Etienne Beauman a écrit : 13 févr. 2021, 13:05
Relis toi :
"Un cerveau est prévu pour agir"
prévu par qui ?
prévoir pour, n'est ce pas envisager un but, une finalité ?
Si la réflexion est une conséquence hasardeuse de l'évolution et que cela permets d'assurer une meilleure reproduction, je ne voie pas ce qui pose problème à dire que la réflexion est
une fonction* du cerveau.
Sur ce bon week end, j'ai un train à prendre.
*ou plutôt un terme générique désignant plusieurs fonctions se recoupant plus ou moins, la question est complexe.
Prévu par qui?
J'ai commis plusieurs posts renvoyant à la (très) lente genèse de l'espèce humaine qui a conduit à ce que nous sommes actuellement.
Si on n'a pas compris, à la lumière des dernières connaissances, où on en est, on continue à raisonner dans un seul niveau d'organisation.
Arrive un moment où la discussion n'est plus possible, car nous ne faisons pas appel aux mêmes référents. Nous ne pouvons plus nous comprendre, sans que l'un surpasse ou empiète, ou étale sa science. Ce n'est pas ça.
L'émergence de la conscience a suivi le vivant, pas l'inverse.
Le cerveau, et toutes les fonctions qui lui sont rattachées, est le produit d'une très longue évolution historique, qui a pris des dizaines de milliers d'années.
Il y a des comparatifs , sous forme d'hypothèses, jamais de certitudes, entre Néandertal et Homo sapiens. Leur cerveau ne présentait pas les mêmes caractéristiques. L'un a réussi des possibilités d'abstraction inouïes, pas l'autre.
Libre-arbitre, déterminisme,... je suis passé à autre chose, parce que ces questions n'ont plus de sens. C'est comme vouloir absolument savoir ce qu'il y avait avant la création de l'univers. Ça n'a aucun sens, toujours quand on assimile les connaissances actuelles, et à ce niveau de réflexion, c'est plutôt très difficile.
Ça ne signifie pas que je sais, ça signifie que ce genre de problématiques devient une absurdité qui entrave le processus de la réflexion, et se transforme en boulet. Le savoir est toujours dynamique, jamais figé.
Je ne cherche pas à persuader, prouver, sauf quand c'est vraiment trop gros dans le cas de trolls. J'expose, j'indique des possibilités,...
Demeurer rivé à ses convictions qui deviennent ipso facto des certitudes est le plus sûr chemin de ne pas continuer à progresser.
Ce qu'indiquent les expériences en psychologie cognitive.