Re: Propaganda
Publié : 10 sept. 2011, 03:52
Salut à tous,
Je trouve le sujet secondaire de ce post très intéressant (de l'utilisation du mot « dogme »). À la lecture des nombreuses interventions et après avoir pris connaissance de l'évolution de son utilisation au cours des siècles, j'admets que j'en avais peut-être une conception trop stricte (cantonné au religieux et à ce qui est intangible). Par contre, pour le différencier des principes Cartaphilus à cerné le point essentiel qui àmha départage les deux termes:
Ça me va! ...jusqu'à ceci :
Je comprends que la masse faisant office d'autorité politique puisse s'apparenter à n'importe quel groupe et que les lois ne sont que des outils pour imposer lesdogmes principes et valeurs de ce groupe (société), mais le fait que l'autorité politique soit constituée sous un régime démocratique suffit — justement — à faire une nuance entre dogme et principe collectif.
Il me semble que nous sommes obligés d'accepter ce raisonnement sinon on pourrait dire de n'importe quel groupe de personne qui applique des règlements (lois) qu'ils ont des dogmes!
Bon, je commets le sophisme de l'exagération, mais dans ce cas, je pense que mon raisonnement par l'absurde est légitime puisqu'il démontre que si l'on refuse toutes les conditions ou nuances requises pour faire d'un principe ou d'une valeur un dogme, tout et rien pourrait alors être considéré comme étant un dogme!
J'ai une question pour Jonathan : puisque peu de personnes semblent partager ta conception « at large » de ce qu'est un dogme, il serait peut-être plus facile de s'entendre sur qu'est-ce qui n'en est pas un?
Tu pourrais s.v.p nous donner des exemples (selon ta conception), de pensées, principes ou valeurs (qui sont partagé par plus d'une personne et appliqué sous forme de règles ou de lois) que tu ne considères pas être des dogmes (et expliquer pourquoi)?
Je trouve le sujet secondaire de ce post très intéressant (de l'utilisation du mot « dogme »). À la lecture des nombreuses interventions et après avoir pris connaissance de l'évolution de son utilisation au cours des siècles, j'admets que j'en avais peut-être une conception trop stricte (cantonné au religieux et à ce qui est intangible). Par contre, pour le différencier des principes Cartaphilus à cerné le point essentiel qui àmha départage les deux termes:
Donc si je redéfinis ma conception, il n'est plus nécessaire qu'un dogme concerne uniquement les domaines du religieux et de l'intangible pour être qualifié comme tel, soit! Tout principe ou valeur qui est considéré et érigé comme étant une vérité, et qui est imposé sans se soucier de l'approbation des membres d'un groupe ou d'une société, peut être qualifié de dogme !Cartaphilus a écrit : Un principe est une règle définissant une collectivité, dont les membres en reconnaissent la validité, y adhèrent de façon volontaire et raisonnée...
Ça me va! ...jusqu'à ceci :
Tout comme Wooden Ali, je pense qu'il faut réserver le terme à des contextes particuliers. Si l'on ne le réserve pas uniquement aux produits de l'imagination considérés comme étant des vérités par certains, il faut au moins considérer les conditions préalables que la remarque de Cartaphilus suscite sinon, à mon sens, toutes lois ou tout règlement deviennent alors des dogmes, non?Jonathan l a écrit :... lois qui sont l'outillage du gouvernement pour imposé ses dogmes. Que le gouvernement soit élu démocratiquement ou non ne change rien. Qu'il soit imposé par la masse non plus n'y change rien. La masse devenant l'autorité politique.

Je comprends que la masse faisant office d'autorité politique puisse s'apparenter à n'importe quel groupe et que les lois ne sont que des outils pour imposer les
Il me semble que nous sommes obligés d'accepter ce raisonnement sinon on pourrait dire de n'importe quel groupe de personne qui applique des règlements (lois) qu'ils ont des dogmes!

- Les parrent d'une famille imposent des
règlesdogmes à leur enfant,
Les syndicats imposent desconventions collectivesdogmes à leur membre,
Les associations professionnelles imposent desrèglesdogmes à leur membre,
Les bibliothèques imposentla règlele dogme de tenir silence à l'intérieur de celle-ci,
Un non-fumeurinterdit de fummerimpose le dogme de ne pas fumer dans sa maison.

Bon, je commets le sophisme de l'exagération, mais dans ce cas, je pense que mon raisonnement par l'absurde est légitime puisqu'il démontre que si l'on refuse toutes les conditions ou nuances requises pour faire d'un principe ou d'une valeur un dogme, tout et rien pourrait alors être considéré comme étant un dogme!

J'ai une question pour Jonathan : puisque peu de personnes semblent partager ta conception « at large » de ce qu'est un dogme, il serait peut-être plus facile de s'entendre sur qu'est-ce qui n'en est pas un?
Tu pourrais s.v.p nous donner des exemples (selon ta conception), de pensées, principes ou valeurs (qui sont partagé par plus d'une personne et appliqué sous forme de règles ou de lois) que tu ne considères pas être des dogmes (et expliquer pourquoi)?