Bcp d'omissions dans le discours du monsieur...Mais intéressant.
Bon déjà.
- Non, le fait qu'il soit impossible de connaitre la position et la vitesse d'une particule quantique avant la mesure ne veut pas dire qu'elle n'existe pas avant qu'on ne la mesure.
Ça veut juste dire qu'on ne sais pas. Point. En dire plus, c'est déjà hypothéquer (mais c'est intéressant, mais il serait bon de ne pas l’omettre en prenant un air de certitude comme il le fait...).
- Non, l'observateur n'est pas nécessairement le mot "conscient" politiquement correcte...C'est bien plus compliqué que cela.
Puisque la conscience est simplement obligatoire pour valider le fait de l'effondrement de la fonction d'onde...
Un grain de sable n'a jamais pondu un théorie.
Car sans humain, aucune théorie, aucune observation intellectualisée, aucun concepts de l'esprit, aucune idée sur la réalité n’émerge, aucun rapport de FAITS ne pourrait exister anyway...
Donc c'est de l'enfoncement de porte ouverte que de dire que la conscience joue un rôle...C'est pour faire le beau quoi...
Mais rien ne dit que sans conscience, le notion d'observateur perd sont sens.
D'ailleurs, un modèle avancé sur ce sujet parle d'observation sans faire appel à la conscience (une autre particule, pouvant jouer ce rôle...alors ok, on peu toujours lui accoler une forme de conscience si on le souhaite...Mais ça ne résous rien et ne nous apprend rien de le faire).
Ces modèles impliquant qu'une décohérence quantique pourrait même avoir lieu
spontanément, sans observation tout court, donc sans conscience...
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9co ... _quantique
Evidemment, ça ne veut pas dire que la conscience n'est pas centrale dans ce problème physique. Pourquoi pas. Mais ça peu vouloir dire simplement qu'elle ne l'est peut-être pas, et que certains modèle ne l’intègre même pas. Pas pour faire du politiquement-correcte, non non... mais juste parce qu'il n'y en a
pas besoin dans ces modèles (tout aussi sérieux comme modèles... même si il en parle pas...et oui, ça ferait fuir les touristes dans la salle).
- Le sujet de la conscience dans le présent (le présent étant ici une réalité diminuée illusoire) est complexe, puisqu'elle n'est consciente du présent qu'avec...du retard...
Au moment ou tu à conscience de ton environnement, il n'est déjà plus le même que celui que tu crois observer dans le présent immédiatement (et cela, c'est une illusion bien démontrée, elle...

).
Les stimulus et la conscience mettent un certain temps avant de nous parvenir et d’être traitée par la pensée.
En parler, c'est déjà prendre du passer, et se projeter dans l'avenir.
Ceci-dit, je doit admettre me poser une question : si ce genre d'approche se fait de plus en plus à la mode parmi les physiciens partout dans le monde, c'est qu'il y à peut-être un vrai blocage épistémologique, interprétatif et peut-être paradigmatique, dans cette science quantique...et que les épistémologues (et chercheurs même), en PLS, cherchent de nouvelles approches (? je sais pas hein, je me pose la question).
Il faut aussi admettre que même si je ne partage pas nécessairement sa vision, je ne la rejette pas non-plus (car je m'y connais pas suffisamment).
Même si je place la notion de conscience à un autre niveau (personnellement) :
Physique quantique ou non...l'humain est un animal limité, à la conscience limité, a l’intelligence limitée et faillible...au pouvoir de conception et d’imagination limité et évolutif.
Et c'est bien l'humain qui conceptualise tout cela.
En gros, la science est une construction, une représentation de la réalité, mais n'est pas cette réalité, même si elle l'a cherche intimement... En cela, je le rejoint à 100%...Mais pas pour les mêmes raisons.
J'adore, aussi, sa vision métaphorique du "champs des possibles". Le fait que le réel puisse être une multitude entremêlée de différent possibles, qui soit réduits à une seule réalité présente, me plais.
Cette vision me plais peut être par ignorance du sujet (en dehors de la vulgarisation grand-public), mais peut-importe, j'aime cette image d'un océan de possible réduit a une fibre, un faisceaux entremêlé autour d'une infinité d'autre, et qui forme notre expérience intersubjective !
C'est poétique, j'adore (vraiment hein)
Mais, je pense que donner un rôle à la conscience la dedans, c'est aussi possiblement confondre observateur acteur de cette réduction quantique et observateur impuissant de cette réduction quantique...
Une illusion peut en cacher une autre (et il semble que ce chercheur du CNRS ferait bien de faire un petit stage à la SNCF

).
J'aime aussi quand il dit qu'il n'existe pas de réalité en dehors de notre conscience. Car je pense que c'est plus ou moins vrai (discutable selon de quel notion du réel on parle).
Car sans conscience, il n'y à même pas de rapport au concept de la réalité...
Bon, je pense qu'il existe bien une réalité possible sans conscience hein (comme déjà expliqué)...Mais, sans conscience, parler de réalité est problématique puisqu'on ne peu pas le faire sans être conscient...
En vrai, on ne sais pas si la réalité t'elle qu'on la conçois peu exister sans conscience (truisme pléonastique

).
Mais bon, la Terre existait avant nous, avant les dinosaures, avant la vie, avant nos propres conscience...
C'est de la philo de comptoir, mais c'est marrant.
Ceci-dit, encore une foi, je vois pas ce que la
conscience après la mort à avoir avec cela.
La conscience oui, la mort oui...mais la conscience après la mort, je vois mal...
Si la mort est une illusion de la conscience, rien ne permet de dire qu'elle subsiste après cette illusion...
Pourquoi penser cela... ? Et si la conscience était une illusion qui elle même créer une illusion ?
Il dit que la conscience créer une illusion du réel, sans remettre en question la réalité de la conscience...
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pour un mec du CNRS, je trouve qu'il manque de panache...
Donc quand toi, 25D, tu dit
25D a écrit :"La mort n'existe pas il n'y a qu'un changement de niveau de conscience."
Et bien tu transforme les propos du Monsieur...
Il n'a pas dit cela. Il ne parle pas de
"changement de niveau de conscience" du tout...
Evidemment, je ne suis pas certain de ma vision des choses. Ces choses sont si hypothétiques que je doute aussi de la critique qu'on peut apporter à ces choses existentielles, donc de moi-même (mais j'adore). De plus, je ne suis pas physicien, ni philosophe.
Mais il semble que ce chère Monsieur du CNRS non-plus, ne sais pas trop ce qui se passe, en Vrai, de sont propre aveux 