Salut,
Je dois avouer que dans l'ensemble j'ai sensiblement la même vision que Greem et que Cajypart (sa conception de la causalité dans son dernier msg).
Ouch ...
Tu dis que tu traites du « déterminisme universel » et à ce que je comprends (de ton point de vue de docteur en PQ), il n'y aurait pas (ou peu) de déterminisme « universel », c'est bien ça?
Le déterminisme universel est invalidé par la nature probabiliste de la MQ (ce qui est un fait, et non un modèle ! (petite précision pour Caj)).
Si l'état final varie alors que les conditions initiales sont les même, clairement le système n'est pas complètement déterminé.
Ce que tu traites s'applique-t-il d'une quelconque façon pour notre processus de raisonnement~décision? Quand par exemple tu évoques un truc comme la « fluctuation quantique du vide », est-ce que ce phénomène à une quelconque incidence sur notre cerveau et le processus de la raison ou bien cela n'a rien à voir? Je parle uniquement du processus décisionnel qui se passe dans le cerveau et non des éléments extérieurs (circonstance, événements, etc.) qui seront naturellement pris en compte et évalués par notre raison (d'où « l'injection » d'une certaine dose « d'indéterminé » si je saisis bien).
Ce dont je traite s'applique à toutes les interactions ayant lieu dans l'Univers.
Ce que je prétend c'est que si on reboutait l'Univers avec exactement les même paramètres initiaux ... sont évolution ne serait pas la même que celle que nous connaissons actuellement ... impliquant de facto les être vivant.
Parce que, quand tu dis : « Sur la question du libre arbitre, un état final ne peut pas être entièrement déterminé sur la base de l'état initial! » Ça me mélange un peu parce que tu précises que c'est sur la question du libre arbitre (donc à notre échelle humaine).
Prenons un exemple:
Quand un rayon cosmique interagit dans ton oeil ... c'est un phénomène essentiellement aléatoire ... pourtant cela va avoir un impact sur ton évolution (puisaue tu l'a vu, où non, va peut-être googler pour comprendre ce que c'est ...) ... donc ton évolution est en partie du à un terme de "stress" aléatoire. Qu'il soit inhérent à ton cerveau, où du aux stimuli extérieurs, ne change pas grand chose à la question, il y a une composante aléatoire, donc non-déterministe.
Moi, ce que je comprends, c'est qu'entre l'état initial et l'état final, il y a de « l'indéterminable » qui perturbe la chaine de causalité et ceci affecte nécessairement la matière et l'environnement et donc ==> forcément les choix qui s'offrent à nous (les données que nous traitons pour décider). J'ai bon ?
Ouai je suis ok avec ça

.
Mais le processus de décision en lui-même (dans notre cerveau, dans notre « esprit »), lui, est-il « indéterminable » s'il s'effectue exactement et précisément sous les mêmes conditions et paramètre (les données pris en compte)?
Ca dépend encore de quel point de vue tu te place, et sur quelle échelle de temps tu veut prévoir.
Mais dans la mesure où les mécanismes propre à la décision ne sont pas forcément bien compris pour l'heure cela me semble hasardeux de conclure.
Mais ce qui est certain c'est que notre "vécu" joue un rôle prépondérant dans ce mécanisme.
Ce que je veux dire en fait c'est : si à un instant T je fais un choix en fonction de mon passé (histoire perso), de mon humeur (émotions), de mes principes et valeurs, mes envies, etc., est-ce qu'un double (hypothétique) de moi-même ferait (sous les mêmes paramètres) le même choix ou bien tu suspectes une certaine « fluctuation quantique » qui aurait incidence au sein même de notre processus de raisonnement?
Personnellement, je ne sais pas si à cette "étage" du processus, il y a une influence vraiment aléatoire ... et je ne pense pas que pour l'heure on puisse trancher cette question.
Mais l'ensemble du processus contient une partie aléatoire et n'est donc pas en accord avec les déterminisme universel.
Et n'en déplaise à certain (suivez mon regard), dans un discours qui traite du libre arbitre, quand on parle de déterminisme, il me semble préférable de le faire dans le sens de "destin". Donc clairement d'un déterminisme universel.
Et clairement un cause qui as des conséquences probabiliste, ne peut pas satisfaire au déterminisme universel.
@+,
G>