greve étudiante: dernier degré de la dictature

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DanB
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#576

Message par DanB » 12 juin 2012, 19:17

Samuel Rooke a écrit :Votre discours est un peu bi-polaire, je m'explique.
Mon discours est nuancé. Si j'étais extrémiste, je serais accoté sur un pôle.
Samuel Rooke a écrit :En un temps, vous comprennez qu'il y a du mauvais dans notre société mais vous ne proposez rien pour y remédiez en vous disant que c'est comme le cours "normal" des choses.
je vois des problèmes, mais je préfère m'abstenir plutôt que de sauter sur la première solution du bord.

Je peux aussi constater la profondeur et l'étendue d'une problématique qui est là depuis longtemps. J'ai simplement assez de recul pour ne pas croire que la solution est évidente et simple.
Samuel Rooke a écrit : Vous vous cachez en plus derrière certains mythes, n'avez vous pas écouté encore la vidéo?
Quels mythes?

Non, pas de vidéos pour moi, je trouve ça archi pénible.
Je questionne sérieusement certaines facultés. En fait, je suis prêt quand même à mettre un peu d'argent dans des facultés douteuses, mais j'aimerais qu'elles l'apprécient au lieu de cracher sur ceux qui leur permettent une telle vie de pharaons.
Samuel Rooke a écrit :On peut se questionner, certe, mais qui crache sur quoi ? je ne trouvve cela pas très claire.
Ces gens qui pètent de la broue à dire que les études devraient être dénuées de considérations matérielles. C'est facile à dire quand les considérations matérielles, on les refile aux autres, comme un pharaon. Mais la vie, ce n'est pas ça.

D'un côté, ils demandent aux autres de payer sans retenue mais eux ne veulent pas payer. C'est complètement incohérent. Ils veulent le beurre et l'argent du beurre. Dans la vie, malheureusement, on doit faire des choix et chaque choix a du pour et du contre.
J'ai assez d'expérience dans la vie pour savoir que «couper dans le gras», c'est plus facile dire qu'à faire. C'est la triste réalité vs de doux mensonges. Mais je sais que les doux mensonges passent mieux.
Samuel Rooke a écrit :Oui, c'est effectivement plus dur à dire qu'a faire, mais il faudra passer à l'action sinon, rien ne changera.
On passe à l'action comment. En partant, c'est quoi du gras? 400 000 000$ pour enrichir des millionnaires qui poussent une puck et qui iront dépenser l'argent pompé au Québec ailleurs?

Ça ne date pas d'hier que des gens affirment qu'il y a du gras à couper. Mais ce n'est pas si évident. Articuler une stratégie juste là-dessus, c'est courir à l'échec.

Couper dans le gras, c'est plus facile à dire qu'à faire.
Samuel Rooke a écrit :C'est une forme de nihilisme et je ne crois pas que c'est cela qui règlera la crise. Dans le cas que vous me montrez, il faudra choisir lequel des doux mensonges est le mieux pour notre société. Est-ce un bon raisonnement ?
il faudrait demander autre chose que de doux mensonges. Toujours trouver les sacrifices ailleurs, dans le gras, chez les riches, chez les entreprises, alouette c'est, à mes yeux, un doux mensonge qui permet de dormir tranquille : le problèmes, c'est la faute des autres. Pas question de remettre en question notre train de vie.

important, crise, je ne sais pas. Mais essentiellement axée sur l'argent, le cash. Oui, ce que les étudiants veulent, c'est de l'argent. Juste de l'argent. Ce qui les mobilise, c'est une soif d'argent. Ce qu'ils veulent, c'est du capital. Tout l'affrontement ne concerne que des $.
Samuel Rooke a écrit :Peut être pour certains, mais je crois que votre propos demande des preuves car ce que je vous ai envoyé dément cette hypothèse. Je vous réécrit le constat
Sam Rooke a écrit :Le problème, c'est la mauvaise gestion de l'argent qui est déjà en circulation. Voilà ce qu'il faut faire avant d'augmenter ou diminuer quoi que ce soit
Votre constat ne fait que confirmer qu'il n'est question que d'argent, de cash, de capital. CQFD.

À moins que vous ne soyez capable de me dire quelle revendication ne se mesure pas avec un $.

Samuel Rooke a écrit : Pour ajouter, si je dois payer, alors je veux savoir pourquoi et ou va mon argent. Les réponses du gouvernements à ces deux questions ne sont aucunement convaincantes. Donc, je ne vois pas pourquoi la classe étudiante et moi même devons payer pour un problème qui n'est pas de notre ressort quand c'est l'argent des contribuables qui est mal utilisé.
Pourquoi demander aux contribuables de payer alors?

Samuel Rooke a écrit :Est-ce pour avoir plus d'argent ? Non, c'est pour mettre les choses au claire et repartir sur de bonne bases, sans demander à quiconque de payer plus car cette proposition n'est que de mieux gérer l'argent déjà en circulation.
Mieux gérer l'argent, vous pensez que c'est une trouvaille de 2012? Facile à dire, mais pas facile à faire. Et un moment donné, la gestion coûte plus cher que l'économie réalisée. Malheureusement, on ne peut pas tout avoir. Je ne crois pas à la pensée magique...
Que faut-il faire? Assumer sa part d'effort, comme tout le monde. C'est pas vrai que tout est gratis dans la vie, que tout nous est dû.
Samuel Rooke a écrit : Dites-moi, quelles est "ma part" ? Qui ou quoi descide de cette "part". La notion est vague et je paye déjà "ma part" même si elle m'est rendue en février. Je la payerai toute ma vie ma "juste part" avec mes futurs impôts. Il faudrait définir...
Justement, quand je demande les critères pour déterminer les parts, pouf, c'est trop concret, pas de réponse. On frappe le mur vite disons!

Quand les parts sont réparties 88%/12%, je de la difficulté à considérer que c'est le 88% qui ne fait pas sa part.
Accepter quoi? Que quoi ne changera pas?
Samuel Rooke a écrit :Accepter la situation actuelle auquelle nous fesons fasse, un gouvernement indigne, des indignés, des ignorants, des indignés ignorants...
Être conscient que les problèmes ne se règlent pas par pensée magique, ce n'est pas accepter un problème. Au contraire, c'est accepter une dure réalité plutôt que de s'accrocher à un doux mensonge où tout se règle facilement, dans le bonheur et dans la joie, comme dans les émissions pour enfants. C'est plus compliqué que ça.
Samuel Rooke a écrit :Oui, je comprend, mais cela ne règle pas le problème, ce n'est qu'un constat. Pourquoi ne pas informer les gens de meilleure façon ?
Parce que ce qui les intéresse, c'est Canadien.

N'allez pas leur parler de constitution, c'est plate, même si ça concerne des milliards. L'important, c'est canadien ou bien star académie.
Samuel Rooke a écrit :Oui, c'est uns ophisme géant et c'est bien dommage, mais pourquoi fesons-nous que constater cet échec qu'est l'ignorance? Un septique doute et comprend, mais pourquoi ne devrait-il pas agit pour la conscience collective? Cela pourra peut être aider...
On agit pas mal tous pour la conscience collective. Mais faut être réaliste et savoir qu'on a peu de change de révolutionner la façon d'agir des électeurs.

Tiens, les étudiants qui sont dans la rue ne vont même pas voter. Pourtant, ce sont les premiers à dire qu'il faut que ça change. Pourquoi refusent-ils d'influencer les choses en allant voter? Ça donne idée à quel point on part de loin.

C'est bien plus le fun d'aller cogner sur des casseroles par une belle soirée avant et après quelques petites bières entre amis, mais l'influence la plus importante qu'on a, c'est aux élections.
Je crois que Chruchill décrivait bien la démocratie et j'ai l'humilité de ne pas avoir de meilleure solution.
Samuel Rooke a écrit :Je suis curieux, que disait Churchill ?
La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire.

C'était il y a 55 ans. Vous comprendrez que je suis assez humble pour ne pas m'illusionner à croire que je pourrai changer ce constat à moi tout seul.
Oui, parce que c'est ce que les électeurs veulent. Et après, ils chiâlent quand ils l'ont!!!
Samuel Rooke a écrit :Où quand ils ne l'ont pas ...
À la base, ils forcent les politiciens à promettre des choses impossibles. Les électeurs jouent le jeu.
Samuel Rooke a écrit :Mais bon, je reviens sur le point de mon message, quelle sont nos possibilitées d'actions dans ce cas précis? Si la population est trop stupide pour se faire avoir en loop, qui pourrait arrêter le manège ?
On s'implique dans une association prônant la pensée rationnelle.

Faut pas rester assis à attendre le messie ou la solution qui règle tout, rapidement, d'un coup, sans faire mal.
Samuel Rooke a écrit :Je pense un peu comme vous sur ce point, car qu'est ce que l'honnêteté en politique? Je ne miserais pas grand chose sur la réponse.
L'honnêteté n'est pas payante en politique. Vous pensez que ça attire les votes de dire aux électeurs que leurs demandes sont impossibles à réaliser? Que ce n'est pas toutes les demandes qui font du sens? Que le bout d'asphalte qu'ils demandent n'est probablement pas ce qui devrait passer avant tout? Ou, tout simplement, qu'on n'a pas la solution miracle?

Regardez comment vous réagissez quand je vous dis que je n'ai pas de solution miracle... vous en voulez une, coûte que coûte! Voyez ci-bas :
C'est plate, mais je pense qu'il n'y a pas grand chose à faire. [...] Je ne crois pas non plus que constater un problème nécessite de connaître la solution au dit problème.
Samuel Rooke a écrit : C'est votre petit côté nihiliste. Je constate le problème, mais je n'agis pas. Je vous trouve ainsi métaphoriquement éveillé mais paraplégique. Si seulement la recherche d'une solution vous prend - une simple tentative - vous retrouverai un bras ou une jambe. S'avouer vaincu par la vie comme vous le présentez ne m'encourage pas
J'ai le malheur de préférer m'abstenir plutôt que de lancer des bêtises. Vous ne l'acceptez pas. Je dois dire qqch, n'importe quoi, c'est pas grave, faut boucher le trou. Je suis athée, j'accepte de ne pas avoir réponse à tout. Je ne la connais pas la solution. Et je ne suis pas de ceux qui font n'importe quoi, sans effet, afin de se donner l'illusion qu'ils agissent pour mieux dormir le soir. Les casseroles, c'est l'opium du peuple.

Vous, vous agissez comment? Concrètement.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone

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Samuel Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#577

Message par Samuel Rooke » 12 juin 2012, 20:20

@DanB

Ail, ça commence à être du lourd notre discussion, je vais l'alléger un peut, car nous discutons souvent du même sujet en petites phases.
On passe à l'action comment. En partant, c'est quoi du gras? 400 000 000$ pour enrichir des millionnaires qui poussent une puck et qui iront dépenser l'argent pompé au Québec ailleurs?

Ça ne date pas d'hier que des gens affirment qu'il y a du gras à couper. Mais ce n'est pas si évident. Articuler une stratégie juste là-dessus, c'est courir à l'échec.

Couper dans le gras, c'est plus facile à dire qu'à faire.
[...]

Ces gens qui pètent de la broue à dire que les études devraient être dénuées de considérations matérielles. C'est facile à dire quand les considérations matérielles, on les refile aux autres, comme un pharaon. Mais la vie, ce n'est pas ça.

D'un côté, ils demandent aux autres de payer sans retenue mais eux ne veulent pas payer. C'est complètement incohérent. Ils veulent le beurre et l'argent du beurre. Dans la vie, malheureusement, on doit faire des choix et chaque choix a du pour et du contre.
[...]

Quels mythes?

Non, pas de vidéos pour moi, je trouve ça archi pénible.
La vidéo est une vulgarisation de cet article
Votre constat ne fait que confirmer qu'il n'est question que d'argent, de cash, de capital. CQFD.

À moins que vous ne soyez capable de me dire quelle revendication ne se mesure pas avec un $.
[...]

[Pourquoi demander aux contribuables de payer alors?
Oui, il est question d'argent, ce n'était pas mon but de le nier... vous me dites qu'il ne faut pas faire payer plus les contribuables et que les étudiants sont, en quelque sorte, des pharaons en raison de cette dernière affirmation. Je vous répond que l'argent est déjà en circulation ce qui annule l'augmentation des contribuables et, par conséquent, votre affirmation sur les étudiants pharaons, Alors...
Mieux gérer l'argent, vous pensez que c'est une trouvaille de 2012? Facile à dire, mais pas facile à faire. Et un moment donné, la gestion coûte plus cher que l'économie réalisée. Malheureusement, on ne peut pas tout avoir. Je ne crois pas à la pensée magique...
Moi non plus ... j'y reviens plus bas.
Justement, quand je demande les critères pour déterminer les parts, pouf, c'est trop concret, pas de réponse. On frappe le mur vite disons!

Quand les parts sont réparties 88%/12%, je de la difficulté à considérer que c'est le 88% qui ne fait pas sa part.
Alors, que pensez vous de ce qui est mentionné sur ce poste ?
je vois des problèmes, mais je préfère m'abstenir plutôt que de sauter sur la première solution du bord.

Je peux aussi constater la profondeur et l'étendue d'une problématique qui est là depuis longtemps. J'ai simplement assez de recul pour ne pas croire que la solution est évidente et simple.
[...]

J'ai le malheur de préférer m'abstenir plutôt que de lancer des bêtises. Vous ne l'acceptez pas. Je dois dire qqch, n'importe quoi, c'est pas grave, faut boucher le trou. Je suis athée, j'accepte de ne pas avoir réponse à tout. Je ne la connais pas la solution. Et je ne suis pas de ceux qui font n'importe quoi, sans effet, afin de se donner l'illusion qu'ils agissent pour mieux dormir le soir. Les casseroles, c'est l'opium du peuple.
[...]

je vois des problèmes, mais je préfère m'abstenir plutôt que de sauter sur la première solution du bord.

Je peux aussi constater la profondeur et l'étendue d'une problématique qui est là depuis longtemps. J'ai simplement assez de recul pour ne pas croire que la solution est évidente et simple.
[...]

Je ne crois pas à la pensée magique...
[...]

Vous, vous agissez comment? Concrètement.
Premièrement, je n'ai pas retrouvé votre parole concernant la faible participation des étudiants (peu importe) mais j'aimerais tout de même rappeler qu'aux dernière élection fédérale, il y a eu un pas pire pourcentage de jeune qui ont voté.

Deuxièmement, je ne crois pas, comme je vous l'ai dit, à la solution magique. Je crois à une solution.

D'habitude, ça fais mal, mais comme ont dit, vaut mieux donner un coup dur pour que ça aille mieu après. Si cela prend 20 ans et bien, c'est ce qu'il faut faire. Il faut agir ou y penser car sinon, il sera trop tard et de plus gros problèmes feront surfaces. C'est comme de mettre la poussière en dessous du tapis et de l'oublier. Un jours, il y aura un mauviase surprise.

Troisièmement, moi concrètement comme individus, je peux au moins encourager le monde à lire l'actualité et s'intéresser aux problèmes sociologiques que nous vivons. Nous fesons souvent des débats improvisés ou nous sommes plusieurs, politisés ou non, et nous arrivons a un point commun par argumentaire pour ensuite en discuter avec d'autre gens et/ou utiliser les réseaux sociaux.

Je crois aussi que, dans un cas comme celui-ci, agir seul n'est pas le meilleur des choix­. Pourquoi est-ce que le groupe des Septiques du Québec ne ferait pas une étude sur le sujet qui, en tant que conclusion, pourrait suggérer des solutions ? Je crois que le groupe à une bonne influence et pourrait faire penché pour telle ou telle conclusion du conflit. Je ne suis pas membre, je ne peux donc me pas porter garant de cette tâche, même si j'aimerais bien, et ce, jusqu'a l'avis contraire. Au moins, si cela donne l'idée à quelqu'un de se lancer, je ne pourrais que l'appuyer et ce message sera la peuve de l'intention qui aura fait agir.

A+ Sam Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#578

Message par Pardalis » 12 juin 2012, 20:27

Samuel Rooke a écrit :2) Même si les discours étaient identiques, qu'est ce que cela changerait puisqu'IRIS réussit à prouver le mensonge du gouvernement ?
Il n'y a pas de mensonge. L'IRIS interprète le financement des universités à travers son prisme idéologique anticapitaliste. Ils voient le financement de la recherche et le désir d'être compétitif au niveau international comme une abomination, quand c'est tout-à-fait légitime et normal, et même souhaitable de vouloir des universités de renommée. Vous ne voulez pas que nos université s'élèvent au-dessus de notre petit patelin moribond? Vous ne voulez pas que des cerveaux étrangers soient intéressés à venir étudier chez nous? Vous ne voulez pas de rayonnement international pour le Québec? Combien de prix Nobels ont étudié à L'UQAM déjà?

Une université concurrentielle favorise la venue d'étudiants de tous horizons, donc il y a un apport de nouveaux esprits et des esprits fins, et favorise une main d'oeuvre qualifiée et instruite. Oui les « impératifs mercantiles » sont importants, et la recherche aussi, il faut pas cracher dessus. L'IRIS voit ça comme un mal parce qu'il est braqué idéologiquement contre la prospérité économique. Ils proclâment que la « mission » des universités c'est l'enseignement, ce qui est une vision très restrainte des choses. Une université sert aussi surtout à cultiver des potentiels.

Étudier juste pour étudier ça ne va pas très loin. Combien d'étudiants en sociologie ou en anthrolopogie travaillent maintenant chez Bell, ou dans un domaine qui n'a aucun rapport avec leur domaine d'études. C'est beau d'avoir des connaissances personelles, ça nous donne l'air intelligent lors d'un souper entre amis de citer du Lévy-Strauss, mais ça ne sert strictement à rien pour l'ensemble du Québec et le domaine en question quand on ne peut pas appliquer concrêtement ses connaissances.

On va à l'université pour s'enrichir personnellement, c'est vrai, mais faut voir plus loin que ça,on va à l'université aussi pour pouvoir travailler plus tard et avoir un bon emploi, et y être compétent. Oh, je suis désolé d'avoir dit des gros mots, « travailler » et « compétence » c'est rendu tabou au Québec...

On sait déjà que Québec Solidaire veut réduire les heures de travail à 32 heures semaine- ce qui est environ 6 heures de travail par jour (et en enlevant les heures de break et de dîner, les heures de travail véritable deviennent risibles), et ce en gardant le même salaire qu'avant et même en augmentant le salaire minimum. Ça va faire un bel avenir ça pour le Québec, ce genre de philosophie de la farniente: on étudie gratuitement, pour être payé à ne rien faire.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#579

Message par Samuel Rooke » 12 juin 2012, 21:27

@Pardalis

Bien vous avez répondu à une des deux questions !!
1) Avez vous lue l'article/écouté la vidéo

Si oui, alors je ne vois pas pourquoi vous m'écrivez ce dernier message.
L'IRIS interprète le financement des universités à travers son prisme idéologique anticapitaliste
[...]

L'IRIS voit ça comme un mal parce qu'il est braqué idéologiquement contre la prospérité économique
Vous ne m'avez pas encore prouvé votre accusation. Alors votre paragraphe ne vaux pas grand chose
Étudier juste pour étudier ça ne va pas très loin. Combien d'étudiants en sociologie ou en anthrolopogie travaillent maintenant chez Bell, ou dans un domaine qui n'a aucun rapport avec leur domaine d'études.
Même si je crois effectivement que la travail n'est pas nécessairement en lien avec le champ d'étude, je crois que ces jeunes auront une place de choix chez Bell, une bien meilleure place et eu plus rapidement que ceux qui ne dont pas aller à l'université. C'est là la différence.
C'est beau d'avoir des connaissances personelles, ça nous donne l'air intelligent lors d'un souper entre amis de citer du Lévy-Strauss, mais ça ne sert strictement à rien pour l'ensemble du Québec et le domaine en question quand on ne peut pas appliquer concrêtement ses connaissances.
Vous renvoyé l'étude à l'individus. Seulement, avez vous pensé au collectif? Je l'ai assez dit, un société éduqué est mieux qu'un élitisme trié sur le volet, je le montre plus bas. Mais je résume mon propos car je l'ai assez dit.
On va à l'université pour s'enrichir personnellement
Ha! moi je pensais qu'on va à l'école pour étudier, avoir des connaissance et former une classe pensante ? Mais lisez plus bas...
mais faut voir plus loin que ça,on va à l'université aussi pour pouvoir travailler plus tard et avoir un bon emploi, et y être compétent. Oh, je suis désolé d'avoir dit des gros mots, « travailler » et « compétence » c'est rendu tabou au Québec...
Où est l'incompétence chez un diplomé universitaire ? S'il est incompétant, alors je ne vois pas qui le serait. Donner moi le % de diplomé universitaire sur le BS. Je suis curieux.

ICI, on dit que le revenus moyen des Québécois en 2010 est de 59 000 $ et des diplomés universitaire 69 000 $ pour plus ou moins le même nombre d'heure de travail pas semaine (36 pour l'ensemble et 35 pour les diplomés). C'est environs 10 000 $ de plus. Donc oui, des gens qui travaillent chez Bell et ayant un diplome en anthropologie ou en socio gagne plus qu'un non diplômé. Donc en plus d'avoir une société éduqué, la rémunération vient avec si on garde une bonne accessibilité à l'université.

Ainsi, je démens le préjugé que certains BAC ne "sert pas à grand chose" en vous montrant la statistique de gouvernement du Québec. Je montre qu'un universitaire gagne en moyenne plus qu'un non diplomé et, A priori, est plus éduqué.

Maintenant, vous devez répondre
1) Si vous avez vue la vidéo ou lue l'article
2) Me démondrez vos accusations que vous avez faites à l'égard d'IRIS (idéologique anticapitaliste, idéologie de l'homogénité des étudiants, syndicaliste et peu objective) et contre argumentez l'étude quelle apporte pour ainsi avoir un solide argumentaire contre l'institut.

A+ Sam Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#580

Message par Mr.DFG » 12 juin 2012, 21:44

DanB a écrit :Votre constat ne fait que confirmer qu'il n'est question que d'argent, de cash, de capital. CQFD.

À moins que vous ne soyez capable de me dire quelle revendication ne se mesure pas avec un $.
[...]
Pourquoi demander aux contribuables de payer alors?
À nouveau, personne ne demande aux contribuables de payer plus. Lors des premières rencontrent avec les étudiants, le gouvernement avait signalé qu'il était hors de question d'augmenter le montant imposé à la population. Ce point a été accepté par les étudiants qui ont multiplié les projets pour favoriser le retrait de la hausse sans augmenter les dépenses. Projets qui ont été dans l'ensemble rejetés (ou ignorés) par le gouvernement.
DanB a écrit :Justement, quand je demande les critères pour déterminer les parts, pouf, c'est trop concret, pas de réponse. On frappe le mur vite disons!

Quand les parts sont réparties 88%/12%, je de la difficulté à considérer que c'est le 88% qui ne fait pas sa part.
Vous aviez mentionné que les étudiants qui voulaient le beurre et l'argent du beurre. J'ai comme l'impression que vous négligez un détail.

L'étudiant qui paye actuellement 12% pour ses études, décroche un diplôme et se retrouve sur le marché du travail. Dès lors, il se retrouve comme tous les autres contribuables à faire sa part et payer le 88% restant pour les générations futures.

Ce qu'on lui demande à présent, c'est qu'il paye 15%, décroche son diplôme et ce trouve un emploi où il devra payer en plus 88% comme les autres contribuables. Ça devient beaucoup plus juste et équitable vous ne trouvez pas ?
Espérons que cet étudiant a profité de bonnes bourses, sinon il risque de rire jaune lorsque viendra le temps de rembourser son prêt étudiant en prime.

(À titre d'information pour ce dernier point, je cherche plus à comprendre pourquoi cet argument semble vous frustrer autant. Surtout si on considère qu'il y a quelques années vous étiez celui qui profitait de cet échange 12%/88%.)
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#581

Message par Mr.DFG » 12 juin 2012, 21:48

Samuel Rooke a écrit :
Pardalis a écrit :Étudier juste pour étudier ça ne va pas très loin. Combien d'étudiants en sociologie ou en anthrolopogie travaillent maintenant chez Bell, ou dans un domaine qui n'a aucun rapport avec leur domaine d'études.
Même si je crois effectivement que la travail n'est pas nécessairement en lien avec le champ d'étude, je crois que ces jeunes auront une place de choix chez Bell, une bien meilleure place et eu plus rapidement que ceux qui ne dont pas aller à l'université. C'est là la différence.
Je sais qu'il s'agit d'une anecdote, mais je me souviens avoir vu il y a quelques années un directeur des Ressources Humaines pour une grande compagnie avec un diplôme en Musique (maîtrise, si ma mémoire m'est fidèle). On peut dire qu'il était loin de tourner des burgers chez McDo.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#582

Message par Pardalis » 12 juin 2012, 23:10

Samuel Rooke a écrit : Bien vous avez répondu à une des deux questions !!
1) Avez vous lue l'article/écouté la vidéo
oui.
Vous ne m'avez pas encore prouvé votre accusation. Alors votre paragraphe ne vaux pas grand chose
C'est un jugement de valeurs que fait l'IRIS en critiquant le financement de la recherche et la volonté d'être compététif dans le monde. Eux ils veulent que l’université soit un espace de « réflexion », d’analyse de la société, c’est bien beau et gentil, mais il faut aussi que tout ce temps et cette réflexion donnent des résultats dans la réalité, des jobs et des spécialistes qui vont amener ces réflexions à des résultats tangibles. Donc al recherche a sa place.
Même si je crois effectivement que la travail n'est pas nécessairement en lien avec le champ d'étude, je crois que ces jeunes auront une place de choix chez Bell, une bien meilleure place et eu plus rapidement que ceux qui ne dont pas aller à l'université. C'est là la différence.
Vous renvoyé l'étude à l'individus. Seulement, avez vous pensé au collectif?
C'est plutôt vous qui renvoyez cela à l'individu. Le diplômé en anthropologie a peut être un meilleur salaire qu'un autre (portée individuelle), mais je doute que ses connaissances en anthropologie ait eut une incidence là-dessus, peut-être juste avoir un BAC regarde mieux sur un C.V., et je ne vois pas comment son employeur en bénéficie directement.

Les années d'études et les connaissances accumulées n'influencent pas nécessairement son rendement au travail.

Mais pour la discipline de l'anthropologie, c'est une perte nette, puisque l’étudiant n’oeuvre pas dans le domaine, c’est un cerveau de moins pour cette science, une personne de moins qui va pousser les connaissances dans ce domaine (portée collective).
Je l'ai assez dit, un société éduqué est mieux qu'un élitisme trié sur le volet, je le montre plus bas.
Je préfère une compétence spécialisée qui amène des découvertes importantes qu'une population éduquée qui se pogne le beigne et ne vote pas parce qu’elle est rendue trop cynique.
Où est l'incompétence chez un diplomé universitaire ? S'il est incompétant, alors je ne vois pas qui le serait. Donner moi le % de diplomé universitaire sur le BS. Je suis curieux.
L'incompétence n'est pas nécessairement synonyme avec B.S.
Donc oui, des gens qui travaillent chez Bell et ayant un diplome en anthropologie ou en socio gagne plus qu'un non diplômé. Donc en plus d'avoir une société éduqué, la rémunération vient avec si on garde une bonne accessibilité à l'université.
En voilà une vision mercantile de l'université. Et c’est quoi encore votre problème et celui de l’IRIS avec le financement de la recherche, si c’est pour donner de meilleurs emplois. On veut la même chose, non? L'idée c'est d'entrer sur le marché du travail.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#583

Message par Pardalis » 12 juin 2012, 23:14

Mr.DFG a écrit :Je sais qu'il s'agit d'une anecdote, mais je me souviens avoir vu il y a quelques années un directeur des Ressources Humaines pour une grande compagnie avec un diplôme en Musique (maîtrise, si ma mémoire m'est fidèle). On peut dire qu'il était loin de tourner des burgers chez McDo.
Et il y a d'autres anecdotes où des gens sans éducation supérieure se façonnent eux-mêmes leur voie et créent un empire.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#584

Message par ServerError503 » 12 juin 2012, 23:49

Pardalis a écrit :
Mr.DFG a écrit :Je sais qu'il s'agit d'une anecdote, mais je me souviens avoir vu il y a quelques années un directeur des Ressources Humaines pour une grande compagnie avec un diplôme en Musique (maîtrise, si ma mémoire m'est fidèle). On peut dire qu'il était loin de tourner des burgers chez McDo.
Et il y a d'autres anecdotes où des gens sans éducation supérieure se façonnent eux-mêmes leur voie et créent un empire.
En voilà quelques-uns
Le texte ci-haut concerne seulement les exemples et sujets qui y sont traitées, l'auteur n'a aucunement l'intention de salir la réputation de quiconque ne serait pas mentionnée explicitement dans ce texte, ou omis pour des raisons de lisibilité-commodité-paresse. L'auteur présente d'avance toutes ses excuses à toute personne qui serait offusquées par le texte ou ce qu'il n'y est pas dit ou encore ce que l'auteur a jugé implicite mais qui n'aurait pas été compris comme tel par le lecteur. Le tout sans préjudice.

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Samuel Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#585

Message par Samuel Rooke » 12 juin 2012, 23:55

@ Pardalis
1) Avez vous lue l'article/écouté la vidéo
[...]

Oui
Parfait !
C'est un jugement de valeurs que fait l'IRIS en critiquant le financement de la recherche et la volonté d'être compététif dans le monde. Eux ils veulent que l’université soit un espace de « réflexion », d’analyse de la société, c’est bien beau et gentil, mais il faut aussi que tout ce temps et cette réflexion donnent des résultats dans la réalité, des jobs et des spécialistes qui vont amener ces réflexions à des résultats tangibles. Donc al recherche a sa place.
Un jugement de valeurs? non. Une cannette de Pepsi à 2$ et une autre à 200$ reviens au même, c'est le même Pepsi qu'il y a à l'intérieur des cannette. Il n'y a pas de demande d'arrêt complet de financement ches les spécialistes, seulement une meilleures redistribution, qui comprend aussi l'administration et le bureaucratique. Il faut aussi faire la différence entre l'augmentation du prix pour "parraître avoir une bonne éducation" alors que rien n'a changé dans les faits et ainsi de clâmer un supposé sous-financement. C'est là qu'est le problème. Ils faut aussi comprendre que le salaire va principalement, en augmentant, aux cadres et non aux professeurs, ce qui fait en sorte que le pouvoir d'enseignement est rétrécit aux profits de la bureaucratie. Ainsi, l'éducation direct est touché. Et on veut nous faire croire que la hausse augmentera notre enseignement? Bien sûr, non.
C'est plutôt vous qui renvoyez cela à l'individu. Le diplômé en anthropologie a peut être un meilleur salaire qu'un autre (portée individuelle), mais je doute que ses connaissances en anthropologie ait eut une incidence là-dessus, peut-être juste avoir un BAC regarde mieux sur un C.V., et je ne vois pas comment son employeur en bénéficie directement.
Il n'y a pas seulement la connaissance, il y a la méthodologie de travail, les expériences, les contacts, les recherches effectuées, les possibles voyages extérieures, l'importance du papier, la qualité de travail justifié et l'assurance que cela apporte... Le nier serait de cracher sur la majeure partie de l'étude.
Les années d'études et les connaissances accumulées n'influencent pas nécessairement son rendement au travail.
Alors à quoi l'université servirait si ce que vous dites s'avère vrais ? Et même si c'est le cas, on s'entend que les chance de rendement sont plus élevés chez un BAC qu'un DES. Ça va de soit.
Mais pour la discipline de l'anthropologie, c'est une perte nette, puisque l’étudiant n’oeuvre pas dans le domaine, c’est un cerveau de moins pour cette science, une personne de moins qui va pousser les connaissances dans ce domaine (portée collective).
Peut être pas dans ce domaine particulier, mais bien pour un autre. C'est Bell, dans ce cas, qui en bénéfiera. Qui dit que le diplomé ne fera qu'une simple job de bureau et non une job à l'étranger et qui s'avérera un important acteur chez son employeur? Mais ceci est de l'extrapolation sur une extrapolation...
L'incompétence n'est pas nécessairement synonyme avec B.S.
C'est vrai, mon erreur et mes excuses. Mais ma question tiens pareil, quelles est la proportion de diplomé universitaire sur le BS ? Et si on compare entre les détenteurs de DES, ça pourrait être intéressant.
En voilà une vision mercantile de l'université. Et c’est quoi encore votre problème et celui de l’IRIS avec le financement de la recherche, si c’est pour donner de meilleurs emplois. On veut la même chose, non? L'idée c'est d'entrer sur le marché du travail.
Le côté mercantile qu'IRIS attaque est celui concernant la hausse des frais sans hausser le degré de l'éducation en disant que cela serait une augmentation de valeure des BAC. Hors, c'est faux, car l'étudiant avant la hausse aura la même éducation que celui après, mais celui après l'aura payé plus chère et pensera à tord avoir quelque chose de meilleur. J'en reviens à savoir ou mon argent va si j'ai a payer plus, dans ce cas, perdu dans les lymbes du Complexe G.

Pour la recherche, IRIS dit qu'il y a une mauvaise proportion de financement. Mais ceci conscerne aussi l'administratif et le bureaucratique. Il faut inclure toutes les variables, comme je l'ai déjà mentionner. Si on additionne le tout, il y a un problème quant-à la répartion de l'argent.
Et il y a d'autres anecdotes où des gens sans éducation supérieure se façonnent eux-mêmes leur voie et créent un empire.
C'est plutôt le contraire, l'homme à une maîtrise en musique (quel branche ? interprétation, enseignement, recherche, musicologie ou histoire de)

Il ne vous reste qu'un point !!!
1) Me démondrez vos accusations que vous avez faites à l'égard d'IRIS (idéologique anticapitaliste, idéologie de l'homogénité des étudiants, syndicaliste et peu objective) et contre argumentez l'étude quelle apporte pour ainsi avoir un solide argumentaire contre l'institut.

A+
Sam Rooke
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Gabriel C
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#586

Message par Gabriel C » 13 juin 2012, 22:34

DanB a écrit :Le problème, c'est que tout ça ne paie rien. Et là, on demande à ces vilains utilitaristes de payer pour la noble cause des non-utilitaristes. Quand ça fait notre affaire, c'est bon l'utilitarisme, mais après ça, on peut leur faire la leçon.
Votre division en deux groupes n'as pas beaucoup de sens à mes yeux.

La conception purement utilitariste de l’éducation qui a pour simple horizon de dispenser un diplôme pour l’emploi est une des dérives profondes de notre société.
Placer le marché du travail comme but absolu de l’éducation est un égarement national et historique majeur.
Les citoyens ne sont pas des PME, l’université n’est pas une compagnie. Une société qui ne s’enseigne pas autre chose que les rouages du travail libéral est une société qui ne s’aime pas, qui ne s’estime pas, qui n’a pas d’enracinement. Tel est précisément le cas de la société québécoise d’aujourd’hui. Moi je veut que ça change, j'ai plus d'ambition que cela pour notre nation.

Économiquement parlant, la conception ultrautilitaire de l’éducation ne peut que diminuer les facultés cognitives des futurs travailleurs. Formaté le plus rapidement possible des gents pour jouer le rôle d’opérateur dont le savoir se limite strictement à leurs fonctions respectives dans la mécanique de l’économie de marché ne provoque dans les faits qu’une diminution de leurs capacités créatives. La créativité humaine a toujours été le moteur fondamental de l’économie humaine. C’est donc un suicide économique à long terme que ne pas former des héritiers dignes du savoir large humain.
L’éducation que je défends est celle qui peut amener l’émancipation des individus et la formation d’une capacité de jugement indépendante. Elle doit s’articuler tant sur le développement des capacités intellectuelles que sur la formation du caractère et du sentiment. Elle demande beaucoup de ressource, mais c’est un INVESTISEMENT sur le future de notre nation et non une dépense farfelue de gogauche.

DanB a écrit :Je trouve ça incohérent. C'est vouloir avoir le beurre et l'argent du beurre. Malheureusement, la réalité, c'est qu'il faut payer l'épicerie. On ne peut pas faire abstraction de tout ça, malheureusement. Il faut vivre avec, et tous les beaux discours du monde n'y changeront rien.
Je comprends votre raisonnement, le pragmatisme financier n’est pas pour moi au sens large un délire de la droite. La gauche qui en fait totalement abstraction (comme QS) et qui préfère vendre de l’utopie qu’un projet de société économiquement valable me désole hautement.
Mérite, pragmatisme et sens du devoir sont trois vertus qui manquent cruellement à cette nouvelle extrême gauche.
Mais ce qui m’agace vraiment beaucoup, c’est la nouvelle droite utilitaire qui se donne le monopole de la réalité avec des mathématiques comptable.
Oui il faut des comptables, mais le destin d’une nation ne saurait se réduire à une administration technocratique de mathématicien. Or, c’est ce qu’on voit depuis l’instauration du monétarisme et de la mondialisation financière, l’administration comptable a pris le dessus de l’économie politique.
Avoir placé l’industrie financière comme l’Alpha et l’Oméga de la civilisation est aujourd’hui un des problèmes structurels des sociétés.
Nous vivons aujourd’hui prisonniers d’une vision de comptabilité marché vs écologie, condamnés à gérer un monde fini et incapable d’imaginer l’avenir. L’argent, le travail humain, les ressources, nous sommes pris dans la société de l’instant, de l’administration de ce qui existe déjà, des sciences comportementalistes et de l’idéologie en conserve pour tous les goûts.


Personnellement je crois que poursuivre le projet d’adapter la civilisation au modèle de « l’open market » de la finance internationale et un va-dans-le-mur direct. Cette adaptation (la réduction des services publics entre autres) (ou la social-démocratie concurrentielle) est une véritable mise en abîme de notre héritage humain sociétal: celle du vivre ensemble et d’espérer mieux pour demain.
Ce modèle de civilisation de la concurrence à tout-va et de la marchandisation de l’univers dominée par une poignée d’ultrariches n’ayant de comptes à rendre à personne, dégoute de plus en plus de monde et c’est parfaitement légitime à mon avis.

Toute la crise sociale au Québec découle de cet état de fait. Et si elle fait dégénérer le climat politique c’est qu’elle n’a pas pu rester un appel de principe légitime et est devenu rapidement teinté du folklore anticapitalisme/altermondialisme ou autres idéologies de surface caricaturale de l’industrie contre-culturel.

Je crois qu’être véritablement de gauche c’est de croire à un certain nombre de valeurs traditionnelles que sont la solidarité, la générosité, la justice sociale, la fraternité, et le partage.
L’égoïsme, l’impolitesse, et les incivilités sont ses contre-valeurs.

Les gents qui se pense nombrils du monde, qui sont inconscients de l’héritage, qui ignore les règles élémentaires de la vie en communauté, comme certains étudiant et leadeur, ne sont pas pour moi de gauche, mais simplement des gents mal élevées par notre système d’éducation publique qui est pratiquement devenue une usine à enfant-roi du genre.

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Samuel Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#587

Message par Samuel Rooke » 13 juin 2012, 22:47

@Gabriel C

Je ne pourrais être plus d'accord avec vous et je n'aurais pas mieu dis. Merci de ce paragraphe.

Sam Rooke
Il faut être capable de sortir de la caverne pour voir la vérité... qui d'ailleurs est subjective

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Kraepelin
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#588

Message par Kraepelin » 13 juin 2012, 23:59

Gabriel C a écrit : La conception purement utilitariste de l’éducation qui a pour simple horizon de dispenser un diplôme pour l’emploi est une des dérives profondes de notre société.
Placer le marché du travail comme but absolu de l’éducation est un égarement national et historique majeur.
Les citoyens ne sont pas des PME, l’université n’est pas une compagnie. Une société qui ne s’enseigne pas autre chose que les rouages du travail libéral est une société qui ne s’aime pas, qui ne s’estime pas, qui n’a pas d’enracinement. Tel est précisément le cas de la société québécoise d’aujourd’hui. Moi je veut que ça change, j'ai plus d'ambition que cela pour notre nation.
Je suis épouvantablement du même avis que vous. L'école doit D'ABORD former des citoyens, pas des travailleurs.
Gabriel C a écrit : Économiquement parlant, la conception ultrautilitaire de l’éducation ne peut que diminuer les facultés cognitives des futurs travailleurs. Formaté le plus rapidement possible des gents pour jouer le rôle d’opérateur dont le savoir se limite strictement à leurs fonctions respectives dans la mécanique de l’économie de marché ne provoque dans les faits qu’une diminution de leurs capacités créatives. La créativité humaine a toujours été le moteur fondamental de l’économie humaine. C’est donc un suicide économique à long terme que ne pas former des héritiers dignes du savoir large humain.
Le pire est que les recherches conduites par les utilitaristes du ministère de l'.éducation conjointement avec le ministère de l'Industrie et du Commerce en arrivent aux mêmes conclusions que vous. :ouch:

En effet, les dirigeants d'entreprises industrielles interrogés dans les enquêtes ont presque unanimement demandé que les CEGEP maintiennent une large base de formation générale parce que des employées uniquement spécialisées s'adaptent mal aux changements continuels de la plupart des secteurs de la production industrielle.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Kraepelin
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#589

Message par Kraepelin » 14 juin 2012, 00:22

Pardalis a écrit :
Kraepelin a écrit :Ça ne revient pas à la gratuité. C'est mieux que la gratuité pour ceux dont les parents sont très puvres, mais c'est à peine perceptible pour ceux dont les parents font conjointement plus de 60,000 $
Pour eux les frais ne sont pas si onéreux, puisqu'ils peuvent se le permettre. Je croyais que le mouvement défendait les pauvres?
C'est plus complexe. Politiquement, le médium (la gratuité) a autant d'importance que sa finalité (la justice sociale). Les gouvernements sont la cible de pressions contradictoires issues de milieux opposés. Pour défendre les mécanismes de redistribution de la richesse et des autres ressources (le savoir) la mobilisation populaire est un des rares moyens. Malheureusement, une mobilisation de masse ne se fait pas avec des équations mathématiques compliquées. Elle se fait avec des repères simples et facilement compréhensibles par tous. La gratuité est un repère facile à comprendre et facile à surveiller. Les règles du régime des prêts et bourses ne le sont pas. Les gouvernements successifs ne se sont d'ailleurs pas gainés pour caviarder à plusieurs reprises un régime des prêts et bourses à l'origine très généreux pour les pauvres. Ce que propose Charest n'est même pas un retour au modèle original.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

mauricemaltais
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#590

Message par mauricemaltais » 14 juin 2012, 18:10

Bonjour

Avec le documemt dont on vient de faire voir, on se demande si c'est autant le dernier degré de la corruption que le dernier degré de la dictature. On y lit il faut le chaos et qu'il y ait des gens dans la rue si il n'y a plus personne il ne peut y avoir de stratégie électoral.

On comprend que l'ancienne ministre de l'éducation a tout fait pour discriditer la solution signée par les représentant des étudisants. Il fallait que les étudiants continuent à aller dans la rue. Ce qui est dégoutant pour la ministre. c'est que pour que les libéraux puissent gagner les prochaines élections il fallait qu'elle fasse tout pour faire continuer le chaos au risque d'être obligée de démissionner. Avec la ministre actuelle de l'éducation on a déjà fait ce même jeux. La loi 78 allait dans le même sens.

Ce qui est horrible c'est que pour garder le pouvoir on était près à faire mal paraitre le Québec dans le monde entier. J'ai peur pour l'avenir. Si des gens coryaient encore en la bonne foi du gouvernement arctuel comment pourraient-ils encore le croire. L'avenir est inquiétant. Comment les jeunes vont réagir ?

Maurice

glevesque
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#591

Message par glevesque » 15 juin 2012, 17:25

Salut

Message pour les étudiants du Québec.

Ce n'est qu'un début, continuons-le combat !

Patience étudiant du québec, la population sera de plus en plus derrière vous a partir de fin août et le début septembre !

Pour l'instant la forte majorité des citoyens du québec ne comprennent pas encore vraiment ce qui se passe réellement outre Atlantique et en Europe ! La crise sur la dette publique est loin d'être fini, car elle ne fait que commencer en réalité !

En fait, vous n'avez rien vue encore !!!!

Et dès que la Grèce sera soit éjecté de la zone euro ou encore sauvé une autre fois de manière innextrémisme par la banque central européenne, que l'Italie, l'Espagne et le Portugale sombrerons à leur tour dans la tourmante des mesures d'austérités imposées, et bien là, vous allez voir un réveille monstre de la population !

Les injustices se dévoilerons alors, et les masques tomberons !

Le peuple n'aura pas d'autre choix que d'être solidaire, car la crise de la dette publique est la dernière des crise offert par le Néolibéralisme, il ne peut y en avoir d'autre après !

Au Québec et au Canada, suivra innévitablement l'éclatement de la bulle immobilière !

Les temps serons de plus en plus dure !!!!! Et les riches serons de plus en plus tenue coupables pour nos maleur, le maleur du peuple !!!!

Solution responssable : Nationnalisé la production de la monais, abolire les marchers financiers, et nationnaliser les grands profit des grande entreprise et des banques !

Un partage équitable et responssable !!!

Et que tout ceux qui sont en désacord, Et bien, retourner vous couchez !!!!

Regarder et écouter bien : Revue Économique de Pierre Javanovic
http://rim953.fr/?cat=5

PS : N'oublier pas que le Néolibéralisme est un dogme de dominance qui ne favorise que l'extrème Individualisme ! Cela veut dire que ses adeptes ne prones que des valeurs de cupidité et de vanité, d'orgeuil, de manipulation et de mensonges !

Cette philosophie ne peut qu'aboutire à la longue (sa phase finale) dans un régime totalitarisme a saveur de dictature économique et en privatisant tout sur son passage ! La terre n'est pas a vendre et elle appartien a tous !!!!!

Il s'agit d'une philosophie qui cherche a détruire l'esprit collectif des peuples, le soutien d'un peuple passe par ses programmes sociaux ! Et pour cela, elle est aussi appeler "tueur de monde" !

Alors, réveillez-vous pendant qu'il est encore temps !!!

Gilles

Milou
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#592

Message par Milou » 15 juin 2012, 17:35

G. Levesque,
je vous approuve, mais ce n'est pas forcément ici que vous aurez le meilleur relais à vos messages..........
"L'esprit, c'est comme un parachute : s'il reste fermé, on s'écrase". Frank Zappa
Il ne faut pas parler aux cons... ça ne les instruit même pas.
"Si tu as besoin qu'on t'explique pour que tu comprennes, ça veut dire qu'aucune explication ne pourra jamais te faire comprendre." Haruki Murakami
"Il y a deux façons de se tromper. L’une consiste à croire ce qui n’est pas vrai. L’autre consiste à refuser de croire ce qui est vrai." Søren Kierkegaard

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Jubilation! Armageddon! Armageddon!

#593

Message par HarryCauvert » 16 juin 2012, 16:02

Message pour les étudiants du Québec.
En résumé, vivement que tout s'effondre et que le chaos règne, afin qu'une nouvelle Ère de Paix, d'Amour et d'Harmonie entre les Hommes et la Terre puisse s'établir... sous la houlette de "ceux qui savent".

Ne varie jamais beaucoup, le message des prédicateurs :roll:
Juste pour le fun: Fitz And The Tantrums, The Walker

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DanB
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#594

Message par DanB » 16 juin 2012, 16:33

Gabriel C a écrit : La conception purement utilitariste de l’éducation qui a pour simple horizon de dispenser un diplôme pour l’emploi est une des dérives profondes de notre société.
Placer le marché du travail comme but absolu de l’éducation est un égarement national et historique majeur.
Les citoyens ne sont pas des PME, l’université n’est pas une compagnie. Une société qui ne s’enseigne pas autre chose que les rouages du travail libéral est une société qui ne s’aime pas, qui ne s’estime pas, qui n’a pas d’enracinement. Tel est précisément le cas de la société québécoise d’aujourd’hui. Moi je veut que ça change, j'ai plus d'ambition que cela pour notre nation.
Un diplôme qui ne résulte pas un emploi, c'est essentiellement du savoir tabletté.

Mais encore là, si des gens veulent étudier et ne faire à peu près rien de ces connaissances, je n'ai pas de problème.

Le problème, c'est qu'ils demandent à ces utilitaristes de payer pour eux. Désolé, un moment donné, il faut être responsable de ses choix et ne surtout pas demander aux autres d'assumer les conséquences de nos choix quand on ne veut pas le faire soi-même.

Un pharaon qui pelte des nuages à perpétuité à l'université sans que son pelletage de nuage n'intéresse qui que se soit et qui se permet en plus de cracher sur ceux qui font tourner l'économie qui lui permet de se cogner le beigne ainsi, ça me dépasse.
Gabriel C a écrit :Économiquement parlant, la conception ultrautilitaire de l’éducation ne peut que diminuer les facultés cognitives des futurs travailleurs. Formaté le plus rapidement possible des gents pour jouer le rôle d’opérateur dont le savoir se limite strictement à leurs fonctions respectives dans la mécanique de l’économie de marché ne provoque dans les faits qu’une diminution de leurs capacités créatives. La créativité humaine a toujours été le moteur fondamental de l’économie humaine. C’est donc un suicide économique à long terme que ne pas former des héritiers dignes du savoir large humain.
Effectivement, des sciences humaines pas de maths, ça ne devrait pas exister. Donner quelques cours complémentaires, c'est une chose, mais former des cohortes destinées au chômage ou à des emplois de type caissier chez loblaws, c'est exagérer. Ne pas avertir ces cohortes de ce qui les attends et, pour ceux qui le savent, accepter que leur choix cul-de-sac soit aux frais de la société, j'ai de la misère avec ça.

Les étudiants doivent assumer une partie du risque associé à leurs choix. Présentement, ils n'en assument même pas 15%. Et plusieurs trouvent que c'est trop. Et ils sont surpris que ceux qui paient le 85% qui restent aient des réticences!!! Faut le faire!
Gabriel C a écrit :Je comprends votre raisonnement, le pragmatisme financier n’est pas pour moi au sens large un délire de la droite. La gauche qui en fait totalement abstraction (comme QS) et qui préfère vendre de l’utopie qu’un projet de société économiquement valable me désole hautement.
Pour QS, la facture, c'est toujours pour les autres. Il n'y a pas de limites à ce que les autres doivent payer, quitte à travailler pour à peu près rien. Tout leur est dû, sauf l'effort.
Gabriel C a écrit :Mérite, pragmatisme et sens du devoir sont trois vertus qui manquent cruellement à cette nouvelle extrême gauche.
Mais ce qui m’agace vraiment beaucoup, c’est la nouvelle droite utilitaire qui se donne le monopole de la réalité avec des mathématiques comptable.
Oui il faut des comptables, mais le destin d’une nation ne saurait se réduire à une administration technocratique de mathématicien. Or, c’est ce qu’on voit depuis l’instauration du monétarisme et de la mondialisation financière, l’administration comptable a pris le dessus de l’économie politique.
Avoir placé l’industrie financière comme l’Alpha et l’Oméga de la civilisation est aujourd’hui un des problèmes structurels des sociétés.
Nous vivons aujourd’hui prisonniers d’une vision de comptabilité marché vs écologie, condamnés à gérer un monde fini et incapable d’imaginer l’avenir. L’argent, le travail humain, les ressources, nous sommes pris dans la société de l’instant, de l’administration de ce qui existe déjà, des sciences comportementalistes et de l’idéologie en conserve pour tous les goûts. [...].
Et une fois que vous avez écrit tout ça, il se passe quoi? Qui paie? Qui génère la richesse?

Les étudiants, ce qu'ils veulent, c'est du cash. Jamais rien ne les a autant mobilisés que ce besoin d'argent, de cash, d'accumulation de capital.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#595

Message par Nègre blanc » 16 juin 2012, 16:42

Les étudiants militants d'aujourd'hui me font à ma génération (baby-boomer)

Lorsque nous avions 18 ans, nous avons combattus pour les mêmes raisons, avoir le plus possible pour le moins cher possible, et d'un égoïsme total en ne pensant jamais aux intérêts de la collectivité. Ces jeunes sont partis pour suivre nos traces.

Nous aurions mérité un bon coup de pied au cul à l'époque, et j'aimerais aujourd'hui vraiment donner un bon de coup de pied au cul à Nadeau-Dubois.
" L’histoire ne se répète jamais, il n’y a que les journalistes qui se répètent entre eux. "

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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#596

Message par glevesque » 16 juin 2012, 16:47

Nègre blanc a écrit :Les étudiants militants d'aujourd'hui me font à ma génération (baby-boomer)

Lorsque nous avions 18 ans, nous avons combattus pour les mêmes raisons, avoir le plus possible pour le moins cher possible, et d'un égoïsme total en ne pensant jamais aux intérêts de la collectivité. Ces jeunes sont partis pour suivre nos traces.

Nous aurions mérité un bon coup de pied au cul à l'époque, et j'aimerais vraiment donné un bon de coup de pied au cul à Nadeau-Dubois.
Pense aussi aux profits démesurés des banques et des grandes entreprise multinational (soit pétrolière et autres). Eux aussi doivent être tenue pour responssable vis-à-vis le tissus social et familliale, et pas juste le citoyen !

Y a t-il une différence entre une entiter moral et un individus ! Pourquoi seul les individus doivent être tenus responssable de leur acte, et non les corporations !

Voir l'impacte sur l'environnement de BP dans le Golf ?

Une société se doit de possèder une justice qui se partage, et non d'être un endroit ou les entité morale en abuse de toute part !

Gilles

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Pardalis
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#597

Message par Pardalis » 16 juin 2012, 18:59

glevesque a écrit :Voir l'impacte sur l'environnement de BP dans le Golf ?
Vous avez manqué les poursuites en justice et les milliards de dollars de dédommagement? En passant, c'est Golfe.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton

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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#598

Message par DanB » 16 juin 2012, 19:09

glevesque a écrit :Pense aussi aux profits démesurés des banques et des grandes entreprise multinational (soit pétrolière et autres). Eux aussi doivent être tenue pour responssable vis-à-vis le tissus social et familliale, et pas juste le citoyen !
Comment déterminez-vous un profit démesuré?

Ce que je constate, c'est que les gens qui affirment qu'investir dans ces entreprises est un profit généreux assuré, en plus de pouvoir influencer les choix de l'entreprise, ne le font pas.

Les gestionnaires de portefeuille n'investissent pas 100% de leur capital là-dedans non plus.

C'est encore un autre cas où il y a beaucoup de blabla, mais peu d'agir.
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#599

Message par DanB » 16 juin 2012, 19:10

Pardalis a écrit :Voir l'impacte sur l'environnement de BP dans le Golf ?
glevesque a écrit :Vous avez manqué les poursuites en justice et les milliards de dollars de dédommagement? En passant, c'est Golfe.
Évidemment, BP exploite du pétrole pour son seul bénéfice, et non pas parce qu'il y a des millions de gens qui en demandent!
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Samuel Rooke
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Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature

#600

Message par Samuel Rooke » 16 juin 2012, 19:36

@Tous

Pour les nouveaux arrivés, je vous présente ceci. Un document fait par IRIS que j'ai présenté ici

Document PDF Vidéo de vulgarisation

Résumé : Il n'y a pas de sous-financement des universités, mais une mauvaise gestion de l'argent déjà en circulation.

@DanB
Le problème, c'est qu'ils demandent à ces utilitaristes de payer pour eux. Désolé, un moment donné, il faut être responsable de ses choix et ne surtout pas demander aux autres d'assumer les conséquences de nos choix quand on ne veut pas le faire soi-même.
[...]

Les étudiants doivent assumer une partie du risque associé à leurs choix. Présentement, ils n'en assument même pas 15%. Et plusieurs trouvent que c'est trop. Et ils sont surpris que ceux qui paient le 85% qui reste aient des réticences!!! Faut le faire!
Que pensez-vous de cette proposition ?
Effectivement, des sciences humaines pas de maths, ça ne devrait pas exister.
Oui et non, car dans le DEC science-humaine sans math, il y a au moins trois cours dont les math sont aux centres de l'étude : Méthode quantitative, Méthodologie de sciences humaines et initiation à l'économie. Mais je consens qu'un cours de math obligatoire pourrait être une option envisageable.
former des cohortes destinées au chômage ou à des emplois de type caissier chez loblaws, c'est exagérer. Ne pas avertir ces cohortes de ce qui les attends et, pour ceux qui le savent, accepter que leur choix cul-de-sac soit aux frais de la société, j'ai de la misère avec ça.
Vous avez changé votre discours. Avant, c'était les universitaires dans certains programmes et maintenant les cégépiens en sciences humaines qui n'ont pas d'avenir... mais vous avez en partis raison d'après ces chiffres où seulement un DEC montre clairement que la moyenne de salaire est en dessous du salaire moyen.

Seulement, et laissez-moi vous expliquer quelque chose, sachant qu'un DEC en sciences humaines ne donne rien, aucun élève ne peut envisager de faire carrière avec ce diplôme. En plus, c'est une formation d'initiation et une formation générale résultante à un pré-universitaire. Ainsi, dans cette liste, tous les DEC présents ne débouchent pas dans le milieu professionnel (science nature aussi - figurez-vous !!). Dans ce cas, l'étudiant doit se spécialiser dans un domaine auquel il étudira à l'université. Quelqu'un qui possède un DEC pré-universitaire n'a donc aucune chance dans le milieu du travail, c'est pourquoi il est rare de voir un titulaire unique de ce genre de DEC pour ce qui est du présent.

Je crois que votre discours s'apparente aux lâcheurs/décrocheurs et non aux étudiants, sinon je ne vois qu'une mauvaise perception du système d'éducation où, au pire et pardonner cette hypothèse, un préjugé face aux étudiants en sciences humaines où en la matière elle-même.

@ NB
Lorsque nous avions 18 ans, nous avons combattus pour les mêmes raisons, avoir le plus possible pour le moins cher possible, et d'un égoïsme total en ne pensant jamais aux intérêts de la collectivité. Ces jeunes sont partis pour suivre nos traces.
Je crois qu'il faut savoir pourquoi on manifeste et quelles solutions plausibles sont possibles comme alternative à ce qui est prévue. Il est aussi difficile de s'identifier à un mouvement qui, maintenant, prend une tournure complètement absurde. Je suis contre cette hausse, mais je ne m'identifie pas aux divers groupes étudiants qui ne font qu'interpeller l'idéologie et le rêve. Malheureusement, pour tous qui n'en sont aucunement bénéficiaires.

@ glevesque
Il faut faire attention qu’ans on s'attaque à l'immensité de l'économie et la politique pétrolifère. C'est pourquoi ce débat n'est pas le mien.

@ Pardalis
Vous avez manqué les poursuites en justice et les milliards de dollars de dédommagement? En passant, c'est Golfe.
Bien sûr, cette poursuite et ces milliards de dollars effacent l'impacte sur l'environnement qu'a eu le déversement. Mais je consens au point de vue que BP doit payer et que c'est un moindre bien dans cette histoire.
Il faut être capable de sortir de la caverne pour voir la vérité... qui d'ailleurs est subjective

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