miraye a écrit :Hello LePsychoSophe,
Ça fait un moment que je me demande si vous faites la différence entre ce que vous écrivez ici, et vous même.
Avec cette phrase j'ai pensé que vous y arriviez.
LePsychoSophe a écrit :
Les pensées ne sont que des pensées, soyons clairs. Nous ne sommes pas nos pensées ni nos croyances. Nous y adhérons ...
Quelle différence entre mes écrits et moi? Nous sommes le choix (le libre-arbitre) d'adhérer ou pas à notre langage interne (nos pensées, nos cognitions si on veut être plus juste au regard de la psychologie cognitive). Ce choix étant relatif à certaines composantes bio-psycho-sociale, le mot libre est abusif. Je parle du soi sans évoquer la notion de personnalité, en indépendance. Le soi est ce qui se meut dans la personnalité sous forme de choix. La personnalité étant le "costume" dans le lequel le soi décide et choisi.
Bref, ça c'est le modèle théorique qui permet de comprendre le "vous".
De son côté, la psychanalyse dira que rien de nos productions n'est autre chose que le "moi".
Donc, en toute relativité, je dirais que la différence entre moi et mes écrits est proportionnelle à mon degré émotionnel. C'est à dire que lorsque je suis "détaché émotionnellement" de ce que j'écris, je me tiens à distance, dirons-nous, donc je fais la différence. Mais lorsque les sarcasmes bien marquées de smileys pour appuyer la dynamique émotionnelle du langage sont présents, je perds relativement cette distance et ma sensibilité est "touchée" donc je m'emballe si vous préférez. Je crois que ça dépend du sujet abordé. MAIS surtout du ton de la réponse. Disons que certains sont plus agréables que d'autres, les termes employés n'étant pas toujours très tendres.
Je reste persuadé qu'on pourrait débattre sans les qualificatifs que certains emploient. Faire plier l'avis des gens par le jeu de force, OK, mais la force me semble compatible avec la douceur...
Chez certains, ce genre de méthodologie de discours ne fait que renforcer leurs positions, donc pas très constructif, si le but c'est de faire évoluer une pensée.
Je ne généralise pas à tous les interlocuteurs, certains sont courtois d'autres non, selon les messages.
miraye a écrit :
Mais un peu plus loin j'ai un doute avec cette phrase.
LePsychoSophe a écrit :
Merci à ceux qui tentent de démolir mon égo avec une critique acerbe de ma proposition.
Je vous rassure personne n'essaye de vous démolir, et je pense pas non plus qu'on trouve de la colère contre vous ici.
Mettons ma sensitivité de côté. L'intention d'autrui étant interprétée par notre subjectivité, je peux entendre que personne souhaite ça ici. Faisons ce postulat plus confortable, de même pour la colère qui au même rang (interprétatif) que l'intention, n'est pas moins perçue subjectivement. Selon vous c'est que mon seuil de paranoïa a été atteint... Je suis sincèrement prêt à vous croire.
Après, la colère, c'est normal dans le débat. Mais, selon moi, on peut l'exprimer plus doucement, ça passe bien mieux.
J'atteins mes limites intellectuels. Émotionnellement, je résiste encore à votre douceur légendaire mais j'avoue que j'ai besoin d'espacer les venues pour continuer. On verra si je tiens encore longtemps sur ce forum. Dommage pour moi si je m'éjecte, j'aurais perdu une séduisante activité mais si j'ai pas le niveau, j'ai pas le niveau...
J'espère pour vous que vos limites intellectuels ne sont pas atteintes.
Pour prendre un exemple qui parlera à un psychologue, la pensée est comme les émotions elle a sa voie courte et sa voie longue.
Prenez le temps de réfléchir.
Mmmmhhhh, je suis pas sûr pour l'intellect... Je prendrai le travail ici comme tremplin.
Bonne remarque sur l'analogie, d'autant plus que la qualité de pensée est proportionnelle à la qualité émotionnelle.
Ménageons nous, de la douceur que diable! Cela rendra la partie encore plus "sympathique".