Cessation de vie: Morale ou Non?

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Schtoiing
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#676

Message par Schtoiing » 17 août 2016, 16:54

unptitgab a écrit :... habituellement quand un type me parle de normalité des comportements humains mon envie de lui faire pipi sur la tête s'active.
Et bien, voilà ! Par exemple, avoir envie de faire pipi sur la tête de quelqu'un avec qui vous êtes en simple désaccord sur une idée, c'est typiquement totalement hors de la normalité.

Voire pathologique : manque de contrôle de sa vessie ou souci psychologique.

Lorsqu'on est pas d'accord avec quelqu'un, on peut simplement en discuter. Dans le cas ou ce quelqu'un use de mauvaise foi, on peut souligner cette mauvaise foi. S'il persiste, on peut le laisser dans sa mauvaise foi.

Mais franchement : faire pipi sur la tête ???

(Quelqu'un disait que je partirai vite dans l'insulte et le manque de netiquette. Pour l'heure il semblerait que le manque de contrôle ne soit pas de mon côté...)
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.

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unptitgab
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#677

Message par unptitgab » 17 août 2016, 18:00

pauvre Chtoiing êtes vous incapable de comprendre une bête métaphore, qui ne montre pas de ma part une incontinence, mais juste le mépris le plus profond?
Les totalitaristes de leur morale qui veulent normaliser les comportements ne m'inspirent que cela et non il est des idées avec lesquelles je ne suis pas en simple désaccord, la tyrannie qu'engendre vos propos se combat elle ne se discute pas.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#678

Message par matador » 17 août 2016, 18:10

Je ne crois pas que Chtoiing se reclame d un "totalitarisme" moral mais plutot qu il considere que le relativisme moral a tout de meme ses limites. Nuance.

Un relativisme relatif? :a4:

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#679

Message par Etienne Beauman » 17 août 2016, 18:47

jean7 a écrit : Je te propose :

P1 = nous disposons de références tangibles du bien et du mal
P2 = les notions de Bien et de Mal au sens moral découlent de ces références

J'ai fait évoluer ma proposition.
P1, pour moi, est d'une banalité déconcertante, je ne vois pas comment on peut y trouver à redire.
P2 à mon humble avis demande un peu plus de réflexion que "de telles choses n'existent pas, regarde les mayas, les curés et les sado-masos"

Je place aussi :
P3 = le Bien et le Mal ne définissent pas la morale.
Salut Jean,

P1 : 100%
J'ai évalué avec "nous" = la plupart des êtres humains
"bien"= plaisir
"mal" = souffrance
"tangible"= Dont l'existence, dont la réalité est indéniable.

P2 : 15%
"decouler" Provenir de, être la conséquence de. est bien trop fort.

P3: abs (pas sûr d'avoir compris ce que tu voulais dire)

Ce qui définit la morale, c'est sa définition :
Tout ensemble de règles concernant les actions permises et défendues dans une société, qu'elles soient ou non confirmées par le droit.

Ce qui définit une morale (par opposition à une autre), ce sont ces règles justement (communes ou différentes des règles d'une morale concurrente).

E1:
Un ensemble de règles, cela s'acquière.(par opposition à l'inné)
100%

E2:
"Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse" est un règle de la morale inculquée aux enfants en occident.
95%

E3:
Les enfants respectent naturellement la règle de morale énoncée en E2.
25%
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#680

Message par unptitgab » 17 août 2016, 18:48

matador a écrit :Je ne crois pas que Chtoiing se reclame d un "totalitarisme" moral mais plutot qu il considere que le relativisme moral a tout de meme ses limites. Nuance.

Un relativisme relatif? :a4:
Quand une personne affirme qu'il existe une morale universelle et que ceux qui ne la suivent pas sont des handicapés de la morale, j'aimerais que l'on me montre où est l'absence de totalitarisme.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Pepejul
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#681

Message par Pepejul » 17 août 2016, 19:34

shooting a écrit :Nous en revenons donc à mon idée initiale que l'anthropophagie n'étant pas la norme ni majoritaire depuis les débuts de l'humanité (Homo Erectus pour préciser), vous pouvez maintenant vous concentrer sur ma question :
L'anthropophagie n'était peut-être pas la norme et majoritaire à toutes les époques, y compris au paléolithique, mais elle était TRES présente et chez tous les groupes humains (c'est ce que votre propre lien montre clairement) . C'est donc une composante universelle et naturelle de l'humanité.

La société moderne a mis en place des règles pour limiter certains comportement "naturels"... c'est ce que vous appelez "morale universelle" ?

La forte proportion (je dirais 95% des humains actuels si vous voulez un chiffre) d'humains ne souhaitant pas manger le foie de leur grand-mère ne prouve en rien le caractère universel ou divin de ce comportement qui résulte, comme on vous l'a expliqué de systèmes récents d'organisation de la société à partir d'un groupe dominant qui a évangélisé le Monde entier ou presque.

Votre morale n'est ni divine, ni naturelle, ni universelle...
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#682

Message par matador » 17 août 2016, 20:24

unptitgab a écrit :
matador a écrit :Je ne crois pas que Chtoiing se reclame d un "totalitarisme" moral mais plutot qu il considere que le relativisme moral a tout de meme ses limites. Nuance.

Un relativisme relatif? :a4:
Quand une personne affirme qu'il existe une morale universelle et que ceux qui ne la suivent pas sont des handicapés de la morale, j'aimerais que l'on me montre où est l'absence de totalitarisme.
Bien d accord, dit de cette facon. Mais par totalitarisme moral, j entends une sorte de doctrine qui dicterait a tout un chacun ce qui est bien ou mal a tous les niveaux et de facon nette et tranchee, y compris sur la question, disons, de l homosexualite, de l avortement, de l euthanasie, des pratiques sexuelles "acceptables" ou que sais-je encore..

Schtoiing parlait plutot d extremes comme le meurtre et le cannibalisme, et bien que je ne partage pas son idee d une morale innee, l ensemble de ses propos ne me semblait donc pas relever d un quelconque totalitarisme tel qu on peut l observer, par exemple, dans certains dogmes religieux.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#683

Message par Psyricien » 17 août 2016, 21:16

matador a écrit :
unptitgab a écrit :
matador a écrit :Je ne crois pas que Chtoiing se reclame d un "totalitarisme" moral mais plutot qu il considere que le relativisme moral a tout de meme ses limites. Nuance.

Un relativisme relatif? :a4:
Quand une personne affirme qu'il existe une morale universelle et que ceux qui ne la suivent pas sont des handicapés de la morale, j'aimerais que l'on me montre où est l'absence de totalitarisme.
Bien d accord, dit de cette facon. Mais par totalitarisme moral, j entends une sorte de doctrine qui dicterait a tout un chacun ce qui est bien ou mal a tous les niveaux et de facon nette et tranchee, y compris sur la question, disons, de l homosexualite, de l avortement, de l euthanasie, des pratiques sexuelles "acceptables" ou que sais-je encore..
Creusons un peu il va nous les dévoiler pour sur :twisted: , j'attend de voir ça version du Kamasutra, j'espère que ce sera un peu plus créatif que la naïveté de ses autres propos :lol: .
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#684

Message par Psyricien » 17 août 2016, 21:41

Dash a écrit :
Psyricien a écrit :A vous des démontrer que la souffrance est objective ! Ce qui voudrait dire que toute chose doit provoquer identiquement souffrance/plaisir chez tout les individus.
Car oui, c’est ça que ça veut dire objectif. Il va être très dure de défendre que la souffrance n’est pas subjective (comme le laisse à penser votre naïve petite question).
Car par exemple ce qui procure du plaisir/souffrance à Psyricien et jean7 n’est pas identique ... preuve que c’est subjectif
Tu pousses quand même un peu. Ce qui fait que chacun n’éprouve pas le même plaisir pour une même chose, ce sont surtout les gouts ainsi que les anticipations de « gains » relatifs à de possibles efforts (souffrances) nécessaires en fonction des intérêts (donc des goûts) qui diffèrent pour chacun. Ça, c’est indubitablement subjectif, pas de doute!
Et c'est bien de cela que je parle. De nombreuses choses lié au concept des souffrance et plaisir relève des goûts de chacun.
L'existence des SM en est une preuve manifeste.
Par conséquent, faut nécessairement exclure ces dernières de « l’équation » parce que toute activité qui peut être plus ou moins appréciée pourra tjrs être reliée à de la « souffrance » de par sa possible non-appréciation selon certains individus. Mais ce qui importe, dans l’échange entre Jean7 et toi, ce n’est pas qu’il existe, sur le spectre, un certain « range » subjectif concernant plaisir/souffrance et où il y a certaines choses qui peuvent être appréciées ou non subjectivement, ni qu’il y ait des souffrances qui soient parfois acceptées en vue d’obtenir du « bien » par la suite, mais surtout de déterminer si, à la base, ce qui se trouve aux deux extrémités du spectre est agréable/désagréable — à l’instant t ou il est subit —, de façon innée et par tous — avant — et nonobstant qu’une anticipation de gains future puisse entrer en compte par la suite (à cause de l’éducation, de la culture, de croyances, etc., qui viennent s’interposer et modeler les goûts et intérêts de chacun).
Non, non, non, que néni ... ce n'est pas ainsi que l'on raisonne proprement.
Si vous voulez lier "souffrance" et "mal morale", vous devez le faire objectivement ou subjectivement.
Et ce que nous montres les société humaine, c'est que ce lien est subjectif.
Sur ce point très précis, je pense comprendre ce que tente de partager jean7.
Attention, tu nous fais une rechute :lol: .
Qu’il y ait des situations~activités qui peuvent être apprécié ou non par certains, c’est un fait! Mais les efforts consentis et les souffrances acceptées ne sont pas moins souffrants pour autant pour les individus à l’instant t où elles sont vécu et ça, c’est commun à tous!


Non, non, non ... le même stimuli chez deux être vivant distinct (disons deux humains) peut entrainer du plaisir chez l'un et de la souffrance chez l'autre. La souffrance n'a rien d'universellement commun. Et cela que cette dernière soit psychologique/physique.
C’est juste qu’ils sont librement acceptés en vue de « jouir » d’autre chose en acceptant de payer le prix de la souffrance. Du coup, je ne connais pas grand-chose qui soit — de base — différent pour tous les humains concernant plaisir/souffrance.
Parce que tu biaise le raisonnement. Tu cherches quelqu'un qui te dirais: "Je souffre par plaisir" ... tu ne trouveras jamais ce schéma, puisque dans ce cas, la personne concernée dirait: "Je me fait plaisir".

Prenons un exemple des plus simple, et des plus objectivable sur le plan de la biologie.
Deux humains: l'un est allergique au fraises, l'autre non.
Ils mangent des fraisent:
--> Le premier souffre, à cause de son allergie ... les fraises c'est le "mal" pour lui
--> Le second apprécie ... les fraises c'est "bon" pour lui.

Voici une chose simple qui intrinsèquement est différente en termes de bien/mal pour deux humains distinct --> subjectif !!!
Même si leur réaction suit un mécanisme qui peut-être compris de façon objective, leur appréciation des "fraises" leur est propres, c'est donc subjectif.
Les fraises ne sont pas "objectivement" bonne ou mauvaise.
Fournir de grands efforts physiques ou mentaux, c’est « souffrant », à la base, et pour tous.

Non.
C’est seulement l’acceptation et la tolérance qui différeront selon les objectifs de chacun. Un coup de marteau sur les doigts, ça fait mal à tout le monde! Et ce n’est pas parce qu’on m’offrirait une valise contenant un million de dollars si je me laissais frapper 3 fois sur le même doigt que je ne souffrirais pas pour autant en acceptant cette souffrance en vue d’obtenir le gain qui vient ensuite. Mon référent à la souffrance demeure le même que le tien... ...ou de l'indigène qui se prend un coup de branche d'arbre sur la tête dans le fin fond de sa jungle natale!
On dérive ... on dérive ...
Mais au demeurant, la souffrance et son intensité que tu ressent pour un stimuli donné est variable d'un sujet à l'autre, gageons que ta perception du coup de marteau ne sera pas la même que la mienne. En cela, même si les deux désapprouve un acte, ça ne veut pas que la désapprobation est objective.
Il faudrait faire attention à ne pas mettre une barrière invisible entre souffrance/plaisir ... c'est un continuum qui va de l'un à l'autre.
Remplace cette dichotomie naïve par ce que c'est réellement, une sorte "d'échelle" ou tu place le curseur selon ton ressenti lié à un stimuli.
Prétendre objectivité ces notions, ça veut dire qu'à même stimuli, le positionnement sur cette échelle doit-être le même indépendant du conditionnement sociale.

Fait l'expérience, tu aura des surprise ... même avec le même conditionnement sociale.
Bref, concrètement, bien avant que l’éducation, la culture, les croyances et les anticipations de « gains » ne viennent s’interposer et modeler les goûts, intérêts et objectifs de chacun (après la petite enfance) tout être humain à déjà expérimenté, étant bébé, jeune enfant, des expériences, des situations similaires concernant le plaisir et la douleur, la satisfaction et l’insatisfaction et ce sont ces dernières qui forment un certain socle commun chez tous les êtres humains. Du coup, ça me parait amplement suffisant pour dire qu’il y a, à la base, des référents communs et universels qui sont partagés par tous concernant le plaisir et la souffrance. À moins de pathologie, tous les contre-exemples ne concernent que des situations où un gain est anticipé.
Parce que tu regardes de façon binaire ... ce n'est pas binaire, c'est ça le soucis.
Tu te place devant un faux dilemme.
Si ces référent "universels" existent ... pourquoi diable chaque société qui évolue indépendamment des autres développe t-elle une morale si différente des autres ?
Je serait par ailleurs curieux de te voir te lancer dans une formulation de ce que contient cette "référence universel".
Le cannibalisme, c'est ou pour cette référence ?
Psyricien a écrit :Exemple culture méso-américaine: sacrifice humain volontaire (donc pour eux le sacrifice de soi c’est "bien", hors ça fait du "mal").
Oui, mais je trouve ton « calcul » simplet et erroné. Tu confonds l’objectif (se sacrifier pour x ou y) qui est, lui, subjectif, à la douleur physique qui est, elle, bien réelle et souffrante pour n’importe qui brulera sur un bucher, par exemple (même si c’est son choix parce qu'il croit gagner un billet pour le valhalla).


Etrange melting-pot de coutume diverse et variée :?
Or, quand il n’y a pas d’objectif précis permettant de justifier une souffrance, même celui qui accepte de se sacrifier est capable de faire le rapport logique et/ou intuitif que souffrir n’est pas agréable (pléonasme).


Par ce que tu ne regarde que sous le prisme étroit du sacrifice.
Du coup, tout être humain sait, intuitivement, que personne ne veut souffrir pour rien!


Sauf que ce qui fait "souffrir" est dépendant de l'individu ... le mots "souffrir" revêt une définition différente pour chacun dans les "sources" qui le cause.
Tu amalgames la souffrance de X avec celle de Y sans savoir si tu peux le faire ... là est ton erreur de raisonnement :(.
Car tu ne peut pas faire ça, et c'est justement là qu'est toute la subjectivité du concept.
À moins d’avoir un objectif précis et d’anticiper un gain quelconque. Cette constatation, cette « intuition » est bel et bien commune et partagée par tout être humain.


Non, va falloir le prouver ça ;). Et c'est pas gagnée !
Et c’est cette dernière dont cause jean7 àmha. Et non pas des motivations, nécessairement multiples, et subjectives (on est tous d’accord) qui permettent à certains de souffrir en vue d’obtenir x ou y en retour.
Mais même dans ce cas, et c'est ce que j'explique, la perception de la souffrance reste subjective ! Donc ce n'est en rien un "référent objectif".
Pourquoi certains ont donc une telle peur de la subjectivité ?
C'est pas "mal" ;) , il faut juste se souvenir de la valeur relative que ça a !
mais je ne suis pas d'accord que la souffrance n'ait aucun encrage objectif ni aucun socle commun entre tous les humains.
Ah ... tu sais objectivement quantifier la douleur ?
C'est Oui ou Non.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#685

Message par Psyricien » 17 août 2016, 21:49

Schtoiing a écrit :
Psyricien a écrit :...
Pardon, je ne cite pas tout pour ne pas bouffer inutilement de la place. Mais pour résumer : la subjectivité existe (ah bon ???) et vous, Psyricien, faites toujours preuve d'une objectivité absolue dans vos raisonnements (même lorsqu'ils concernent des débats dont vous qualifiez vous-même le sujet de subjectif...). En somme vous êtes, vous sujet, émetteur d'objectivité.
Oh mais comme tout le monde, j'ai mon "point de vue" sur beaucoup de choses.
Mais un point de vue, ça s'expose ... ça ne se débat pas !
Pouvez le comprendre ? J'en doute !
Vous aimeriez sans doute que VOTRE subjectivité prenne le pas sur celles des autres ... vous pouvez toujours rêver :lol: .
Le sujet est subjectif ! Et la démonstration de cette subjectivité de la morale est par contre une considération objective !
C'est bien pour ça que je vous parle de la subjectivité de la morale ... et pas de MA morale (alors que vous, en bon gros naïf HS, vous ne nous parlez que de VOTRE morale, qui serait la seule et unique ... vous l'avez trouvé ou d'ailleurs ? :lol: ) !
Simple non ? Même vous devriez vous en sortir ... quoique :roll:
Tiens, vous, le grand relativiste, n'avez pas voulu répondre non plus :
Doit-on faire la liste de tous ce que vous avez ignoré ? Ca va être long ... voyons voir de quoi il retourne (99% que j'ai déjà répondu, sans que vous ne compreniez)
Pour jouer le jeu, je dirais que, depuis que l'homme est homme et en toutes parties de notre globe, ne pas manger le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort, est jugé comme moralement mal pour plus de 9 hommes sur 10 (je joue la sécurité, sait-on jamais...)

Vous, quelle serait votre estimation ?
Et bien que cette considération est subjective. Pour 90% c'est mal, pour 10% c'est "normal".
Vous avez du mal à accepter que les autres puissent avoir une morale différente de la votre ?
C'est vilain de vouloir jouer les dictateur de la pensé :(.
(Question subsidiaire : diriez-vous que l'homme ne mange pas le foie de sa grand-mère centenaire et proche de la mort par respect du principe de préservation de l'espèce ?)
Non, les raisons possibles sont multiples ... chacun les siennes, je n'irai pas faire du procès d'intention.
Tout comme celui qui "le mange", à surement des raisons qui lui semble tout à fait valable ... et qui de son point de vue, sont bien plus pertinente que la vision étriqué du moralisateur "Schtoiing". :lol:
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#686

Message par spin-up » 17 août 2016, 23:10

Pepejul a écrit : La forte proportion (je dirais 95% des humains actuels si vous voulez un chiffre) d'humains ne souhaitant pas manger le foie de leur grand-mère
Celui de ma grand mère etait delicieux, mais c'est vrai que parmi sa vingtaine de petits enfants je devais etre le seul a aimer, ce qui fait bien a peu pres 95%.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#687

Message par matador » 17 août 2016, 23:13

Donc, pour resumer:

1 - Il n existe pas de morale innee, mais acquise et ce en fonction de l education, des normes imposees par une societe consideree, l etre humain est d abord motive par ses instincts avant d acquerir un sens moral

2- La morale (plutot les morales) est un concept et de par sa nature est subjective

3- Il n existe pas de morale universelle mais plutot differents "codes de conduites", ce qui apparait totalement innacceptable a un individu d une societe donnee peut etre parfaitement normal pour celui d une autre societe

4 - Aucune morale n est meilleure qu une autre dans l absolu, toutes se valent en un sens, la "valeur" d une morale ne pouvant etre estimee objectivement mais seulement en la comparant aux normes etablies par un groupe d individus (societe) qui en fait "decident" de ce qui est moral et ce qui ne l est pas.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#688

Message par kestaencordi » 17 août 2016, 23:26

matador a écrit :Donc, pour resumer:

1 - Il n existe pas de morale innee, mais acquise et ce en fonction de l education, des normes imposees par une societe consideree, l etre humain est d abord motive par ses instincts avant d acquerir un sens moral

2- La morale (plutot les morales) est un concept et de par sa nature est subjective

3- Il n existe pas de morale universelle mais plutot differents "codes de conduites", ce qui apparait totalement innacceptable a un individu d une societe donnee peut etre parfaitement normal pour celui d une autre societe

4 - Aucune morale n est meilleure qu une autre dans l absolu, toutes se valent en un sens, la "valeur" d une morale ne pouvant etre estimee objectivement mais seulement en la comparant aux normes etablies par un groupe d individus (societe) qui en fait "decident" de ce qui est moral et ce qui ne l est pas.

je suis parfaitement d’accord.

une morale defini un code de conduite en découle des buts et les stratégie pour les atteindre. les morales se valent entre elles mais certaine sont plus cohérente que d'autre. celle qui se réfèrent a la'' volonté d'un dieu'' sont particulièrement incohérente au vu de nos connaissances.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#689

Message par matador » 17 août 2016, 23:57

kestaencordi a écrit :
matador a écrit :Donc, pour resumer:

1 - Il n existe pas de morale innee, mais acquise et ce en fonction de l education, des normes imposees par une societe consideree, l etre humain est d abord motive par ses instincts avant d acquerir un sens moral

2- La morale (plutot les morales) est un concept et de par sa nature est subjective

3- Il n existe pas de morale universelle mais plutot differents "codes de conduites", ce qui apparait totalement innacceptable a un individu d une societe donnee peut etre parfaitement normal pour celui d une autre societe

4 - Aucune morale n est meilleure qu une autre dans l absolu, toutes se valent en un sens, la "valeur" d une morale ne pouvant etre estimee objectivement mais seulement en la comparant aux normes etablies par un groupe d individus (societe) qui en fait "decident" de ce qui est moral et ce qui ne l est pas.

je suis parfaitement d’accord.

une morale defini un code de conduite en découle des buts et les stratégie pour les atteindre. les morales se valent entre elles mais certaine sont plus cohérente que d'autre. celle qui se réfèrent a la'' volonté d'un dieu'' sont particulièrement incohérente au vu de nos connaissances.
J ai personellement quelques problemes avec le #4.

Car si l on admet que toutes les codes moraux se valent dans l absolu, qu on ne peut juger les actions d un individu que dans le contexte du code moral en vigueur dans son environnement, n est on pas en face d une forme de nihilisme (tout se vaut)? Quid des droits de l homme, par exemple, de la soumission des femmes, de l usage de la torture voire de l education et du traitement des enfants?

Le relativisme moral repondrait: ca depend. De quelle culture parlons nous?

Je comprends le relativisme moral, et que differentes societes ont differents codes moraux, mais ca me semble poser quelques problemes d ordre ethique...

Malaise.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#690

Message par kestaencordi » 18 août 2016, 01:08

4 - Aucune morale n est meilleure qu une autre dans l absolu, toutes se valent en un sens, la "valeur" d une morale ne pouvant etre estimee objectivement mais seulement en la comparant aux normes etablies par un groupe d individus (societe) qui en fait "decident" de ce qui est moral et ce qui ne l est pas.
matador a écrit :

J ai personellement quelques problemes avec le #4.

Car si l on admet que toutes les codes moraux se valent dans l absolu, qu on ne peut juger les actions d un individu que dans le contexte du code moral en vigueur dans son environnement, n est on pas en face d une forme de nihilisme (tout se vaut)? Quid des droits de l homme, par exemple, de la soumission des femmes, de l usage de la torture voire de l education et du traitement des enfants?

Le relativisme moral repondrait: ca depend. De quelle culture parlons nous?

Je comprends le relativisme moral, et que differentes societes ont differents codes moraux, mais ca me semble poser quelques problemes d ordre ethique...

Malaise.
la morale vous pose des problème d’éthique. :lol:

objectivement tout se vaut. mais... vous et moi ne sommes pas objectif.

s'est subjectivement que nous sommes choqué par certaine pratiques : ''les droits de l homme, par exemple, de la soumission des femmes, de l usage de la torture voire de l éducation et du traitement des enfants?''

une analyse objective des morale ne ni aucunement la subjectivité des individus qui les pratiquent. au contraire!
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#691

Message par Babel » 18 août 2016, 01:12

matador a écrit :J ai personnellement quelques problèmes avec le #4.
Je serais personnellement pourtant en accord fort avec votre énoncé #4, du moins dans sa première partie:
matador a écrit :#4 Aucune morale n'est meilleure qu'une autre dans l'absolu, toutes se valent en un sens, la "valeur" d une morale ne pouvant être estimée objectivement
Moins avec la deuxième qui est un peu floue et ambiguë:
matador a écrit :mais seulement en la comparant aux normes établies par un groupe d individus (société) qui en fait "décident" de ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
On peut en effet comparer les morales des différentes civilisations, peuples, pays, villages, familles, individus (...) de par le monde. C'est exactement ce dont s'occupe l'anthropologie. C'est passionnant.

Ce que je ne comprends pas dans votre phrase, c'est ce groupe d'individus qui en fait "décident" de ce qui est moral et ce qui ne l'est pas. Qui sont ces décideurs ?
matador a écrit :Car si l on admet que toutes les codes moraux se valent dans l'absolu, qu'on ne peut juger les actions d un individu que dans le contexte du code moral en vigueur dans son environnement, n'est on pas en face d'une forme de nihilisme? Quid des droits de l homme, par exemple, de la soumission des femmes, de l'usage de la torture voire de l'éducation et du traitement des enfants?
Pourquoi serait-ce du nihilisme que de poser que tous les codes moraux se valent dans l'absolu ? C'est une simple observation. C'est à une bataille rhétorique, puis éventuellement militaire, que se livrent les tenants de deux morales différentes. C'est ainsi que se mesurent les morales.

Croyez-vous que les droits de l'homme ou la démocratie sont plus justes ou "naturels" qu'une dictature ? Si oui pourquoi et comment le démontrer ?
Un philosophe n'échappe à la médiocrité que par le scepticisme ou la mystique, ces deux formes du désespoir face à la connaissance. La mystique est une évasion hors de la connaissance, le scepticisme une connaissance sans espoir. Deux manières de dire que le monde n'est pas une solution. Cioran

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#692

Message par kestaencordi » 18 août 2016, 01:18

Babel a écrit : Moins avec la deuxième qui est un peu floue et ambiguë:
matador a écrit :mais seulement en la comparant aux normes établies par un groupe d individus (société) qui en fait "décident" de ce qui est moral et ce qui ne l'est pas.
On peut en effet comparer les morales des différentes civilisations, peuples, pays, villages, familles, individus (...) de par le monde. C'est exactement ce dont s'occupe l'anthropologie. C'est passionnant.
les anthropologues ne portent pas de jugement de valeur sur leurs sujets d’études. s'est objectivement qu'ils étudient et comparent les cultures.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#693

Message par matador » 18 août 2016, 01:54

Babel a écrit :Pourquoi serait-ce du nihilisme que de poser que tous les codes moraux se valent dans l'absolu ? C'est une simple observation. C'est à une bataille rhétorique, puis éventuellement militaire, que se livrent les tenants de deux morales différentes. C'est ainsi que se mesurent les morales.

Croyez-vous que les droits de l'homme ou la démocratie sont plus justes ou "naturels" qu'une dictature ? Si oui pourquoi et comment le démontrer ?
J y vois une forme de nihilisme car en bout de ligne le bien et le mal n existent pas (dans l absolu); tout comportement est justifiable pourvu qu il n entre pas en conflit avec les normes preetablies d une societe donnee. Tout observateur n a pas a porter de jugement de valeur sur la morale et les actions d un individu appartenant a une autre culture, meme si ca lui apparait innacceptable (voire monstrueux).

Je suis conscient du filtre de ma propre subjectivite lorsque je porte un jugement de valeur sur certaines pratiques et normes d autres cultures. Je ne peux pas demontrer que mes codes moraux sont "superieurs" a ceux d une autre culture. Ni que la democratie est plus juste que la dictature.

Pour autant... est ce que, vraiment, tout est justifiable et acceptable dans l absolu? En tant qu humaniste, mon opinion personnelle est: non, absolument pas.

Mais ca n a rien d objectif et encore moins de scientifique. D ou mon malaise quant au relativisme moral (meme si, evidemment, bon nombre des tenants du relativisme condamnent des pratiques telles l esclavage, la soumission des femmes, la torture, etc.).

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Christian
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#694

Message par Christian » 18 août 2016, 02:16

Babel a écrit :
Christian a écrit :Pas besoin de chercher loin dans la préhistoire. Les travaux de Richard Tremblay ont démontré que l'agressivité est innée et que l'apogée de cette agressivité est à deux ans.

Documentaire à l'ONF: Aux origines de l'agression : la violence de l'agneau

Forum de l'UdeM: L'être humain naît méchant!

Articles scientifiques:
Merci pour ces liens, Christian. Le documentaire Aux origines de l'agression : la violence de l'agneau n'est pas visible en ligne à l'adresse que vous avez indiquée. Sauriez-vous où je peux le voir ?

Schtoiing voudrait-il commenter ces recherches ? Elle semblent montrer l'exacte inverse de ce qu'il prétend: l'homme serait naturellement agressif et c'est la socialisation qui lui permet de contenir ses pulsions.
Désolé, je viens de vérifier auprès de l'Office National du Film (ONF) et ce documentaire n'est offert que pour une une utilisation institutionnelle ($).
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#695

Message par kestaencordi » 18 août 2016, 02:19

matador a écrit :
Pour autant... est ce que, vraiment, tout est justifiable et acceptable dans l absolu? En tant qu humaniste, mon opinion personnelle est: non, absolument pas.

Mais ca n a rien d objectif et encore moins de scientifique.
faut-il vraiment porté un jugement sur la relativité? vous perdez votre temps a le faire.

la relativité est la, elle existe, et en tenir compte est la seule façon d’éviter les biais dans l'analyse
D ou mon malaise quant au relativisme moral (meme si, evidemment, bon nombre des tenants du relativisme condamnent des pratiques telles l esclavage, la soumission des femmes, la torture, etc.).
vous n'aimez pas tel ou tel pratique culturel qui choquent votre moralité... vous en avez bien le droit. d'autant que vous reconnaissez votre subjectivité.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#696

Message par jean7 » 18 août 2016, 03:26

Psyricien a écrit :PS: Non, ce n'est pas vous qui avez amené l'argument ... sauf si reprendre les propos d'autrui vous faits croire que ce sont les votres ;).
Si ça te fais plaisir de le croire.
Je ne te soupçonne pas de sénilité car :
Psyricien a écrit :
1. comment justifie-t-tu cet amalgame permanent entre le Bien et le Mal d'une part et la morale d'autre part ?
Cet amalgame est naïf (seul les petits enfants le font), d'autre part il est une tentative de "validation" de principe subjectif.
Tu n'as cessé dans nos échange de faire cet amalgame en affirmant que je parle de fondement de la morale.
Je suis las de te reprendre là-dessus.
Psyricien a écrit :A vous des démontrer que la souffrance est objective ! Ce qui voudrait dire que toute chose doit provoquer identiquement souffrance/plaisir chez tout les individus.
Car oui, c'est ça que ça veut dire objectif.
Identiquement ? Justifie-donc cet identiquement.
Est-il objectif ou non de dire que le cyanure est un poison ? Il n'aura pourtant pas un effet identique sur chaque individu.
Tu savonne la pente, toujours a ton attitude : l'important pour toi n'est pas de chercher à comprendre de que dit ton interlocuteur mais de nier ce qu'il dit.
Psyricien a écrit :Il va être très dure de défendre que la souffrance n'est pas subjective (comme le laisse à penser votre naïve petite question :roll: ).
Car par exemple ce qui procure du plaisir/souffrance à Psyricien et jean7 n'est pas identique ... preuve que c'est subjectif ;).
Tu es très fort; j'ai expliqué il y a quelque pages pourquoi le mot "objectif" posait problème (hé non, ce n'est pas toi qui a souligné cette faiblesse particulière de la formulation de P, tu en étais encore à "de telles choses n'existent pas").
Le mot objecif pose problème quasiment par définition. Et parce qu'au siècle dernier, nos sensation étaien citées en exemple pour expliquer ce que veut dire subjectif.
Donc tu jubile, tu es heureux.
Mais je vais te faire plus plaisir encore car je vais égratigner cette évidence.
Psyricien va à la cour des miracles, un homme lui dit : "j'ai faim".
"tu n'est pas objectif" lui dit psyricien.
Plus loin, une femme lui dit : "j'ai soif"
"ta soif' est subjecive"
Un autre : "Je me suis coupé, j'ai mal"
"ce n'est objectif de dire ça"
Un autre "le ciel est gris ici"
"encore de la subjectivité, soyez un peu plus objectif !"
Et voilà J'ez, un autre clodo du coin qui lui dit
"la couleur du ciel n'est-elle pas un phénomnène objecif ?"
Psy : "le phénomène est objectif, la perception que tu en as ne l'est pas. Objectif, c'est quand c'est pareil pour tous les individus. Par exemple, les hommes ont deux mains, deux pieds, deux yeux…"
Un borgne hausse les sourcils : "je ne suis plus un homme alors ?"
Il poursuit : "mais enfin, le phénomène électromagnétique qui produit ce qu'on apelle le gris a un effet sur les cellules réceptrices de mon oeil, mon système nerveux, mon cerveau… c'est subjectif ? C'est parce qu'il y a des individus moins chanceux que moi qui ont perdu les deux yeux qu'il faut considérer que dire que le ciel est gris lorsqu'il est gris est subjectif ? "
Un unijambiste s'avance : "mais la douleur est aussi un phénomène que l'on connait maintenant très bien, on sait ce qui se passe, on n'est plus dans l'état d'ignorance du millénaire précédent ou on refusait la sédation dans les hopitaux parce qu'on ne pouvait pas mesurer la douleur."
Psy "c'est subjectif quand même puisqu'on ne peut toujours pas mesurer"
Un manchot lève son moignon "la faim, la soif, la douleur, tout ça, on sait comment ça marche, ce qui est à l'oeuvre dans le corps lorsque ça se produit. Ces mécanismes se répètent d'un individu à l'autre. Et lorsqu'ils sont absents, on sait aussi pourquoi. Y compris s'agit de raisons pathologiques. On ne sait pas encore tout, mais ce qu'on sait aujourd'hui ne suffit-il pas à porter un autre regard sur cette question ?
Psy : "non non, il faut que ce soit identique. Pas identique, pas objectif, pas objectif, subjectif"
Gérard Lambert arrive sur sa Malagutti 49,9 : "Alors, il y a quoi d'objectif"
Psy "1+1=4…. heu, non, 2" (Psy confond parfois 1 et 3 mais ne lui dites pas, c'est très perturbant pour quelqu'un qui sait tout sur tout d'avoir à assumer unt ruc pareil).
GL : "Mouais… t'as pas autre chose ?"
Psy "ta bécane fonctionne par explosion d'un mélange d'essence et d'air compressé déclenchée par une étincelle électrique".
GL : "Toutes les explosions sont-elles identiques ?"
Psy "pas objectif c'est pas objectif, là, c'est clair, non ? Si ça vous plait pas c'est pareil "
Un lama de passage : "tu es un grand sage, Psyricien, oui, en vérité je vous le dit, le froid, la faim, le soif, tout n'es que vue de l'esprit, tout n'est qu'illusion !"
Un Musulman "il n'y a que Allah qui existe objectivement. Il est identique à lui-même puisqu'il est unique. Tout le reste ne vaut rien"
Un curé s'approche discrètement de Psy avec la perverse intention de lui offrir une confession, notre Psycicien prend alors les jambes à son coup et remonte dans son laboratoire où le monde est ce qu'il désire. Et il jura, mais un peu tard, qu'il n'en sortira plus.
2. tu n'as jamais dépassé mon objection a tes exemples de prétendue inversion bien-mal en passant du sens 1 au sens 2. Ce serait plus élégant de le faire plutôt que de continuer à rabâcher "j'ai fourni des exemples et tu les ignore"...
Psyricien a écrit :1 -- Exemple culture méso-américaine: sacrifice humain volontaire (donc pour eux le sacrifice de soi c'est "bien", hors ça fait du "mal").
Je l'ai dit au moins deux fois. Je répète. Même en allant chercher les possibles efforts d'anhestésie des victimes (cf. Wiki) le mal qui leur est fait dans cet exemple n'est pas discutable. Mais un rite ne dit rien de la perception morale du Bien et du Mal. On peut supposer n'était pas "Bien" d'arracher le coeur de son prochain pour autant, non ? Quel était le deal de ces rites ? N'ayant pas de réponse à cette question, je ne peux ni valider ni invalider ce contre-exemple.
Psyricien a écrit :2 -- Exemple de la culture catholique: culte d'un héro rédempteur, dont la souffrance est salvatrice (donc ce qui fait "mal" est "bien" car rédempteur).
Non. Le mal n'est pas rédempteur. En l'occurence, les textes disent que le Rédempteur est le Christ et que la rédemption est bien. Donc le bien reste le bien (ramener les brebis égarées au paradis) et le mal reste le mal (sauver les âmes perdues de l'enfer) et toussa toussa prêchi prêcha.
Psyricien a écrit :3 -- Les pratiques SM (plusieurs % de la population, variable (2-10%) selon l'étude): se faire/faire du "mal" fait du "bien"
J'ai répondu à ça que je ne sais pas ce qui motive les SM et que je ne peux donc pas en parler. Ben oui, quand on ne sait rien, on ferme sa gueule.
Psyricien a écrit :4 -- Conflits (guerres) pour ressources/territoires: faire du "mal" aux autres peut être "bien" si c'est à l'avantage du groupe..
Donc il n'y a aucune inversion du bien et du mal mais un bilan pondéré sur la base des références tangibles au bien et au mal intégrée aux individus. Ou est la contradiction ? Une guerre est faite pour le bien de ceux qui la décident et pour le mal de ceux qui la font.
Psyricien a écrit :5 -- Compromis sociale qui s'impose au dessus des notion de souffrance/plaisirs.
Compromis chose due.
Je t'avais répondu que le compromis social est aussi un exemple dans lequel les références intégrées sont à l'oeuvre. Un bon exemple d'ailleurs.

Si les réponses ne te plaisent pas, dis pourquoi.
Psyricien a écrit :Vous n'avez répondu à aucune de façon satisfaisante ... nous avons eut droit à:
1 --> Euh, oui mais je connait pas, donc je met la tête dans le sable
2 --> Euh, bouh tu connais pas les cathos ... (en fait il semblerait que je connaisse leur idéologie et fondement bien mieux que vous).
3 --> Les SM ... bouh j'y suis pas moi, c'est marginal ... plusieurs % de la population n'a rien de "marginal"
4 --> Conflits/Guerre ... silence radio ...
5 --> Compromis sociale ... silence radio …
Si tu es convaincu de ça, c'est que tu ne lis pas mes réponses.
Psyricien a écrit :A - La référence que vous invoquer est subjective.
Par définition.
J'aimerais pourtant l'avis d'un biologiste sur cette question.
Le fonctionnement de notre corps est-il subjectif ?
Psyricien a écrit :B - La façon d'utiliser (ou pas) cette référence est propre au sujet.
C'est sans importance vis-à-vis de son existence.
Psyricien a écrit :Conclusion: "Votre référence objective" n'a rien d'objectif, ni "intrinsèquement" ni au niveau de son "utilisation".
Existe-t-elle ?
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Dash
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#697

Message par Dash » 18 août 2016, 03:40

Psyricien, tu prétends que la souffrance est subjective. Moi je prétends qu’elle l’est uniquement à l’intérieur d’un certain « range », sur le continuum, permettant cette subjectivité, mais qu’à son extrémité, elle n’est plus du tout subjective (intra-espèce).

Tout comme l’on peut difficilement déterminer où, sur le continuum de l’évolution, l’Homme est devenu « Homme » bien qu’à partir d’un certain point, nous convenons tous, qu’objectivement, un poisson ou une amibe n’a plus rien d’un « Homme ». De la même façon, toutes les expériences (bruler vif, éprouver la faim, avoir très froid, se faire tabasser par un groupe, se faire voler tous nos biens, etc.) qui font souffrir tout être humain deviennent des références communes qui permettent à tout être humain d’anticiper qu’il est fort probable que ses congénères n’apprécieront pas de subir — contre leur gré — ce genre d’expériences que nous avons tous déjà expérimenté.

On ne fait pas dans la mathématique formelle là! En pratique, dans la vraie vie, il importe peu de savoir qu’il y ait quelques différences d’appréciation ainsi qu’un certain seuil de tolérance à la douleur entre les individus. N’importe qui est capable de faire le raisonnement, sans la morale, que certains trucs ne seront pas appréciés par n’importe qui s’ils leur sont imposés de forces. Et c'est là que tu te goures, car un sadomaso choisit lui-même de vivre ce qu'il veut vivre (dans des circonstances précises et au moment précis où il le veut et avec qui il veut). Cela ne change rien au fait que si je croise un mec dans la rue, je puisse anticiper, de par ma propre expérience, qu'aucun mec n'appréciera de recevoir une gifle au visage de ma part, comme ça, sans raison. Du coup, j'ai pas eu besoin de la morale pour m'indiquer qu'aucun être humain n'appréciera être giflé pour rien, par un inconnu et hors contexte. Cette connaissance découle d'expérimentations et d'observations empiriques!

Et mon propos s’arrête ici, car ce que je veux souligner ne concerne que cette anticipation « naturelle », ce rapport que tout être humain peut faire en pouvant évaluer si l’un de ses congénères appréciera ou non, selon toute probabilité, certaines choses. Cela à très peu à voir avec la morale, tel que définit, qui sert à faire des compromis pour gérer des intérêts divergents entre milliers d’individus pouvant résultés en conflit... ...d’intérêts, justement. Je répète pour la millième fois que je suis d’accord avec la définition de la morale (qui est tautologique puisqu'elle n'inclut que le subjectif). Je traite d’un tout autre sujet en « surfant » sur certains propos de jean7 que, perso, je formulerais comme suit :

ce n’est pas parceque'une certaine marge de subjectivité existe pour un sujet donné qu’il n’y a pas pour autant certains référents qui ne sont pas communs à tous pour le même sujet donné!


Par exemple, l’appréciation du volume sonore lors du visionnement d’un film ou de l’écoute de musique est subjective, mais à 5dB ou moins, personne n'appréciera et dépassée un certain niveau de décibels, où les tympans éclatent (physiquement), cette souffrance est partagée par tout être humain et devient, par le fait même, une référence commune indiquant que plus on approchera ce niveau sonore, il est fort probable que de plus en plus de gens n’apprécieront pas. Parce que plus on approche l’extrémité du spectre, moins le continuum est subjectif un continuum. Personnellement, bien avant la morale, les principes et les valeurs qui m’ont été inculquées, ce sont ces « observations empiriques » générales qui me permettent d’induire, d’anticiper et d’évaluer comment faire plaisir ou comment faire chier mon voisin de palier. Tout comme je sais que d’aller lui voler tous ses biens lorsqu’il est absent de chez lui le fera fort probablement chier (euphémisme). Tout ça n’a rien de subjectif, ce n’est que de l’observation empirique et les causes et les effets sont reproductibles à volonté! C'est l'explication, la « source scientifique », découlant de nos propres observations empiriques du : « tu ne feras point aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse »

La morale sociale, elle, sert à gérer le « range » qui contient la subjectivité entre ceux qui cohabitent en société et dont certains ne sont pas nécessairement dans les dispositions appropriées, en même temps, pour apprécier ce qu’ils pourraient peut-être apprécier en d’autres occasions et/ou pour éviter que certains impose des désagrément à d’autres, en fonction d’intérêts et de gouts opposés, sans que ces derniers aient choisi de les subir (comme ce qu'implique le SM, etc.).

C’est un tout autre sujet. La morale n’est rien d’autre qu’une « suggestion législative ambiante », mais sans l’aspect exécutive. Tout comme EB, je suis d’accord qu’il est bien trop « fort » de prétendre que l’ensemble de la morale découle uniquement des observations empiriques communes (se faire voler tout nos biens fait chier n’importe qui, etc.) puisqu’elle traite de bcp de questions qui ne procure pas de souffrance envers tous, mais qui ne sont que des questions de principes ou de croyance (se sacrifier, avortement, pratique sexuelle, etc.), etc. Par contre, il y a un certain pourcentage, dans toute morale, qui provient, forcément, des observations empiriques que tout être humain peut faire par lui-même concernant ce qui (Le et) fait chier à peu près n’importe qui — en pratique, dans la vrai vie, hors débat théorique. Nier cela, c’est enculer les mouches. :?
Dernière modification par Dash le 18 août 2016, 04:50, modifié 1 fois.
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jean7
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#698

Message par jean7 » 18 août 2016, 04:11

Etienne Beauman a écrit :
Merci.
P1 = nous disposons de références tangibles du bien et du mal
P2 = les notions de Bien et de Mal au sens moral découlent de ces références
P3 = le Bien et le Mal ne définissent pas la morale.[/quote]
Et si j'ajoute :
P4 = les notions de Bien et de Mal au sens moral trouvent facilement leurs justifications dans nos références tangibles du bien et du mal.
P5 = envisager des liens entre les notions morales de Bien et de Mal et leur références tangibles n'est pas équivalent à expliquer l'origine de la morale.
Etienne Beauman a écrit : P3: abs (pas sûr d'avoir compris ce que tu voulais dire)
Ce qui définit la morale, c'est sa définition :
Tout ensemble de règles concernant les actions permises et défendues dans une société, qu'elles soient ou non confirmées par le droit.
Ce qui définit une morale (par opposition à une autre), ce sont ces règles justement (communes ou différentes des règles d'une morale concurrente).
Oui. P3 est très mal exprimé. Je remplace par P5.

E1: 90 %
Parce que nous participons aussi à l'élaboration des règles.
Notre rôle amha n'est pas 100% passif.

E2: 100 %

E3: 60%
- Il me semble que cette règle est respectée même là où elle n'est pas inculquée
- pour autant, je ne crois pas qu'elle le soit de façon innée
- "naturellement" peut aussi faire référence à l'acquis par expérience
- l'empathie est en penchant naturel inné envers cette règle, mais très largement insuffisant
Tout ceci me laissant très partagé, j'allais mettre 50%, j'ai ajouté 10% pour ne pas être neutre.
Les enfants respectent naturellement la règle de morale énoncée en E2.
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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#699

Message par Schtoiing » 18 août 2016, 08:38

Dash a écrit :...

ce n’est pas parceque'une certaine marge de subjectivité existe pour un sujet donné qu’il n’y a pas pour autant certains référents qui ne sont pas communs à tous pour le même sujet donné!

...
Bonjour Dash,

Voilà une formule qu'il faudrait encadrer ! Bravo, c'est simple, concis et irréfutable. Je veux dire rationnellement irréfutable, à partir de données statistiques.

Cependant, attendez vous à ce que Psyricien, par une habile contorsion rhétorique dont il a la secret, vous parle de son beau-frère Marcel qui est sado-masochiste, allergique au fraises et cannibale pratiquant le sacrifice humain...
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


Elle est fachée toutoune ? Elle perd patience ? Vous faites une fixette sur moi na na nèèère...Un professeur de l’Éducation Nationale française.

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Re: Cessation de vie: Morale ou Non?

#700

Message par Schtoiing » 18 août 2016, 08:48

Pepejul a écrit :...
L'anthropophagie n'était peut-être pas la norme et majoritaire à toutes les époques, y compris au paléolithique, mais elle était TRES présente et chez tous les groupes humains (c'est ce que votre propre lien montre clairement) . C'est donc une composante universelle et naturelle de l'humanité.
Non. A toutes les époques ne veut pas dire tout le monde.
Universel signifie qui s'applique à tout le monde et partout. Mais vous n'êtes pas à une contorsion statistique près, n'épiloguons pas .

Pepejul a écrit :La forte proportion (je dirais 95% des humains actuels si vous voulez un chiffre) d'humains ne souhaitant pas manger le foie de leur grand-mère ne prouve en rien le caractère universel ou divin de ce comportement qui résulte, comme on vous l'a expliqué de systèmes récents d'organisation de la société à partir d'un groupe dominant qui a évangélisé le Monde entier ou presque.

Ce sont donc des systèmes récents d'organisation sociétale et d'évangélisation qui ont aboli selon vous l'anthropophagie ?
Quel est ce groupe dominant qui a évangélisé le monde entier ou "presque" ?
(Je remarque que vous glissez toujours un petit terme atténuant pour vous ménager une porte de sortie. Presque pouvant représenter "presque la moitié" ou "presque tous", c'est assez habile. Soyez plus affirmatif que diable !)

Impatient d'avoir cette précision...
Tu mens, tu mens, tu mens ! Il ment, il ment ! Louis de Funès dans Fantomas.


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