Merci pour ta réponse, très stimulante

Juste pour préciser, je suis pour le PACS et contre la PAC!
Je reprend les points évoqués:
d’accroître la productivité de l’agriculture:
il vaudrait mieux accroite la recherche ou l'éducation, le retour sur l'investissement est supérieur.
d’assurer un niveau de vie équitable à la population agricole:
Maintenir les agriculteurs dans des secteurs à faibles valeur ajouté n'arrangera pas leurs affaires sur le long terme.
Faire face à la réalité des marchés serait plus judicieux.
de stabiliser les marchés:
oui nous avons des prix stables sur les pommes de terre, mais en empéchant les pays très pauvres de demmarrer leur dévelopement, nous nous privons de débouchés, par exemple pour nos trains, nos centrale, nos voitures, nos produits cosmétiques, nos habits, nos yahourt... du coup la PAC est un facteur doublement appauvrissant, par son cout et par ses conséquences indirectes.
de promouvoir le respect de l’environnement: En quoi les agriculteurs subventionnés respectent mieux l'environnement?
Si l'on veut aller dans cette direction il faudrait que la PAC privilégie le BIO. Mais ça n'éliminerait pas le reste des désagréments occasionés.
de promouvoir le développement rural.
En le maintenant sur le bas de gamme de l'agriculture. C'est plutot une stagnation.
A mon sens, en parvenant à produire beaucoup à grand frais, la PAC régit un grand gaspillage basé sur une idéologie égoiste et inconsciente, empéchant les campagnes de se developer autrement, privant les autres industries de débouché, et, en plus maintenant de nombreux pays dans la misère.
La PAC est fondée sur une croyance en une illusion résultant des bons résultats initiaux. L'illusion se perpétue alors même que la situation générale ne s'améliore pas.
Assez sur la PAC.
Le BIO n'est pas le produit d'entré de gamme, c'est son homologue conventionnel qui occupe ce terrain. Le BIO est donc une niche, comme les AOC.
L'argument qu'on ne pourrait pas nourrir le tiers monde avec du BIO est fallacieux pour plusieurs raison.
-- Nous évoquons un cas de figure qui n'est pas testé: pour l'instant nous ne connaissons que la surproduction globale.
-- Les famines que nous connaissons résultent d'évènement climatique et de la faiblesse du secteur agricole dans les pays que les politiques protectionnistes tel la PAC empêche de démarrer. L'agriculture est le point de départ du dévelopement d'un pays.
-- Nous généralisons l'alimentation américaine à l'ensemble du monde, en faisant un produit en croix. L'apport en protéines animal y est excessif, malsaint, et ne correspond pas à toutes les cultures. Un plat avec viande occupe logiquement un espace beaucoup plus vaste parcequ'il Il faut nourrir les animaux pendant des années avant de les consommer. La différence entre un plat avec et sans viande n'est pas anodines, c'est une difference d'ordre de magnitude. En conséquence, en réduisant l'apport en protéines animale à son niveau optimal de quelque repas par semaine, il n'y a pas de raison que l'agriculture BIO ne puisse pas suffire théoriquement.
-- La culture BIO n'empèche pas la culture conventionnelle à un autre endroit, c'est une question d'offre et de demande.