chances de lui rapporter quelque chose.)
Je peux imaginer des rapports mais je n'en vois pas de précis dans le contexte de vos propos.cosmicboy a écrit : 09 avr. 2019, 13:32Vous ne voyez vraiment pas le rapport entre parler d'une approximation de temps à "200 ans" et l'évocation d'une échelle "civilisationnelle" ? vraiment ?
Pourquoi serais-je convaincu? Vous n'offrez aucun argument factuel, vous glissez les problèmes pratiques dans une catégorie ad hoc ("contraintes ingénieriques") dont le but est de suggérer que ce ne sont que des détails qui seront résolus dans le futur*, et admettez que ces idées tiennent plus du délassement intellectuel qu'autre chose. Je peux donc rester sceptique, non?Quand nous réfléchissons entre nous à la faisabilité de tels voyages, ça ne nous parait pas si infranchissable que ça et en s'amusant à y réfléchir lors de nos pauses déjeuners, nos réussissons déjà souvent à trouver quelques pistes réalistes pour contourner les problèmes qui se poseront. Je vois bien que vous n'êtes pas convaincu
Je peux vous assurer que je comprends très bien l'intérêt de la recherche fondamentale et n'ai pas besoin (moi) d'être convaincu sur ce plan. Ma remarque est à l'effet qu'un projet d'une envergure de celle d'un voyage intersidéral demande des moyens qui ne sont pas dispensés par des personnes qui sont aussi fascinées par la découverte que des chercheurs. Il y a là une autre contrainte.Pour ce qui est de l'intérêt d'une telle mission, c'est subjectif
... Ou une multitude d'autres hypotheses plus ou moins fantaisistes incluant mille et une raisons pour lesquelles d'autres civilisations voudraient se faire discrètes ou encore activement refuser de communiquer avec nous.Mary Shostakov a écrit : 09 avr. 2019, 14:23 Ce raisonnement peut laisser penser que jamais aucune civilisation n'a voyagé entre les étoiles et ne le fera jamais, ou bien que nous sommes la seule civilisation de la galaxie sans que cela n'empêche qu'il y en ait eu avant que nous n'émergions mais qui ont disparu, qu'il y en a mais qui sont trop loin pour que nous rencontrions un jour et qu'il y en aura plus tard après notre néantisation ...
Ce qui peut alimenter l'art littéraire de la science-fiction. J'y ai vu il y a peu de temps le concept de «forêt sombre» où toute civilisation se faisant connaître des autres se fait automatiquement déglinguer pour qu'elle ne pose pas le risque de déglinguer les autres. Ce concept est tiré de l'observation des animaux la nuit dans une forêt. Le premier animal qui signale son existence à ceux qui se tiennent tapis dans l'ombres se fait bouffer tout cru. Hawkins parlait de ça en disant qu'il ne faudrait pas envoyer des messages vers l'espace, comme le fait ou le faisait l'organisation SETI, pour ne par risquer de se faire crever par E.T. ...Vathar a écrit : 09 avr. 2019, 14:35... Ou une multitude d'autres hypotheses plus ou moins fantaisistes incluant mille et une raisons pour lesquelles d'autres civilisations voudraient se faire discrètes ou encore activement refuser de communiquer avec nous.Mary Shostakov a écrit : 09 avr. 2019, 14:23 Ce raisonnement peut laisser penser que jamais aucune civilisation n'a voyagé entre les étoiles et ne le fera jamais, ou bien que nous sommes la seule civilisation de la galaxie sans que cela n'empêche qu'il y en ait eu avant que nous n'émergions mais qui ont disparu, qu'il y en a mais qui sont trop loin pour que nous rencontrions un jour et qu'il y en aura plus tard après notre néantisation ...
Faut surtout rester conscient que ce ne sont que ça: des exercices de pensée en roue libre. Ce genre d'exercices spéculatifs est à distinguer d'une approche scientifique des choses (qui demande beaucoup plus de prudence et moins d'exaltation).Vathar a écrit : 09 avr. 2019, 14:35Je n'ai rien contre les exercices de pensée, mais ca reste à consommer avec modération
Toutafé. J'en profite pour rebondir surJean-Francois a écrit : 09 avr. 2019, 15:01Faut surtout rester conscient que ce ne sont que ça: des exercices de pensée en roue libre. Ce genre d'exercices spéculatifs est à distinguer d'une approche scientifique des choses (qui demande beaucoup plus de prudence et moins d'exaltation).
Quel serait leur opinion supposée en éliminant le facteur "comparables à la notre"?Je pose la question parce que je connais plusieurs scientifiques qui estiment que l'existence de formes vie très évoluées et, surtout, comparables à la nôtre, est très peu probable.
Parlez vous d'un concept général ou d'un ouvrage de SF digne d’être lu et donc recommandable?Ce qui peut alimenter l'art littéraire de la science-fiction. J'y ai vu il y a peu de temps le concept de «forêt sombre» où toute civilisation se faisant connaître des autres se fait automatiquement déglinguer pour qu'elle ne pose pas le risque de déglinguer les autres.
Bien sûr, je reste moi même sceptique sur le sujet, d'où l'idée des discussions informelles avec mes collègues où chacun expose ses arguments et contre-arguments. De plus, si je pouvais vous "prouver" que ces problèmes seront résolus dans le futur c'est que nous serions déjà capable de les résoudre, or pour l'instant, de tels voyages sont impossibles d'un point de vue ingénierique.Jean-Francois a écrit : 09 avr. 2019, 14:02
Pourquoi serais-je convaincu? Vous n'offrez aucun argument factuel, vous glissez les problèmes pratiques dans une catégorie ad hoc ("contraintes ingénieriques") dont le but est de suggérer que ce ne sont que des détails qui seront résolus dans le futur*, et admettez que ces idées tiennent plus du délassement intellectuel qu'autre chose. Je peux donc rester sceptique, non?
Au contraire, je n'ai évoqué que ce qui nous posait problème et qu'on n'avait pas encore résolu (problème de l'accélération compatible avec une mission habitée, résistance et protection des parois eu égard au milieu interstellaire, nature et transport de l'énergie utilisée...). Pour certains d'entre eux nous avons des pistes sérieuses (dont je parlerai surement ici ne vous inquiétez pasJe ne critique absolument pas qu'on soit motivé par des désirs et qu'on cherche à les réaliser. J'admets sans problème que si on élimine (intellectuellement) tout ce qui pourrait toucher à l'aspect concret des voyages intersidéraux pour ne garder que ce qui pourrait les rendre possible, on va les trouver possibles.
C'est mon métier de me pencher sur des problèmes qui semblent pour le moment impossible à résoudre, et dans ce domaine je n'ai, par principe, aucune limite. En me basant sur nos recherches actuelles et au rythme (qui peut changer évidemment) auquel progresse la science actuellement dans ce domaine, mais également sur l'histoire de physique et la nature technique des problème envisagés, je pense qu'ils pourront être résolus relativement rapidement (aux échelles de temps évoquées plus haut), mais je n'en suis pas sûr évidemment. C'est comme ça que marche la recherche fondamentale : le désir, la motivation et le "sentiment" qu'on puisse réussir à trouver font partie des moteurs indispensables aux chercheurs au quotidien.Avoir des désirs ne signifie pas qu'ils se réaliseront forcément. La réalité n'est pas toujours coopérative.
Ma position ici n'a jamais été de soutenir que nous étions "visité" par des espèces extraterrestres. Je n'en sais absolument rien. Si je remonte dans le file de discussion, la seule conviction dont j'ai fait état sur le sujet est que "j'ai franchement du mal à me représenter ce que ça peut avoir d'infranchissable", en parlant de potentiels voyages "intergalactiques" E.T.Je peux vous assurer que je comprends très bien l'intérêt de la recherche fondamentale et n'ai pas besoin (moi) d'être convaincu sur ce plan. Ma remarque est à l'effet qu'un projet d'une envergure de celle d'un voyage intersidéral demande des moyens qui ne sont pas dispensés par des personnes qui sont aussi fascinées par la découverte que des chercheurs. Il y a là une autre contrainte.
Et cette contrainte sociopolitique est peut-être vrai aussi pour de bien hypothétiques civilisations ET. Évidemment, comme on ne sait absolument rien sur elles (pas même si elles existent), on peut les tenir pour plus "parfaites" que nous mais cela est biaiser la réflexion.
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