Psyricien a écrit :Donc je dis: "c'est subjectif". Et tu me dis: "c'est subjectif", en opposition à mon propos ... cherchez l'erreur
Comme d’hab, tu ne captes pas du tout de quoi j’cause...

...et tu défends un épouvantail sans chercher à saisir ce que ton interlocuteur veut dire.
Psyricien a écrit :Si on peut dire qu’une chose fait (en majorité) "souffrir" les membre d’une espèce, ça ne veut pas dire pour autant que c’est "mal".
J’ai jamais dit le contraire! C’est toi qui causes de bien et de mal. Cette considération n’importe pas dans mon propos. Je me fous du « bien/mal ». Ce qui importe, c’est de pouvoir constater qu’un truc x fait souffrir ou importune, point.
Psyricien a écrit :Avec la bonne justification c’est "bien".
Oui, mais quand on justifie à la place d’un autre, on exerce un rapport de force (
du moins on essaie). C’est ça que tu ne comprends pas. Je me fous des notions de bien et de mal, ce que j’observe, c’est qu’aucun être humain apprécie une action qui le fait souffrir si ce n’est pas lui qui désire et qui accepte cette action, cette souffrance. Et donc encore moins quand l’action lui est imposée par d’autres.
Psyricien a écrit :Tout n’est pas un rapport de force
Et c’est que je me tue à vous expliquer ... ce qui est source de "souffrance", peut être "bien" sous la bonne justification.
Je l’ai dit moi même à plusieurs reprise en mentionnant que selon l’anticipation de possibles gains, l’on peut accepter (
et se justifier) de souffrir (
ou faire souffrir les autres). Pourquoi me répéter un point sur lequel nous sommes d’accord?
Psyricien a écrit :Comme ce qui est source de plaisir peut-être "mal" sous la bonne justification.
Oui, mais dans une société l’un ou l’autre (
souffrance acceptée en vue de.../plaisir refusé en vue de...) ne cause pas de problème quand ça ne concerne que nous-mêmes. Les problèmes commencent quand les uns cherchent à imposer aux autres (
d’où pourquoi le rapport de force à son importance pour ce dont je cause). Et c’est pourquoi je dis, qu’à défaut de connaitre les 7,4 milliard de nos congénères, ce qui est universel, c’est de piger, qu’à la base, personne n’acceptera qu’on lui fasse une action qui, selon toute vraisemblance, à de forte probabilité de le faire souffrir ou de l’importuner s’il n’a pas lui-même le loisir de se la justifier et de la désirer. Du coup, et cela se vérifie en pratique, dans les faits, « crisser une claque dans face » à un passant sur le trottoir ne peut que générer de la merde. Je me fous de savoir si c’est bien ou mal et qu’est-ce qui est subjectif ou non, ce qui m’importe, ce sont les faits! Et là où je rejoins jean7, c’est qu’il y a des faits qui sont quasi-universels. Ça dépasse même le cadre de l’humain. Personne n’irait frapper un lion, un ours ou un extra terrestre au visage sous prétexte que le seuil de leur douleur peut varier du nôtre et/ou que les perceptions sont subjectives. D'oh!!! Ça n’a pas d’Importance puisque tout être vivant « capte » qu’une agression physique, peu importe le degré de douleur perçu par le sujet, « importunera » ce dernier et sera perçu comme une atteinte à son intégrité. Mon propos est de dire qu’il n’y a pas besoin de morale pour que tous fassent ce genre de constat. Et si nous n’avons pas besoin de morale pour effectuer ce genre de constat, ben, c’est bel et bien que certains constats~observations modulent quasi-universellement nos comportements et interactions. Ce qui revient au même de dire qu’il y a une espèce de «
base de morale universelle », tacite et non énoncée entre tous les humains.
Je répète que je ne porte pas de jugement de valeur et que je n’ai aucune objection à ne pas incorporer ce que je souligne dans la définition communément admise de la morale puisque cette dernière ne sert qu’à désigner des considérations subjective, mais au-delà des formes, ce que souligne jean7 n’est pas totalement inexistant pour moi. C’est un « p
rocess » que j’observe chez tous les êtres humains et ça dépasse le cadre dans lequel tu te confines sans chercher à y sortir, comme d’hab, afin de pouvoir répéter
ad nauseam que la morale, telle qu’elle est définie par les dicos, est subjective.
Psyricien a écrit :Et au final, ça ne parle même plus du sujet ... c’est dire si on "dérive".
Ben, ouais, c’est sûr puisque j’amène un exemple démontrant mon propos, tu décrètes que ça ne fait pas partie du sujet! Comme je l’ai dit il y a 2 semaines, tu ne veux jamais sortir du cadre qui te permet de défendre ce qui te donne raison, du coup, ben t’as tjrs raison. La morale est subjective, oui, j’suis d’accord selon les dicos! Ai-je le droit de causer d’autre chose? De partager que j’pense qu’il y a des observations empiriques communes et universelles qui modulent et tempèrent forcément un minimum les interactions entres êtres vivants et qui font, à peu de chose près, le même travail que certaines morales? ...mais avec un peu moins d’arbitraires?
Psyricien a écrit :La réaction d’un individu à ta "gifle" sera très variable ... preuve que la perception est hautement subjective.
Tu raisonnes encore « mathématico-logiquement », coupé de toute réalité!

Je ne traite pas de la nature subjective des perceptions, je cause d’observations quasis-universelles d’actions/réactions, (
comme en science). Dans les faits, ce que tu considères comme étant « très variable » n’a pratiquement aucune incidence sur la résultante et, surtout, sur le fait que tous peuvent anticiper que personne n’appréciera! Les deux ou trois seules réactions possibles
(« knock-out », en colère, plus ou moins en douleurs~pleurs) génèreront du « désagrément » pour le sujet. Il fera l’expérience d’une certaine douleur qu’il n’aura pas désiré expérimenter à ce moment précis! Et donc tout être humain est en mesure de piger, non pas que c’est « mal » (
on s’en fout), mais que personne n’apprécie ce genre d’action perpétré par un autre, hors contexte (
sport de combat, SM, etc.).
Psyricien a écrit :Mais j’imagine que la réduire à une considération binaire simplifie les choses ... hein ?
De mon point de vue, c’est ta perception à toi qui est simpliste et binaire : «
la morale est subjective et, pour le reste, ben je ne m’y intéresse pas et veut pas en causer, car je me contente de foutre dans la morale toute évaluation possible que l’humain peut faire, peu importe à quel point elle peut être partagé entre tous... ...ce que j'veux, c'est juste casser et insulter du zozos!! J'suis Psyricien! gnian»
Psyricien a écrit :Référent qui sont tout autant subjectif, et dont l’utilisation est subjective.
T’aimes ça enfoncer des porte ouverte et répéteur des truismes, hein?
Peu importe qu’elles le soient dans l’absolu (
conceptuellement, j’suis d’accord). Ce qui importe, c’est que lorsque certaines subjectivités sont partagées par toute une espèce, et même au-delà, le «
process », en pratique, équivaut à celui d’un rapport « objectif » à l’intérieur du cadre concerné. J’connais aucun être vivant qui tripe à se faire démembrer ou bruler vif. Du coup, avant d’être confronté à des problèmes de société et d’avoir à déterminer si le démembrement est acceptable ou non comme châtiment (
ça, ça concerne la morale!), tout être humain est en mesure d’évaluer que personne n’appréciera se faire démembrer! ...ce qui explique d’ailleurs pourquoi on utilise (
utilisait) des châtiments de ce genre (
lapidation, bûcher, etc.) parce que c’est une évidence qu’ils font souffrir, assurément, toutes les victimes avant de mourir!
CQFD!
Ha ben gadon! Si la souffrance est à ce point subjective — intra-espèce—, pourquoi donc envoyer un SM au bûcher? Ben oui, il risque d’apprécier!
Psyricien a écrit :Quelqu’un a t-il dit le contraire ? Nop.
Ben j’te cause de références communes intra-espèce, alors je t’en montre une. T’es d’accord? Ok. Alors ça existe! Il est où le problème alors? Ha, c’est vrai, t’aimes à répéter et t’écouter que ça n’en fait pas des trucs objectifs dans l’absolu!! Ça change quoi dans les faits? Rien! ....Nous partageons donc certaines références communes concernant le plaisir et la douleur.
CQFD!
Psyricien a écrit :Plus/moins "subjectif" ça ne veut rien dire ...
Soit la propriété est propre au sujet --> subjectif
Soit propre à l’objet --> objectif
Et c’est toi qui disais que je raisonnais de façon binaire! C’est pas aussi simple, en pratique. Parce que la douleur et la souffrance ne sont pas que des « non-appréciations » subjectives. Elles sont aussi un mécanisme physiologique qui indique que quelque chose de potentiellement dangereux, pour l’intégrité, se passe. Et peu importe à quel point un individu peut tolérer ou non la douleur, l’effet physique fait son oeuvre! Ceux qui ont une pathologie concernant la sensation de la douleur ne sont pas à l’épreuve du feu ou des coups de marteau pour autant.

L’on en revient donc encore à cette notion de «
range » à l’intérieur duquel il est difficile, en effet, d’évaluer, par exemple, quelle température préfère Psyricien ou Dash dans leur salon, parce que l’appréciation est subjective (
oui, naturellement!), mais ça ne nous empêche pas de savoir qu’à -20º, les deux seront, nécessairement, inconfortable et donc ==> n’apprécieront pas!
CQFD!
Psyricien a écrit :Et c’est d’un naïf ... vous faite ici le lien que je critique. Car vous partez de votre "interprétation" qui dit que "ça ne plaira pas à votre voisin".
Et vous concluez "il faut pas le faire". Gné ?
Ha, parce que mes « observations empiriques » générales qui me permettent d’induire, d’anticiper et d’évaluer que mon voisin sera incommodé s’il fait -20º dans son appartement, cet hiver, au QC, elles ne sont dû qu’a mon interprétation subjective peut-être?

Bah, ok, j’vais pas démarrer le chauffage central de l’immeuble de mes locataires cet hiver alors!
Tu ne piges pas — qu’en pratique — nous devons considérer le «
range » susceptible de comporter de la considération subjective (
en effet), mais en faisant toutefois attention de ne pas imposer les extrémités aux autres (
à moins qu’ils le signifient par une demande claire). Pas parce que c’est « mal »? Non! Mais si ce n’est que pour éviter des problèmes et des confrontations inutiles (
dépense de temps et d’énergie, c’est concret!), avant toute chose. Même ceux qui respectent une « morale religieuse » ne le font pas par pur « altruisme » (
je ne crois pas à altruisme). Il y a tjrs un intérêt perso quand on creuse. Ce que je dis, c’est qu’il y a tout plein de trucs dont il est tellement évident qu’ils risquent de déplaire et/ou d’importuner les autres que de ne pas s’en soucier un minimum, même pour un « psychopathe égocentrico-narcissique », est une très mauvaise stratégie de « survie ». Du coup, ça importe « naturellement » à tout humain normallement constitué! Rien à voir avec la morale! Je cause d’actions/réactions et d’anticipation! Commences-tu à piger que je n’ai rien à foutre des notion de « bien » et de « mal »?
Psyricien a écrit :Il y a des "communauté d’utopistes" ou la notion de propriété n’existe pas, et ou les ressources sont intégralement partagées ... ce qui va à l’encontre de l’universalité de votre constatation empirique...
Pas du tout, ça ne change strictement rien! Tu fais exprès de ne pas comprendre? Qu’il y ait un accord tacite ou explicite entre tous les individus d’un groupe concernant un sujet ou une pratique précise ne change rien aux observations empiriques de base concernant tous les humains. Les pratiquants de SM ont aussi un accord, mais ce n’est pas pour autant, hors contexte, qu’ils apprécieront de se faire attacher et flageller contre leur gré. J’ai l’impression qu’tu piges rien à rien!
Psyricien a écrit :L’enfant transgresse donc votre "principe", a t-il eut raison ?
C’est là que j’vois qu'tu piges rien à rien à ce dont j’cause et que tu te bats, comme d’hab, contre un épouvantail. Il ne transgresse aucunement ce dont je cause! Tu penses que l’enfant n’a pas capté, dans le cours de sa courte vie, que le marchand n’appréciera pas de se faire voler?
Il le sait très bien! ...puisqu’il est conscient qu’il n’a rien à « échanger »
comme tu dis! Et il sait également (
tout comme le psychopathe qui n’a aucune empathie) qu’il risque de s’attirer des problèmes en volant les fruits. Il possède donc le même « référent culturel quasi-universel » que toi et moi!
CQFD! ...mais il le fera peut-être, dans ce cas, car le prix à payer (
souffrances engendrées par le fait de se faire gronder~tabasser) lui paraitra moins pénible que de ne pas manger! Parce que pas manger, ça fait souffrir, objectivement, tout être vivant! Tu le savais? C'est la douleur la moins pénible qui sera choisie en considérant et les moyens, et la fin! Tout le monde procède comme ça!
Psyricien a écrit :Non, toujours pas. La morale n’a pas vocation à réguler la variabilité de la perception humaine.
Tu veux faire dans la sémantique et enculer les mouches? Tu dis tout juste après :
Psyricien a écrit :Elle à pour but de permettre la coexistence de personnes via l’établissement de compromis.
Et elle s’y prend comment? Cela opère de quelle façon? ...Si ce n’est qu’en tentant de « réguler », en nivelant les différences, en « vendant » des idées!
Psyricien a écrit :La morale agit en synergie avec les différences, elle n’est pas là pour les gérer !
Pffff

Que t'es lourd mec! Ça doit être affreux de tenter d’organiser une activité avec toi comme ami!
J’suis d’accord. J’ai pas besoin que ce soit moi qui formule tout à ma façon pour saisir ce que mon interlocuteur veut dire. La morale n’a pas de volonté propre, nous sommes d’accord, c’est surtout une résultante de divers « rapports de force »...
Psyricien a écrit :Je ne connais personnellement aucune considération empirique qui source une morale "intrinsèque"
Une morale à part entière, j’suis d’accord, ça inclut bcp trop de trucs, des principes, des croyances, etc. Mais sinon, ta métacognition n’est peut-être pas assez développée pour que tu aies conscience de certains de tes propres «
process » internes.
Psyricien a écrit :Que vous ayez besoin d’une justification "objective" pour vos "principe", c’est votre soucis ... mais ça ne l’est pas.
Bien/mal, objectif/subjectif, ça ne m’intéresse pas vraiment en pratique de définir les choses de cette façon. Ce qui importe, ce sont les actions/réactions, les effets reproductibles qui sont observables chez tous les humains. J’en apprends plus de cette façon qu’en enculant les mouches sur des détails conceptuels, théoriques et sur la formulation exacte des phrases.
Si t’arrives dans un nouveau groupe, avant de prendre connaissance de leur morale, de leurs règles, moeurs, us et coutumes, j’gage n’importe quoi qu’tu va éviter de faire certaine chose, si ce n’est que par prudence pour toi-même. Parce que tu sais qu’il y a des trucs, à la base, qui ont sensiblement le même effet chez tous tes congénères, peu importe les groupes! Ou alors tu vas les observer pendant un temps avant de t’y joindre.
D’une façon ou d’une autre, c’est ton « observation empirique » qui te permettra de savoir quoi faire!
