Mario Cosentino le lundi 31 mars 2014
PARADOXE : DES ETOILES PLUS VIEILLES QUE L'UNIVERS ?...
« Des étoiles plus vieilles que l'Univers » a été le titre d'un article paru dans la revue Science & Vie de décembre 1994.
Ce qui est encouragent c'est que le problème soulevé dans ce mensuel a été déjà anticipé, prévu dans mon tome 1 (dépôt légal N° 86 – 1er trimestre1993)
Voici ce que nous lisons à la page 76 :
« dans le cadre d'un univers qui n'est plus en expansion, on pourrait observer des corps célestes ayant un âge plus important que ne l'indiquerait leur décalage spectral, voire un âge plus ancien que le cosmos lui-même. »
Aujourd'hui, il est également encouragent de constater qu'un Univers « qui n'est plus en expansion » ne semble pas exclu.
En effet nous lisons :
We used six different models: concordance Lambda-CDM, Einstein-de Sitter, open-Friedman Cosmology without dark energy, flat quasi-steady state cosmology, a static universe with a linear Hubble law, and a static universe with tired-light redshift.
http://arxiv.org/abs/1312.0003
Dans mon tome 2 ( dépôt légal : octobre 2001) ce problème d'un Univers plus jeune que les étoiles je l'ai nommé le paradoxe d'un « Univers tussilage ». Qu'est-ce que le « tussilage » ?
Nous lisons encore à la page 86 :
''Le tussilage est une plante qui a pour particularité de fleurir AVANT qu'apparaissent des feuilles. C'est la raison pour laquelle son nom populaire est « fils avant père ».''
Que les constituants de l'Univers semblent plus vieux que l'Univers est, dans les modèles cosmologiques, un problème récurrent.
Avant on avait une planète Terre plus vieille que l'Univers !
Puis, en 1994-1995, avec les données du télescope spatial Hubble, on avait des étoiles plus vieilles que le cosmos.
Depuis quelques années nous avons des galaxies - voir même des amas de galaxies- qui présentent des caractéristiques qui semblent les rendrent bien plus âgées que l'Univers.
Voici un exemple (parmi d'autres) qu'est celui de la très grande galaxie spirale BX 442 – galaxie qui ne devrait pas exister là où elle se trouve vu ses caractéristiques physiques :
http://www.futura-sciences.com/magazine ... ter-40258/
PETIT HISTORIQUE D'UN CHANGEMENT DE PARADIGME
De 1932 jusqu'à l'année 2000 le modèle dominant a été celui appelé l'espace « d'Einstein-de-Sitter ([1] page 402) ou modèle d'Univers de « Friedmann-Lemaître-Roberson-Walker » (FLRM).
Pour plus d'informations concenant ce modèle lire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_d%2 ... -de_Sitter
Depuis l' année 2000 nous avons le « Nouveau modèle standard »([1] page 402).
Pourquoi l'abandon du modèle d'Univers de type FLRW ?
A cause d'un problème tout simple : ce modèle cosmologique donnait à l'Univers un âge de seulement quelques 10 milliards d'années.
Or les observations astronomiques nous montraient des objets célestes bien plus vieux que 10 milliards d'années d'âge !
En effet l'âge des plus vieux objets dans l'Univers peuvent atteindre quelques 12 à 16 milliards d'années !
Comme, en réalité, le Cosmos ne peut pas être plus jeune que ses constituants il y avait donc bien un grave problème à résoudre. Cette situation nous conduisait bien à la résolution d'un terrible paradoxe bien compliqué...
LE « NOUVEAU MODELE STANDARD »: UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Adopté un modèle d'Univers type «d'Einstein-de-Sitter » avec 10 milliards d'années pour l'âge de l'Univers n'est plus tenable. Prendre le modèle de Friedmann avec un Univers âgé de 12 milliards d'années n'est guerre mieux.
Alors quel modèle d'Univers adopter ?
Cette situation paradoxale semble être résolue en 1998 avec l'observation des supernovae de type SN1a . Ce qui caractérise ce type de supernova c'est la présence du silicium.
L'observation des SN1a porte à nous faire croire que non seulement l'Univers serait en expansion mais en plus que cette expansion serait accélérée. Pour cela il faudrait une force non attractive mais plutôt une force de plus en plus répulsive au fur et à mesure que l'Univers se dilate.
Cette force (ou énergie du vide) nous la connaissons aujourd'hui sous le nom d' « énergie sombre ».
A partir de là entre enfin en scène en l'an 2000 le « Nouveau modèle standard ».
Comme on l'a vu ce modèle pour vieillir notre Univers à besoin que le vide ait une « énergie répulsive ». La seule chose que l'on connaisse le mieux c'est de faire appel au retour de la célèbre constante cosmologique d'Einstein λ.
Avec cette constante cosmologique il devient possible de donner au vide une « masse volumique ».
Cette « masse volumique » aurait pour caractéristique de faire varier de modifier le taux d'expansion de l'Univers ou, dit autrement, la variations du taux de la dilatation de l'espace. Avec ce nouveau paramètre qu'est la constante cosmologique le paradoxe semble se résoudre puisqu'il rend possible l'accord entre l'âge des plus vieux objets célestes avec l'âge de celui de notre Univers.
POURQUOI CETTE SITUATION PARADOXALE RISQUE DE SE REPRODUIRE ENCORE UNE FOIS ?...
Cette situation paradoxale risque de se reproduire, encore une fois, car, aujourd'hui, les SN1a ''NE SE RESSEMBLENT PAS TOUTES'' (voir plus bas en lisant la conclusion).
Or, la croyance en un Univers plus âgé que ces constituants repose sur une expansion accélérée de l'espace. Or, cette expansion accélérée de l'Univers repose sur les SN 1a.
Dans l'hypothèse où ces dernières ne remplissent plus leur rôle de ''balises'' ou ''chandelles standards'' (afin étalonner les distances extragalactiques) alors il semble qu'il nous faut retourner de nouveau au modèle ''d'Einstein-de-Sitter''...
Seulement voilà ! Un retour au modèle d'Univers « d'Einstein-de-Sitter » entraine un hic...
Ce modèle, comme on l'a vu, nous donne un âge plus jeune que les plus vieux objets célestes...
Cet Univers serait âgé de 10 milliards d'années pour des objets célestes ayant un âge 'astrophysique' (c'est-à-dire par la radioactivité ) se situant dans une fourchette de 11,5 à 14,5 milliards d'années [2]...sans oublier que notre propre Galaxie (la Voie Lactée) est âgée de 13,6 milliards d'années...
Donc, comment accepter que l'Univers aurait 10 milliards d'années devant un de ses constituants qu'est notre Galaxie qui en aurait 13,6 milliards d'années ?...Avons-nous une solution à cette situation très paradoxale?...
Pour en finir avec l'âge du plus vieux objet céleste parlons des amas globulaires.
Voici ce que nous lisons dans [3] :
« L'âge des amas les plus âgés (…), est supérieur à 12 (ou même 15 ?) milliards d'années. »
Même si par l'analyse statistique des lentilles gravitationnelles, la constante cosmologique est introduite, rien ne semble nous indiquer que celle-ci puisse nous sauver de façon certaine de cette situation très dramatique pour la cosmologie dominante.
DES SN1a DE PLUS EN PLUS COMPLIQUEES DONC DE PLUS EN PLUS DOUTEUSES
Voici ce que nous signale James Lequeux dans son livre [4] :
''Malgré toutes ces incertitudes, les SNIa sont utilisées comme « chandelles standards » par les cosmologistes. (…). Il est malgré tout inquiétant de voir utiliser des astres dont les propriétés sont si mal comprises. Ce sont les observations elles-mêmes qui autorisent un certain optimisme : bien que différentes d'une supernova à l'autre, les courbes de lumière prennent une forme universelle APRES qu'on les ait CORRIGES en utilisant une RELATION EMPIRIQUE entre l'éclat maximum et le temps caractéristique de décroissance (figure 5.10) ).---C'est moi qui souligne.
Mais que nous disent les dernières observations sur la fiabilité des SN1a ?
Lire à ce sujet :
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/ann_f ... 14#N030102
Supernovae Ia (01/03/2014)
Les supernovae de type Ia sont utilisées comme standards de luminosité, ce qui permet d'estimer les distances de galaxies lointaines. Mais, parmi trois supernovae récentes les mieux étudiées de ce type, deux se comportent de façon inattendue et jettent un doute sur la calibration. Parmi elles, la récente supernova de M82.
http://newscenter.berkeley.edu/2014/02/ ... ecades-is-
also-a-little-weird/
Comme notre compréhension des SN1a risque d'être trompeuse la prudence s'impose...
A ce sujet lire :
Near-infrared K corrections of Type Ia Supernovae and their errors
Luis Boldt, Maximilian Stritzinger, Chris Burns, Eric Hsiao, Mark Phillips, Ariel Goobar, Howie Marion,Vallery Stanishev
(Submitted on 20 Feb 2014)
http://arxiv.org/abs/1402.5095
Constraining a possible variation of G with Type Ia supernovae
Jeremy Mould, Syed A. Uddin
(Submitted on 7 Feb 2014 (v1), last revised 25 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1402.1534
Voici ce que nous lisons au sujet des SN1a « ASYMETRIQUES » dans
''Asymétrie chez les supernovae''
''(…).« Cet état de fait a engendré des doutes sur la pertinence de l'utilisation des supernovae comme points de repère. (…). Si l'observation est faite sur suffisamment de supernovae, les incertitudes liées aux différences de luminosité vont disparaître », soulignent les trois chercheurs de l'Institut Niels Bohr, Giorgos Leloudas, Jesper Sollerman et Max Stritzinger.''
http://arxiv.org/abs/1402.1534http://ww ... /64528.htm
Aujourd'hui les incertitudes concernant les SN1a sont-elles disparues ?
Au vu des observations les plus récentes il semble bien que non...
Voici ce que nous lisons encore dans :
''Un nouveau type de supernova chahute les modèles''
« Le hic, c'est que les supernovæ de type Ia sont connues pour leur constance. Au moment de leur explosion, elles expulsent en effet très exactement 1,4 masses solaires dans l'environnement. Ce point explique d'ailleurs qu'elles aient été utilisées comme chandelles standards pour calculer la vitesse d'expansion de l'univers. Alors, si 2005E est une supernova de type Ia, comment expliquer qu'elle n'ait expulsé que 0,3 masse solaire et qu'elle soit de fait si peu brillante ? Parce qu'elle n'a explosé que partiellement, répondent les chercheurs.
Et c'est dans ce « partiellement » que se trouve toute la nouveauté de leur interprétation. La supernova 2005E serait un peu comme une Ia sans en être une. Il s'agirait d'une nouvelle espèce. Peut-être. Peut-être pas. « Car il est difficile de se représenter la nature exacte d'une explosion partielle d'étoile, commente Eric Gourgoulhon de l'observatoire de Meudon. Nous ignorons encore tellement de choses concernant la façon dont les supernovæ sont générées... » Même réflexion de Robert Mochkovitch qui ajoute : « depuis les observations de 2005, d'autres supernovæ faiblement lumineuses ont été détectées. Et sans doute que beaucoup d'autres restent à découvrir. Ceci montre que notre perception du problème est très biaisé puisque nous ne voyons, et de fait ne considérons dans nos modèles que les objets les plus lumineux. C'est peut-être pour cela que nous avons tant de mal à saisir la mécanique exacte de ces phénomènes. »
1. H. B. Perets, Nature, 20 mai 2010 »
http://www.universcience.fr/fr/science- ... supernova/
Comme les SN1a ne semblent pas fiables alors on se tourne vers les trous noirs massifs...
Vers une nouvelle technique pour mesurer l'accélération de l'univers ?
Vendredi, 22 Février 2013
http://www.insu.cnrs.fr/node/4256
Cette technique se montrera-telle fiable avec des trous noirs massifs se trouvant dans des galaxies à des distances bien plus lointaines ?...seul l'avenir nous le dira...
Continuons notre liste.
Voici ce que nous lisons encore dans:
''Des supernovae SN Ia dépassant la limite de Chandrasekhar ?''
« Seulement voilà... Dans le cadre des grandes campagnes de mesures des SN Ia, comme Nearby Supernova Factory, on a découvert depuis 2003 quelques SN Ia anormales, plus lumineuses qu’elles ne devraient l’être. Et si un biais dans nos modèle s’était introduit, remettant en cause la relative constance de la luminosité intrinsèque de ces supernovae ? » (…).
« Il s’agit peut-être de la partie émergée de l’iceberg. On pourrait être amené à revoir certaines estimations en cosmologie. Mais encore une fois, il ne semble pas crédible qu’il faille s’attendre à une remise en cause soit de l’expansion accélérée du cosmos observable, soit de la théorie du Big-Bang elle-même. En revanche, notre vision de la nature de l’énergie noire pourrait changer à l’avenir.
A coup sûr, cela rend l'obtention de mesures précises plus problématique. »
http://www.futura-sciences.com/magazine ... har-23043/
LA SOLUTION APPORTEE PAR LE MODELE D'UNIVERS DU « NEW BIG-BANG FRACTAL » (« NBBF ») : UN UNIVERS BIEN PLUS VIEUX QUE 13,8 MILLIARDS D'ANNEES SEMBLE RESOUDRE DE FACON SIMPLE TOUS LES PROBLEMES MAJEURS DE LA COSMOLOGIE STANDARD DOMINANTE !...
Grâce aux équations du modèle cosmologique du « NBBF » cela fait maintenant quelques 20 années que je tire la « sonnette d'alarme ». En effet dans mon tome 2 je dis haut et fort que viendra un jour où on constatera qu'utiliser les SN1a comme 'balises' sera une erreur et par voie de conséquence qu'il sera également une erreur de conclure que notre Univers serait en expansion accélérée.
Mais, dans tout cela, où se situe le véritable problème de fond ? Le problème qui est la source de tant de remise en cause ?
Selon les équations du « NBBF » le véritable problème de fond n'est pas dans le Big-Bang mais de croire que de nos jours notre Univers EST ENCORE EN EXPANSION !
En expansion il l'a été. Aujourd'hui il ne l'est plus ! Nous allons voir que certaines observations rendent plausible cette phase où notre Univers pourrait bien être globalement STATIQUE...
Toujours selon le cadre du « NBBF » le Big-Bang a été suivi d'une expansion qui a duré 18 milliards d'années. Et ensuite ? Après cette phase de 18 milliards d'années d'expansion notre Univers entre dans une nouvelle phase où il devient globalement STATIQUE (à ne pas confondre avec STATIONNAIRE). Depuis combien de temps dure cette phase STATIQUE ? Après étude de la grande galaxie spirale BX 442 il semble que cette phase STATIQUE dure depuis au moins 180 milliards d'années. Avec un tel âge minimal pour notre Univers d'environ 200 milliards d'années ( 18 + 180 milliards d'années ) le paradoxe semble se résoudre de façon simple.
Aujourd'hui est-ce déraisonnable de vieillir ainsi notre Univers ?
Voici ce qu'en pense une équipe de recherche dans :
''Pas de Big Bang ?''
« Les théories existantes sur la formation de l'univers ont été remises en question par la découverte d'un anneau de galaxies de 300 millions d'années lumières de long à une distance de 10.800 millions d'années lumières de notre planète. (…). L'équipe a donc avancé les hypothèses que l'univers est bien plus vieux qu'on ne le croit et que le temps de formation des galaxies est beaucoup plus bref. »
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /19494.htm
Continuons notre raisonnement avec d'autres observations.
Avec un Univers ayant au moins un âge d'environs 200 milliards d'années il devient plus facile de comprendre certaines observations. Ces dernières s'expliquent difficilement dans le cadre de la cosmologie standard expansionniste.
Ainsi avec une durée minimale d'environ 200 milliards d'années il devient facile d'expliquer que :
1--->l'Univers a le temps de créer des galaxies très poussiéreuses presque contemporaines du Big-Bang
2--->l'Univers a le temps de créer des amas de galaxies de plus en plus proches du Big-Bang
3--->avec une telle durée il est naturel d'observer que l'Univers lointain ressemble à l'Univers proche
4--->l'Univers a le temps de créer les gigantesques 'murailles' de galaxies voir la titanesque 'TRAME' du Cosmos constituée de gaz et de galaxies. A l'heure actuelle nous avons des 'murailles' de galaxies qui s'étendent sur quelques 8 à 9 milliards d'années-lumière ! Comment concilier cette observation avec un Univers qui n'a que seulement que 13,8 milliards d'années selon le modèle standard ?...
Concernant ces ''murs'' de galaxies lire également :
''Des murs de galaxies dans l'univers jeune ?''
http://www.larecherche.fr/actualite/aus ... 1997-83775
''Un deuxième mur de galaxies''
http://www.larecherche.fr/actualite/ast ... 2004-87616
"Grande échelle (21/11/2013)
En analysant la répartition de sursauts gamma les astronomes ont mis en évidence la plus grande structure connue de l'Univers. Avec un diamètre de 10 milliards d'années-lumière, elle domine le Large Quasar Group, qui n'en fait que 4 milliards, et écrase le Sloan Great Wall (1,4 milliards). L'origine de cette structure est inconnue."
http://www.ago.ulg.ac.be/PeM/News/ann_f ... 13#N112102
http://news.discovery.com/space/galaxie ... -a-cosmic-
conundrum-131119.htm
The largest structure of the Universe, defined by Gamma-Ray Bursts
Authors: I. Horvath, J. Hakkila, Z. Bagoly
(Submitted on 5 Nov 2013)
http://arxiv.org/abs/1311.1104
5--->l'Univers a le temps de devenir inhomogène à très grande échelle.
Lire à ce sujet :
''Inhomegeneous cosmological models and fine-tuning of the initial state''
Authors: Peter Sundell, Iiro Vilja
(Submitted on 28 Nov 2013 (v1), last revised 26 Mar 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1311.7290
''Gigantesque !!! Trop pour Einstein…''
http://blog.slate.fr/globule-et-telesco ... -einstein/
Pourquoi est-ce « Trop pour Einstein » ?
Dans un Univers qui serait globalement inhomogène les équations de la Relativité Générale, équations établies pour mieux comprendre sa géomètrie spatiale et temporelle, ne seraient plus d'aucune utilité. Si la Relativité Générale ne serait plus valable, pour l'Univers ,à une échelle globale par contre celle-ci garde toute sa validité à une échelle locale.
Cette inhomogénéité a même été observée par le satellite Planck.
Dans le cadre du « NBBF » cette inhomogénéité s'explique par une très lente rotation de l'Univers. Qui dit rotation dit obligatoirement que dans l'Univers il existe un « axe de rotation ». Pour étayer cela lire :
''Constraining anisotropy of the universe from different groups of type-Ia supernovae''
Authors: Zhe Chang, Xin Li, Hai-Nan Lin, Sai Wang
(Submitted on 22 Mar 2014)
http://arxiv.org/abs/1403.5661
Ainsi que :
''Expanding universe can emerge in remarkably simple way, scientists say''
http://phys.org/news/2013-12-universe-e ... tists.html
6--->l'Univers a le temps de devenir globalement fractal (''première universalité'' par auto-similirarité qui semble aller dans le sens d'un Univers qui ne serait plus en expansion)
Les équations du « NBBF » nous disent que notre Univers a une géométrie fractale. Ces équations donnent comme valeur à cette géométrie fractale une valeur qui correspond à la dimension fractale de l' « éponge de Menger ». Nous savons que la dimension fractale Df de l' « éponge de Menger » est Df = 2,726 8...
N.B. :Des expériences de laboratoire menées à l'École Polytechnique (France) montre que les dimensions fractales STOPPENT certains phénomènes comme, par exemple, la corrosion [5].
Mais nous savons aussi que les dimensions fractales STOPPENT également les feux de forêt, les sons,etc.
Si nous extrapolons cela à notre Univers nous pourrions dire que lorsque notre Univers était devenu globalement fractal (après les 18 milliards d'années d'expansion) alors cette géométrie fractale aurait STOPPER son expansion. Cette explication est plausible car comme on vient de le voir elle rentre dans le cadre de certaines expériences de laboratoire.
Des études qui portent sur la dimension fractale de l'Univers nous donnent une valeur comprise entre 2,5 et 2,95. Pour la valeur de 2,5 voir [6] et pour la valeur 2,95 lire dans :
''Measuring the transition to homogeneity with photometric redshift surveys''
Authors: D. Alonso, A. Bueno Belloso, F. J. Sánchez, J. García-Bellido, E. Sánchez
(Submitted on 3 Dec 2013)
http://arxiv.org/abs/1312.0861
Le chercheur Pietronero et ses collègues nous dit :
« De plus l’observation relatée en introduction montre que la matière noire elle-même ne serait pas homogène et pourrait se répartir de façon fractale. Si donc nous observons des structures se développant sur le mode fractal, c’est qu’un autre mécanisme a été et demeure en œuvre dans la construction de l’univers, non décrit par la théorie de la relativité générale. »
http://www.automatesintelligents.com/ec ... actal.html
Une possible géométrie fractale pourrait être mise en évidence par les observations du satellite Herschel. Ce dernier observe des filaments interstellaires.
Les chercheurs ont analysé 90 filaments. De cette analyse ce qui nous étonne c'est de constater que la largeur de ces filaments est constante. Cette largeur est de 0,3 année-lumière, correspondant à quelques 20 000 fois la distance du Soleil à la Terre.
A ce sujet nous lisons :
« On découvre aujourd’hui que chaque filament est de la même largeur quelle que soit sa densité et sa longueur », remarque Doris Arzoumanian, du laboratoire Sap-AIM, «C'est une vraie surprise qui signifie sans doute qu'un même mécanisme est à l'oeuvre».
http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_l ... d_ast=3037
A ce sujet nous lisons encore :
''Chaque filament peut s'étendre sur des dizaines d'années lumière dans l'espace. « Curieusement, on remarque aujourd'hui que chaque filament est de la même largeur », remarque Doris Arzoumanian, du laboratoire AIM, « et ce quelle que soit la densité et la longueur de chaque filament, c'est une vraie surprise. »''
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2160.htm
Comment interpréter cette étonnante observation ?
Si on fait l'hypothèse que notre Univers aurait la dimension fractale Df = 2,726 8 , correspondant à l' « éponge de Menger », alors la largeur des filaments de 0,3 année-lumière est également fractale.
Dit autrement la largeur des filaments est proche de la ''largeur'' d'un des ''trous'' de l' « éponge de Menger''. Voilà qui nous fait dire que la largeur constante des filaments serait à dimension fractale.
Il en est de même pour le diamètre du Soleil et d'autres objets.
Terminons par l'observation de cette curiosité qui nous rappelle une sorte d'auto-similarité que sont les dimensions fractales...
''Une spirale à l'intérieur d'une spirale''
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10458
En ce XXIe siècle j'encourage les cosmologistes à ce poser cette question qui mérite toute notre réflexion:
« Notre Univers est-il fractal ? »...
7--->l'Univers a le temps de répartir ses particules électriquement chargées, dans les plasmas, donnant naissance ainsi à un nouveau paramètre appelé h* qui a une même valeur. Cette nouvelle constante h* semble s'appliquer à l'Univers entier. Celle-ci pourrait se traduire par l'existence d'un champ ''universel'' (''deuxième universalité'' qui, elle aussi, semble aller dans le sens d'un Univers qui ne serait plus en expansion)
Au sujet de cette ''deuxième universalité'' lire dans la revue Nature du 11 June 2013:
''Space plasmas share a secret''
http://www.nature.com/news/space-plasma ... et-1.13159
Terminons cette liste, non exhaustive, par un dernier point.
Selon les équations du « NBBF » le Big-Bang n'a pas donné naissance à 1 Univers (le notre) mais à 2 Univers à parité opposée.
Cette possibilité de 2 Univers est plausible et rejoint l'hypothèse de Laura Mersini-Houghton. A ce sujet très intéressant lire :
''Point froid''
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_froid
« Une hypothèse controversée faite par Laura Mersini-Houghton voudrait que ce Point froid soit une empreinte d'un autre univers au-delà du nôtre, causée par l'intrication quantique entre les deux univers avant qu'ils ne soient séparés par l'inflation cosmique. Ça pourrait être la preuve de l'existence d'un univers parallèle de l'autre côté de notre univers ; et cette théorie « fonctionnerait » avec la théorie des cordes. »
LA THEORIE DE ''LA LUMIERE FATIGUEE''
Certains pourraient se poser la question suivante : dans un Univers qui serait globalement STATIQUE comment faudrait-il interpréter les décalages spectraux vers le rouge qui s'interprètent comme une expansion de l'Univers ?
Dans le cadre de la théorie de ''la lumière fatiguée'' (théorie que nous devons en premier à Einstein) la lumière (ou les photons) pourrait interagir avec :
a)l'énergie sombre ou ''nouvel éther moderne''
b)la matière sombre (selon le « NBBF » celle-ci serait de l'hélium superfluide à une température proche 2K) . dit hélium superfluide dit également un « condensat de Bose-Einstein ».
Que disent les observations et les travaux de recherche dans cette direction ?
Afin de répondre à cette question très pertinente voici un article qui devrait nous inciter encore à faire preuve de prudence devant l'interprétation que l'on donne au décalages z vers le rouge.
Avec la référence qui va suivre nous allons voir que les photons qui voyagent dans les espaces intergalactiques n'ont pas dit leur dernier mots. Rien n'interdit que ces dernier pourraient perdre de l'énergie au cours de leur voyage sur des distances cosmologiques...Dans cette hypothèse, d'une lumière fatiguée à cause des nombreuses interactions avec son milieu, donc qui dégénère , notre interprétation ''Doppler'' nous disant que notre Univers « est en expansion » serait complètement fausse et nous risquerions de prendre des « vessies » pour des « lanternes »...
Voici la référence :
Physique
''Les photons exerceraient une friction''
Voici une petite synthèse qui nous montre que le problème de la théorie de « la lumière fatiguée » d'Einstein reste encore un problème entièrement ouvert :
« Les réactions du monde scientifique à cette étude sont variées. "J'ai trouvé que cet article était passionnant," a déclaré John Pendry du College Impérial de Londres. "L'idée que les photons puissent être un fluide visqueux est une notion intrigante." Le cosmologue Jim Peebles, de l'Université de Princeton dans le New Jersey est moins impressionné et pense que cet effet est réel, mais était déjà pris en compte par les cosmologues depuis longtemps. Le cosmologue Fred Adams, de l'Université du Michigan, pense, lui, que si les prédictions de l'équipe slovène en ce qui concerne les débuts de l'univers sont justes, alors leur découverte serait très importante." »
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /20290.htm
A ce stade voici, maintenant, une série de références qui vont dans le sens de ce qu'à déjà prévu le « NBBF ».
En ce qui concerne l'hélium intergalactique lire :
HST/COS Observations of the Quasar Q0302-003: Probing the He II Reionization Epoch and QSO Proximity Effects
Authors: David Syphers, J. Michael Shull
(Submitted on 6 Oct 2013 (v1), last revised 13 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1310.1616
ainsi que:
''Detection of intergalactic ionized helium absorption in a high-redshift quasar''
http://www.nature.com/nature/journal/v3 ... 035a0.html
Maintenant en ce qui concerne le « condensat de Bose-Einstein » lire :
''Complex scalar field dark matter on galactic scales''
Authors: Tanja Rindler-Daller, Paul R. Shapiro
(Submitted on 5 Dec 2013)
http://arxiv.org/abs/1312.1734
''Cosmological Constraints on Bose-Einstein-Condensed Scalar Field Dark Matter''
Authors: Bohua Li, Tanja Rindler-Daller, Paul R. Shapiro
(Submitted on 22 Oct 2013)
http://arxiv.org/abs/1310.6061
''Dark matter as a Bose--Einstein Condensate: the relativistic non-minimally coupled case''
Authors: Dario Bettoni, Mattia Colombo, Stefano Liberati
(Submitted on 14 Oct 2013 (v1), last revised 11 Feb 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1310.3753
c)le champ ''universel'' avec la nouvelle constante h* (voir plus haut)
Voici d'autres références qui vont dans le sens d'une « fatigue de la lumière » :
We used six different models: concordance Lambda-CDM, Einstein-de Sitter, open-Friedman Cosmology without dark energy, flat quasi-steady state cosmology, a static universe with a linear Hubble law, and a static universe with tired-light redshift.
http://arxiv.org/abs/1312.0003
Voici une autre référence qui nous montre qu'il faut être très prudent devant l'interprétation actuelle que l'on donne aux décalages vers le rouge :
http://arxiv.org/abs/1312.1190
Au fait... que savons nous des différentes interactions que pourraient avoir nos photons traversant les immenses espaces intergalactiques ? Pas grand chose pour ne pas dire rien...
Donc la prudence s'impose...qu'en pensez-vous personnellement?
Les équations du « NBBF » nous montrent que les photons perdent de l'énergie Δhν à chaque interaction. Sur des distances cosmologiques le cumul de cette perte d'énergie se traduit très bien par un décalage des raies spectrales vers le rouge sans que l'univers soit en expansion.
Au regard de tout ce qu'on a vu il nous semble qu'il serait dangereux de mettre la théorie de ''la lumière fatiguée'' d'Einstein aux oubliettes...
En tout cas une chose est certaine : plus on avance dans le temps et plus les prévisions du « New Big-Bang Fractal » sont confortées par les observations astronomiques ainsi que par les expériences de laboratoires.
Le modèle du « New Big-Bang Fractal » quantique semble nous indiquer une piste de recherche prometteuse...
CONCLUSION
Je laisse la conclusion à une revue donc vous pouvez consulter plus facilement. Il s'agit du mensuel CIEL & ESPACE, Avril 2014, page 20.
Au mois d'Avril de tous mes abonnements, que j'ai reçu, c'est la seule revue qui nous fait prendre conscience du véritable problème que constitue les SNIa .
Dans ce mensuel voici ce que nous lisons sous le titre:
« LA SUPERNOVAE DE M82 INTRIGUE LES ASTRONOMES »
« Cette expansion aurait même tandance à s'emballer, ce qui impliquerait l'existance d'une mystérieuse énergie sombre. Ce résultat, couronné par un prix Nobel de physique en 2001, repose sur les supernovae de type Ia. Or, justement, celle survenue dans M82 ne s'est pas comportée de manière standard. L'équipe d'Alex Filippenko, de l'université de Californie à Berkeley, a noté qu'elle a gagné en luminosité bien plus vite que les autres. Ce fait relance un débat sur la fiabilité de ces supernovae en tant que ''chandelles standards''. D'autant qu'une autre équipe de Berkeley, dans laquelle on retrouve Saul Perlmutter, remarque que les supernovae de type Ia NE SE RESSEMBLENT PAS TOUTES, LOIN DE LA... »---C'est moi qui souligne.
Alors allons-nous, encore une fois, vers ce terrible paradigme avec des étoiles plus vieilles que notre Univers?...
La cosmologie standard dominante expansionniste va-telle éviter cette impasse ?... car ne l'oublions jamais déjà celle-ci se trouve depuis quelques années dans une situation de « crise » :
http://www.agoravox.fr/actualites/techn ... logie-6296
La synthèse des modèles cosmologiques proposée par le « New Big-Bang Fractal » nous fera-t-elle sortir de cette « Crise de la cosmologie » ?...
REFERENCES
[1] Marc Séguin & Benoît Villeneuve : ASTRONOMIE ET ASTROPHYSIQUE, DeBoeck, Université, 2e édition, 2002.
[2] Roger Cayrel (Astronome à l'Observatoire de Paris) : Comment dater les plus vieux objets du monde ? LA RECHERCHE Hors Série Avril 1998,page 70.
[3] Agnès Acker (est Professeur émérite de l'Université de Strasbourg) : Astronomie Astrophysique, 5e édition, Dunod, Paris 2013,page 392.
[4] James Lequeux : Naissance, évolution et mort des étoiles, EDP Sciences, 2011, page 126.
[5] Bernard Sapoval : Universalité et fractales, préface de Benoît Mandelbrot, Flammarion, 1997
[6] James Lequeux (ouvrage collectif) : Etoiles et matière interstellaire, ellipses, 2009, page 12.
James Lequeux , ancien rédacteur en chef d' Astronomy & Astrophysics, est astronome émérite à l'Observatoire de Paris.
Note de l'auteur : pour des informations complèmentaires allez S.V.P. dans mon blog à : mario cosentino
Merci d'avoir donné de votre temps pour la lecture de ce dossier. J'espère que les informations vous permettent une meilleur réflexion sur l'état des lieux de la cosmologie moderne.