Ca ne veut pas dire "tous les musulmans tuent des blancs" mais, bon, on a compris à qui on a affaire.dumat a écrit : 12 mai 2025, 12:31 Personne ne dit ça ?
"des musulmans tuent des blancs régulièrement".
Analyser la mouvance Woke
Re: Analyser la mouvance Woke
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.
Re: Analyser la mouvance Woke
Le coran alternatif c’est pour les gogos qui croient que le coran pourrait évoluer. Il ne le peut pas ! Heureusement beaucoup de musulmans ne suivent pas tous les préceptes qui sont pourtant immuables.
https://www.bbc.co.uk/news/world-middle ... 174835.amp
https://www.bbc.co.uk/news/world-middle ... 174835.amp
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Analyser la mouvance Woke
De toute façon le Coran se contredit, ne serait-ce que sur les relations des musulmans avec les non-musulmans, si on peut ou doit les aimer ou les respecter ou pas, et jusqu'à quel point. Alors les spécialistes du fiqh (morale islamique) s'efforcent de tout concilier. Ce que disent les sites de fiqh francophones (en bref, des musulmans peuvent toujours être amicaux et loyaux avec des non-musulmans, mais il y a toujours des limites plus ou moins claires à ne pas dépasser).Lambert85 a écrit : 12 mai 2025, 12:44 Le coran alternatif c’est pour les gogos qui croient que le coran pourrait évoluer. Il ne le peut pas ! Heureusement beaucoup de musulmans ne suivent pas tous les préceptes qui sont pourtant immuables.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.
- Dominique18
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Re: Analyser la mouvance Woke
Le Coran européen, je ne sais pas, je ne m'y suis pas encore penché.dumat a écrit : 12 mai 2025, 10:35 ....
Sinon mon brave, un mot sur le Coran européen, porte d'entrée des frères musulmans dans notre chère Europe? Où tu n'as que des avis digne de la diarrhée moyenne du Balouchistan?
Les frères musulmans, quant à eux, sont bien implantés en Europe, et ailleurs.
Ils n'ont plus besoin de porte d'entrée, depuis longtemps.
Mais ils peuvent profiter de tous les vecteurs qui s'offrent à leurs desseins pour renforcer leurs positions statégiques.
cf. Femyso à Bruxelles pour renseignements complémentaires.
Florence Bergeaud-Kapler a produit une analyse intéressante, qui mérite qu'on y jette un oeil.
Ce qu'il en est concrètement, je n'ai pas suffisamment de sources à disposition, celles disponibles émane plutôt d'une seule tendance (JDD,Europe 1, Cnews,...), ce qui est insuffisant, tant sur le plan pluralité des informations que sur celui qualitatif.
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Coran européen: les dessous du projet financé par l’UE. Florence Bergeaud-Blackler décrypte le projet
18 avril 2025
Florence Bergeaud-Blackler. Fabien Clairefond
ENTRETIEN – L’Union européenne subventionne à hauteur de 10 millions d’euros un programme de recherche qui vise à explorer l’influence du Coran sur la culture et la religion en Europe au cours du dernier millénaire. L’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler décrypte le projet.
LE FIGARO. – Qu’est-ce que le projet de « Coran européen », à vocation scientifique et financé à hauteur de 10 millions d’euros par la Commission européenne ? Que vous inspire-t-il ?
FLORENCE BERGEAUD-BLACKLER. – Précisons d’abord de quoi on parle. Le projet « Le Coran européen : l’étude du texte sacré de l’islam à travers la culture et religion européenne » est financé par la bourse « Synergy Grant » du Conseil européen de la recherche (ERC). Il propose d’explorer la place et l’influence du Coran dans la culture, la religion et la pensée européennes entre le XIIe et le XIXe siècles.
À cette fin, il réunit une trentaine de chercheurs de plusieurs universités européennes qui entendent recenser l’ensemble des exemplaires du Coran circulant sur le continent, leurs traductions, identifier les commanditaires, les soutiens institutionnels, les liens entretenus avec les universités ou les autorités politiques, etc. Mais il s’agit aussi de valoriser le Coran en tant qu’objet culturel et historique, notamment à travers une exposition itinérante dans des institutions prestigieuses telles que le British Museum ou la Bibliothèque apostolique vaticane. Les résultats semblent écrits d’avance : on doute en effet que les expositions prévues aboutissent à démontrer la faible influence du Coran sur les Européens.
Toute recherche critique est légitime, mais ici il y a une intention qui précède les résultats. Ce qui interroge n’est donc pas le sujet, mais la manière d’en traiter entre chercheurs plutôt en ligne avec l’approche apologétique religieuse, ainsi que le coût exorbitant de cette recherche au détriment d’autres approches historico-critiques comme celles des origines archéologiques du Coran par exemple, qui restent sous-dotées, voire taboues.
Quels sont les acteurs de ce projet ?
Professeur à l’université de Nantes, John Tolan (NDLR, l’un des quatre directeurs du projet) est un historien des relations entre l’islam et l’Europe chrétienne au Moyen Âge. Il cherche le plus souvent à déconstruire les « imaginaires hostiles ». C’est un peu le problème des chercheurs sur l’islam qui veulent très louablement lutter contre les stéréotypes négatifs, mais finissent par produire des stéréotypes positifs qui sont tout aussi faux scientifiquement. Cela produit en outre des effets : parler de « Coran européen », c’est imposer les termes d’un débat – « le Coran est-il européen ou ne l’est-il pas ? » – qui n’a aucune pertinence scientifique.
Cependant, cette problématisation est très intéressante pour les Frères musulmans et leur projet d’islam européen, c’est-à-dire selon leur point de vue d’Europe islamique, dans le cadre de ce qu’ils appellent l’« islamisation de la connaissance ». John Tolan contribue à l’argumentaire de leur projet lorsqu’il donne ses conférences à l’IESH Paris (institut théologique des Frères musulmans) comme, par exemple, celle intitulée « Le prophète Muhammad dans la pensée européenne ».
L’UE finance des projets de recherche qui démontrent leur impact sociétal, leur contribution à l’inclusivité, à la cohésion. Cette orientation tend à favoriser des chercheurs conformes aux attentes institutionnelles, plutôt que des esprits véritablement critiques et novateurs
Les autres chercheurs engagés dans le Coran européen sont des spécialistes du dialogue consensuel islamo-chrétien et des échanges interreligieux. Il convient également de mentionner Naima Afif, traductrice des écrits de Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans, publiés par les Éditions Tawhid, lesquelles n’ont rien de scientifique. Elles ont été créées en 1990 par l’Union des jeunes musulmans, branche jeunesse proche de Tariq Ramadan.
Que les chercheurs impliqués épousent une certaine tendance idéologique rend-il pour autant caduc le caractère scientifique du projet ?
Dans le monde académique, si vous souhaitez obtenir des financements de recherche en sciences humaines et sociales, vous êtes contraints de vous tourner vers l’UE, qui dispose de la force de financement. Pour décrocher ces projets, il faut rédiger ses propositions en des termes conformes aux politiques européennes en matière d’inclusivité, utiliser la novlangue institutionnelle, se conformer aux exigences de dissémination des résultats sous forme d’expositions, d’événements consensuels… Il faut aussi promettre que votre recherche améliorera la situation des Européens – cela doit surtout se voir. La campagne du Conseil de l’Europe financée par l’UE en 2021, « La joie dans le hidjab », relevait de cette logique.
Le consensus est précisément incompatible avec la recherche scientifique, qui par nature implique la controverse ; le progrès vient du débat et de la confrontation des arguments. On peut légitimement s’interroger sur les intentions et les destinataires des résultats produits dans le cadre d’un projet comme celui de « Coran européen ». À qui sont-ils destinés ? Dans quel but ? L’UE finance des projets de recherche qui démontrent leur impact sociétal, leur contribution à l’inclusivité, à la cohésion. Cette orientation tend à favoriser des chercheurs conformes aux attentes institutionnelles, dociles vis-à-vis des exigences normatives, plutôt que des esprits véritablement critiques et novateurs.
Ce type de financements attire également des militants, dont les positions sont alignées sur les valeurs promues par l’UE. Ils s’inscrivent alors dans une logique de légitimation réciproque.
Comment les activistes musulmans et leurs associations s’y prennent-ils pour gagner du terrain au sein des institutions européennes ?
Les acteurs militants de la « frérosphère » alignent leurs revendications sur le vocabulaire inclusif de l’Union européenne. Pour décrocher des projets qui leur apportent argent et légitimité, ils répondent aux appels à propositions en cochant les cases – les mêmes que celles utilisées par les évaluateurs. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté et que vous travaillez sur un sujet clivant, formulez vos phrases avec des mots comme : inclusion, diversité, égalité, résilience, empowerment, cohésion, dialogue, participation, ouverture, accessibilité, transparence, impact, progrès, justice sociale.
Une fois que vous avez décroché le projet et obtenu le précieux label bleu étoilé, vous pouvez aller solliciter des financements complémentaires auprès d’une mairie ou d’un conseil régional ; vous pourrez exposer vos résultats dans n’importe quelle bibliothèque municipale, et vous serez traité comme un modèle d’intégration. Et cela quand bien même vous subvertissez la science pour un projet d’islamisation de la connaissance, c’est-à-dire un savoir compatible avec la charia. Dans ce cas du « Coran européen », un tel projet pourrait servir un certain révisionnisme historique qui vise à faire des Européens une oumma (nation islamique) qui s’ignore. C’est le rêve des Frères musulmans.
Docteur en anthropologie et présidente du Cerif (Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme), Florence Bergeaud-Blackler a notamment publié Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête (Odile Jacob, 2023), récemment paru en poche.
18 avril 2025
Florence Bergeaud-Blackler. Fabien Clairefond
ENTRETIEN – L’Union européenne subventionne à hauteur de 10 millions d’euros un programme de recherche qui vise à explorer l’influence du Coran sur la culture et la religion en Europe au cours du dernier millénaire. L’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler décrypte le projet.
LE FIGARO. – Qu’est-ce que le projet de « Coran européen », à vocation scientifique et financé à hauteur de 10 millions d’euros par la Commission européenne ? Que vous inspire-t-il ?
FLORENCE BERGEAUD-BLACKLER. – Précisons d’abord de quoi on parle. Le projet « Le Coran européen : l’étude du texte sacré de l’islam à travers la culture et religion européenne » est financé par la bourse « Synergy Grant » du Conseil européen de la recherche (ERC). Il propose d’explorer la place et l’influence du Coran dans la culture, la religion et la pensée européennes entre le XIIe et le XIXe siècles.
À cette fin, il réunit une trentaine de chercheurs de plusieurs universités européennes qui entendent recenser l’ensemble des exemplaires du Coran circulant sur le continent, leurs traductions, identifier les commanditaires, les soutiens institutionnels, les liens entretenus avec les universités ou les autorités politiques, etc. Mais il s’agit aussi de valoriser le Coran en tant qu’objet culturel et historique, notamment à travers une exposition itinérante dans des institutions prestigieuses telles que le British Museum ou la Bibliothèque apostolique vaticane. Les résultats semblent écrits d’avance : on doute en effet que les expositions prévues aboutissent à démontrer la faible influence du Coran sur les Européens.
Toute recherche critique est légitime, mais ici il y a une intention qui précède les résultats. Ce qui interroge n’est donc pas le sujet, mais la manière d’en traiter entre chercheurs plutôt en ligne avec l’approche apologétique religieuse, ainsi que le coût exorbitant de cette recherche au détriment d’autres approches historico-critiques comme celles des origines archéologiques du Coran par exemple, qui restent sous-dotées, voire taboues.
Quels sont les acteurs de ce projet ?
Professeur à l’université de Nantes, John Tolan (NDLR, l’un des quatre directeurs du projet) est un historien des relations entre l’islam et l’Europe chrétienne au Moyen Âge. Il cherche le plus souvent à déconstruire les « imaginaires hostiles ». C’est un peu le problème des chercheurs sur l’islam qui veulent très louablement lutter contre les stéréotypes négatifs, mais finissent par produire des stéréotypes positifs qui sont tout aussi faux scientifiquement. Cela produit en outre des effets : parler de « Coran européen », c’est imposer les termes d’un débat – « le Coran est-il européen ou ne l’est-il pas ? » – qui n’a aucune pertinence scientifique.
Cependant, cette problématisation est très intéressante pour les Frères musulmans et leur projet d’islam européen, c’est-à-dire selon leur point de vue d’Europe islamique, dans le cadre de ce qu’ils appellent l’« islamisation de la connaissance ». John Tolan contribue à l’argumentaire de leur projet lorsqu’il donne ses conférences à l’IESH Paris (institut théologique des Frères musulmans) comme, par exemple, celle intitulée « Le prophète Muhammad dans la pensée européenne ».
L’UE finance des projets de recherche qui démontrent leur impact sociétal, leur contribution à l’inclusivité, à la cohésion. Cette orientation tend à favoriser des chercheurs conformes aux attentes institutionnelles, plutôt que des esprits véritablement critiques et novateurs
Les autres chercheurs engagés dans le Coran européen sont des spécialistes du dialogue consensuel islamo-chrétien et des échanges interreligieux. Il convient également de mentionner Naima Afif, traductrice des écrits de Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans, publiés par les Éditions Tawhid, lesquelles n’ont rien de scientifique. Elles ont été créées en 1990 par l’Union des jeunes musulmans, branche jeunesse proche de Tariq Ramadan.
Que les chercheurs impliqués épousent une certaine tendance idéologique rend-il pour autant caduc le caractère scientifique du projet ?
Dans le monde académique, si vous souhaitez obtenir des financements de recherche en sciences humaines et sociales, vous êtes contraints de vous tourner vers l’UE, qui dispose de la force de financement. Pour décrocher ces projets, il faut rédiger ses propositions en des termes conformes aux politiques européennes en matière d’inclusivité, utiliser la novlangue institutionnelle, se conformer aux exigences de dissémination des résultats sous forme d’expositions, d’événements consensuels… Il faut aussi promettre que votre recherche améliorera la situation des Européens – cela doit surtout se voir. La campagne du Conseil de l’Europe financée par l’UE en 2021, « La joie dans le hidjab », relevait de cette logique.
Le consensus est précisément incompatible avec la recherche scientifique, qui par nature implique la controverse ; le progrès vient du débat et de la confrontation des arguments. On peut légitimement s’interroger sur les intentions et les destinataires des résultats produits dans le cadre d’un projet comme celui de « Coran européen ». À qui sont-ils destinés ? Dans quel but ? L’UE finance des projets de recherche qui démontrent leur impact sociétal, leur contribution à l’inclusivité, à la cohésion. Cette orientation tend à favoriser des chercheurs conformes aux attentes institutionnelles, dociles vis-à-vis des exigences normatives, plutôt que des esprits véritablement critiques et novateurs.
Ce type de financements attire également des militants, dont les positions sont alignées sur les valeurs promues par l’UE. Ils s’inscrivent alors dans une logique de légitimation réciproque.
Comment les activistes musulmans et leurs associations s’y prennent-ils pour gagner du terrain au sein des institutions européennes ?
Les acteurs militants de la « frérosphère » alignent leurs revendications sur le vocabulaire inclusif de l’Union européenne. Pour décrocher des projets qui leur apportent argent et légitimité, ils répondent aux appels à propositions en cochant les cases – les mêmes que celles utilisées par les évaluateurs. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté et que vous travaillez sur un sujet clivant, formulez vos phrases avec des mots comme : inclusion, diversité, égalité, résilience, empowerment, cohésion, dialogue, participation, ouverture, accessibilité, transparence, impact, progrès, justice sociale.
Une fois que vous avez décroché le projet et obtenu le précieux label bleu étoilé, vous pouvez aller solliciter des financements complémentaires auprès d’une mairie ou d’un conseil régional ; vous pourrez exposer vos résultats dans n’importe quelle bibliothèque municipale, et vous serez traité comme un modèle d’intégration. Et cela quand bien même vous subvertissez la science pour un projet d’islamisation de la connaissance, c’est-à-dire un savoir compatible avec la charia. Dans ce cas du « Coran européen », un tel projet pourrait servir un certain révisionnisme historique qui vise à faire des Européens une oumma (nation islamique) qui s’ignore. C’est le rêve des Frères musulmans.
Docteur en anthropologie et présidente du Cerif (Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme), Florence Bergeaud-Blackler a notamment publié Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête (Odile Jacob, 2023), récemment paru en poche.
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Le RN vent debout contre un projet scientifique sur le Coran financé par l’UE
Accusé de « prosélytisme » par plusieurs eurodéputés du RN, un programme scientifique sur l’histoire des interprétations du Coran en Europe se retrouve au centre d’une controverse politique.
Par Emmanuel Berretta
Publié le 15/04/2025 à 12h36
Dans la catégorie des controverses « made in France », le débat sur le financement européen du projet EuQu – The European Qur'an mérite une place de choix. Un projet scientifique paneuropéen transformé en épouvantail identitaire par le Rassemblement national, une subvention européenne présentée comme un complot multiculturaliste… Décryptage d'une tempête politico-médiatique qui en dit long sur notre rapport à la recherche académique.
Commençons par les faits. Le projet Coran européen n'a rien d'un mystère ésotérique ni d'une opération clandestine. Il s'agit d'un programme de recherche historique financé à hauteur de 9,84 millions d'euros par l'European Research Council (ERC), organisme indépendant de la Commission européenne créé pour soutenir l'excellence scientifique dans tous les domaines (pas seulement les sciences dures). La subvention ne date pas d'hier. L'attribution remonte à octobre 2018 et devait couvrir la période 2019-2025. Cela fait donc 1,64 million d'euros par an répartis entre quatre universités.
Ce même jour d'octobre 2018, l'ERC a distribué aussi 12,36 millions d'euros (sur six ans) à un projet de recherche pour lutter contre l'ostéoporose. Quant à la Commission européenne, elle garantit l'autonomie de l'ERC (22 scientifiques de toutes disciplines) et assure son financement via le programme Horizon, sans influer sur ses choix scientifiques. Bien sûr, on peut discuter à l'infini du montant des subventions accordées aux uns et aux autres comme on pourrait discuter du palmarès de Cannes pour chaque édition… Un débat qui ne mènerait à rien.
Les faits derrière la fiction
En quoi l'étude du « Coran européen » consiste-t-elle ? Il s'agit d'analyser « comment le Coran a été interprété, adapté et utilisé dans l'Europe chrétienne du Moyen Âge jusqu'au début de l'histoire moderne », comme l'indique sa présentation officielle. Plus précisément, les chercheurs examinent la période allant de 1150 à 1850, décryptant comment le livre sacré musulman a circulé, a été traduit, souvent combattu et commenté par des intellectuels européens de diverses confessions, qu'ils soient catholiques, juifs, libres penseurs ou laïcs.
Dirigé par quatre chercheurs réputés – Mercedes Garcia-Arenal (CSIC, Madrid), John Tolan (université de Nantes), Jan Loop (université de Copenhague) et Roberto Tottoli (université de Naples) –, ce projet est hébergé par la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin de Nantes. Il produit des recherches pluridisciplinaires, une base de données géographique des manuscrits et traductions du Coran, ainsi qu'une exposition itinérante pour le grand public. Bref, de la recherche historique et culturelle classique, menée par des universitaires reconnus, suivant une méthodologie transparente.
La fabrique d'une polémique
Mais voilà qu'entre en scène le JDD, avec son enquête aux accents alarmistes sur un « projet polémique » financé par l'UE. S'emparant de cette aubaine médiatique, les représentants du Rassemblement national au Parlement européen montent au créneau. Fabrice Leggeri, eurodéputé RN et ancien directeur de Frontex, dénonce sur X un projet « soutenu par des réseaux proches des Frères musulmans » et interroge la Commission sur ce qu'il qualifie de « prosélytisme ». Dans son courrier, il s'inquiète des « liens directs avec des institutions connues pour leur proximité avec l'islamisme politique » sans toutefois préciser lesquelles.
Plus virulent encore, Jean-Paul Garraud, chef de la délégation RN au sein du groupe Les Patriotes, fustige une « falsification historique grossière » visant à « déconstruire les racines chrétiennes de l'Europe au profit d'une vision multiculturaliste imposée par Bruxelles ». Entre la présentation académique du projet et ces interprétations politiques, le gouffre est vertigineux. Mais d'où vient cette distorsion ?
Le Coran dans l'histoire intellectuelle européenne : une réalité scientifique
Nous avons pu consulter quelques articles qui ont été rédigés dans le cadre de cette recherche. L'article de Jan Loop, l'un des quatre responsables du projet, s'intéresse aux travaux d'un orientaliste, Hiob Ludolf (1624-1704). Jan Loop montre comment cet orientaliste allemand étudiait déjà méticuleusement le Coran à la fin du XVIIe siècle. Ce document révèle que Ludolf corrigeait les traductions de ses contemporains comme Johann Andreas Danz ou Matthias Friedrich Beck, annotait soigneusement son exemplaire personnel du Coran, et échangeait avec d'autres savants européens sur l'interprétation du texte et sur les origines de l'alphabet. Une démonstration claire et nette que l'étude du Coran en Europe n'est pas une invention contemporaine, mais une tradition scientifique vieille de plusieurs siècles.
De même, l'article de John V. Tolan, de l'université de Nantes, n'a rien d'un manifeste salafiste ! Intitulé « Muhammad and Cromwell », ce texte érudit analyse comment des auteurs anglais du XVIIe siècle instrumentalisaient Muhammad et le Coran dans les débats politico-religieux de leur époque. John V. Tolan y montre comment des royalistes anglais comparaient Cromwell au prophète musulman pour le discréditer, tandis que des républicains comme Henry Stubbe renversaient la comparaison en présentant Muhammad comme un réformateur éclairé. Mais à aucun moment John V. Tolan ne prend parti. Ce n'est pas son propos.
Quand la politique instrumentalise la recherche
L'article retrace ensuite comment des intellectuels comme l'Irlandais John Toland (à ne pas confondre avec l'universitaire de Nantes) ou le comte de Boulainvilliers en France utilisaient l'islam comme « outil pour penser » les relations entre Église et État. Quant à l'orientaliste britannique George Sale, sa traduction anglaise du Coran en 1734 marque un tournant dans l'étude européenne de l'islam, présentant le prophète Muhammad comme un législateur brillant et réformateur. Loin des caricatures contemporaines, John V. Tolan conclut que « l'islam et en particulier le Coran ont joué un rôle plus important dans l'histoire intellectuelle européenne qu'on ne le reconnaît généralement » et que « le Coran est devenu une part importante du bagage culturel européen, de façon parfois surprenante ».
La controverse autour du « Coran européen » illustre parfaitement l'instrumentalisation de la recherche académique à des fins politiques. Dans un contexte où l'islam est régulièrement au centre des débats identitaires, un projet historique sur la réception du Coran en Europe devient un prétexte pour dénoncer « la subversion culturelle » financée par Bruxelles. Les accusations de liens avec « l'islamisme politique » ou les Frères musulmans ne reposent sur aucun élément tangible, mais jouent sur la confusion entre l'étude scientifique d'un texte religieux et l'adhésion à son contenu. C'est comme si étudier l'influence de la mythologie grecque dans l'art européen équivalait à prôner le retour du culte de Zeus !
La polarisation française en toile de fond
L'ironie de cette affaire est que le projet EuQu visait précisément une meilleure compréhension des interactions historiques entre l'Europe et le monde islamique, loin des récits simplistes d'opposition frontale ou d'influence unilatérale. Mais cette complexité historique cadre mal avec les narratifs politiques qui prospèrent sur la polarisation et les oppositions binaires.
En attendant la réponse de la Commission européenne aux questions de Leggeri, dans six semaines, reste à espérer que cette polémique aura au moins le mérite d'attirer l'attention du public sur un champ de recherche intéressant. Car, s'il y a un véritable enjeu culturel ici, c'est peut-être moins l'hypothétique « réécriture idéologique de notre histoire » que la défense d'une recherche académique libre et rigoureuse, à l'abri des pressions politiques et médiatiques. Comme quoi même les controverses les plus artificielles peuvent parfois avoir des vertus pédagogiques insoupçonnées.
Accusé de « prosélytisme » par plusieurs eurodéputés du RN, un programme scientifique sur l’histoire des interprétations du Coran en Europe se retrouve au centre d’une controverse politique.
Par Emmanuel Berretta
Publié le 15/04/2025 à 12h36
Dans la catégorie des controverses « made in France », le débat sur le financement européen du projet EuQu – The European Qur'an mérite une place de choix. Un projet scientifique paneuropéen transformé en épouvantail identitaire par le Rassemblement national, une subvention européenne présentée comme un complot multiculturaliste… Décryptage d'une tempête politico-médiatique qui en dit long sur notre rapport à la recherche académique.
Commençons par les faits. Le projet Coran européen n'a rien d'un mystère ésotérique ni d'une opération clandestine. Il s'agit d'un programme de recherche historique financé à hauteur de 9,84 millions d'euros par l'European Research Council (ERC), organisme indépendant de la Commission européenne créé pour soutenir l'excellence scientifique dans tous les domaines (pas seulement les sciences dures). La subvention ne date pas d'hier. L'attribution remonte à octobre 2018 et devait couvrir la période 2019-2025. Cela fait donc 1,64 million d'euros par an répartis entre quatre universités.
Ce même jour d'octobre 2018, l'ERC a distribué aussi 12,36 millions d'euros (sur six ans) à un projet de recherche pour lutter contre l'ostéoporose. Quant à la Commission européenne, elle garantit l'autonomie de l'ERC (22 scientifiques de toutes disciplines) et assure son financement via le programme Horizon, sans influer sur ses choix scientifiques. Bien sûr, on peut discuter à l'infini du montant des subventions accordées aux uns et aux autres comme on pourrait discuter du palmarès de Cannes pour chaque édition… Un débat qui ne mènerait à rien.
Les faits derrière la fiction
En quoi l'étude du « Coran européen » consiste-t-elle ? Il s'agit d'analyser « comment le Coran a été interprété, adapté et utilisé dans l'Europe chrétienne du Moyen Âge jusqu'au début de l'histoire moderne », comme l'indique sa présentation officielle. Plus précisément, les chercheurs examinent la période allant de 1150 à 1850, décryptant comment le livre sacré musulman a circulé, a été traduit, souvent combattu et commenté par des intellectuels européens de diverses confessions, qu'ils soient catholiques, juifs, libres penseurs ou laïcs.
Dirigé par quatre chercheurs réputés – Mercedes Garcia-Arenal (CSIC, Madrid), John Tolan (université de Nantes), Jan Loop (université de Copenhague) et Roberto Tottoli (université de Naples) –, ce projet est hébergé par la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin de Nantes. Il produit des recherches pluridisciplinaires, une base de données géographique des manuscrits et traductions du Coran, ainsi qu'une exposition itinérante pour le grand public. Bref, de la recherche historique et culturelle classique, menée par des universitaires reconnus, suivant une méthodologie transparente.
La fabrique d'une polémique
Mais voilà qu'entre en scène le JDD, avec son enquête aux accents alarmistes sur un « projet polémique » financé par l'UE. S'emparant de cette aubaine médiatique, les représentants du Rassemblement national au Parlement européen montent au créneau. Fabrice Leggeri, eurodéputé RN et ancien directeur de Frontex, dénonce sur X un projet « soutenu par des réseaux proches des Frères musulmans » et interroge la Commission sur ce qu'il qualifie de « prosélytisme ». Dans son courrier, il s'inquiète des « liens directs avec des institutions connues pour leur proximité avec l'islamisme politique » sans toutefois préciser lesquelles.
Plus virulent encore, Jean-Paul Garraud, chef de la délégation RN au sein du groupe Les Patriotes, fustige une « falsification historique grossière » visant à « déconstruire les racines chrétiennes de l'Europe au profit d'une vision multiculturaliste imposée par Bruxelles ». Entre la présentation académique du projet et ces interprétations politiques, le gouffre est vertigineux. Mais d'où vient cette distorsion ?
Le Coran dans l'histoire intellectuelle européenne : une réalité scientifique
Nous avons pu consulter quelques articles qui ont été rédigés dans le cadre de cette recherche. L'article de Jan Loop, l'un des quatre responsables du projet, s'intéresse aux travaux d'un orientaliste, Hiob Ludolf (1624-1704). Jan Loop montre comment cet orientaliste allemand étudiait déjà méticuleusement le Coran à la fin du XVIIe siècle. Ce document révèle que Ludolf corrigeait les traductions de ses contemporains comme Johann Andreas Danz ou Matthias Friedrich Beck, annotait soigneusement son exemplaire personnel du Coran, et échangeait avec d'autres savants européens sur l'interprétation du texte et sur les origines de l'alphabet. Une démonstration claire et nette que l'étude du Coran en Europe n'est pas une invention contemporaine, mais une tradition scientifique vieille de plusieurs siècles.
De même, l'article de John V. Tolan, de l'université de Nantes, n'a rien d'un manifeste salafiste ! Intitulé « Muhammad and Cromwell », ce texte érudit analyse comment des auteurs anglais du XVIIe siècle instrumentalisaient Muhammad et le Coran dans les débats politico-religieux de leur époque. John V. Tolan y montre comment des royalistes anglais comparaient Cromwell au prophète musulman pour le discréditer, tandis que des républicains comme Henry Stubbe renversaient la comparaison en présentant Muhammad comme un réformateur éclairé. Mais à aucun moment John V. Tolan ne prend parti. Ce n'est pas son propos.
Quand la politique instrumentalise la recherche
L'article retrace ensuite comment des intellectuels comme l'Irlandais John Toland (à ne pas confondre avec l'universitaire de Nantes) ou le comte de Boulainvilliers en France utilisaient l'islam comme « outil pour penser » les relations entre Église et État. Quant à l'orientaliste britannique George Sale, sa traduction anglaise du Coran en 1734 marque un tournant dans l'étude européenne de l'islam, présentant le prophète Muhammad comme un législateur brillant et réformateur. Loin des caricatures contemporaines, John V. Tolan conclut que « l'islam et en particulier le Coran ont joué un rôle plus important dans l'histoire intellectuelle européenne qu'on ne le reconnaît généralement » et que « le Coran est devenu une part importante du bagage culturel européen, de façon parfois surprenante ».
La controverse autour du « Coran européen » illustre parfaitement l'instrumentalisation de la recherche académique à des fins politiques. Dans un contexte où l'islam est régulièrement au centre des débats identitaires, un projet historique sur la réception du Coran en Europe devient un prétexte pour dénoncer « la subversion culturelle » financée par Bruxelles. Les accusations de liens avec « l'islamisme politique » ou les Frères musulmans ne reposent sur aucun élément tangible, mais jouent sur la confusion entre l'étude scientifique d'un texte religieux et l'adhésion à son contenu. C'est comme si étudier l'influence de la mythologie grecque dans l'art européen équivalait à prôner le retour du culte de Zeus !
La polarisation française en toile de fond
L'ironie de cette affaire est que le projet EuQu visait précisément une meilleure compréhension des interactions historiques entre l'Europe et le monde islamique, loin des récits simplistes d'opposition frontale ou d'influence unilatérale. Mais cette complexité historique cadre mal avec les narratifs politiques qui prospèrent sur la polarisation et les oppositions binaires.
En attendant la réponse de la Commission européenne aux questions de Leggeri, dans six semaines, reste à espérer que cette polémique aura au moins le mérite d'attirer l'attention du public sur un champ de recherche intéressant. Car, s'il y a un véritable enjeu culturel ici, c'est peut-être moins l'hypothétique « réécriture idéologique de notre histoire » que la défense d'une recherche académique libre et rigoureuse, à l'abri des pressions politiques et médiatiques. Comme quoi même les controverses les plus artificielles peuvent parfois avoir des vertus pédagogiques insoupçonnées.
Ses travaux continuent de faire référence, notamment ceux consacrés à la fabrique du marché halal, aucun chercheur ne s'y était intéressé sérieusement auparavant.L'anthropologue était cité souvent sur ce fil. Ça jette un petit froid sur le sérieux de son œuvre.
A suivre...
Re: Analyser la mouvance Woke
Exactement, et là on verra si Israël continue son occupation et ses bombardements. Mais je pense que Bibi s'en fout. Les otages sont des morts aux champs d'honneur pour lui. Tout ce qu'il veut c'est rester au pouvoir comme ses collègues arabes voisins.Lambert85 a écrit : 12 mai 2025, 10:21Le Hamas n’a qu’à libérer les otages et cesser de foutre la merde et les israéliens n’auront plus d’excuses.
Pour rappel, M. Abbas s'était enfin réveillé, il y a quelques semaines en condamnant le Hamas pour que ce dernier libère enfin les otages israéliens et que Tsahal arrête ses tueries.Même l’autorité palestinienne en Cisjordanie s’en fout de Gaza !
https://www.lorientlejour.com/article/1 ... tages.html


Re: Analyser la mouvance Woke
Dit celui qui ne dit rien des responsables du Hamas qui sont aussi recherchés pour le même crime et de Poutine aussi.dumat a écrit : 12 mai 2025, 10:35J'adore les mecs qui défendent le trou du cul recherché pour crimes contre l'humanité. Ça aide a placer l'échelle de connard.
Alors c'est une excellente idée à condition que (attention liste à puces numérotées) :Sinon mon brave, un mot sur le Coran européen, porte d'entrée des frères musulmans dans notre chère Europe? Où tu n'as que des avis digne de la diarrhée moyenne du Balouchistan?
- Gilles Kepel y soit,
- Majid Oukacha aussi
- Boualem Sensal itou
- des représentants des apostats de l'islam
- les associations musulmanes signent l'abandon de la condamnation à mort des apostats, des mécréants, des homosexuels, de tout ce qui fait les valeurs de gauche
- abandon du choix obligatoire du voile islamique
- reconnaissance de la chrétienté, du judaïsme et du bouddhisme à égalité avec la religion musulmane
- reconnaissance de ce qu'a apporté le judaïsme et le christianisme à l'islam

Dernière modification par PhD Smith le 12 mai 2025, 18:27, modifié 3 fois.


Re: Analyser la mouvance Woke
Lambert toujours a côté de la plaque. Comme les derniers intervenants d'ailleurs. Le "coran européen" c'est une étude scientifique, pas l'islamisation de l'Europe, bande de couillons.
https://www.editions-hermann.fr/livre/l ... john-tolan
Mais évidemment les bas du front national sont pas fichu de comprendre ça. C'est marrant ces sceptiques qui sont contre les études scientifiques
Ah et c'est une historienne fbb ? Quelle est sa pertinence dans ce domaine qui n'est pas le sien?
Un fil
https://bsky.app/profile/docteurbagarre ... xp4ilu622x
Et tant qu'à faire, j'affirme que cette anthropologue est l'idiote utile de l'extrême droite, payée par un milliardaire dont on connaît bien l'agenda politique.
EDIT
https://bsky.app/profile/marcelaiphan.b ... br7h4pts2m
Tibo Inshape est L'Idiot utile des frères musulmans
.
EDIT ²
https://bsky.app/profile/uneheuredepein ... fjjnjg7k2m
Mouais elle est pas l'air si crédible que ça
Au pire il y a son article wikipédia.
https://www.editions-hermann.fr/livre/l ... john-tolan
Mais évidemment les bas du front national sont pas fichu de comprendre ça. C'est marrant ces sceptiques qui sont contre les études scientifiques
Ah et c'est une historienne fbb ? Quelle est sa pertinence dans ce domaine qui n'est pas le sien?
Un fil
https://bsky.app/profile/docteurbagarre ... xp4ilu622x
Et tant qu'à faire, j'affirme que cette anthropologue est l'idiote utile de l'extrême droite, payée par un milliardaire dont on connaît bien l'agenda politique.
EDIT
https://bsky.app/profile/marcelaiphan.b ... br7h4pts2m
Tibo Inshape est L'Idiot utile des frères musulmans
EDIT ²
https://bsky.app/profile/uneheuredepein ... fjjnjg7k2m
Mouais elle est pas l'air si crédible que ça
Au pire il y a son article wikipédia.
Dernière modification par dumat le 12 mai 2025, 15:46, modifié 2 fois.
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.
Re: Analyser la mouvance Woke
A phd smith.
Pardon ? J'ai rien dit pour le Hamas? Bien sûr, prends moi pour un con. Flemme de chercher mais j'avais bien dit que les responsables israélien et palestiniens devaient être jugés.
Et encore un autre qui croit comme la presse d'extrême droite veut lui faire croire.
Mais faut lire plus loin que le titre, c'est fatiguant
EDIT
Non mais sérieux faut savoir se quoi on parle avant de l'ouvrir. C'est pas un défaut de dire "je ne sais pas". C'est même encouragé chez les zets.
Pardon ? J'ai rien dit pour le Hamas? Bien sûr, prends moi pour un con. Flemme de chercher mais j'avais bien dit que les responsables israélien et palestiniens devaient être jugés.
Et encore un autre qui croit comme la presse d'extrême droite veut lui faire croire.
Mais faut lire plus loin que le titre, c'est fatiguant
EDIT
Non mais sérieux faut savoir se quoi on parle avant de l'ouvrir. C'est pas un défaut de dire "je ne sais pas". C'est même encouragé chez les zets.
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.
Re: Analyser la mouvance Woke
Si biais il y a, c'est peut-être dans ce qui n'est pas dit dans cette conclusion résumée :jroche a écrit : 22 mai 2024, 09:41 Et une étude qui montre que "le risque de suicide est 12 fois plus élevé chez les personnes ayant subi une chirurgie du genre". https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC11063965/ Pour le moment je n'ai vu de traduction française que chez dreuz (oui, je sais...) https://www.dreuz.info/2024/05/une-etu ... 98630.html mais elle ne semble pas biaisée.
"12 fois plus élevé chez les personnes ayant subi une chirurgie du genre..." que chez quelles autre personnes ?
Ça peut être :
- que chez ceux à qui on a refusé cette opération dans une cohorte de personnes qui l'ont demandé, auquel cas, c'est une donnée conséquente, dont il faut tenir compte (elle montrerait que l'opération aggrave la situation des personnes concernées).
- que chez les personnes n'en ayant pas subit, auquel cas ce n'est pas nécessairement une donnée à prendre comme étant un effet de l'opération mais possiblement du fait que ces personnes sont à l’extrême d'un mal-être pour lequel l'opération n'a pas été d'un grand secours. En effet, il est probable la plupart des personnes n'ayant pas subit une telle opération n'avaient aucune idée de le faire et aucune autre souffrance particulière de nature à pousser au suicide. Dans ce cas, de 12 fois plus n'est pas révélateur sur l'effet de l'opération sur le suicide.
Deux conclusions apparemment contradictoires pouvant découler d'une même étude correctement menés.
"Apparemment" contradictoire, parce que si la conclusion de la conclusion est qu'une telle opération mérite d'être accompagnée d'un suivit psychologique sérieux avant et éventuellement après... alors cette étude reste utile à cette conclusion là.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Analyser la mouvance Woke
Je ne vois pas comment on peut être d'accord avec ça.
En quoi la détention d'otages par le Hamas pourrait-elle être une excuse à ce que les Israéliens ont commis par la suite à Gaza ?
La réponse à l'attaque a-t-elle été proportionnée et ciblée ?
Par ailleurs, bien que je ne suive résolument pas cette actualité, j'en suis resté à l'élimination du Hamas comme but de guerre.
Tout étant fait pour que les Gazaouis soient assimilés à de futurs membres potentiels du Hamas...
Qui demandera poliment à Israël et en quels terme de ne pas exterminer toute la population de la bande de Gaza ?
C'est de la folie !
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Analyser la mouvance Woke
Alors, l'expression "Coran européen" est une belle foutaise. Ça aurait dû s'appeler "la réception du coran dans les méthodes exégétiques des mécréants européens". Ah oui, aux historiens de cet éditeur d'écrire une histoire de la réception de la bible, des lumières du XVIIIe siècles et des valeurs humanistes dans le monde musulman. Mais évidemment, réclamer ce genre de truc ferait de moi un historien de droite.dumat a écrit : 12 mai 2025, 15:30Comme les derniers intervenants d'ailleurs. Le "coran européen" c'est une étude scientifique, pas l'islamisation de l'Europe, bande de couillons.
https://www.editions-hermann.fr/livre/l ... john-tolan
Quand tu regarderas les vidéos et les publications des apostats de l'islam, de Jacqueline Chaabi, tu changeras d'avis et tu adoreras Radio MaudinMais évidemment les bas du front national sont pas fichu de comprendre ça. C'est marrant ces sceptiques qui sont contre les études scientifiques

D'un point de vue idéologique, elle a raison, d'un point de vue académique, elle a raison. Voilà ce que répondrait un marxiste dans une perspective du matérialisme historique.Ah et c'est une historienne fbb ? Quelle est sa pertinence dans ce domaine qui n'est pas le sien?
Moi je dirais simplement que c'est extrêmement habile de l'extrême droite de les exploiter ainsi. Ça leur donne une légitimité que refuse l'extrême gauche.Et tant qu'à faire, j'affirme que cette anthropologue est l'idiote utile de l'extrême droite, payée par un milliardaire dont on connaît bien l'agenda politique.
Dernière modification par PhD Smith le 12 mai 2025, 18:11, modifié 1 fois.


Re: Analyser la mouvance Woke
Marrant de voir des gauchistes courir derrière des religieux intégristes bien fachos qui n’ont qu’une envie, les jeter du haut d’un immeuble s’ils avaient le pouvoir ! 

Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Analyser la mouvance Woke
Donc... Des gens font des recherches sur le Coran en Europe... Et c'est de leur faute car ils ont pas appelé le bousin autrement ? C'est pas du tout le figaro ou le jdd qui ont monté l'affaire de manière a faire croire que c'était un projet de conversion de masse
Les vidéos d'apostat? Mais quel est le rapport ? Il est question ici de l'extrême droite qui fait de la discrimination anti-musulmane (vu que le terme islamophobie te fait pousser la barbe et réciter le coran...)
D'un point de vue idéologique elle a raison. C'est a dire? Il ne faut pas étudier l'histoire du coran en Europe ? Bonjour l'obscurantisme
D'un point de vue académique, c'est aussi pertinent que Gilbert Montagné est à la chanson. C'est le Didier Raoult ou le triple docteur.
Quand on en vient a parler de Tibo Inshape qui serait proche des frères musulmans, faut arrêter d'intellectualiser la connerie.
Marrant de voir que des crétins comme Lambert seraient prêts à balancer sous le bus des personnes pour leurs croyances. Autrement dit il ne vaut pas mieux qu'un sale antisémite de ses morts. Aucun d'eux n'a jamais parlé avec un musulman c'est pas possible. C'en est a un point d'essentialisation, c'est incroyable.
Les vidéos d'apostat? Mais quel est le rapport ? Il est question ici de l'extrême droite qui fait de la discrimination anti-musulmane (vu que le terme islamophobie te fait pousser la barbe et réciter le coran...)
D'un point de vue idéologique elle a raison. C'est a dire? Il ne faut pas étudier l'histoire du coran en Europe ? Bonjour l'obscurantisme

D'un point de vue académique, c'est aussi pertinent que Gilbert Montagné est à la chanson. C'est le Didier Raoult ou le triple docteur.
Quand on en vient a parler de Tibo Inshape qui serait proche des frères musulmans, faut arrêter d'intellectualiser la connerie.
Marrant de voir que des crétins comme Lambert seraient prêts à balancer sous le bus des personnes pour leurs croyances. Autrement dit il ne vaut pas mieux qu'un sale antisémite de ses morts. Aucun d'eux n'a jamais parlé avec un musulman c'est pas possible. C'en est a un point d'essentialisation, c'est incroyable.
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Re: Analyser la mouvance Woke
Pauvre choupinet ! Qu’attends-tu pour te con-vertir ? 

Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Analyser la mouvance Woke
A quoi? Au judaïsme ? Tu serais le premier a faire des autodafés. Bordel t'es idiot au point de pas comprendre un truc basique ? Ce n'est pas parce que je "protège" les gens a voir une religion, ça ne veut pas dire que je vais me convertir âne bâté.
Tout comme tu dirait : "t'as qu'à être gay, qu'attend tu pour t'afficher ? Lol
Ouais les discrimination, tu sais pas ce que c'est mais c'est mal de lutter contre. Petit bout de chou. T'as été bercé trop près du mur ou ta maman c'est aussi ta sœur ?
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Re: Analyser la mouvance Woke
Ben, lire la Bible pour un musulman est illicite pour les penseurs sunnites :https://www.islamweb.net/fr/fatwa/74691 ... -la-Bible-dumat a écrit : 12 mai 2025, 16:41 Donc... Des gens font des recherches sur le Coran en Europe... Et c'est de leur faute car ils ont pas appelé le bousin autrement ? C'est pas du tout le figaro ou le jdd qui ont monté l'affaire de manière a faire croire que c'était un projet de conversion de masse
Donc, l'étude exégétique des écrits religieux d'autres civilisations est un acquis scientifique dans l'Europe chrétienne du XVIe s. Mais l'inverse n'est pas vrai dans le monde musulman. Tu devrais en tant que gars de gauche, encourager l'esprit critique, valeur occidentale, dans les pays musulmans. La connaissance devrait se partager, non ?
Le rapport ? En tant que bon Internationaliste, la lutte contre le voile islamique en Iran ne te concerne pas ? Et le sport à l'école ? Les femmes en Afghanistan sont désormais interdites à l'école et dans les salles de sport par les talibans. La discrimination est de fait accomplie par les musulmans eux-mêmes.Les vidéos d'apostat? Mais quel est le rapport ? Il est question ici de l'extrême droite qui fait de la discrimination anti-musulmane (vu que le terme islamophobie te fait pousser la barbe et réciter le coran...)
Et dans l'émission "Sens politique" sur France Culture, l'invitée était Juliette Méadel, ministre de la Ville, et elle est socialiste : https://www.radiofrance.fr/francecultur ... et-8968345
Et elle est contre le voile, les frères musulmans, toussa.
Au fait, les luttes sociales ne t'intéressent pas ? La suppression des emplois d'ArcelorMittal ? La nationalisation proposée par des élus de gauche pour conserver l'emploi industriel en France et en Europe ?
Dernière modification par PhD Smith le 12 mai 2025, 17:19, modifié 1 fois.


- Dominique18
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Re: Analyser la mouvance Woke
Définition de l'anthropologie, svp?dumat a écrit : 12 mai 2025, 15:30 ....
6 - Le "coran européen" c'est une étude scientifique, pas l'islamisation de l'Europe, 1 - bande de couillons.
https://www.editions-hermann.fr/livre/l ... john-tolan
Mais évidemment les bas du front national sont pas fichu de comprendre ça. 2 - C'est marrant ces sceptiques qui sont contre les études scientifiques
Ah et c'est une historienne fbb ? 3 - Quelle est sa pertinence dans ce domaine qui n'est pas le sien?
.....
Et tant qu'à faire, 4 - j'affirme que cette anthropologue est l'idiote utile de l'extrême droite, payée par un milliardaire dont on connaît bien l'agenda politique.
....
5 - Mouais elle est pas l'air si crédible que ça
Au pire il y a son article wikipédia.
1 - qui est le couillon qui ne lit pas attentivement le contenu des liens proposés?
2 - personne n'est contre les études scientifiques, bien au contraire. Mais de là à entretenir une confusion entre concept et cadre d'exploitation...
3 - L'anthropologie, qu'est-ce que c'est au juste?
4 - encore faudrait-il pouvoir proposer un argumentaire étayé
5 - Quand on veut connaître la valeur des travaux proposés par une chercheuse, on se plonge dans ses livres, pas dans des superficialités internesques facilitantes. Il ne s'agit pas tant de la crédibilité que de la nature rigoureuse, scientifique, de la précision des travaux proposés.
6 - il n'a jamais été question de cela, mais du cadre d'expression potentiel de cette étude
Les frères musulmans ne sont pas un fantasme, mais une réalité concrète qui a réussi à noyauter l'extrême-gauche, mais pas que

Sources: Gilles Kepel, Bernard Rougier, Hugo Micheron, Eric Delbecque, Florence Bergeaud-Kapler, Georges Bensoussan, Pierre-Henri Taguieff, Mickaël Prazan,...
Ce n'est pas du "name dropping" mais un ensemble de travaux produits par des chercheurs couvrant au moins les 20 dernières années qu'il serait bon de connaître avant de prétendre se faire une idée.
Le terme islamophobie est une escroquerie intellectuelle. On ne va pas revenir dessus, il y en a des kilomètres de posts.
Passé le XIVème siècle, il y a eu fermeture intellectuelle (sciences, arts,...) due au rigorisme religieux et à ses multiples déclinaisons dans les pays de culture musulmane. Cette fermeture intellectuelle perdure......L'âge d'or de l'islam en matière de science, de technologie et de culture intellectuelle s'est étendu sur environ 500 ans, du IXe au XIVe siècle. Les réalisations musulmanes dans ces domaines ont grandement influencé la Renaissance européenne des XVe et XVIe siècles, ainsi que la naissance de la méthode scientifique moderne au XVIIe siècle...
Faouzia Farida Charfi traite très bien ce sujet.
(universitaire, physicienne et femme politique)
https://youtu.be/927BSBLomGE
Dernière modification par Dominique18 le 12 mai 2025, 17:39, modifié 1 fois.
Re: Analyser la mouvance Woke
1
Anthropologue, pas historienne. Ouais c'est des sciences molles, c'est la même chose
Qui est le couillon qui défend coûte que coûte son avis ? On demnde pas a un boucher de travailler dans une boulangerie.
2Qui entretient cette confusion ? L'ED. Bravo, t'es L'Idiot utile de l'Extrême droite (qui ne peut plus être ouvertement raciste donc tente l'islamophobie. Tout comme elle ne peut plus haïr les gays donc elle se rabat sur les trans.)
3 oui l'anthropologie, c'est pas de l'histoire. De rien ça fait plaisir. La sociologie non plus c'est pas de l'histoire.
4 tu veux de l'etayé? Elle est financée par le milliardaire pro ED stérin.
https://www.politis.fr/articles/2025/02 ... in-arrose/
Ouais c'est innocent sûrement.
5 blablabla, j'ai pas d'argument donc je fais du verbiage. Un classique chez dom.
6 cadre d'expression qui est donc l'islamisation de la société apparemment. Dommage que l'auteur s'explique clairement dans le lien que j'ai mis plus haut
Anthropologue, pas historienne. Ouais c'est des sciences molles, c'est la même chose

Qui est le couillon qui défend coûte que coûte son avis ? On demnde pas a un boucher de travailler dans une boulangerie.
2Qui entretient cette confusion ? L'ED. Bravo, t'es L'Idiot utile de l'Extrême droite (qui ne peut plus être ouvertement raciste donc tente l'islamophobie. Tout comme elle ne peut plus haïr les gays donc elle se rabat sur les trans.)
3 oui l'anthropologie, c'est pas de l'histoire. De rien ça fait plaisir. La sociologie non plus c'est pas de l'histoire.
4 tu veux de l'etayé? Elle est financée par le milliardaire pro ED stérin.
https://www.politis.fr/articles/2025/02 ... in-arrose/
Ouais c'est innocent sûrement.
5 blablabla, j'ai pas d'argument donc je fais du verbiage. Un classique chez dom.
6 cadre d'expression qui est donc l'islamisation de la société apparemment. Dommage que l'auteur s'explique clairement dans le lien que j'ai mis plus haut
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.
Re: Analyser la mouvance Woke
Merci de le rappeler.dumat a écrit : 12 mai 2025, 15:33Pardon ? J'ai rien dit pour le Hamas? Bien sûr, prends moi pour un con. Flemme de chercher mais j'avais bien dit que les responsables israélien et palestiniens devaient être jugés.
Relis bien mon message : j'ai écris ensuite : " Mais je pense que Bibi s'en fout. Les otages sont des morts aux champs d'honneur pour lui. Tout ce qu'il veut c'est rester au pouvoir comme ses collègues arabes voisins."
Oui. De part et d'autre.C'est de la folie !


Re: Analyser la mouvance Woke
Je ne suis ni juif, ni israélien mais athée ! Les religions je m’en tamponne ! Tant qu’on ne m’emmerde pas, je laisse chacun à ses gris-gris !
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Re: Analyser la mouvance Woke
Lire la Bible est illicite. Super. Mais c'est pas le sujet.( Et des musulmans peuvent la lire sans s'immoler
)
Quand allez vous cesser de considérer les musulmans comme un bloc immuable ? L'essentialisation c'est une erreur.
Ton argument c'est le même que les types fn qui demandent pourquoi il n'y a pas d'église en Arabie saoudite. Donc il faudrait faire comme des intégristes religieux pour vous plaire ? "Eux ils torturent, nous aussi on as le droit !"
"Au fait, les luttes sociales ne t'intéressent pas ? La suppression des emplois d'ArcelorMittal ? La nationalisation proposée par des élus de gauche pour conserver l'emploi industriel en France et en Europe ?"
Merci de laisser les cages là où elles sont.
Vous n'avez pas l'air de savoir qu'il est interdit (et bête) de discriminer les gens selon plein de critères dont la religion.
Et d'ailleurs ça ne s'embête meme plus a faire semblant : maintenant ça parle d'interdire le voile a l'université. Pas les signes religieux, que le voile.

Quand allez vous cesser de considérer les musulmans comme un bloc immuable ? L'essentialisation c'est une erreur.
Ton argument c'est le même que les types fn qui demandent pourquoi il n'y a pas d'église en Arabie saoudite. Donc il faudrait faire comme des intégristes religieux pour vous plaire ? "Eux ils torturent, nous aussi on as le droit !"
"Au fait, les luttes sociales ne t'intéressent pas ? La suppression des emplois d'ArcelorMittal ? La nationalisation proposée par des élus de gauche pour conserver l'emploi industriel en France et en Europe ?"
Merci de laisser les cages là où elles sont.
Vous n'avez pas l'air de savoir qu'il est interdit (et bête) de discriminer les gens selon plein de critères dont la religion.
Et d'ailleurs ça ne s'embête meme plus a faire semblant : maintenant ça parle d'interdire le voile a l'université. Pas les signes religieux, que le voile.
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.
- Dominique18
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Re: Analyser la mouvance Woke
Je ne serais qu'un idiot utile de l'extrême-droite?dumat a écrit : 12 mai 2025, 17:31 1
Anthropologue, pas historienne. Ouais c'est des sciences molles, c'est la même chose![]()
Qui est le couillon qui défend coûte que coûte son avis ? On demnde pas a un boucher de travailler dans une boulangerie.
2Qui entretient cette confusion ? L'ED. Bravo, t'es L'Idiot utile de l'Extrême droite (qui ne peut plus être ouvertement raciste donc tente l'islamophobie. Tout comme elle ne peut plus haïr les gays donc elle se rabat sur les trans.)
3 oui l'anthropologie, c'est pas de l'histoire. De rien ça fait plaisir. La sociologie non plus c'est pas de l'histoire.
4 tu veux de l'etayé? Elle est financée par le milliardaire pro ED stérin.
https://www.politis.fr/articles/2025/02 ... in-arrose/
Ouais c'est innocent sûrement.
5 blablabla, j'ai pas d'argument donc je fais du verbiage. Un classique chez dom.
6 cadre d'expression qui est donc l'islamisation de la société apparemment. Dommage que l'auteur s'explique clairement dans le lien que j'ai mis plus haut



Mais bien sûr...
Si tu prenais le temps de lire, tu te serais aperçu que dans mes propos, j'ai cité un certain nombre de chercheurs. Je ne les soutiens pas, j'indique la valeur de leurs travaux qui fait consensus dans le monde scientifique, en dépassant les clivages.
Ce qui signifie, je l'ai pourtant écrit clairement, que je me gardais des réactions (outrées) de tout ce qui fait fonctionner la machinerie Bolloré.
Contrairement à toi, perdu dans tes fantasmes gauchisants, je me pose, j'examine, j'analyse, je réfléchis.
Et je n'insulte pas les autres.

L'anthropologie, moderne, sans une approche historique rigoureuse, serait une discipline vidée de son sens.
Elle resitue les faits culturels à différentes époques de l'histoire. Si on ne connaît pas le cadre, le contexte historique, on peut être conduit à raconter n'importe quoi. Comme toi.
Les références puisées chez Politis, non mais sérieux... pro-LFI comme c'est pas permis, avec toutes les dérives...
Tu n'as toujours pas d'argumentation étayée à fournir.
Pas un classique, uniquement du factuel. La preuve? Ta définition bancale de l'anthropologie.blablabla, j'ai pas d'argument donc je fais du verbiage. Un classique chez dom.
"Les musulmans", ce n'est pas une espèce humaine, ça n'existe pas, factuellement. La "ouma" (la communauté musulmane) c'est également un fantasme.
Ce qui est réel et concert, c'est un certain nombre d'individus dont le dénominateur commun est la pratique, ou pas, d'une religion, à l'origine nommée islam (celui de Mahomet), qui s'est déclinée progressivement en divers "islams", avec chacun plus ou moins ses spécificités, antagonistes des autres, ou pas, mais c'est plutôt rare dans les constats, et que c'est un bazar monumental.
Notons qu'il n'existe pas de structure qui ressemble rait à un clergé régulateur dans les "islams" d'obédience sunnite, contrairement à celui chiite (principalement iranien). Pour l'éparpillement et les dérives, c'est impeccable.
La plupart des personnes de confession musulmane ne connaissent pas leur religion et se contentent de superficialités, qui varient suivant les circonstances et les besoins. Ce n'est pas près de changer.
Nous avons cependant d'excellents et redoutables manipulateurs en arrière-plan, dont les frères musulmans, qui savent parfaitement profiter de cette situation de capharnaüm. Extrême-gauche, ou extrême-droite, tout ce qui sert leur cause, politique, est bon à prendre. Cerise sur le gâteau, sunnite ou chiite, tout leur convient.
Dans les pays de confession musulmane, Mein kampf, Le protocole des sages de Sion, sont des succès de librairie, et des référence qui ont itre de valeurs.
A quoi carburent le Hamas, le Hezbollah? (créations des frères musulmans) A ce genre de littérature (cf. charte du Hamas, entre autres)
Etonnant, non?
Chez EELV, et LFI, on est capable de recevoir et de défendre des islamistes sulfureux.
Ca m'étonnerait que Politis soit contre...
Elias d'Imzalene... un cas intéressant.
Taha Bouhafs, un autre spécimen...
https://www.politis.fr/articles/2021/06 ... que-43319/
La lecture de l'article donne une idée du "haut" niveau de réflexion dont est capable Politis, et de son stade d'esprit critique.
L'extrême-droite instrumentalise? C'est son fonds de commerce, elle n'a jamais cessé, ce n'est pas un scoop.
LFI et ses idiots utiles ne s'en privent pas non plus, avec plusieurs de ses députés pour qui le Hamas est toujours une organisation de "résistance" du "peuple" palestinien. Rien que ça...
Le Hamas dont l'antisémitisme (avec ses références et "valeurs") et les intentions exterminatrices ne sont plus à démontrer.
A rajouter, les dernières affiches produites par la clique mélenchoniste ne laissant aucun doute.
Dans le milieu radical gauchisant, il ne semble pas y avoir eu beaucoup de gêne à ce ce sujet, tant était manifeste la désignation de "l'ennemi" à combattre.
Dernière modification par Dominique18 le 13 mai 2025, 08:43, modifié 8 fois.
Re: Analyser la mouvance Woke
L’Algérie vient d’interdire le protestantisme sur son sol et a fermé tous leurs temples ! 
On a construit des tas de mosquées en Europe et contrairement à l’Inde, on ne les détruit pas. Ce qui n’empêche pas certains musulmans de préférer prier au milieu des rues. Mais ce n’est pas par provocation bien sûr...

On a construit des tas de mosquées en Europe et contrairement à l’Inde, on ne les détruit pas. Ce qui n’empêche pas certains musulmans de préférer prier au milieu des rues. Mais ce n’est pas par provocation bien sûr...
Dernière modification par Lambert85 le 12 mai 2025, 17:49, modifié 1 fois.
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Analyser la mouvance Woke
Et pour être aussi cons qu'eux, il faut faire pareil, braille l'âne. Faisons comme ça. Faisons comme Israël, bonbardons des civils. Faisons comme l'Afghanistan, interdisons aux femmes de faire quoi que ce soit. Faisons comme le Salvador, on let's* plein de gens en tauleLambert85 a écrit : 12 mai 2025, 17:44 L’Algérie vient d’interdire le protestantisme sur son sol et a fermé tous leurs temples !![]()
Mets*
Dernière modification par dumat le 12 mai 2025, 17:51, modifié 1 fois.
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.
Re: Analyser la mouvance Woke
Les goulags sont plutôt communistes... nous on est démocrates.dumat a écrit : 12 mai 2025, 17:48Et pour être aussi cons qu'eux, il faut faire pareil, braille l'âne. Faisons comme ça. Faisons comme Israël, bonbardons des civils. Faisons comme l'Afghanistan, interdisons aux femmes de faire quoi que ce soit. Faisons comme le Salvador, on let's plein de gens en tauleLambert85 a écrit : 12 mai 2025, 17:44 L’Algérie vient d’interdire le protestantisme sur son sol et a fermé tous leurs temples !![]()
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