VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

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Kraepelin
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#526

Message par Kraepelin » 07 nov. 2020, 18:18

shisha a écrit : 07 nov. 2020, 16:36 Phil98
La situation des femmes étaient (et est encore) désavantagée par rapport à celle des hommes.
Cela reste à démontrer. (pour le "est encore" dans les pays occidentaux).
Tout est question du critère retenu. Quand il s'agit d'espérance de vie, d'accident mortel ou grave aux travail, des sdf, des suicides, des victimes des homicides, de l'accès à l'université/réussite scolaire, pour tout ces critères là, il est préférable d'être une femme.
Nous avions un visiteur assez intelligent (Greem), qui malheureusement a quitté le forum, qui résumait bien la situation.

Selon lui, malgré les progrès important en terme d'égalité, il y a des zones où les femmes sont toujours désaventagées, mais les désaventages résiduels ne sont pas plus important que les désaventages symétriques d'être un homme (dont tu donnes toi-même quelques exemples). Dans un tel contexte, parler «d'oppression de la femme» est une survivance terminologique.

Cela dit, il reste pertinant de régler les problèmes qui persistent que ce soit du côté des femmes que du côté des homme et la violence conjugale en est une importante.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Amandine
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#527

Message par Amandine » 07 nov. 2020, 21:51

MaisBienSur a écrit : 06 nov. 2020, 23:34

Libre à toi de ne pas l'apprécier, mais tu vois la différence entre les deux.
Il peut surement exister des femmes exhibitionnistes, par exemple envers les enfants. Mais ce n'est pas le cas des photos de réseaux sociaux. L'intention n'est pas la même. Ca se voit quand même.
Comme je ne sais pas à qui s'adresse cette remarque, je préfère préciser que le sens de mes propos est justement que l'on ne peut comparer l'exhibition féminine et masculine. C'est pour cela qu' une définition législative n'est pas pas adaptée à toutes discussions sur le sujet.

La définition de l'exhibition est beaucoup plus complexe que simplement montrer ses parties génitales. Ça serait trop réducteur de s'arrêter à ça. Comme en science, c'est aussi et surtout une histoire de référentiel.
Bonsoir MaisBienSur,
La question me semble-t-il dans ce post est de démonter les idées fausses sur les rapports homme/ femmes selon lesquelles il faudrait ... (là j'hésite entre deux options) A- Protéger les femmes en tant que public vulnérable ou bien B- Poursuivre les "luttes" pour les droits des femmes.

Du coup j'ai été lire plusieurs sujets sur ce forum. Et ça e donne le sentiment que l'homme bien sous tout rapport blanc, serait victime de ce matraquage orienté dans le but de le faire culpabiliser et de lui faire perdre son pouvoir.

Bon, je vais essayer d'être le plus sincère possible pour partager mon ressenti sur cette question. C'est vrai que notre monde nous bouscule, que les codes changent et parfois pas pour le meilleur. Mais tout de même, la population de ce forum qui est majoritairement instruite, avec un niveau social élevé, des vies de couple qui semblent vous satisfaire, d'où vient ce malaise? Homme et femme, noir (je résume) et blanc (je résume aussi), riche et pauvres, on doit vivre ensemble autant chercher à la faire le plus harmonieusement possible. Les femmes aiment les hommes (en général) et qui aimer plus qu'un bel homme, instruit, cultivé, intelligent? Il ne s'agit pas de vous dénigrer ni de vous voler quelque chose. Vous avez en grande partie le pouvoir "politique" "décisionnel", et un grand pouvoir implique de grandes responsabilité.

Je ne comprends pas ces enfantillages autour par exemple de l'exhibitionnisme. J'ai lu quelque part dans ce sujet "j'ai un couple d'ami homo qui se montre leur pénis et ça les amuse" oui, ben on s'en doute, quel est le rapport avec l'exhibitionnisme? Comme si tout ne voulait rien dire, comme si la femme qui pose sur internet devenait une criminelle au même titre que celui qui impose par la violence ou la ruse à l'autre un contact qui lui nuit.

La femme qui se montre en photo sur internet, à la rigueur pourrait être accusée de racolage, de tenter de voler à l'homme de l'argent par exemple, ou des services. Mais je ne vois pas de rapport avec l'exhibitionniste qui relève du trip sexuel. Pour le reste, c'est peut-être naïf ou assumé, mais ce n'est qu'une invitation que chacun est libre d'accepter ou décliner.

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Amandine
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#528

Message par Amandine » 07 nov. 2020, 21:58

Kraepelin a écrit : 07 nov. 2020, 18:18 Selon lui, malgré les progrès important en terme d'égalité, il y a des zones où les femmes sont toujours désaventagées, mais les désaventages résiduels ne sont pas plus important que les désaventages symétriques d'être un homme (dont tu donnes toi-même quelques exemples). Dans un tel contexte, parler «d'oppression de la femme» est une survivance terminologique.

Cela dit, il reste pertinent de régler les problèmes qui persistent que ce soit du côté des femmes que du côté des homme et la violence conjugale en est une importante.
Voilà qui est la base d'une bonne réflexion.
La violence conjugale, s'inscrit dans la violence en général, la violence de l'humain. Et on n'ôtera jamais à l'homme toute sa violence. Heureusement dans un sens, car la violence, c'est aussi la pulsion de la vie. Tout l'art du rapport amoureux, c'est de ne pas faire de cette violence quelque chose qui détruit l'autre. Et là, ça marche du côté homme comme femme.
Pour parler spécifiquement de la violence conjugale physique, je ne vois pas d'autre réponse qu'un bon arsenal judiciaire, une éducation à la tolérance zéro, une sacralisation du corps de l'autre. Pas jusqu'à la version américaine du consentement explicite à chaque étape du rapport sexuel, c'est ridicule. Mais un respect de l'autre, de son désir et ses limites.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#529

Message par Kraepelin » 07 nov. 2020, 22:37

Amandine a écrit : 07 nov. 2020, 21:58
La violence conjugale, s'inscrit dans la violence en général, la violence de l'humain. Et on n'ôtera jamais à l'homme toute sa violence. Heureusement dans un sens, car la violence, c'est aussi la pulsion de la vie. Tout l'art du rapport amoureux, c'est de ne pas faire de cette violence quelque chose qui détruit l'autre. Et là, ça marche du côté homme comme femme.
Pour parler spécifiquement de la violence conjugale physique, je ne vois pas d'autre réponse qu'un bon arsenal judiciaire, une éducation à la tolérance zéro, une sacralisation du corps de l'autre. Pas jusqu'à la version américaine du consentement explicite à chaque étape du rapport sexuel, c'est ridicule. Mais un respect de l'autre, de son désir et ses limites.
Je crois aussi le développement des capacités d'empathie, d'intimiter et d'attachement. La violence des pulsions sexuelles est bien plus efficacement "domestiqué" par l'amour que par la peur de la punition. Et une fois directement ouverte à l'autre, la sexualité ne sait se construire que dans l'haromnie (et implicitement dans le consentement).

Enfin , ce n'est pas très clair pour moi. Disons que c'est encore un peu intuitif
DictionnairErroné a écrit : 28 août 2020, 17:29 Le visage orgasmique de la femme, mélange d'agonie et d'étonnement, la surprise de l'envoûtement. Messieurs, oubliez que votre pénis en est la cause, votre pénis n'est que le paratonnerre dont Dieu utilise pour se révéler aux éluEs.
:a4:
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#530

Message par Phil_98 » 08 nov. 2020, 01:44

Amandine a écrit : 07 nov. 2020, 21:58 ...
Mais un respect de l'autre, de son désir et ses limites.
On prend pour acquis que les personnes sont sincères, ce que tu sembles être. Et ce respect doit être appliquée dans toute les directions.

Nous sommes sur le sujet de la violence faites aux femmes, cela laisse entendre que les femmes sont vulnérables à certains niveaux (pas dans tous les domaines).

Pour généraliser un peu et se détacher d’une situation polarisante, on pourrait parler des violences faites aux personnes vulnérables.

Que ce soit des hommes ou des femmes qui sont en puissance, il y a un jeu de pouvoir qui s’installe automatiquement par rapport aux personnes vulnérables.

Une personne vulnérable peut réclamer un statut de victime si une autre personne a profité de sa faiblesse. ET …….. elle peut mentir.

Cette naïveté, d’aider sans questionner, disparait quelques fois quand on écoute le discours de certaines personnes supposément vulnérables à cause de la société.

Par exemple, imagines que tu cherches à aider une personne vulnérable, disons un sans –abris.

Tu aides monétairement ce sans-abri et tu découvres après deux ans qu’il te considère comme un esclave de la société parce que tu te lèves à tous les matins pour aller travailler. Cela donne un choc et tu réalises rapidement que tu n’aides pas une personne qui en vaut la peine. Tu choisis d'arrêter humainement ton aide.

Ensuite, en expliquant l’attitude de ce sans-abris, l’organisation ne t’écoutes pas et qu’elle te considère sans cœur. Il est normal de devenir désabusé.

Par la suite, le doute sera installé et tu te questionneras; est-ce que la personne s’organise pour vivre dans un état de vulnérabilité ?

Est-ce que mon exemple s'appliquerait à la violence conjugale ? Ou, tout serait uniquement de la faute de ces méchants hommes patriarcales avec leur désirs de domination ?
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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Horus
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#531

Message par Horus » 08 nov. 2020, 03:39

Etienne Beauman a écrit : 07 nov. 2020, 11:28
Agression sexuelle simple (niveau 1 – article 271)
Agression sexuelle qui ne cause pas, ou presque, de blessures corporelles à la victime.
Définition d'agression (Larousse) https://www.larousse.fr/dictionnaires/f ... ssion/1766
Attaque non provoquée, injustifiée et brutale contre quelqu'un, contre un pays : Une femme victime d'une agression. Guerre d'agression.
Attaque d'ordre psychologique ou physiologique due à l'environnement.
https://educaloi.qc.ca/capsules/quest-c ... -sexuelle/
Le crime d’agression sexuelle
Au Canada, l’agression sexuelle, c’est lorsqu’un des partenaires ne donne pas son consentement (son accord) à des attouchements sexuels.
Des attouchements sexuels peuvent être, par exemple: un baiser, une caresse ou une relation sexuelle.
Conséquences, selon https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/loi ... mplet.html
Agression sexuelle

271 Quiconque commet une agression sexuelle est coupable :

a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans ou, si le plaignant est âgé de moins de seize ans, d’un emprisonnement maximal de quatorze ans, la peine minimale étant de un an;

b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d’un emprisonnement maximal de dix-huit mois ou, si le plaignant est âgé de moins de seize ans, d’un emprisonnement maximal de deux ans moins un jour, la peine minimale étant de six mois.
Conclusion. Au sens de la loi, un baiser volé ou une caresse devient une attaque brutale (définition du Larousse) qui peut donner lieu à une peine minimale de 6 mois de prison.

Qu'en pensez-vous?

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Etienne Beauman
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#532

Message par Etienne Beauman » 08 nov. 2020, 09:30

Horus a écrit : 08 nov. 2020, 03:39 Qu'en pensez-vous?
1)
Que tu as changé de version tu disais :
"Ce sera la job des juges de déterminer si un regard (on ne parle pas de regard salace dans la loi), un sifflement, une caresse sont digne d'envoyer le "malfaiteur" en prison ou si on va juste lui donner une claque sur les doigts. Pour être considéré comme agression, on a juste besoin que la personne "affectée" ait subi un malaise dans une situation à "caractère sexuel" (au sens très large)."

Vas tu reconnaître que dans la loi, rien n'indique qu'un regard ou un sifflement peut être jugé comme une agression sexuelle ?

2)
Je ne voie pas en quoi, embrasser ou caresser quelqu'un contre son gré -imagine toi te faire embrasser ou te faire caresser les fesses par le noir dont tu parlais - ne constituerait pas une attaque non provoquée, injustifiée et même brutale* a ton intégrité sexuelle, i.e. selon le Larousse une agression.



Considéres tu que tu devrais avoir le droit d'embrasser ou de caresser qui tu veux ?

:?

*Qui manifeste une grande brusquerie, de la violence : Un langage brutal.
Selon Larousse même des paroles peuvent être brutales ;)
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#533

Message par LoutredeMer » 08 nov. 2020, 14:46

Horus a écrit : 08 nov. 2020, 03:39 Conclusion. Au sens de la loi, un baiser volé ou une caresse devient une attaque brutale (définition du Larousse) qui peut donner lieu à une peine minimale de 6 mois de prison.

Qu'en pensez-vous?
Que les suites seront une amende, un non-lieu, ou une libération avec 6 mois de sursis au pire des cas.

C'est un garde-fou contre des débordements, rien de plus.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#534

Message par DictionnairErroné » 08 nov. 2020, 19:43

Faire un compliment sur la beauté d'une personne, peu importe le sexe, peut être agréable pour une personne et une micro-agression pour une autre.

La seule façon de s'en sortir est de ne plus rien dire, même pas avec les yeux, devenir froid, sans émotion, toujours regarder au loin devant soi en errant, ne plus rendre conscient la présence de l'autre et devenir, Je Suis pas!
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#535

Message par Horus » 08 nov. 2020, 23:26

Etienne Beauman a écrit : 08 nov. 2020, 09:30 Vas tu reconnaître que dans la loi, rien n'indique qu'un regard ou un sifflement peut être jugé comme une agression sexuelle ?
Bon, en fouillant davantage, ce n'est pas considéré, au sens de la loi, comme agression, mais comme harcèlement sexuel.
https://www.cnt.gouv.qc.ca/publications ... index.html
Le harcèlement sexuel pourrait notamment se présenter sous les formes suivantes :
  • des contacts physiques non désirés, tels que des attouchements, des pincements, des empoignades, des frôlements
    la sollicitation de faveurs sexuelles non désirées
  • des commentaires inappropriés d’ordre sexuel, des remarques sur le corps de la victime ou sur son apparence, des plaisanteries qui dénigrent l’identité sexuelle ou l’orientation sexuelle de la victime
  • des questions intimes
  • des regards concupiscents, notamment dirigés sur les parties sexuelles de la victime
  • des sifflements
  • l’affichage de photographies pornographiques.
En ce qui a trait aux dommages pouvant être réclamés par la victime, ils pourront être de deux ordres.

Des dommages moraux visant à indemniser pour l’humiliation, la souffrance et la perte de qualité de vie subies par la victime. Cette dernière aura le fardeau de démontrer l’ampleur du préjudice moral subi. Notons que dans une décision récente rendue par la Commission des relations du travail, une victime s’est vue octroyer la somme de 15 000 $ à ce titre. (Constance Castonguay c. Gestion A. Bossé inc. [2008] C.R.T., Québec, 0399).

Des dommages-intérêts exemplaires (ou dommages punitifs) pourront aussi être réclamés. Ceux-ci visent à « punir » l’auteur du harcèlement psychologique et sexuel pour sa conduite malveillante et pour son intention de nuire à la victime. Ils visent aussi à dissuader l’employeur à récidiver. Dans l’affaire précitée, après analyse de la preuve, la Commission des relations du travail ordonnait le paiement de la somme de 10 000 $ à ce titre (Castonguay, voir ci-dessus).
Ici on spécifie des regards concupiscents et des sifflements... Mais j'ai vu ailleurs (je ne retrouve pas la source) juste la mention de regards comme faisant partie des agressions ou du harcèlement.

https://jeunessejecoute.ca/information/ ... nt-sexuel/
Dans la section En quoi consiste le harcèlement sexuel ?
Regards lubriques/insistants :
c’est quand quelqu’un regarde constamment une autre personne de manière à la rendre mal à l’aise.
On a ici une définition large des regards lubriques, basés sur le ressenti de la victime...

Ajoutons simplement que les rapports de Bergeron, qui incluent dans violence sexuelle les agressions et le harcèlement, n'aident pas à y voir clair.

Conclusion: va-t-on continuer longtemps à couper les cheveux en 4 sur des questions de définitions légales, alors qu'il est clair que plusieurs féministes qualifient de violence ce qui ne l'est pas?

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#536

Message par jean7 » 09 nov. 2020, 06:46

Phil_98 a écrit : 07 nov. 2020, 14:29 Ma crainte provient de ces idéologies (féministes, masculinistes, fascistes, syndicalistes …) exagérées créant une guerre des sexes, des religions et tous ces taratati-taratata
Bien d’accord.

Je pense que le risque semble théoriquement grand parce qu’une minorité “belliciste “ a de nos jours vite fait beaucoup de bruit.

Ce qui sauve, c’est le bon sens et la sensibilité des gens.
Donc:
- d’un côté on a besoin de lois claires qui ne laissent aucune place au actes irrespectueux.
- d’un autre côté il faut tenir compte de la possibilité de détourner toute loi et surtout que en plus, en parallèle voir peut-être Parfois en contradiction apparente avec les lois il faut construire les conditions du respect ou les maintenir.
Le but est bien entendu que personne n’ait besoin de recourir au droit dans une relation.

Le droit a tout de même la vertu de placer la normalité. C’est primordial. Mais ça ne suffit pas.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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#537

Message par jean7 » 09 nov. 2020, 06:53

Horus a écrit : 08 nov. 2020, 23:26 va-t-on continuer longtemps à couper les cheveux en 4 sur des questions de définitions légales, alors qu'il est clair que plusieurs féministes qualifient de violence ce qui ne l'est pas?
Il me semble que le bon sens voudrait oui: la position de plusieurs xistes sera toujours d’une portée et d’un intérêt mineur devant la loi.

Pour estimer la hauteur de la mer on ne se base pas sur l’écume.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Etienne Beauman
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#538

Message par Etienne Beauman » 09 nov. 2020, 12:33

Horus a écrit : 08 nov. 2020, 23:26 Bon, en fouillant davantage, ce n'est pas considéré, au sens de la loi, comme agression, mais comme harcèlement sexuel.
Quelle coïncidence que Bergeron les classe aussi en harcèlement et pas en agression ! ;)
Horus a écrit : 08 nov. 2020, 23:26 Ajoutons simplement que les rapports de Bergeron, qui incluent dans violence sexuelle les agressions et le harcèlement, n'aident pas à y voir clair.
Rappel :
La loi le fait aussi.

Et je comprends pas ce que tu as à en redire.

Jamais entendu parler de violences psychologiques ?
Le droit français définit la violence psychologique en « des actes répétés, qui peuvent être constitués de paroles et/ou d’autres agissements, d’une dégradation des conditions de vie entraînant une altération de la santé physique ou mentale. »
Imagine toi deux secondes ta fille ou ta nièce à la fac se faire siffler chaque matin par les mêmes mecs en début de cours.
Pourquoi faudrait il tolérer ça ?
Merci de me répondre sur ce point, c'est là le cœur du problème.
Horus a écrit : 08 nov. 2020, 23:26 Conclusion: va-t-on continuer longtemps à couper les cheveux en 4 sur des questions de définitions légales, alors qu'il est clair que plusieurs féministes qualifient de violence ce qui ne l'est pas?
C'est plutôt toi qui exclue des violences, communément reconnu comme telle (la loi françaises va avoir 10 ans) des comportement dont, par ailleurs, t'aurais bien du mal à défendre la légitimité.
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#539

Message par Phil_98 » 09 nov. 2020, 14:32

Etienne Beauman a écrit : 09 nov. 2020, 12:33 .....
Imagine toi deux secondes ta fille ou ta nièce à la fac se faire siffler chaque matin par les mêmes mecs en début de cours.
Pourquoi faudrait il tolérer ça ?
Merci de me répondre sur ce point, c'est là le cœur du problème.
....
Le coeur du problème c'est de laisser entendre que l'attitude de ces ''malades'' se retrouve dans tous les hommes.

Le coeur du problème c'est de négliger que quelques uns font beaucoup de dommages chez plusieurs femmes.

Le coeur du problème c'est que des hommes qui rejettent cette culture (misogyne, femme voilée, femme soumise ...) se font traiter de raciste par des femmes qui se disent féministes.

Le coeur du problème c'est ce désir de voir une domination masculine là ou il n'y en pas et de mettre en épingle des évènements que l'on attribue à la violence faites aux femmes alors que plusieurs hommes en subissent aussi (elles s'en fou ces féministes qui les traitent de lâche)

Le coeur du problème c'est de vouloir prouver une idéologie unidirectionnelle avec des rapports pseudo-scientifiques.

Le coeur du problème c'est de ne pas voir que les hommes commencent à critiquer des absurdités sociales au nom d'un féminisme déviant.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#540

Message par Amandine » 09 nov. 2020, 22:06

Kraepelin a écrit : 07 nov. 2020, 22:37 Je crois aussi le développement des capacités d'empathie, d'intimité et d'attachement. La violence des pulsions sexuelles est bien plus efficacement "domestiqué" par l'amour que par la peur de la punition. Et une fois directement ouverte à l'autre, la sexualité ne sait se construire que dans l'harmonie (et implicitement dans le consentement).
Bonsoir Kraepelin,

Je vais résumer rapidement ma pensé.
Dans un rapport de couple, je partage l'avis que c'est d'abord l'amour qui domestique le plus efficacement tout état passionné débordant. Mais encore, là aussi on peut se demander s'il est juste d'imposer à de charmantes petites jeunes filles qui découvrent la vie affective de se prêter à ce périlleux exercice. Enfin, on ne refera pas le monde, ceci est un fait. Et je me répète, c'est un la fois un bien et un mal.
Au niveau de l'état, chacun doit maitriser sa propre violence, et il n'y a pas à trop tergiverser la dessus, homme ou femme c'est une condition pour vivre ensemble.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#541

Message par Amandine » 09 nov. 2020, 22:46

Phil_98 a écrit : 08 nov. 2020, 01:44
Amandine a écrit : 07 nov. 2020, 21:58 ...
Mais un respect de l'autre, de son désir et ses limites.
On prend pour acquis que les personnes sont sincères, ce que tu sembles être. Et ce respect doit être appliquée dans toute les directions.

Nous sommes sur le sujet de la violence faites aux femmes, cela laisse entendre que les femmes sont vulnérables à certains niveaux (pas dans tous les domaines).

Pour généraliser un peu et se détacher d’une situation polarisante, on pourrait parler des violences faites aux personnes vulnérables.

Que ce soit des hommes ou des femmes qui sont en puissance, il y a un jeu de pouvoir qui s’installe automatiquement par rapport aux personnes vulnérables.

Une personne vulnérable peut réclamer un statut de victime si une autre personne a profité de sa faiblesse. ET …….. elle peut mentir.

Cette naïveté, d’aider sans questionner, disparait quelques fois quand on écoute le discours de certaines personnes supposément vulnérables à cause de la société.

Par exemple, imagines que tu cherches à aider une personne vulnérable, disons un sans –abris.

Tu aides monétairement ce sans-abri et tu découvres après deux ans qu’il te considère comme un esclave de la société parce que tu te lèves à tous les matins pour aller travailler. Cela donne un choc et tu réalises rapidement que tu n’aides pas une personne qui en vaut la peine. Tu choisis d'arrêter humainement ton aide.

Ensuite, en expliquant l’attitude de ce sans-abris, l’organisation ne t’écoutes pas et qu’elle te considère sans cœur. Il est normal de devenir désabusé.

Par la suite, le doute sera installé et tu te questionneras; est-ce que la personne s’organise pour vivre dans un état de vulnérabilité ?

Est-ce que mon exemple s'appliquerait à la violence conjugale ? Ou, tout serait uniquement de la faute de ces méchants hommes patriarcales avec leur désirs de domination ?

On va commencer par désamorcer les bombes, ça aidera au dialogue. Je ne pense pas que les hommes soient particulièrement méchants. Pour ce qui est de dominateurs et patriarcaux, c'est discutable.

Ton message pose une très bonne question. Est-ce que certaines personnes organisent leur vulnérabilité. Et dans quel but ?

Pour filer ta métaphore sur le mendiant. Tout d’abord il ne te prend jamais que ce que tu lui donnes. Si tu donne 5 euros, il prend 5 euros. Cependant tu te sens floué d’un respect et d’une gratitude que tu considères légitime et que tu ne recevrais pas en retour. Finalement ce qui te gènes dans cet exemple n’est pas la vulnérabilité de l’autre mais la position qu’il te refuses.

Qu’avons-nous comme piste pour dénouer ce problème.

- Le surhumain de Nietzsche, ne nuit pas au faible, ne l’aide pas non plus mais s’en indiffère. Selon Nietzsche, c’est le faible qui a besoin du fort et qui légifère pour le soumettre, alors que le fort n’a besoin de personne qui il subvient à ses propres besoins.
Mais bon. Moi je trouve cette interprétation de la vie insatisfaisante car j’ai besoin de l’autre (sans pour autant me considérer comme faible) car je refuse de vivre en solitude et adore me confronter à quelqu’un d’autre pour me sentir en vie. Là je ne sais pas si c’est un sentiment répandu. Mais partons du postulat que toi aussi tu recherches l’autre, car tu ne donne pas 5 euros à un mendiant s’il t’indiffère.


- Une autre piste. Celui qui est pour moi absolument homme. Romain Gary. Je ne sais pas si tu as lu Gros Câlin, je te le conseille. C’est un monsieur qui vit avec un piton car il se sent seul. Il achète une souris blanche pour la donner à manger au piton mais ne peut s’y résoudre, touché par la fragilité de sa souris. C’est un des nombreux exemples qui montre à travers toute son œuvre que Romain Gary était très sensible à la fragilité, il était de tous les combats sans verser dans la mièvrerie (lire le super « Chien Blanc » où il n’est pas tendre avec les partisans de la lutte pour les droits civiles des noirs américains, tout en étant pas contre l’idée). Je cite Romain Gary à titre d’exemple, et aussi car je pense qu’il est bien choisi pour toi, pour l’identification, car c’est un homme, il est à peu près blanc, très patriotique pour la France, et de la classe carrément dominante, il était ambassadeur. Alors, Romain Gary, bien sous tout rapport, ne semblait pas souffrir de manque de de reconnaissance, de respect ou de légitimité. Et pourtant il n’avait pas besoin de donner la souris au piton. Je crois que c’est parce qu’il portait en lui l’assurance nécessaire. Je ne sais pas pourquoi certains l’ont et d’autre pas. Et je ne me permets en aucun cas de penser que tu ne l’as pas, d’ailleurs rien ne l’indique.


Moi qui suis riche. En tout cas assez pour disposer de 5 euros. Si je les donne à quelqu’un qui me méprise en retour, je serai certainement déçue. Mais dans le fond, je me dirai aussi qu’il lui reste au moins la fierté et ça me rassurera. Je me dirai que ça vaut bien plus que 5euros. Et que de toute façon je suis toujours plus riche que ce mendiant. Déjà que je dormirai au chaud et pas lui, je n’ai pas besoin de lui retirer sa fierté en plus. Et si je suis esclave de ma vie, ce n’est en aucun cas sa faute à lui. Si je dois bousculer ma vie, ou si je l’aime ainsi, ça m’appartient. Et pas à lui. S’il est fier de sa vie ou s’il en souffre, ou les deux, ça lui appartient aussi. Quoiqu’il faille reconnaitre qu’on démissionne plus facilement de mon job que de celui de sdf. Enfin, je ne suis pas toute puissante à son égard ni lui envers moi. On peut se faire du mal ou du bien. C’est les rapports humains.

Pour en revenir aux dames, c’est un peu pareil. Peut-être que certaines « organisent » leur vulnérabilité. Il est vrai aussi que ça reste un trait féminin apprécié. Mais chacun reste libre d’y trouver son compte ou pas.

Je termine quand même par un bémol, il y a des hommes- ou plutôt tous les hommes à un moment sont vulnérables- surtout dans le rapport amoureux et il s’agit de ne pas devenir abuseur (ou abuseuse en l’occurrence). Mais là encore, ce sont les rapports humains. Et au pire, il y a la justice. Par exemple si une dame vide ton compte bancaire, tu peux faire valoir un abus de confiance. Mais tout comme on peut reprocher à une dame qui se fait violer dans la chambre d’hôtel de Gérard Depardieu d’y être entrée. On pourra reprocher au monsieur d’avoir donné sa carte bancaire à la dame. C’est pourquoi il n’est pas complètement rétrograde de rappeler à chacun une certaine retenue dans les rapports humain, quand ça dépasse les 5 euros.

A bien relire tout ça, c’est un peu cliché. Mais ce sont tout de même des bases qui semblent oubliées en vous lisant. Parfois il faut repartir de la base.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#542

Message par Horus » 10 nov. 2020, 04:34

Etienne Beauman a écrit : 09 nov. 2020, 12:33
Imagine toi deux secondes ta fille ou ta nièce à la fac se faire siffler chaque matin par les mêmes mecs en début de cours.
Pourquoi faudrait il tolérer ça ?
Merci de me répondre sur ce point, c'est là le cœur du problème.
C'est une question de perception, de culture et de "mode". Il y a des filles qui aiment se faire siffler, parce que ça démontre qu'elles plaisent. C'est une façon de dire qu'elles sont jolies.

Si tu vis dans une culture où c'est accepté et valorisé, tu en seras fier(e). Si tu vis dans une culture qui y voit du harcèlement, tu te sentiras harcelé. Pourtant, le sifflement en tant que tel n'est violent que si quelqu'un te siffle directement dans l'oreille.

J'ai discuté avec une femme dans la soixantaine qui se rappelle du bon temps où elle se faisait siffler. Quand ça arrivait, elle faisait sa petite vexée, mais, en son for intérieur, elle en était fière! Elle aimerait bien que ça lui arrive encore aujourd'hui…

Quant au regard, imagine le jeune qui a un coup de foudre, mais que la fille ne veut rien savoir et qu'elle trouve ça achalant! Imagine la discussion devant le directeur de l'école…
Le gars: Est belle!
La fille: Regarde ailleurs, chus pas à vendre! (Remarque qui m'a été adressée lorsque j'avais une dizaine d'année, dans le bus.)
Le gars: Mais j'ai le coup de foudre! Est belle! Un coup de foudre, ça doit être réciproque, non? Elle va finir par se rendre compte qu'elle est mon âme sœur! (Type de croyance ésotérico-New âge qu'on peut retrouver dans certains films)
La fille: F*** Y**

Morale de cette histoire: tolérance et respect doivent faire partie de notre société. Pas des règlement et des lois strictes qui condamnent des comportements assez communs et interprétables, quand ils provoquent un malaise (très subjectif), comme du harcèlement ou une agression.

Présentement, on renoue avec la morale chrétienne stricte des années 1950. On invente un nouveau moralisme sexuel dans lequel les femmes sont sacrées et intouchables, sans d'abord passer par certains rituels d'approche (ou de purification).

Par exemple, pour certains gestes de bienvenue communs et acceptés par tous il y a peu... Faut passer à la confesse (je veux te donner un bisou de bienvenue), recevoir l'absolution (oui) avant de pouvoir toucher l'ostie (donner un bisou sur la joue)!

Tu crois que j'exagère? Va lire Laura Kipnis!

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#543

Message par Etienne Beauman » 10 nov. 2020, 17:00

Horus a écrit : 10 nov. 2020, 04:34 . Il y a des filles qui aiment se faire siffler, parce que ça démontre qu'elles plaisent.
Et il y a des mecs qui aiment que des inconnus leur touchent les fesses !

C'est pas une raison pour tolérer ça de manière générale.

Mets toi deux secondes à la place de celles et ceux qui n'aiment pas ça et qui demandent juste à ce qu'on les laissent tranquille.

C'est quoi ce relativisme culturel ?
Horus a écrit : 10 nov. 2020, 04:34 Pourtant, le sifflement en tant que tel n'est violent que si quelqu'un te siffle directement dans l'oreille.
On est dans le contexte universitaire, penses que chaque jour la même fille peut se faire siffler des dizaines de fois...
Horus a écrit : 10 nov. 2020, 04:34 Présentement, on renoue avec la morale chrétienne stricte des années 1950. On invente un nouveau moralisme sexuel dans lequel les femmes sont sacrées et intouchables, sans d'abord passer par certains rituels d'approche (ou de purification).
Non mais tu t'entends ?
Le consentement n'est pas un rituel, et il doit être réciproque, les femmes ne sont pas des objets dont on pourrait disposer pour peu qu'on se plie à tel ou tel protocole. :ouch:
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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#544

Message par Phil_98 » 13 nov. 2020, 06:13

Amandine a écrit : 09 nov. 2020, 22:46 ....
Finalement ce qui te gènes dans cet exemple n’est pas la vulnérabilité de l’autre mais la position qu’il te refuses.
....
A bien relire tout ça, c’est un peu cliché. Mais ce sont tout de même des bases qui semblent oubliées en vous lisant. Parfois il faut repartir de la base.
C'est une belle réponse. J'ajoute des notes.

Je ne viens pas d'un milieu riche et ma conjointe non plus. Lorsqu'on a commencé à travailler, on pouvait se comparer avec des voisins qui vivaient de l'assistance sociale. Les voisins avaient fait un choix de vie et ils savaient très bien comment tirer leur épingle du jeu social pour en avoir les avantages.

Il y a eu une émission au Québec qui nous faisaient rire énormément : Les Bougons. C'était une comédie qui se moquait des bourgeois-capitalistes toujours prêts à aider des victimes (vraies ou fausses) pour se donner une bonne apparence.

La société a le devoir d'aider les plus vulnérables et de les protéger. Mais lorsque la victimisation devient plus payante que l'honnêteté on doit se questionner.

Et je suis d'accord, on parle de cliché. Que veux-tu dire par repartir à la base ?

Si tu parles de la loi de la facilité, ce serait un bon point de départ. Je pense que cette fameuse facilité est recherché par tous. C'est à savoir;
si on la demande pour l'immédiat,
si on planifie honnêtement pour un future facile,
si on ment et on triche pour obtenir cette facilité,
si on détruit l'autre pour montrer que c'est facile pour nous,
si on arnaque (mafia et autres complots) pour vivre cette facilité.


Mais le point que je veux amener, fait référence à ces personnes qui cherchent à créer un sentiment de culpabilité chez des hommes (ou femmes) qui ne le méritent pas. Le rapport de M. Bergeron est un très bel exemple de cette manipulation féministes déviantes. Et l'outil principal est de mettre en évidence une vulnérabilité que je questionne.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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#545

Message par LoutredeMer » 13 nov. 2020, 15:02

Phil_98 a écrit : 13 nov. 2020, 06:13 Mais le point que je veux amener, fait référence à ces personnes qui cherchent à créer un sentiment de culpabilité chez des hommes (ou femmes) qui ne le méritent pas.
Pas du tout! Elles cherchent au contraire à ouvrir les yeux de ceux qui le méritent pour qu'ils remettent en question leurs comportements. Un sondage, c'est une prévention, pas une punition. (Si tu veux constater la punition avec l'incapacité de prévoir, regarde plutot les mesures politiques et économiques anti-covid19 en France...)
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#546

Message par Phil_98 » 13 nov. 2020, 15:31

LoutredeMer a écrit : 13 nov. 2020, 15:02 ...
Pas du tout! Elles cherchent au contraire à ouvrir les yeux de ceux qui le méritent pour qu'ils remettent en question leurs comportements. Un sondage, c'est une prévention, pas une punition.
...
Je ne suis pas certain, le sondage ressemble plus à un outil de la manipulation qu'à une prévention.

Comment fait-on pour évaluer qui le mérite ?

Par exemple, on voudrait ouvrir les yeux des macho musulmans en blâmant tous les hommes sans attaquer leur croyance religieuse ? Et en nommant spécifiquement les musulmans, en tant que féministe, est-ce que tu me traiteras de raciste ?

Par exemple, si je fais une recherche sur les méthodes féminines pour exprimer leur violence, je trouverais quoi ? Les violences du genre féminin sont très différentes du genre masculin. Cette violence serait acceptable ?
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#547

Message par LoutredeMer » 13 nov. 2020, 15:40

Phil_98 a écrit : 13 nov. 2020, 15:31 Je ne suis pas certain, le sondage ressemble plus à un outil de la manipulation qu'à une prévention.
:ouch:

Par exemple, on voudrait ouvrir les yeux des macho musulmans en blâmant tous les hommes sans attaquer leur croyance religieuse ? Et en nommant spécifiquement les musulmans, en tant que féministe, est-ce que tu me traiteras de raciste ?
Il faut éviter les analogies dans une démarche sceptique. Ce n'est pas une argumentation recevable.

Par exemple, si je fais une recherche sur les méthodes féminines pour exprimer leur violence, je trouverais quoi ? Les violences du genre féminin sont très différentes du genre masculin. Cette violence serait acceptable ?
De quelques" méthodes féminines" parles tu? Si ce sont les violences psychologiques, je serais très interessée de voir la comparaison féminin/masculin...

(Cela dit, je retourne à "Hold Up")
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#548

Message par jean7 » 14 nov. 2020, 01:18

Phil_98 a écrit : 13 nov. 2020, 15:31 Je ne suis pas certain, le sondage ressemble plus à un outil de la manipulation qu'à une prévention.
Toute tentative de prévention de quoi que ce soit autrement que par des méthodes physiques n'est-elle pas en soit une manipulation ?

Tente donc de concevoir une prévention non manipulatrice.
Le simple fait de sélectionner le sujet de ta prévention entre un biais !

(enfin il me semble...)
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#549

Message par jean7 » 14 nov. 2020, 01:42

Horus a écrit : 10 nov. 2020, 04:34 Quant au regard, imagine le jeune qui a un coup de foudre, mais que la fille ne veut rien savoir et qu'elle trouve ça achalant! Imagine la discussion devant le directeur de l'école…
Le gars: Est belle!
La fille: Regarde ailleurs, chus pas à vendre! (Remarque qui m'a été adressée lorsque j'avais une dizaine d'année, dans le bus.)
Le gars: Mais j'ai le coup de foudre! Est belle! Un coup de foudre, ça doit être réciproque, non? Elle va finir par se rendre compte qu'elle est mon âme sœur! (Type de croyance ésotérico-New âge qu'on peut retrouver dans certains films)
La fille: F*** Y**
C'est touchant.
Mais pour casser un peu l'ambiance, cette citation d'un sketche humoristique :
- "Madame, je vous aime"
- "Je vois bien"
(dans un camp de nudiste).

Bon, je crois que le sketch était nul, mais l'idée pas si sotte.
On ne vit effectivement pas dans des société où la spontanéité et la transparence sont de mise.
Et ce n'est pas nécessairement une chose qu'il faille regretter.

Actuellement un peu épuisé par la vélocité d'un bébé à faire ce qu'on ne voudrait pas qu'il fasse, j'ai compris que notre incapacité à en anticiper les gestes tient au fait que notre capacité à nous projeter un tant soit peu dans l'avenir ralentit toutes nos décisions. Lui, le bébé, où qu'il atterrisse, il voit-veut-fait en un instant.

Il me semble primordial, fondamental, pour que l'humain puisse continuer à l'être (sans dire si c'est bien ou non) qu'il assume que la sophistication de son développent tienne à cette capacité d'agir en fonction de conséquences et pas dans la spontanéité. Le développement individuel d'un humain prend du temps. Laissons aux enfants les enfantillages.

Faire en sorte de ne pas prendre le risque de blesser autrui n'est pas de la mièverie. C'est notre façon à nous de survivre. Et pour tous les domaines, plus nous serons nombreux et plus ce sera nécessaire.

Ne pleurons pas sur le passé, le romantisme ne disparaitra pas avec les sifflements !
:a4:
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Re: VIOLENCE FAITE AUX FEMMES: LA FIN DES MYTHES

#550

Message par Phil_98 » 14 nov. 2020, 15:51

jean7 a écrit : 14 nov. 2020, 01:18 ....
Toute tentative de prévention de quoi que ce soit autrement que par des méthodes physiques n'est-elle pas en soit une manipulation ?

Tente donc de concevoir une prévention non manipulatrice.
Le simple fait de sélectionner le sujet de ta prévention entre un biais !
...
Je pense que la notion de manipulation a une connotation péjorative habituellement. C'est à dire que le manipulateur veut amener l'autre à satisfaire son propre désir. Dans le cas qui nous concerne, les féministes déviantes, M. Bergeron et al., laissent entendre que les hommes sont des dominateurs et que les femmes sont des victimes. L’effet que je ressens, c’est qu’elles veulent simplement développer un sentiment de culpabilité pour quelques choses que la majorité des hommes ne font pas. Je pense qu’il y a énormément d’hommes qui ressentent le même dégout devant ce genre de pseudoscience produit par des féministes déviantes.

Il y a des ONG qui font de la prévention. Par exemple, quand on pense à la cigarette, les messages qui dénoncent les méfaits du tabac n’est pas considéré comme de la manipulation.

La publicité vantant les cigarettes sont considérées comme de la manipulation. C’est que la cigarette détruit.

Le message du Rapport de M. Bergeron, détruit les relations hommes-femmes, en créant une fausse guerre des sexes.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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