Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33
Dash a écrit : 30 oct. 2021, 14:22
Ce qui est certain, en termes d'implication logique (because I'm rational), c'est que ce n'est pas en ne dénonçant et ne critiquant plus rien (en tant que société, en tant que citoyen) et en laissant tout passer qu'on pourra espérer un quelconque changement!
Mes quels changements ?
Que proposes-tu
concrètement pour empêcher que des gens préfèrent suivre des avis débiles plutôt que de s'y opposer ?
Mais ton « argument » peut s'appliquer pour quasiment tous les sujets Étienne, ce qui n'en fait donc pas vraiment un bon argument. Par exemple, que proposes-tu
concrètement pour que les « riches et puissants » changent leurs comportements, au lieu de juste les accuser d'être la cause du problème du réchauffement de la planète? Et si tu proposes des solutions générales concernant le sujet, que propose tu
concrètement afin que les gens adoptent tes solutions et changent donc de comportement?
Tu t'empêches de dénoncer et débattre pour autant?
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Ce genre de situation est inévitable en démocratie, t'as forcément des gens qui feront des trucs qui te plaisent pas. Personne t'empêche de râler. Je prône la tolérance*.
Encore quelque chose qui s'applique à peu près à tout le reste, même à ce qui est légal. Donc? Dès que c'est légal, faut « tolérer » tout ce envers quoi nous ne sommes pas d'accord? Je veux dire au sens de ne pas dénoncer et critiquer?

C'est justement ça la « démocratie » : exprimer nos désaccords (
sans violence) avec des mots, des arguments, créer des assos militantes, des partis d'opposition, etc. La « tolérance » n'a rien à faire ici, en ce sens qu'elle concerne juste la façon « civiliser » avec laquelle l'on doit manifester nos désaccords. Et en exprimant les miens sur ce forum, entre autres, je demeure bien dans la limite de la « tolérance, de la démocratie et de la civilité ».
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Pour ce cas particulier :
Je ne voie pas de quoi débattre.
On a aucun élément.
On sait pas combien de personnes ont critiqué le thème, on ne sait pas contrairement à ce que dit Facal s'ils ont exigé d'annuler quoi que ce soit.
J'ai lu au moins 3 autres articles traitants du même cas (
et il y en a plus!). Peut-être est-ce « une erreur » de ma part, mais j'ai considéré que les uns et les autres, ici, allaient faire un minimum de recherche sur le cas, tout comme moi, avant d'en débattre. Poster le texte de Facal suffisait à fournir les pistes nécessaires à mon avis (
mots clés, lieu, etc.).
Bref, selon
ce qu'on lit ici, ce sont bien des étudiants (
dont certains d’origine hispanophone, mais aucun d'origine mexicaine [ce dernier détail, il n'est pas écrit, faut visionner la vidéo pour le savoir]) qui se sont plaint qu'ils
estimaient que le nom de la thématique et les éléments visuels choisis constituaient de l’appropriation culturelle et qu'ils craignaient que ça contribue à stigmatiser la communauté mexicaine (
mais sont pas mexicain eux-même). Ok, mais « estimer » n'est pas synonyme de « c'est le cas ». De plus, il n'y a aucun Mexicain qui s'est plaint.
Mais je persiste... ... les détails son pratiquement inutile pour se prononcer sur les effets d'une certaine et nouvelle « mouvance~tendance » qui consiste, qu'il y ait plainte ou non, à annuler des trucs sous prétexte que ce serait susceptible d'en offenser certains et/ou que certains « estiment » que ce l'est (
offensant). C'est le caractère, « abusif » que je dénonce en ce sens qu'on ne doive pas (
accepter d') annuler ou pas un truc sous le seul motif d'avoir peur que certains soient offensés et/ou dès que certains se plaignent et/ou « estiment » que ce le soit, mais plutôt se baser sur un minimum « d'objectivité » pour déterminer ce qui est offensant ou non. Sinon, puisque, subjectivement, il est toujours possible de se sentir offensé, étant donné le contexte actuel où tous savent pertinemment qu'il n'y a qu'à évoquer l'appropriation culturelle, le risque est bien trop grand d'avoir tjrs « quelques étudiants~individus », pour « estimer » que ça en est, si ce n'est que pour avoir le sentiments de « défendre quelque chose », « avoir de l'attention » et/ou juste pour emmerder. Et ça, sans même considérer qu'il a des « militants progressistes » dans la plupart des universités et qu'en fait, les quelques dizaines qui se sont plaint (
puisqu'aucun mexicain) sont peut-être surtout des militants sautant sur l'occasion.
Quand j'étais à l'école, certains d'entre nous emmerdaient le prof juste pour faire chier sachant pertinemment qu'ils avaient tort (
venez me dire, « quivoudra », que vous n'avez pas connu ça, jamais!). Si l'appropriation culturelle avait été une « notion à la mode » à mon époque, tu peux être certain que certains, même sans aucun « militant engagé », se seraient empressés de l'exploiter à la moindre occasion juste pour emmerder (
un prof une asso, des « clans rivaux», etc.) et/ou pour avoir le sentiment de défendre quelque chose. C'est pour ça, entre autres, qu'il ne suffit pas de « tolérer » et/ou « d'obtempérer » dès qu'il y a demande et/ou plainte, mais qu'il faut évaluer un minimum objectivement si cela est justifié ou non.
Dans le cas présent, le représentant de l’association étudiante de l’UQAC dit qu'ils se sont tout de suite mis dans une position où ils se sont dit qu’il fallait qu’ils soient responsables et qu’ils réfléchissent en équipe à savoir s'ils avaient réellement offensé des communautés et si c'était de l’appropriation culturelle. Et que c'est pourquoi qu'ils ont donc décidé au final de tenir une fête d’Halloween sans thématique.
Sauf qu'
anyway, c'est la chose à dire en termes de « relation de com » et, bizarrement, en aucun cas l’asso ne partage pour quelles raisons ils ont déterminé que c'en était! L'on constate donc que ce qui importe, c'est surtout de dire publiquement « qu'ils ont été responsables » et « qu'ils ont consulté en équipe ». Mais rien,
nothing,
nichts sur le fond du sujet, sur les arguments justifiant que ça en était bel et bien, selon eux.
Alors que
c'est ce qui est le plus important en fait!
Pourquoi en sont arrivés à la conclusion
que ça en était?
Pourquoi ont-ils concluent qu'ils avaient offensé une communauté et que c'était de l’appropriation culturelle?
Bref, qu'est-ce qui distingue de l'appropriation culturelle de la simple exploitation d'un thème culturelle, pour une fête? Et pourquoi ont ils concluent (
manifestement, puisqu'ils ont annulé le thème) qu'ils avaient offensé une communauté et que c'était de l’appropriation culturelle?
Mais le pauvre mec l'avoue
(ce n’est pas écrit, faut visionner la vidéo) en disant qu'en fait ils ne savaient pas trop comment juger et qu'ils étaient en fait (
l'asso) bcp plus dans une « gestion de crise » qu'autre chose. Bref, à ce niveau, tout comme toi, je suis empathique envers le mec, qui m'apparaît tout à fait de bonne foi et « désemparé », sauf qu'au final, l'on saisit très bien, de par sa transparence (
tout à son honneur!
), qu'ils
ne sont pas vraiment parvenus à conclure que c'était de l'appropriation culturelle, mais qu'ils ont « obtempéré envers les demandes » de certains
essentiellement par crainte. C'est évident!
Sauf que c'est en cela que consiste tout le problème social actuel, concernant nombre de cas! Le « phénomène », la « mouvance » dont je cause, qui n'est pas à concevoir qu'en termes de militants, mais aussi en terme « d'effets », de « craintes » susceptibles d'affecter n'importe qui, comme se pauvre représentant d'une assos étudiant, ou un employeur, un recteur (
selon les cas). À savoir, ne sachant pas trop comment se défendre (
vu l'énorme pression médiatique impliquée potentielle), choisir d'éviter la confrontation et donc les problèmes en « obtempérant » et en « capitulant », peu importe le nombre de plaignants et peu importe la « validité rationnelle/qualité » des arguments de ceux qui « demandent~se plaignent »!
Et c'est pourquoi, pour le cas ici concerné, que de discuter, échanger et débattre — précisément sur c'est qu'est ou non — de « l'appropriation culturelle », voir même si le concept se tient, est tout à propos et
plus que nécessaire! Parce que sinon, hors sphère militante active (
nécessairement les groupes concernés ne militent qu'en un sens, tout comme il n'y a pas de « militants anti-complotistes » en tant que groupe de militant), personne ne sera jamais outillé pour se défendre adéquatement (
comme ce pauvre représentant) ainsi que pour se sentir suffisamment « supporté » par un « rapport de force adverse » qui réfèrent à des arguments « plus solides » que les quelques « gens du public » qui se contente de partager «
c'est absurde » sur FB avec de plus ou moins mauvais arguments en 3 lignes.
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Tu dis que tu critiques les arguments, mais t'en as pas cité un.
Parce que même après les précisions de l’asso de l’UQAC, l'on constate que l'assos ne les partage pas, leurs « arguments ». Et parce qu'il est évident (
après avoir visionné la vidéo) qu'elle ne les partage pas parce qu'en fait elle n'a rien d'autre que quelques «
moi je me sens offensé, parce que je suis... ...hispanique » et/ou «
j'ai peur que cela stigmatise les mexicains » de quelque étudiants (
et/ou militants)... ...dont
aucun n'est mexicain et que l'asso ne savait pas comment gérer cette crise autrement qu'en « capitulant ».
C'est pourquoi, encore une fois, puisque plusieurs « capitulent » sans même trop connaître la notion, le concept et les arguments « pour/contre », qu'il faut débattre des « forces/faiblesse » de se « concept », à savoir s'il est vraiment pertinent, jusque dans quelle mesure et dans quel cas l'on peut conclure que c'en est ou pas, au-delà des « sentiments subjectif » de chacun (
et/ou des « SJW » qui se soucient trop de ce que pourraient « ressentir les Mexicains » alors qu'aucun Mexicain ne s'est plaint).
Bref, suffit d'aller consulter la page Wiki pour avoir une idée de ce qui divise et « fait débat » sur la question, afin d'entamer la discussion...
C'est simple, grosso modo, d'un coté, certain son d'avis que ce serait intrinsèquement irrespectueux, du simple fait d'exploiter n'importe quelle culture (
autre que la nôtre) dès qu'on fait parti d'une « majorité néocoloniale » (
sur un plan économique, social, politique ou militaire). Ce serait une forme instantanée d'oppression et de spoliation. La culture « minoritaire » se trouverait ainsi automatiquement dépouillée de son identité, ou réduite à une simple caricature raciste. Certains poussent même encore plus loin, s'opposant à toute forme d'interaction, d'échange et de partage culturels pour supposément préserver la culture en question. Comme, P. Ex., bannir la pratique du yoga arguant qu'elle constitue une atteinte « à la sacralité » de cette discipline.
Et de l'autre, ceux qui sont plutôt de mon avis...
À savoir que les emprunts et les échanges culturels sont nécessaires et même souhaitables, d'autant plus si l'on se targe d'être « inclusif et pour la diversité » et qu'il doit y avoir intention
manifeste d'abaisser ou de ridiculiser pour que
ce soit condamnable. Ceux qui y voient une forme de «
politically correct~rectitude politique » qui entrave la liberté d'expression et de création et qui considèrent que le terme « appropriation », qui peut signifier « vol », est trompeur lorsqu'appliqué à quelque chose comme la culture qui n'est pas une ressource limitée et qui « n'appartient » à personne en particulier.
Bref, je résume les grandes lignes, mais à partir de ça, pour moi, en tant que « rationnel », le choix se fait assez facilement Et pour ce qui est de juger chaque cas d'actualité spécifique, ben à moins qu'il y ait manifestation d'une volonté de diminuer ou de ridiculiser, c'est du «
politically correct » et de la rectitude à l'œuvre (
ou alors de la mauvaise fois de certains, pour en emmerder certains). Que ce soit réellement ou strictement idéologique et/ou par peur de « déplaire » (
ou de « perdre des clients/argent), est secondaire puisque la résultante est la même : ce n'est pas annulé pour les bonnes raisons, à savoir
éviter de diminuer et de ridiculiser! Mais, surtout parce qu'on ne sait pas trop comment gérer la pression et qu'on se contente, comme pis-aller, d'éviter des problèmes!
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Moi quand je suis mal servi dans un bistrot, j'y mets plus jamais les pieds.
Ouais, ça m'arrive aussi! Et certains poussent même l'audace jusqu'à écrire une mauvaise critique, parfois argumentée, et/ou mettent une mauvaise note sur Google. Autrement-dit, ils informent les autres de leur opinion et avis! .....Et/ou font de la « propagande » et perdent leur temps à « se plaindre »,

selon les points de vue!
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Tu me demandes mon avis, je te le donne, je m'en fous de cette histoire.**
Mais ouais, c'est facile! Bien essayé, mais t'es tout sauf stupide! T'as très bien saisi que ce que je te demande en fait, c'est de te prononcer
sur « l'appropriation culturelle » — en tant que concept — au-delà de chaque cas spécifique. T'es en accord ou non avec le concept, la notion? Et dans quelle mesure?
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Je me scandalise pas parce des jeunes préfèrent changer le thème de leur parti pour être conciliant et faire la teuf, plutôt que de faire de la résistance idéologique.
Je ne suis pas non plus « scandalisé » par cet événement en particulier. Sauf que ce n'est pas la question, qui plus est dans une « optique rationnelle » où le fait d'être scandalisé prédispose justement à certains biais. Ce dont envers quoi je « m'oppose », c'est qu'ils fassent (
pas juste le pauvre représentant de cette asso, mais tous, dans tout ces types de cas) ce qu'ils font pour de mauvaises raisons (
et/ou par « manque d'outils »/crainte), à savoir éviter la confrontation et les problèmes alors que ça a
une portée publique et que c'est donc
susceptibles d'influencer, de contribuer et de
participer à entretenir et propager la « mouvance » (
je cause d'un phénomène subtil, pas d'un groupe et/ou d’un individu) qui cherche à éviter toute confrontation et adversité parce que c'est plus facile que de perdre de l'argent/des clients, de la sympathie de certaines assos, du public, des amis, etc.
Tout comme le parent qui capitule pour « acheter la paix » avec son môme. Ce n'est pas parce qu'on évite un conflit que c'était nécessairement « la chose à faire », que ce soit dans l'intérêt de notre enfant et/ou pour l'intérêt collectif. Du moins, si l'on veut éviter d'éventuelles « dérives » par la suite. Bon, mais c'est sûr que si l'on se fout de tout ça, parce qu’on se dit être « tolérant » et que nous ne réalisons pas que c'est la somme de multiples événements qui créer aux finales des résultantes, des perceptions, des influences!
Le principe est le même à tous les niveaux, que ce soit dans un cadre privé, comme en famille et/ou dans un cadre de société. Éviter à tout prix les conflits, l'adversité et les confrontations, ça finit par produire exactement les mêmes résultantes partout : «
moi, je me, me, myself & I je me sent, ...donc "j'ai le doua" » puisque tous saisissent qu'il n'y aura de toute façon pas bcp d'opposition et/ou, du moins, de conséquences, puisque le cerveau finit par «
catcher » que ce qui est recherché, avant tout, par une asso, par un employeur, un recteur, un parent, c'est d'éviter de déplaire, « perdre de l'amour » (
et/ou de l'argent/des clients), d’éviter les conflits, l'adversité et les confrontations! Bref, c'est une forme de paresse intellectuelle des plus pernicieuse.
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33Toi tu les blâmes, tu leur fait la morale, avec
tes questions de principe, tu te rends même pas compte que c'est aune attitude dogmatique
Dès qu'on critique un truc, il est possible que certains considère ça comme étant que nous fassions de la morale, sauf que si l'on me lit, l'on constatera que mes arguments ne sont pas principalement d'ordre « moraux » et encore moins « dogmatique », en ce sens que je partage des arguments non pas basé sur ce que je « ressent » et/ou ce qui serait « bien/mal/la "vérité " », dans l'absolu, mais sur des réflexions rationnelles (
comme lorsque je dis que tout cerveau « tiltera » comment exploiter la situation, car ça relève du béhaviorisme, d'une forme de conditionnement, etc., tout comme l'enfant qui saisi que son parent ne peut, veux, est incapable de gérer « sa petite crise », vas exploiter ce fait. Comment ne pas saisir qu'une prochaine fois, dans une autre université, certains exploiteront ce « précédant » afin de faire annuler autre chose... ...simplement parce que ça ne leur plaît pas? Ou wathever).
Etienne Beauman a écrit : 30 oct. 2021, 23:33A qui font ils du tort en retirant le thème "fête des morts mexicains" de leur soirée ?
Franchement je voie pas.
Parce que tu réfléchis trop comme un « réductionniste », ne considérant pas l'ensemble et la portée, dans un « cadre sociétal » que chaque cas d'actualité comme celui-ci a, quand ils se cumulent les un aux autres dans le cours du temps, sont ce qui nourrissent les perpétuels et lents changements et qui définissent ses résultantes à chaque instant. Résultantes qui se traduisent au final par des mœurs, us, et coutume, ce qui est, à une époque donnée, jugé acceptable ou pas par une majorité (
et qui finissent parfois par des propositions de loi des années plus tard).