Mauvaise nouvelle pour l’infectiologue marseillais. Le mythe de son remède miracle s’effondre officiellement après presque 5 ans de controverse...
https://www.lepoint.fr/sante/coup-de-gr ... 149_40.php
Dans l'article, un rappel historique:
...Pourtant, les biais méthodologiques, relevés dès les premiers jours, sautaient aux yeux pour qui savait lire une publication scientifique. Ils concernaient un échantillon très réduit de seulement 26 patients traités, l'absence de randomisation, c'est-à-dire de répartition aléatoire des patients entre groupe traité et groupe contrôle non traité, un groupe contrôle inadapté, composé de patients d'autres hôpitaux, et des incohérences dans les données rapportées.
« Les patients en mauvais état, transférés en réanimation ou décédés, avaient été exclus de l'analyse, biaisant encore davantage les conclusions. L'étude a également été publiée en un temps record – un jour seulement – par une revue dont l'éditeur était affilié aux auteurs, soulevant des questions sur la rigueur de cette évaluation par les pairs », rappelle le docteur Jérôme Barrière, oncologue médical, membre du Conseil scientifique de la Société française du cancer et très impliqué dans la lutte contre la désinformation médicale...
Elle est pas mal, celle-là.... Il fallait oser la ressortir!
Pour son traitement, en France, Christian Perronne (et au moins un médecin en Lorraine dont je n'ai pas accroché le nom). Au Luxembourg, Benoît Ochs. Aux USA, Vladimir Zelenko, Steven Smith, Stella Emmanuel. Au Brésil, le groupe Prevent Senior. Liste non exhaustive.
Les preuves formelles de l'efficacité supposée du traitement, où sont-elles donc publiées ?

Avec cette fine fleur de bras cassés du complotisme, on sombre bas, très bas, avec les scandales associés.
Dans le tas, le groupe Previent Senior...
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 03293.html
...L'une des plus grandes barbaries de l'histoire de la médecine brésilienne." C'est ainsi que l'hebdomadaire brésilien Istoé décrit le scandale politico-sanitaire qui secoue le Brésil depuis un mois. Mi-septembre, la chaîne d'information en continu Globonews(Nouvelle fenêtre) (article en portugais) révélait que Prevent Senior, à la fois groupe hospitalier et service de mutuelle brésilien, a lancé une "étude" pour tester l'efficacité, sur des patients, de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine dans des traitements contre le Covid-19. Problème : le groupe a initié l'étude sans le consentement des patients ni celui de leurs proches.
Au total, neuf patients "cobayes" sont morts au cours de la recherche, mais les auteurs de l'étude n'ont mentionné que deux décès. Nouveau rebondissement le 7 octobre, quand des médecins et des patients sont entendus par la commission d'enquête du sénat (CPI), apportant de nouvelles révélations. De son côté, Prevent Senior déclare, dans un communiqué, qu'il a toujours agi "dans le cadre de paramètres éthiques"...
La méthode Raoult sans doute, appliquée au pas de charge?
Il les aime les comploplos, il en raffole!...
Même si on apprécie les destinations exotiques, il vaut mieux éviter les soins au Brésil, ce n'est pas sain pour la santé.