Donald Trump, zozo no 1, Président des États-Unis

[Kraepelin]

Je rêve peut-être en couleurs, mais je me demande si Trump ne s'est pas tiré dans le pied en louant le «génie» de Poutine. Les Américains en général et les républicains en particuliers sont traditionnellement très méfiant vis-à-vis la Russie. Soutenir Poutine pourrait être mal reçu par ses supportaires.

Je dis ça, mais je confesse que je comprend très mal la culture américaine. On peut quand même rêver...

[Lambert85]

Sa dernière réaction c'était de dire que ça prouvait qu'il fallait renforcer les frontières sud des Etats-Unis !!!

[Jean-Francois]

Sa dernière réaction c'était de dire que ça prouvait qu'il fallait renforcer les frontières sud des Etats-Unis !!!

Il a été plus loin, en suggérant l'invasion du Mexique:
"The ex-President added: “So Putin is now saying, ‘It’s independent,’ a large section of Ukraine. I said, ‘How smart is that?’ And he’s going to go in and be a peacekeeper. That’s the strongest peace force,” Trump said. “We could use that on our southern border. That’s the strongest peace force I’ve ever seen. … Here’s a guy who’s very savvy. … I know him very well. Very, very well.”"

Par calcul ou stupidité, il tient toujours un langage de mafieux qui vise à ne rien dire de trop direct. Mais en suggérant que l'invasion de l'Ukraine est une action "pacifique" et que les USA "pourraient utiliser [le même moyen] à la frontière sud", une interprétation qui vient assez facilement à l'esprit est que le Mexique en tout ou en partie mériterait d'être "pacifié" de la même manière que l'Ukraine. Ça lui plairait sans doute de prendre sa revanche sur cet odieux pays qui l'a fait mentir (en ne payant pas pour "le mur" comme Mononk l'avait promis).

Jean-François

[Florence]

Je rêve peut-être en couleurs, mais je me demande si Trump ne s'est pas tiré dans le pied en louant le «génie» de Poutine. Les Américains en général et les républicains en particuliers sont traditionnellement très méfiant vis-à-vis la Russie. Soutenir Poutine pourrait être mal reçu par ses supportaires.

Je dis ça, mais je confesse que je comprend très mal la culture américaine. On peut quand même rêver...

Hélas, ce crétin pourrait dire absolument n'importe quoi que ses troupes le soutiendraient quand-même, la preuve par les imbécillités que profèrent des idiots utiles comme Mike Pompeo et autres et que gobent sans sourciller les électeurs républicains, du moment qu'il s'agit de leur promettre de renverser les démocrates aux prochaines élections.

[Kraepelin]

Je rêve peut-être en couleurs, mais je me demande si Trump ne s'est pas tiré dans le pied en louant le «génie» de Poutine. Les Américains en général et les républicains en particuliers sont traditionnellement très méfiant vis-à-vis la Russie. Soutenir Poutine pourrait être mal reçu par ses supportaires.

Je dis ça, mais je confesse que je comprend très mal la culture américaine. On peut quand même rêver...

Hélas, ce crétin pourrait dire absolument n'importe quoi que ses troupes le soutiendraient quand-même, la preuve par les imbécillités que profèrent des idiots utiles comme Mike Pompeo et autres et que gobent sans sourciller les électeurs républicains, du moment qu'il s'agit de leur promettre de renverser les démocrates aux prochaines élections.

Le manque de leadership américain était une condition gagnante pour Poutine. Il aurait surement préféré Donald, mais "Sleepy Joe" n'est pas non plus un très grand leader.

Il est raisonnable de croire que la popularité de Donald est aussi une conséquence de la désorganisation des démocrates déchiré entre son aile gauche et droite. J'ai été bien déçu d'Obama, mais je m'en ennui depuis qu'il est parti. Parmi ses grandes qualités, il avait le pouvoir d'unifier le partie démocrate.

[Florence]

Le manque de leadership américain était une condition gagnante pour Poutine. Il aurait surement préféré Donald,

Ce qu'apprécie Poutin chez un Trump n'est pas son manque de leadership mais son admiration pour un type de pseudo-virilité qui se manifeste surtout par de grands coups de gueule, un dédain pour et de l'autoritarisme envers les (en apparence) plus faibles/pauvres que lui, ainsi surtout que sa cupidité et son total manque d'éthique, ce qui le rend éminemment manipulable, au contraire d'un dirigeant plus posé et intelligent comme Biden.

mais "Sleepy Joe" n'est pas non plus un très grand leader.

Bravo de te faire l'écho de la propagande républicaine, selon les points 2) et 4) de la méthode exposée dans "Yes, Minister" :

How to Discredit Nuisances (1): Begin by expressing support; after all, you have to get behind them before you can stab them in the back.
(2): Label them; for example, if someone keeps pointing out how the Civil Service wastes government money, always refer to him as "the waste fanatic."
(3): Hint at some hidden scandal--sexual, financial, psychiatric, alcoholic--always ending up "but there's probably nothing in it".
(4): Mention all their bad points by excusing them; for example: "Laziness is probably no bad thing in a Foreign Secretary." (Sir Humphrey Appleby)

Comment discréditer les nuisibles (1) : Commencez par leur exprimer votre soutien ; après tout, vous devez vous tenir derrière eux avant de les poignarder dans le dos.
(2) : Collez-leur une étiquette ; par exemple, si quelqu'un ne cesse de souligner que la fonction publique gaspille l'argent du gouvernement, appelez-le toujours "le fanatique du gaspillage".
(3) : Faites allusion à un scandale caché - sexuel, financier, psychiatrique, alcoolique - en terminant toujours par "mais il n'y a probablement rien là".
(4) : Mentionner tous leurs mauvais points en les excusant ; par exemple : "La paresse n'est probablement pas une mauvaise chose chez un ministre des Affaires étrangères."

Il est raisonnable de croire que la popularité de Donald est aussi une conséquence de la désorganisation des démocrates déchiré entre son aile gauche et droite.

Non, sa force est de s'adresser au plus petit dénominateur commun d'un certain public, en le déculpabilisant de sa médiocrité, de ses jalousies et de sa paresse intellectuelle.

J'ai été bien déçu d'Obama,

Pourquoi ? Tu t'attendais à ce qu'il marche sur l'eau ?

[Jean-Francois]

J'ai été bien déçu d'Obama,

Pourquoi ? Tu t'attendais à ce qu'il marche sur l'eau ?

Ou qu'il passe plus de temps à golfer?

Jean-François

[Christian]

J'ai été bien déçu d'Obama, mais je m'en ennui depuis qu'il est parti. Parmi ses grandes qualités, il avait le pouvoir d'unifier le partie démocrate.

C'est qu'on avait une vision fleur bleue du parti démocrate. À l'élection d'Obama, le parti démocrate avait une forte représentation à droite, la Blue Dogs Coalition. Ce sont ces démocrates qui réduit la portée de l'Obamacare en empêchant le gouvernement fédéral de créer une assurance publique pour faire concurrence au privé. Cette assurance publique aurait permis de maintenir à la baisse les coûts d'assurance. Ils ont empêcher aussi toute réforme sur les armes à feu.

[Kraepelin]

J'ai été bien déçu d'Obama,

Pourquoi ? Tu t'attendais à ce qu'il marche sur l'eau ?

Je n'en demandais pas tant. En 2008, nationaliser les banques en faillites et envoyer en prison les manipulateurs qui se sont enrichie frauduleusement m'aurait suffit.

[Kraepelin]

C'est qu'on avait une vision fleur bleue du parti démocrate. À l'élection d'Obama, le parti démocrate avait une forte représentation à droite, la Blue Dogs Coalition. Ce sont ces démocrates qui réduit la portée de l'Obamacare en empêchant le gouvernement fédéral de créer une assurance publique pour faire concurrence au privé. Cette assurance publique aurait permis de maintenir à la baisse les coûts d'assurance. Ils ont empêcher aussi toute réforme sur les armes à feu.

+1
Je ne lui reproche pas les limites de l'Obamacare. Au moins il a essayé et quand même obtenue une certaine réforme. Pour les armes à feu non plus je ne lui fait pas de reproche. L'Amérique est aussi une société rurale et, comme ici, les paysans sont plus attachés à leurs armes à feu. C'est une psychologie de la peur. En ville, ce qui fait peur, c'est recevoir une bale perdue des trafiquants ou être la cible d'un crackpot armé. À la campagne, ces dangers n'existent pratiquement pas. Ce qui fait peur c'est un animal enragé ou, comme ont est loins de la police et de ses voisins, se trouver à la merci de visiteurs malveillant.

Ce qui m'a déçu, c'est plutôt sa gestion de la grande crise financière de 2008.

[spin-up]

Je n'en demandais pas tant. En 2008, nationaliser les banques en faillites et envoyer en prison les manipulateurs qui se sont enrichie frauduleusement m'aurait suffit.

Un président américain n'a pas ce genre de pouvoir et heureusement.

[Christian]

J'ai été bien déçu d'Obama,

Pourquoi ? Tu t'attendais à ce qu'il marche sur l'eau ?

Je n'en demandais pas tant. En 2008, nationaliser les banques en faillites et envoyer en prison les manipulateurs qui se sont enrichie frauduleusement m'aurait suffit.

Faire une nationalisation d'une entreprise aux États-Unis relève de l'utopie. On a tendance à coller notre vision canadienne à la réalité politique américaine ce qui crée une distorsion dans l'analyse des choix faits par les américains.
Pour les poursuites, il faut savoir que la séparation entre les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est forte aux États-Unis. Le président n'a pas le pouvoir de dicter les poursuites. Ça relève exclusivement du Secrétaire à la justice (DOJ). trump a tenté de corrompre le système.

[Kraepelin]

Je n'en demandais pas tant. En 2008, nationaliser les banques en faillites et envoyer en prison les manipulateurs qui se sont enrichie frauduleusement m'aurait suffit.

Un président américain n'a pas ce genre de pouvoir et heureusement.

De façon isolé non, mais il a la possibilité de soumettre et de faire avancer des lois. Dans le contexte de 2008, avec les banques en faillites et les malversations révélées et où même la droite était renversée par les scandales, il me semble que c'était le moment ou jamais de proposer une loi circonstancielle. Aux USA, même le républicains se méfis de cambistes et des banquiers . Qui s'y serait opposé efficacement?

[Kraepelin]

Faire une nationalisation d'une entreprise aux États-Unis relève de l'utopie. On a tendance à coller notre vision canadienne à la réalité politique américaine ce qui crée une distorsion dans l'analyse des choix faits par les américains.
Pour les poursuites, il faut savoir que la séparation entre les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est forte aux États-Unis. Le président n'a pas le pouvoir de dicter les poursuites. Ça relève exclusivement du Secrétaire à la justice (DOJ). trump a tenté de corrompre le système.

Le Président n'a pas les pouvoir absolus, mais il a une maudite bonne marge de manœuvre. Il peu faire avancer des lois. Il peut évoquer l'état d'urgence qui donne a son administration des pouvoirs supplémentaires important. Il peut même déclencher une guerre éclaire de moins de 7 jours sans soutien des autres instances de l'État.

[spin-up]

De façon isolé non, mais il a la possibilité de soumettre et de faire avancer des lois. Dans le contexte de 2008, avec les banques en faillites et les malversations révélées et où même la droite était renversée par les scandales, il me semble que c'était le moment ou jamais de proposer une loi circonstancielle. Qui s'y serait opposé efficacement?

Ca s'appelle le Dodd-Frank Act et c'est une des plus grosses reformes economiques depuis le New Deal:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodd%E2%8 ... ection_Act

[Christian]

Je n'en demandais pas tant. En 2008, nationaliser les banques en faillites et envoyer en prison les manipulateurs qui se sont enrichie frauduleusement m'aurait suffit.

Un président américain n'a pas ce genre de pouvoir et heureusement.

De façon isolé non, mais il a la possibilité de soumettre et de faire avancer des lois. Dans le contexte de 2008, avec les banques en faillites et les malversations révélées et où même la droite était renversée par les scandales, il me semble que c'était le moment ou jamais de proposer une loi circonstancielle. Qui s'y serait opposé efficacement?

Le président peut proposer des lois, mais c'est le Congrès (chambre des représentants et Sénat) qui écrivent les lois. Une loi doit être acceptée par les deux chambres. Ensuite le président approuve ou met un véto sur la loi. Une fois la lois approuvée par le président, il faut une autre loi pour la défaire. C'est pour ça que les républicains sous trump n'ont pas été capable d'abroger l'Obamacare. Légalement, elle était blindée.
Le pouvoir présidentiel permet des décrets mais ils sont plus faciles à contester devant les tribunaux. Un décret ne peut pas aller à l'encontre d'une loi votée par le Congrès. Un autre président peut défaire un décret présidentiel par un décret.

[Christian]

Faire une nationalisation d'une entreprise aux États-Unis relève de l'utopie. On a tendance à coller notre vision canadienne à la réalité politique américaine ce qui crée une distorsion dans l'analyse des choix faits par les américains.
Pour les poursuites, il faut savoir que la séparation entre les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est forte aux États-Unis. Le président n'a pas le pouvoir de dicter les poursuites. Ça relève exclusivement du Secrétaire à la justice (DOJ). trump a tenté de corrompre le système.

Le Président n'a pas les pouvoir absolus, mais il a une maudite bonne marge de manœuvre. Il peu faire avancer des lois. Il peut évoquer l'état d'urgence qui donne a son administration des pouvoirs supplémentaires important. Il peut même déclencher une guerre éclaire de moins de 7 jours sans soutien des autres instances de l'État.

Oui, un président américain a certains pouvoirs. Mais comparativement à un premier ministre canadien, il en a beaucoup moins. Un premier ministre canadien navigue sur un flou exécutif/législatif propre au système parlementaire britannique. Pas un président américain.

[Kraepelin]

De façon isolé non, mais il a la possibilité de soumettre et de faire avancer des lois. Dans le contexte de 2008, avec les banques en faillites et les malversations révélées et où même la droite était renversée par les scandales, il me semble que c'était le moment ou jamais de proposer une loi circonstancielle. Qui s'y serait opposé efficacement?

Ca s'appelle le Dodd-Frank Act et c'est une des plus grosses reformes economiques depuis le New Deal:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodd%E2%8 ... ection_Act

Et tu trouves cette parade convaincante et en juste proportion de la crise de 2008?

Rappel-moi quels banquiers et financier véreux sont allé en prison ou ont simplement été poursuivie?

Donne moi le nom des banques qui ont été nationalisées?

[Florence]

Et tu trouves cette parade convaincante et en juste proportion de la crise de 2008?

Rappel-moi quels banquiers et financier véreux sont allé en prison ou ont simplement été poursuivie?

Donne moi le nom des banques qui ont été nationalisées?

En bref, tu attendais bel et bien qu'Obama soit capable de marcher sur l'eau !

[Kraepelin]

Le président peut proposer des lois, mais c'est le Congrès (chambre des représentants et Sénat) qui écrivent les lois. Une loi doit être acceptée par les deux chambres. Ensuite le président approuve ou met un véto sur la loi. Une fois la lois approuvée par le président, il faut une autre loi pour la défaire. C'est pour ça que les républicains sous trump n'ont pas été capable d'abroger l'Obamacare. Légalement, elle était blindée.
Le pouvoir présidentiel permet des décrets mais ils sont plus faciles à contester devant les tribunaux. Un décret ne peut pas aller à l'encontre d'une loi votée par le Congrès. Un autre président peut défaire un décret présidentiel par un décret.

Je savais ça. Qu'est-ce que ca change à ce que j'ai écris?

[spin-up]

Et tu trouves cette parade convaincante et en juste proportion de la crise de 2008?

Tu lis drolement vite.

Rappel-moi quels banquiers et financier véreux sont allé en prison ou ont simplement été poursuivie?

Christian t'as expliqué qu'un président américain n'a pas le pouvoir de lancer des poursuites judiciaires. Et par ailleurs les lois a l'epoque etaient tres limitées sur les mauvais pratiques financières. Le Dodd-Frank Act a permis de criminaliser des pratiques qui ont amené au crash financier de 2007.

Si tu veux un nom de banquier emprisonné: Kareem Serageldin

[Lambert85]

Les démocrates arrivent parfois au pouvoir à la Maison Blanche mais le Congrès est quasi toujours autour des 50% républicain et ils abusent de toutes les ficelles possible pour empêcher toute réforme démocrate pour après fanfaronner que les présidents démocrates ne font rien pour leur pays ! Malheureusement il y a souvent l'un ou l'autre élu démocrate qui entre dans leurs petits jeux. Il n'y a pas vraiment de discipline de parti.

[Kraepelin]

Si tu veux un nom de banquier emprisonné: Kareem Serageldin

Au 30 avril 2019, Serageldin était « le seul dirigeant de Wall Street à être poursuivi en justice en raison de la crise financière

Le seul!

Le vendredi 22 novembre 2013, Serageldin (...) a été condamné à 30 mois de prison pour avoir dissimulé plus de 100 millions de dollars américain de pertes dans un portefeuille ...

«pour avoir dissimulé» ...

Serageldin (...) a ensuite été condamné à payer plus d'un million de dollars pour régler une action en justice devant la SEC américaine

un million de dollars! On rient pu ...

Quel grand ménage! Avec un pareil retour de feu, les financiers doivent trembler de peur...

[spin-up]

Le seul!

«pour avoir dissimulé» ...

un million de dollars! On rient pu ...

Quel grand ménage! Avec un pareil retour de feu, les financiers doivent trembler de peur...

A quel jeu on joue la?

On t'a expliqué les multiples limites du pouvoir d'un président américain, et la séparation des pouvoirs.
On t'a donné des sources sur les réformes qui ont été passées suite au crash de 2007.

J'espere que tu as les facultés et la bonne foi requises pour comprendre qu'on ne met pas en prison des gens pour avoir enfreint des lois qui n'existaient pas encore. Même s'ils sont responsable d'une crise economique mondiale.

[Kraepelin]

A quel jeu on joue la?

Je ne sais pas. Dis-le-moi! Moi, je dis que je m'ennuie d'Obama même si je suis déçu d'une partie de son règne. On me demande pourquoi je suis déçu. J'ai répondu et "on" me dit que je déconne. Tu peux applaudir aux mesures mièvres qui ont découlé de la crise de 2008, moi je reste très déçu.

On t'a expliqué les multiples limites du pouvoir d'un président américain, et la séparation des pouvoirs.
On t'a donné des sources sur les réformes qui ont été passées suite au crash de 2007.

J'ai expliqué à "on" que je connaissais déjà cette division des pouvoirs et que ça n'empêchait pas Obama de proposer une loi pour punir les voleurs, qu'il ne l'a pas fait et que je suis déçu.

J'espere que tu as les facultés et la bonne foi requises pour comprendre qu'on ne met pas en prison des gens pour avoir enfreint des lois qui n'existaient pas encore. Même s'ils sont responsable d'une crise economique mondiale.

J'espère que tu as les facultés et la bonne foi requises pour comprendre (1), premièrement, qu'à la racine de cette crise plusieurs lois déjà existantes avaient été transgressées et qu'un gouvernement décidé aurait pu donner à l'appareil judiciaire les moyens de porter les accusations et d'engager des poursuites et que, deuxièmement, rien n'empêchait Obama de proposer de nationaliser des banques en faillites.

En effet, plusieurs signaux auraient dû mettre les régulateurs et les analystes économiques sur la piste d’une fraude massive. D’autant plus que, grâce à l’expérience de la crise des « Savings and loan » [2], les régulateurs, les économistes et les criminologues avaient à leur disposition toute une littérature théorique et une accumulation d’expériences à même de les aider à repérer les fraudes comptables patronales . Par ailleurs, le FBI avait averti, dès septembre 2004 en séance publique à la Chambre des représentants, de l’existence d’une « épidémie » de fraudes aux prêts immobiliers susceptible d’engendrer une « crise » financière si elle n’était pas endiguée à temps [3].
Empêcher la crise américaine des prêts menteurs était donc possible. Mais c’était sans compter les réticences de l’administration Bush, puis de l’administration Obama, à agir. . William Black explique ainsi comment Timothy Geithner est intervenu auprès des procureurs pour s’opposer à certaines enquêtes – sans parler des poursuites – contre les fraudeurs en col blanc (...) De criminels potentiels ont été maintenus donc à la barre des plus grands établissements financiers pour assurer la stabilité financière

"On" va t'il continuer à affirmer qu'aucune fraude n'est à la sources de la crise de 2008?

1- En 2007, 2008 j'étudiais justement la "finance" à HEC Montréal. Sous le parapluie de mes profs, je suivais la crise en temps réel. Je ne prétends pas que j'ai tout compris, mais je suis persuadé que j'en comprenais plus que "on". Alors, ton petit ton condescendant, tu peux te le garder.