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Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 16:57
par mauricemaltais
bonjour

Plus je m'informe concernant le financement de l'université plus ce que j'apprend me boulverse. Comment les médias ne veullent pas vraiment informer la population de cet état scandaleurx. On apprend qu'il coûte au gouvernement $405 pour faire fonctionner l'université. . On dit que les autorités dépense plus de $200 millions pour les frais de voyages. En plus, on dépense $50 millions pour la publicité. IL resterait 150 millions pour le vrai fontionnement de l'université. Comme ce montant inclut la recherche le montant réel qui sert à l'enseigmement comprend la recherche, 100 millions serait le coût fondamental de l'université.

Dans l'étude d'André Shield paru dans le devoir du 28 avril sous le titre " le coût de la gratuité " je ne comprenais qu'il dise que le coût de la graduité serait entre $176 et 405 millions. Hélas, maintenant je comprends .

Que les autorités dépensent deux fois plus que le fontionnement de base de l'université cela fait réfléchir. Et pourqoi un tel montant pour la publicité.

Si les diplomés payent le coût de l'université, ils ne vont pas garder un tel budget. Et il devient évident que c'est plutôt un demi pour cent au lieu d'un pour cent que ces diplomés voudront payer. Cela signifie en moyenne $ 200 par années par le biais de l'impôt.

Maurice

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 17:39
par kestaencordi
je crains que vos chiffre soit erroné . j'ai trouve que le budget total de l'enseignement au qc eatit de 15.5 G $ pour 2011-2012

20% est consacre a l'universite soit 2.955 G $

12% au collegial soit 1.950G $

il y a 30 640 enseignant pour servir ses etablissement salaire +/- 2.250 G $ estime a un cout de 75000$/enseignant


http://www.mels.gouv.qc.ca/rentree2011/ ... stiques#h1

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 17:55
par kestaencordi
le nogociateur en chef du gouvernement a convoque tous les représentants étudiants. mon astrologue m'a dit que : le gouvernement avait une offre sérieuse a faire, enfin. ou que il annoncerait un ultimatum les cours reprendrons lundi appuyer de moyen dissuasif contre toute tentative de nuire au déroulement des cours. ou les deux . pas bete on astrologue. c a suivre..

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 18:21
par DanB
Vous ne répondez pas à la question.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 18:28
par kestaencordi
DanB a écrit :
kestaencordi a écrit :des profs , des syndiqués baisser de salaire ... revez pas la ...
J'imagine que vous, vous êtes prêt à baisser de salaire?

Ça revient au même que payer plus en bout de ligne.

Faudra être cohérent...

bien je suis mal place pour e comparer. je ne suis pas salarie je suis entrepreneur je croyais l'avoir dit?

je paie bien peu d'impot compare a un salarie encore la la comparaison n'est pas bonne.

et oui je suis pret a payer pour mes principes je l'ai mainte fois demontrer dans le passe et encore quand il me prend de ''sauve''$$
des client dans le besoin.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 20:03
par mauricemaltais
Bonjour

André Shields dont je tiens l'information quand il donne 420 millions il n'inclut pas tout ce que le gouvernement doit dépenser actuellement. Il y a le système de prêt et bourse le montant du credit d'impôt qui n'existerait plus vue la gratuité.

Même avec ce changement, ce chercheur doit exclure d'autres montants. Je vais essayer d'en savoir plus. Le montant pour la recherche qui ne doit pas être placé comme dépense de l.université est plus élevé que celui qui est dépensé vraiment pour l'enseigement. Et au Québec il est plus élevé que dans le reste du pays.

Maurice

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 23:29
par DanB
kestaencordi a écrit :
DanB a écrit :
kestaencordi a écrit :des profs , des syndiqués baisser de salaire ... revez pas la ...
J'imagine que vous, vous êtes prêt à baisser de salaire?

Ça revient au même que payer plus en bout de ligne.

Faudra être cohérent...

bien je suis mal place pour e comparer. je ne suis pas salarie je suis entrepreneur je croyais l'avoir dit?

je paie bien peu d'impot compare a un salarie encore la la comparaison n'est pas bonne.

et oui je suis pret a payer pour mes principes je l'ai mainte fois demontrer dans le passe et encore quand il me prend de ''sauve''$$
des client dans le besoin.
Vous savez que vous pouvez donner encore plus? Le faites vous?

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 23:32
par DanB
lefauve a écrit :Personnellement, j'évite de lire les médias de Gesca ils sont trop politiquement peinturé.
Quand je lis un de leur article la première question que je me posent est "où est l'intérêt de power corp dans cette histoire".

Je fais la même chose pour Quebecor! :mefiance:
Il faut simplement contre vérifier et ne pas tomber dans les sophismes non plus.

Pratte peut affirmer qqch de vrai tout en sortant 3-4 sophismes dans le même paragraphe. Faut séparer le bon grain de l'ivraie.

Pratte écrit aussi souvent pour s'auto-convaincre.

Ça ne l'empêche pas de pouvoir apporter de bons arguments aussi. Mais je ne considère pas les arguments en fonction de l'auteur.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 04 mai 2012, 23:37
par DanB
mauricemaltais a écrit :Selon une étude, la gratuité scolaire durant les les cours couterait au plus 405 millions au gouvernement.
Il faut s'assurer qu'une telle étude tient compte du gaspillage inhérent à la gratuité d'un bien ou d'un service.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 05 mai 2012, 00:01
par DanB
davidsonstreet a écrit :Les Québécois qui sont dans ce 40 % ne le seront pas nécessairement à vie. Ceux qui paient des impôts actuellement n'en paieront peut-être pas toujours. Il y a une rotation. Quel est le pourcentage réel de gens qui ne paieront jamais d'impôts?
Ce n'est pas super important.

D'après ce que tu dis, ils sont en gros en deux catégorie :

-ceux qui n'en ont jamais payé
-ceux qui n'en paieront plus

Les premiers ne peuvent pas apprécier ce que sa représente alors que les seconds ont le beau jeu.

Par conséquent, quand Mario Roy dit :
Cela signifie que près de la moitié de la population soutiendra de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux.
C'est n'importe quoi. Il généralise à outrance. Je crois qu'il a plutôt raison.

Oublions ceux qui n'en paieront plus, leur cas est réglé je crois.

Pour les autres, avec tout ce qu'on voit quant à la vision à long terme des gens, je ne vois pas pourquoi ils feraient une exception miraculeuse pour l'impôt qu'ils paieront peut-être si, si et si...
DanB a écrit :En ce qui concerne les étudiants, ils devraient commencer à se poser des questions en voyant les modestes résultats obtenus malgré les efforts déployés, d'autant plus que rien ne laisse croire que ce sera mieux demain.
C'est vrai, mais ça ne signifie pas que c'est de leur faute.[/quote]
Que quoi est de leur faute?

Tiens, l'AGECAR commence à faire des poursuites bâillon!

http://www.radio-canada.ca/regions/est- ... llon.shtml

Le conflit s'envenime. D'un côté, La ministre Line Beauchamp n'a pas l'agilité intellectuelle nécessaire. (belle expression...!) alors que les étudiants perdent leur sang froid. Sans compter que la proposition de Charest, que je n'aime pas en passant, augmente néanmoins l'accessibilité. En fait, le gel est probablement la façon la plus coûteuse d'améliorer l'accessibilité. Ça ressemble à une dutch auction sur eBay! On ajuste le prix en fonction de celui qui peu payer le moins.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 05 mai 2012, 05:30
par lefauve
Voici le discour des recteurs

http://www.985fm.ca/em/puisqu-il-faut-se-lever-391.html

Propos des étudiants.

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=132124


Est-ce quelqu'un peut m'expliqué comment on compare la compétitivité des universités

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 05 mai 2012, 07:16
par davidsonstreet
DanB a écrit :D'après ce que tu dis, ils sont en gros en deux catégorie :

-ceux qui n'en ont jamais payé
-ceux qui n'en paieront plus

Tu simplifies à l'extrême de manière à répéter ta conclusion.

Je dis que Mario Roy laisse entendre que 40 % ne paiera jamais d'impôts, et tu sais très bien que c'est faux. Il divise la société entre cigales et fourmis; c'est une vision biaisée. Combien de personnes sont cigale toute leur vie? Certainement pas 40%.

Si je me trompe (et que ce n'est pas ce que Mario Roy voulait dire), cela n'enlève rien à sa simplicité d'esprit (ou à sa malhonnêteté) puisque je ne vois pas par quelle magie de l'esprit on peut affirmer sans la moindre nuance que toutes les personnes qui ont, à un moment donné ou à un autre de leur vie et pour une raison qu'on ignore, été exemptées de payer des impôts soutiendraient « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ».
DanB a écrit :Oublions ceux qui n'en paieront plus, leur cas est réglé je crois.
Ah oui? Comment donc?

[quote="DanB]Pour les autres, avec tout ce qu'on voit quant à la vision à long terme des gens, je ne vois pas pourquoi ils feraient une exception miraculeuse pour l'impôt qu'ils paieront peut-être si, si et si...
[/quote]

Tu généralises à outrance toi aussi. Sur une échelle de 1 à 10, tu dirais que c'est un argument de force combien? Je donne 1.
DanB a écrit :Que quoi est de leur faute?
Le fait qu'ils aient obtenus peu de résultats malgré les efforts déployés ne signifie pas qu'ils ont employés la mauvaise stratégie, meme s'ils échouent à la fin.
DanB a écrit :Tiens, l'AGECAR commence à faire des poursuites bâillon!

http://www.radio-canada.ca/regions/est- ... llon.shtml

Le conflit s'envenime. D'un côté, La ministre Line Beauchamp n'a pas l'agilité intellectuelle nécessaire. (belle expression...!) alors que les étudiants perdent leur sang froid.
C'est vrai que c'est rendu laid. C'est le bordel. À qui la faute? Perso, je dis : à notre système politique dépassé. Les deux parties (les étudiants et le gouvernement) se réclamment de vouloir agir pour le bien commun, qui peut les blâmer?

Alors pourquoi ne pas laisser voter les gens sur cette question? Parce qu'il n'y a aucun mécanisme prévu à cet effet dans notre appareil politique. La population ne peut pas saisir le gouvernement d'une question.

En Suisse, c'est possible Il n'y a pas de problème de ce genre. Les débats de société se règlent par référendums et ça fonctionne très bien.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 05 mai 2012, 14:40
par DanB
davidsonstreet a écrit :
Je dis que Mario Roy laisse entendre que 40 % ne paiera jamais d'impôts,
Il ne le dit pas et je ne le dis pas non plus.

Tu parlais de sophismes. Ce que tu fais est un épouventail (strawman).

Tu contre-argumente un argument inexistant. Coups d'épée dans l'eau.
davidsonstreet a écrit :Si je me trompe (et que ce n'est pas ce que Mario Roy voulait dire), cela n'enlève rien à sa simplicité d'esprit (ou à sa malhonnêteté) puisque je ne vois pas par quelle magie de l'esprit on peut affirmer sans la moindre nuance que toutes les personnes qui ont, à un moment donné ou à un autre de leur vie et pour une raison qu'on ignore, été exemptées de payer des impôts soutiendraient « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ».
Parce que, pour la majorité, ils savent qu'ils n'en paieront plus ou parce qu'ils n'en ont pas encore payé. Pire, parce que même s'ils en ont déjà payé et qu'ils en paieront encore, ils ne pensent qu'à court terme. C'est une tendance lourde en planification financière.
DanB a écrit :Oublions ceux qui n'en paieront plus, leur cas est réglé je crois.
davidsonstreet a écrit :Ah oui? Comment donc?
Sachant qu'ils ne paieront plus la facture, ils n'ont aucun problème à ce que les services augmentent. Ils n'ont que les avantages.
DanB a écrit :Pour les autres, avec tout ce qu'on voit quant à la vision à long terme des gens, je ne vois pas pourquoi ils feraient une exception miraculeuse pour l'impôt qu'ils paieront peut-être si, si et si...
davidsonstreet a écrit :Tu généralises à outrance toi aussi. Sur une échelle de 1 à 10, tu dirais que c'est un argument de force combien? Je donne 1.
Je prendrais la quantité de gens qui ne prennent pas de réer ou les prennent à la dernière minute, je ramènerais ça sur 10 et ça donnerait une idée de la vision financière à long terme des gens. Pire, le résultat obtenu est conservateur, le REER étant le début du commencement d'une planif financière.

Alors en ce qui concerne l'impôt qu'ils paieront peut-être si, si et si, j'ai de sérieux doutes.

On peut aussi étudier les mathématiques qu'impliquent les prêts pour les études sur la base que ces gens paieront des impôts.
DanB a écrit :Que quoi est de leur faute?
davidsonstreet a écrit :Le fait qu'ils aient obtenus peu de résultats malgré les efforts déployés ne signifie pas qu'ils ont employés la mauvaise stratégie, meme s'ils échouent à la fin.
Ainsi que l'inverse.

Mais quand l'appui de la population diminue de jour en jour, quand la tension augmente et quand les résultats n'arrivent pas, il y a plus de chances que la stratégie soit mauvaise...
davidsonstreet a écrit :Le fait qu'ils aient obtenus peu de résultats malgré les efforts déployés ne signifie pas qu'ils ont employés la mauvaise stratégie, meme s'ils échouent à la fin.Les deux parties (les étudiants et le gouvernement) se réclamment de vouloir agir pour le bien commun, qui peut les blâmer?
Si les étudiants étaient aussi motivés à voter qu'ils le sont à faire la classe buissonnière, ils auraient peut-être plus de résultats.

On a, d'un côté, un appui populaire qui diminue et, de l'autre, des électeurs qui ne votent pas. Pourquoi se mettre à dos ceux qui votent pour contenter ceux qui ne votent pas?
davidsonstreet a écrit :Alors pourquoi ne pas laisser voter les gens sur cette question? Parce qu'il n'y a aucun mécanisme prévu à cet effet dans notre appareil politique. La population ne peut pas saisir le gouvernement d'une question.
68% des gens sondés sont du côté de l'impopulaire Jean Charest. Seulement 10% soutient un gel.

Est-ce que tu crois que le résultat d'un référendum sur la question contenterait les étudiants?

Ils ont accès comme tous aux sondages. Si j'étais un étudiant, je préfèrerais ne pas tenir de référendum!

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 13:20
par davidsonstreet
DanB a écrit :Tu parlais de sophismes. Ce que tu fais est un épouventail (strawman).

Tu contre-argumente un argument inexistant. Coups d'épée dans l'eau.
:roll:

Pauvre toi, t'es complèment mêlé. On recourt aux sophismes quand on est incapable de contrer les arguments adverses par la logique.

C'est ce que toi tu fais par exemple (en nous servant tes préjugés au lieu de nous présenter des preuves de ce que tu avances - à savoir qu'une majorité des 40 % de la population soutiendraient « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux »).

Moi, je n'ai fait qu'énoncer les deux possibilités (M. Roy laisse-t-il, oui ou non, entendre que 40 % de la population ne paiera jamais d'impôts) en disant laquelle j'estime être la plus probable.

De mon côté la logique est respectée puisque je dis que ça n'a pas été démontré, et donc, que c'est un argument trompeur. Qu'il soit volontairement ou involontairement trompeur ne change rien à sa nature.
Parce que, pour la majorité, ils savent qu'ils n'en paieront plus ou parce qu'ils n'en ont pas encore payé. Pire, parce que même s'ils en ont déjà payé et qu'ils en paieront encore, ils ne pensent qu'à court terme.
Ce sont des préjugés, pas des preuves.
DanB a écrit :C'est une tendance lourde en planification financière
Amalgame vaseux.
DanB a écrit :Sachant qu'ils ne paieront plus la facture, ils n'ont aucun problème à ce que les services augmentent. Ils n'ont que les avantages.
Une opinion de plus fondée sur du vent.
DanB a écrit :Je prendrais la quantité de gens qui ne prennent pas de réer ou les prennent à la dernière minute, je ramènerais ça sur 10 et ça donnerait une idée de la vision financière à long terme des gens.
Faux. Ça ne te donnerait qu'une idée plus ou moins floue de la capacité d'épargne, qui n'a rien à voir avec la volonté d'épargner. Encore une fois, tu mets tes préjugés au service de ta conclusion.
DanB a écrit :Mais quand l'appui de la population diminue de jour en jour, quand la tension augmente et quand les résultats n'arrivent pas, il y a plus de chances que la stratégie soit mauvaise...
Les résultats arrivent :

http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/a ... ticle_POS2

Mais c'est affaire garde un goût amère.
DanB a écrit :Si les étudiants étaient aussi motivés à voter qu'ils le sont à faire la classe buissonnière, ils auraient peut-être plus de résultats.
Ce genre de niaiserie me fait dire que tu n'as pas envie de discuter sérieusement. Quelqu'un de moins conciliant que moi en serait probablement déjà convaincu.
DanB a écrit :68% des gens sondés sont du côté de l'impopulaire Jean Charest. Seulement 10% soutient un gel.
Mais tu persistes à dire que 40 % de la population soutiendrait « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ». :ouch:

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 14:39
par DanB
davidsonstreet a écrit : C'est ce que toi tu fais par exemple (en nous servant tes préjugés au lieu de nous présenter des preuves de ce que tu avances - à savoir qu'une majorité des 40 % de la population soutiendraient « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux »).
Tu n'es pas capable de prouver l'inverse. Alors tu déformes l'argument afin d'attaquer la partie.... que tu inventes!

Voici
davidsonstreet a écrit :Moi, je n'ai fait qu'énoncer les deux possibilités (M. Roy laisse-t-il, oui ou non, entendre que 40 % de la population ne paiera jamais d'impôts) en disant laquelle j'estime être la plus probable.
La question n'est pas là. Le fait est que 40% de la population ne paie pas d'impôts.
davidsonstreet a écrit :De mon côté la logique est respectée puisque je dis que ça n'a pas été démontré, et donc, que c'est un argument trompeur. Qu'il soit volontairement ou involontairement trompeur ne change rien à sa nature.
Ça n'a pas été réfuté non plus. Encore une fois, tu sembles moins exigeant sur tes arguments que ceux des autres...
Parce que, pour la majorité, ils savent qu'ils n'en paieront plus ou parce qu'ils n'en ont pas encore payé. Pire, parce que même s'ils en ont déjà payé et qu'ils en paieront encore, ils ne pensent qu'à court terme.
davidsonstreet a écrit :Ce sont des préjugés, pas des preuves.
J'attends tes chiffres pour contester la première phrase, mais, logiquement :

Ceux qui n'en ont pas encore payé risquent d'être en début de carrière ou encore ont des revenus qui ne seront jamais assez élevés. Ils n'en ont jamais payés. Certains n'en paieront jamais non plus.

Ceux qui n'en paieront plus sont à la retraite. Les revenus n'augmentent habituellement pas à ce moment.

Reste ceux qui en ont payé, n'en paient plus et en repaieront. Je ne pense pas que ce soit une majorité.

Ensuite, j'aimerais bien que tu me dises ce qui te laisse penser que les gens ont une planification financière ou une vision politique à long terme?
DanB a écrit :C'est une tendance lourde en planification financière
davidsonstreet a écrit :Amalgame vaseux.
Es-tu en train d'essayer de nous faire croire que la planification des impôts et planification financière sont à des années lumière l'un de l'autre?

Côté finances personnelles, que ce soit hypothèque, impôt, retraite, etc., les constats sont rarement rassurants.

Financement sur 36 mois, cartes de crédit, acheter maintenant, payez plus tard, première mensualité gratuite, pour aussi peu que x$ par jour, etc. Je ne trouve pas que cela colle avec une projection du coût futur des impôts.

Mais c'est toi qui a le fardeau de la preuve : démontre-nous que les gens qui ne paient pas d'impôt aujourd'hui se souçient d'en payer plus tard. La première étape est, je crois, de commencer par nous chiffrer quelle proportion des 40% ils représentent. Déjà, on saura à quelle proportion de ce 40% on argument ne s'applique pas. Ensuite, on écoutera tes arguments démontrant que le reste de ce 40% se soucie des impôts qu'ils paieront.
DanB a écrit :Sachant qu'ils ne paieront plus la facture, ils n'ont aucun problème à ce que les services augmentent. Ils n'ont que les avantages.
davidsonstreet a écrit :Une opinion de plus fondée sur du vent.
Il faut être particulièrement de mauvaise foi pour affirmer que la gratuité n'entraîne pas d'abus.

Ce n'est pas ton argument le plus solide.

Si la gratuité n'entrainait aucun problème, on ne parlerait pas de ticket modérateur ou de consigne. Et jamais on ne verrait des gens s'empiffrer dans des buffets à volonté.

D'ailleurs, je me rappelle avoir entendu parler d'études où l'on constatait que la gratuité n'était pas la suite linéaire de la réduction du prix. Il y avait un saut quantique entre 1 cent et gratuit. On avait fait différents tests avec différents prix.

Mais je trouve que tu pousses fort en essayant de nous faire croire que le fait de ne pas payer la facture n'influence pas les choix. Je peux te garantir que je change mon Civic 98 demain matin si tu m'offres de payer la facture. Je prends internet à 50 MB aussi si tu paies la facture. Je ne pense pas que ce soit une bonne stratégie de nier cette attitude. Il faut apprendre à vivre avec et la gérer. Ça évite, par exemple, de tomber dans les pièges du marketing.

Inversement, si tu parviens à démontrer ton affirmation, cela remettrait en question plusieurs concepts économiques, à commencer par les rabais, les primes, les échantillons, les périodes d'essai gratuites, etc.
DanB a écrit :Je prendrais la quantité de gens qui ne prennent pas de réer ou les prennent à la dernière minute, je ramènerais ça sur 10 et ça donnerait une idée de la vision financière à long terme des gens.
davidsonstreet a écrit :Faux. Ça ne te donnerait qu'une idée plus ou moins floue de la capacité d'épargne, qui n'a rien à voir avec la volonté d'épargner. Encore une fois, tu mets tes préjugés au service de ta conclusion.
J'ai vraiment très hâte de voir ton argumentation démontrant que les gens qui ne paient pas d'impôt se soucient d'en payer plus tard. Au fait, c'est pour quand?
DanB a écrit :Mais quand l'appui de la population diminue de jour en jour, quand la tension augmente et quand les résultats n'arrivent pas, il y a plus de chances que la stratégie soit mauvaise...
davidsonstreet a écrit :Les résultats arrivent :

Mais c'est affaire garde un goût amère.
Je ne la comprends pas trop. Est-ce que le gouvernement garantit que les frais afférents seront réduits? Si oui, honnêtement, les étudiants ont gagné. Ça implique que les université devront faire des efforts du genre de ceux proposés par les associations la semaine passée. Autrement, d'où viendra l'argent?

Tout ce qu'on change, c'est la façon de facturer des universités?
DanB a écrit :Si les étudiants étaient aussi motivés à voter qu'ils le sont à faire la classe buissonnière, ils auraient peut-être plus de résultats.
davidsonstreet a écrit :Ce genre de niaiserie me fait dire que tu n'as pas envie de discuter sérieusement. Quelqu'un de moins conciliant que moi en serait probablement déjà convaincu.
Explique-nous ça au lieu de t'offusquer. Le fait de t'offusquer n'est pas un argument.

J'affirme que le faible taux de participation aux élections des jeunes leur nuit. S'ils votaient à 100%, ça aurait assurément une grande influence. Tu sembles affirmer que ce n'est pas le cas, mais tu ne l'expliques pas.

Évidemment, affirmer que les promesses électorales des politiciens ne sont pas influencées par les votes que ça rapporte n'est pas une mince tâche.

-gratuité
-anticipation des impôts
-politiciens qui ne courtisent pas l'électorat

Tu y vas fort!
DanB a écrit :68% des gens sondés sont du côté de l'impopulaire Jean Charest. Seulement 10% soutient un gel.
davidsonstreet a écrit :Mais tu persistes à dire que 40 % de la population soutiendrait « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ». :ouch:
Effectivement, à première vue, c'est contradictoire.

Mais je crois qu'une partie de ce 68% est écoeurée plus qu'autre chose. Ensuite, je crois que c'est surtout la gratuité qui nous touche qui est vendeuse. À la limite, la gratuité pour le voisin diminue mes chances d'avoir de la gratuité.

Faudrait, par exemple, questionner les pro-gel ou pro-gratuité dans 20 ans.

Bref, je crois que le fait de ne pas payer la facture pousse non seulement à l'indifférence quant aux coûts, mais même à l'abus. C'est essentiellement ça dont il est question. Je crois que ce principe est là dès qu'on réduit le prix, avec un bond quand on passe de pas cher à gratuit. Es-tu d'accord?

Il suffit de voir tout ce que Québec Solidaire promet en finançant tout sur le principe de «faisons payer les riches».

Je ne pense pas que nier tout cela soit une bonne stratégie. Sachant que c'est ainsi que ça se passe, il faut travailler à trouver une solution plutôt qu'à nier ce réflexe tout à fait normal.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 15:57
par davidsonstreet
DanB a écrit :Tu n'es pas capable de prouver l'inverse.
La charge de la preuve est à celui qui affirme quelque chose, pas à celui qui demande des preuves...
DanB a écrit :La question n'est pas là. Le fait est que 40% de la population ne paie pas d'impôts.
Mais non! La question est celle de savoir sur quoi se fonde M. Roy (et toi) pour déduire que "40% de la population soutiendrait « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux". La seule explication fournie est celle qui veut que ces 40 % ne paient pas d'impôts. C'est extrêmement faible.
DanB a écrit :Ça n'a pas été réfuté non plus.
Ça n'a pas à l'être pour l'instant puisque faute de preuve, il n'y a rien à réfuter.
DanB a écrit :Ceux qui n'en ont pas encore payé risquent d'être en début de carrière ou encore ont des revenus qui ne seront jamais assez élevés. Ils n'en ont jamais payés. Certains n'en paieront jamais non plus.

Ceux qui n'en paieront plus sont à la retraite. Les revenus n'augmentent habituellement pas à ce moment.

Reste ceux qui en ont payé, n'en paient plus et en repaieront. Je ne pense pas que ce soit une majorité.
Bien. En quoi est-ce que cela prouve d'une manière ou d'une autre que ces gens soutiendraient « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux »? En rien.
DanB a écrit :Es-tu en train d'essayer de nous faire croire que la planification des impôts et planification financière sont à des années lumière l'un de l'autre?
Non, mais on s'en fiche, ça n'a tout simplement aucun rapport avec la véritable question.

De plus, dans certaines situations, il me semble possible de payer très peu, voire pas d'impôts (ou du moins de les reporter) en ayant recours aux REER. Ces personnes sont-elles incluses dans les 40 %?
DanB a écrit :Mais c'est toi qui a le fardeau de la preuve : démontre-nous que les gens qui ne paient pas d'impôt aujourd'hui se souçient d'en payer plus tard.
Voilà le coeur du problème. Tu es persuadé d'avoir le droit de dire n'importe quoi sans avoir à le prouver. En fait, tu fais porter la charge aux autres. En logique, c'est un sophisme.
Wiki a écrit :Normalement, la charge de la preuve repose sur celui qui procède à une affirmation.
Mario Roy et toi affirmez que « 40% de la population soutiendrait « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ».

J'attends les preuves.
DanB a écrit :Est-ce que le gouvernement garantit que les frais afférents seront réduits?
Non. La seule chose que le gouvernement a concédé, c'est d'accepter que les frais de gestion des universités puissent être examinés par des observateurs (dont les étudiants). Si des économies réelles (lire démontrables) peuvent être faites, celles-ci pourront être déduites des frais afférents, ce qui équivaudrait à une diminution par la bande des frais payés par les étudiants.

Les représentants étudiants se disent convaincus de pouvoir faire économiser en frais afférents un montant équivalent à la hausse des frais de scolarité, mais sans la pleine collaboration des universités, il est permis d'en douter. Ça risque de varier grandement d'un établissement à un autre.
DanB a écrit :J'affirme que le faible taux de participation aux élections des jeunes leur nuit. S'ils votaient à 100%, ça aurait assurément une grande influence.
Tu vois que tu es capable d'être sérieux?

Je suis en partie d'accord avec ton affirmation. Les étudiants se privent d'un certain rapport de force. Mais ce rapport de force est indirect et je comprends qu'on puisse le trouver peu efficace.

Je suis de ceux qui croient que l'abstention est un moyen d'expression. Toutefois, cela ne veut pas dire que toutes les personnes qui s'abstiennent le fond pour s'exprimer. Il n'y a pas de chiffres sur la question, donc impossible d'avoir un portrait fiable de la situation. J'émets l'hypothèse que dans un système démocratique plus fluide (une démocratie plus directe), le taux d'abstention serait plus bas.
DanB a écrit :Mais je crois qu'une partie de ce 68% est écoeurée plus qu'autre chose.
Moi je pense que le 10 % est beaucoup plus contradictoire que le 68 %.

DanB a écrit :Ensuite, je crois que c'est surtout la gratuité qui nous touche qui est vendeuse. À la limite, la gratuité pour le voisin diminue mes chances d'avoir de la gratuité.
Ok. On commence à s'éloigner pas mal de « 40% de la population soutiendrait « de façon quasi automatique toute bonification de la «gratuité» des services gouvernementaux ». Mais ça reste une opinion.
DanB a écrit :Bref, je crois que le fait de ne pas payer la facture pousse non seulement à l'indifférence quant aux coûts, mais même à l'abus.
Je suis d'accord. C'est une des bases du mouvement environnementaliste. Ceux qui sont conscients de ce problème, mais qui souhaitent quand même la gratuité, disent que la société doit faire le choix de l'éducation. Sur le plan purement économique, ça se défend (surtout dans le capitalisme). Emmanuel Todd, notamment, l'a montré.

Moi je dis que puisque c'est un choix de société, c'est à la population de décider, et non aux étudiants ou aux élus.
DanB a écrit :Il suffit de voir tout ce que Québec Solidaire promet en finançant tout sur le principe de «faisons payer les riches».
Il suffit de voir le pourcentage de votes que Québec Solidaire récolte pour se rendre compte que ça n'est pas très vendeur...

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 16:07
par DanB
Je passe vite, je m'en vais dehors, mais j'ai trouvé ceci ce matin. Très intéressant.

http://www.malaiac.net/tag/irrationnel-logique

On parle de gratuit vs pas cher à la toute fin. Mais le reste de la page est aussi très intéressant. Je reviendrai pour ton message. Mais j'ai lu en diagonal ce que tu as écrit et la nouvelle de La Presse, et il semble que les étudiants profiteraient d'éventuelles économies que réaliseraient à coup d'efforts ceux qui n'en profiteront pas (les universités). Aussi bien dire qu'il y aura peu d'économies réalisées et que les étudiants vont payer, mais qu'ils vont vivre d'espoir d'ici là. Sans contraintes et sans en tirer de bénéfices, pourquoi essayer de réduire ces frais?

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 16:44
par mauricemaltais
Bonjour

Cette entente est-elle une solution ? Qui si le gouvernement s'inspire de la recherche des étudiants. Mais si disons le gouvernement s'entête à faire payer par les étudiants les dépenses en recherche qui actuellement sont de plus de $700 millions on en sortira pas. Il semble que tant que les les diplomés ne payeront pas le coùt complêt de l'enseignement (qui est actuellement de 405 millions )on va vouloir leur faire payer ce qui n'entre pas dans l'enseignement à l'université.

C'est assez troublant qu'alors qu'il y a 1 million de diplomés universitaires aucun est venu parler en profondeur concernant un sujet aussi important qui sont les diverses parties du budget de l'umiversité. Il faut croire que la plupart des journalismes sont devenus des marionnettes . Il faut se rendre compte qu'au Québec la presse libre est presque inexistante. Heureusement que les étudiansts était là pour nous renseigner.

Maurice

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 06 mai 2012, 21:32
par davidsonstreet
DanB a écrit :j'ai trouvé ceci ce matin. Très intéressant
En effet!

Concernant le gratuit, je ne sais pas si j'ai bien compris, mais il me semble qu'en rendant l'éducation gratuite, on créerait un engouement artificiel. N'est-ce pas un peu le but recherché?

Selon Emmanuel Todd, les nations occidentales anglo-saxonnes sont les moins bien éduquées. Elles sont également celles ayant les économies les moins productives. Dans une perspective capitaliste, ne serait-ce pas une bonne chose de produire plus d'ingénieurs et de chercheurs?
DanB a écrit : il semble que les étudiants profiteraient d'éventuelles économies que réaliseraient à coup d'efforts ceux qui n'en profiteront pas (les universités).
C'est aussi ce que je pense... Je suis certains que bon nombre d'étudiants ne manqueront pas de le souligner au moment de discuter des propositions en assemblée.
DAnB a écrit :Aussi bien dire qu'il y aura peu d'économies réalisées et que les étudiants vont payer, mais qu'ils vont vivre d'espoir d'ici là. Sans contraintes et sans en tirer de bénéfices, pourquoi essayer de réduire ces frais?
Eh oui... C'est pour ça que j'ai dit que sans la bonne volonté des universités, il n'allait pas se passer grands chose. les étudiants essaient de faire passer une défaite pour une victoire. On pourrait penser que les universités vont chercher à refiler des économies aux étudiants afin de ne pas plomber la fréquentation (la hausse des frais risque fort de se traduire par une baisse de fréquentation, et donc une baisse de financement quand même au final), mais je doute que les gestionnaires aient une vision aussi large du problème.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 07 mai 2012, 02:34
par kestaencordi
DanB a écrit :

bien je suis mal place pour me comparer. je ne suis pas salarie je suis entrepreneur je croyais l'avoir dit?

je paie bien peu d'impot compare a un salarie encore la, la comparaison n'est pas bonne.

et oui je suis pret a payer pour mes principes je l'ai mainte fois demontrer dans le passe et encore quand il me prend de ''sauve''$$
des client dans le besoin.
Vous savez que vous pouvez donner encore plus? Le faites vous?[/quote]


je peut donner ma maison et vivre ans un refuge...

serieusement , tout le monde peut donner plus. la question est de savoir qu'est qui est raisonnable d'imposer a la population. plus precisement au differente classe ou cathegorie de la population. beaucoup de gens peuvent partager plus sans en ''souffrir''. cela va de soit. il me semble.

moi je cible mes effort comme il me semble bon. meme si mon cas est des plus interessant, il ne sagit pas de moi. des frais doivent etre payer pour maintenir un service qui ne peut etre abolie et faut choisir qui va payer. je propose que tout le monde paie propotionellement a son revenu a travers l'impot. pas bien original mais combien efficace. si on omet le fait que une large portion de privilégié echappent a leur juste participation . ils sont ma cible.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 07 mai 2012, 04:34
par kestaencordi
davidsonstreet a écrit :
DanB a écrit :j'ai trouvé ceci ce matin. Très intéressant
En effet!

Concernant le gratuit, je ne sais pas si j'ai bien compris, mais il me semble qu'en rendant l'éducation gratuite, on créerait un engouement artificiel. N'est-ce pas un peu le but recherché?

Selon Emmanuel Todd, les nations occidentales anglo-saxonnes sont les moins bien éduquées. Elles sont également celles ayant les économies les moins productives. Dans une perspective capitaliste, ne serait-ce pas une bonne chose de produire plus d'ingénieurs et de chercheurs?
DanB a écrit : il semble que les étudiants profiteraient d'éventuelles économies que réaliseraient à coup d'efforts ceux qui n'en profiteront pas (les universités).
C'est aussi ce que je pense... Je suis certains que bon nombre d'étudiants ne manqueront pas de le souligner au moment de discuter des propositions en assemblée.
DAnB a écrit :Aussi bien dire qu'il y aura peu d'économies réalisées et que les étudiants vont payer, mais qu'ils vont vivre d'espoir d'ici là. Sans contraintes et sans en tirer de bénéfices, pourquoi essayer de réduire ces frais?
Eh oui... C'est pour ça que j'ai dit que sans la bonne volonté des universités, il n'allait pas se passer grands chose. les étudiants essaient de faire passer une défaite pour une victoire. On pourrait penser que les universités vont chercher à refiler des économies aux étudiants afin de ne pas plomber la fréquentation (la hausse des frais risque fort de se traduire par une baisse de fréquentation, et donc une baisse de financement quand même au final), mais je doute que les gestionnaires aient une vision aussi large du problème.

défaite pour une victoire??? pas sur encore. pour l'instant la certitude est que les jeunes fous on backer leurs paroles. cad il prétendaient que l'argent se trouvait déjà dans les budgets mal géré des universités, maintenant ils devrons le prouver. dans le cas contraire ils devrons payer...

sur qu'ils rencontrerons toute une résistance des recteurs d' université sur le comité qui étudiera les éléments avance dans l' entente. reconnaitre qu'il y a des fond mal dépensé = reconnaitre leurs incompétences. cependant le comité aura accès a toutes l,info pertinente aux élément étudié et +. le gouvernement a lance la patate chaude dans les mains des recteurs ni + ni -.

le gouvernement est certainement gagnant dans cette entente, les étudiants on verra...

doc de l'entente
http://pdf.cyberpresse.ca/lapresse/2012 ... ntente.pdf


considérant que un employeur(inclus le gouv qui ne negocie pas ses budgets) n'ouvre que tres rarement ses livres pour prouver ses limites de monétaire, les jeunes fous ont reussis tout un tour de force :mrgreen:

reste a ratifier cette entente en assemblé. deuxieme manche en automne...

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 07 mai 2012, 18:30
par mauricemaltais
Bonjour

On peut se demander si cette crise est voulu pour faire une diversion concernant l'enquête sur la corruption à venir où tous les partis politiques sont impliqués. On aurait pu attendre encore plusieurs années afin de trouver une solution idéale. Une simple reforme dans le budget de l'université aurait été amplement suffisant pour ne pas obliger les contribuables à débourser plus. En demandant aux autorités de l'université de ne pas dépenser plus de $100 millions au lieu de presque $300 million pour des frais de voyages (donc 10% du budget ) qui est près de 3 milliards. Ensuite ajouter $142millions pour une contribution à la recherche plus forte que le reste du Canada. Et aussi ajouter $18 millions pour la publicité. Cela donne un total. $360 millons pour payer le $405 millions qui coûte pour l'enseignement à l'université. Vu qu'on a un budget plus élevé pour la recherche que pour l'enseigment on peut en prendre de ce coté. Quand on a pas assez d'argent pour acheter des chevaux pour tirer la charrue on ne fait pas de recherche pour des meilleurs charrues.

Maurice

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 07 mai 2012, 19:54
par kestaencordi
mauricemaltais a écrit :Bonjour

On peut se demander si cette crise est voulu pour faire une diversion concernant l'enquête sur la corruption à venir où tous les partis politiques sont impliqués. On aurait pu attendre encore plusieurs années afin de trouver une solution idéale. Une simple reforme dans le budget de l'université aurait été amplement suffisant pour ne pas obliger les contribuables à débourser plus. En demandant aux autorités de l'université de ne pas dépenser plus de $100 millions au lieu de presque $300 million pour des frais de voyages (donc 10% du budget ) qui est près de 3 milliards. Ensuite ajouter $142millions pour une contribution à la recherche plus forte que le reste du Canada. Et aussi ajouter $18 millions pour la publicité. Cela donne un total. $360 millons pour payer le $405 millions qui coûte pour l'enseignement à l'université. Vu qu'on a un budget plus élevé pour la recherche que pour l'enseigment on peut en prendre de ce coté. Quand on a pas assez d'argent pour acheter des chevaux pour tirer la charrue on ne fait pas de recherche pour des meilleurs charrues.

Maurice



pour les budget de recherche faudrait peut-etre chercher du coté des donation privees qui selon ma memoire son bien inferieure au qc.


Portrait des étudiants à temps plein.

50% des etudiants a temps plein cumules des revenues inferieur a 12200$,
40% n'ont aucune contribution financiere des parents.
80.8% travaillent et etudient

http://www.feuq.qc.ca/IMG/pdf/1011_cau_ ... vai_fr.pdf
etude commande par la feuq en collaboration avec leger marketing(entre autre)

de 2168$ on passe a 3793$ de frais de scolarite. une augmentation 1625$/an /etudiant.

13.3% du revenue de la moitie des etudiants a temps plein du qc .sera consacre a la hausse uniquement (calcul base sur revenue de 2011)

dans son document propagande le gouvernement justifie ses hausses en utilisant les frais de 1968 comme reference.(inflation en compte)
http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/B ... cation.pdf

depuis 1980 les frais ne s'etais jamais approche des 65% de la reference 1968. on avance par en arriere.

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 09 mai 2012, 18:08
par mauricemaltais
Bonjour

La ministre en disant que les frais de scolarité ne peuvent pas ètre déduits par une meilleure administration alors qu'on le fait pour les frais différés c'est une preuve de plus que cette crise a été voulu par le gouvernement. L'important c'est que l'université coûte moins cher. On saura plus tard le ou les pots aux roses qui sont derrière cette crise.

Maurice

Re: une solution aux frais de scolarité ?

Publié : 14 mai 2012, 15:34
par mauricemaltais
Bonjour

Dans cette crise on ne semble pas réaliser que comme comme citoyens on se fait avoir par les marchés. Pourquoi la plupart des journalistes payés par deux membres des marchés appuient aveuglement le gouvernement. Tandis que l'autre qui n'appartient pas à un marché a des arguments nuancés.

Le comportement de ces journalistes est d'un raffinement extraordinaire. Après la signature d'une entente où on disait de la part des représentants des étudiants qu'il ne serait pas difficile de trouver des moyens adminsitratifs plus logiques qui pourrait éviter à toute fin pratique l'augmentation des frais de la scolarité, la ministre au lieu d'aider ces représentants à faire approuver cette ententes par ses membres elle dit que les frais de scolarité vont augmenter. Un journaliste au lieu de déplorer l'attitude du ministre il écrit " Les leaders étudiants se sont fachés sans raison parce que la ministre a dit gentiment que les frais de scolarité vont monter".

À partir du 25 mai on va connaître le vrai visage des politiciens et des marchés même si on a essayé d'empêcher que cette enquête ait au fond des choses.

Maurice